AVENEMENT

Octobre 1996

No 100


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Guérillas religieuses 1996

- Le gouvernement de Manille, à majorité chrétienne, fait un geste envers la minorité musulmane

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Nouvelles d'Israël

04 / 1983

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Antisémitisme en Pologne

De très nombreuses personnes se demandent aujourd'hui pourquoi tout va si mal en Pologne. Voici ce qu'écrit par exemple O.K. à W. dans la NZZ:

Est.ce que les Polonais sont paresseux ?

Les fréquentes grèves en Pologne ont conduit maintes personnes en Occident à porter des jugements défavorables sur les Polonais: «Ils font toujours la grève, ils ne veulent pas travailler, ces paresseux; ils tirent en bas le pays qui est déjà si mal en point!» Ce sont des reproches qui ont pu être aussi entendus en Suisse. Il est vrai que la conscience professionnelle laisse beaucoup à désirer, non seulement en Pologne, mais en général dans tous les soi-disant pays socialistes - l'économie planifiée communiste revendique tous les droits sur la production entière d'un pays. Tout écart aux règles immuables est à peine toléré, toute saine initiative de l'individu est soigneusement coupée à la racine.

L'homme n'est qu'un rouage d'une énorme machine, et n'a pas le droit d'avoir un jugement autonome. C'est pire encore, si son propre esprit d'entreprise devait lui apporter un peu de profit, ou lui procurer quelque indépendance par rapport à l'ordre social établi.

Au terme de la guerre dévastatrice régnait en Pologne un enthousiasme exemplaire pour la reconstruction du pays. Cet élan aurait pu transformer la Pologne en un pays florissant, et cela dans un court laps de temps.

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Nouvelles d'Israël

06 Juin 1991
Texte intégral

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Lech Walesa: «J'aimerais être un Juif»

Lors d'une réunion des représentants de plusieurs grandes organisations juives à New York, le Président polonais Lech Walesa s'est défendu de manière musclée contre les voix qui lui ont reproché d'être, lui et ses partisans, des antisémites. Il a demandé: «Comment puis-je prouver que je ne suis pas un antisémite? Si je le pouvais, je deviendrais Juif. J'aimerais bien être un fils du peuple élu; mais est-ce de ma faute de ne pas y être né?». Walesa a déclaré qu'aussi longtemps qu'il aura quelque chose à dire en Pologne, il «ne tolérera pas l'antisémitisme». Les Juifs européens et polonais se sont associés dans le combat contre le national-socialisme durant la deuxième Guerre Mondiale. 

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Nouvelles d'Israël

06 / 1994
Texte intégral

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Parade des vivants

Cette année, quelque 6.000 jeunes de 40 pays ont participé à la «Parade des vivants» organisée en Pologne le 7 avril, jour de commémoration dédié aux victimes de l'Holocauste.

La manifestation marche sur les traces de tous les condamnés à mort emmenés d'Auschwitz à Birkenau. Cette initiative israélienne est devenue un événement international traditionnel destiné à proclamer l'existence et la vitalité du peuple juif en dépit de l'Holocauste. Parmi les participants se trouvaient cette année le Président uruguayen, le vice-Premier ministre et le ministre de l'Education polonais, le ministre de l'Education israélien ainsi qu'une délégation du parlement israélien partiellement composée de survivants des camps de concentration.

La parade s'est ouverte sur la mélodie «Kol Nidrej», qui accompagne la prière au début du service religieux du Yom Kippour, jour du Pardon. Cette mélodie a été jouée au luth par Yaakov Strumsed, survivant d'Auschwitz. Il était un des musiciens obligés de jouer dans l'orchestre du camp. La parade s'est terminée près de la «rampe» de Birkenau, où des haut-parleurs ont égrené les noms de victimes de l'Holocauste ainsi que des prières.

C'est également la première fois cette année que les victimes font l'objet d'une commémoration en Russie. Boris Eltsine a prononcé un discours stigmatisant notamment l'extrémisme politique et l'antisémitisme actuels au cours d'une conférence internationale organisée à Moscou et consacrée au génocide des juifs.

Le Vatican a lui aussi consacre une journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste, avec un concert commémoratif spécial. Parmi les 7.000 invités se trouvaient le Pape Jean-Paul II, le Grand Rabbin de Rome ainsi que de nombreux survivants des camps. Après le concert, qui s'est déroulé dans une salle proche de la basilique Saint-Pierre, le Pape et le Grand Rabbin ont pris la parole et six flammes commémoratives ont été allumées.

Parmi les nombreux enfants d'Israël qui ont participé à cette marche se trouvait une fille de nos collaborateurs Fredi et Beate Winkler, parents de notre foyer Beth-Shalom au Carmel. Alisa (17 ans) était extrêmement émue, et même après plusieurs semaines, elle reste incapable d'assimiler intérieurement cette expérience. Israël veut que ses jeunes n'oublient jamais ce qui est arrivé à leurs parents et grands-parents. Pensons notamment au commandement que Dieu a adressé à Son peuple: il ne doit pas oublier de tirer vengeance d'Amalec et d'effacer sa mémoire de dessous les cieux. C'est également dans ce contexte que nous devons comprendre le travail de Simon Wiesenthal et d'autres juifs qui, depuis tant d'années, continuent à traquer sans relâche les criminels nazis pour les traduire devant la justice. Nous pouvons lire dans le texte du Deutéronome 25, 17-19: «Souviens-toi de ce que te fit Amalek pendant la route, lors de votre sortie d'Égypte, comment il te rencontra dans le chemin, et, sans aucune crainte de Dieu, tomba sur toi par derrière, sur tous ceux qui se traînaient les derniers, pendant que tu étais las et épuisé toi-même. Lorsque l'Eternel, ton Dieu, après t'avoir délivré de tous les ennemis qui t'entourent, t'accordera du repos dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne en héritage et en propriété, tu effaceras la mémoire d'Amalek de dessous les cieux ne l'oublie point.»

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C.M.


NOUVELLES D'ISRAEL

Mars 1995


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Auschwitz: 50 ans après 1995

- Le 27 janvier dernier, on a célébré le 50 ème anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz par les troupes soviétiques

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AVENEMENT

Novembre 1995

No 89

 

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Test pour Walesa 1995

- La Pologne en quête d'un leader

- Etat des lieux: Il y a environ 40 millions d'habitants en Pologne. Comme presque 93% d'entre-eux sont catholique, elles est considérée comme un pays catholique....

- Candidats

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Nouvelles d'Israël

05 / 1999
Texte intégral

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Des Polonais se proclament juifs

De très nombreux habitants de la ville de Posen, en Pologne, ont pris l'initiative de se proclamer juifs. En vertu de la loi polonaise sur la liberté d'association, ils se sont regroupés en une communauté juive. Les membres de ce groupe affirment être des descendants de juifs. La communauté juive de Pologne ne reconnaît pas la constitution de ce groupe et prétend qu'il s'agit d'opportunistes agissant à des fins lucratives.

La constitution de ce groupe est manifestement liée au fait que le gouvernement polonais a annoncé son intention de céder une importante quantité de biens à la communauté juive du pays, y compris des immeubles et des biens domaniaux. Avant la Seconde Guerre mondiale, ceux-ci appartenaient à des juifs. L'organisation pour la restitution du Patrimoine juif et le gouvernement polonais ont en effet signé un accord en ce sens au cours des dernières semaines. L'accord porte sur des milliers de biens immobiliers et de domaines dont certains sont actuellement utilisés comme surfaces agricoles. Leur valeur est estimée à plus de trois milliards de dollars.

Actuellement, la Pologne compte neuf communautés juives rassemblant un total de 1500 membres environ, et regroupées dans une organisation centrale. En outre, une trentaine de milliers de juifs ne seraient ni organisés ni enregistrés en communautés.

Le nouveau groupe de Posen voudrait être repris dans cette organisation à titre de dixième communauté. Les dirigeants de l'organisation nationale refusent toutefois de les inclure, estimant qu'il s'agit d'une association de personnes souhaitant s'approprier le Patrimoine juif en déréliction de Posen dans un but d'enrichissement. L'organisation faîtière des communautés juives demande au ministère polonais de l'intérieur de ne pas reconnaître ce groupe afin de l'empêcher d'obtenir la jouissance d'anciennes possessions juives.

Un haut fonctionnaire d'une des organisations juives actives en Pologne a déclaré que la même chose risquait de se reproduire dans d'autres régions du pays. Il a en outre évoqué la possibilité de voir des cas similaires apparaître dans d'autres pays d'Europe orientale, où se déroulent actuellement des processus similaires.

Commentaire:

Il est intéressant de constater qu'à l'époque où les nazis persécutaient les Juifs, ces personnes n'ont pas signalé qu'elles étaient juives... CM

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AVENEMENT

Janvier 1990 No 10

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Que faire maintenant ? 1990

- Entretien avec le docteur Ion Rosu, médecin roumain réfugié en Suisse et chrétien engagé.

Ses premières réactions à l'annonce de la chute du dictateur.

Les chrétiens et la Roumanie.

Ce qu'il aurait dit à Ceaucescu s'il l'avait rencontré

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AVENEMENT

Mai 1990 No 14

Alexandre Lukasik

 

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L'après révolution 1990

- En décembre 1989 la Roumanie, le pays le plus pauvre de l'Europe, sort de sa léthargie due à quarante années de régime communiste. Mais la sortie du tunnel sera longue et difficile. Entre autres à cause du lourd héritage laissé par le régime Ceaucescu.

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AVENEMENT

Décembre 1991

No 36

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Roumanie: La démocratie 2 ans après 1991

- Débarrassée de Ceaucescu mais pas du communisme, la Roumanie vit une démocratie "originale"

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La Bonne Nouvelle 5 / 97
Texte intégral

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Persécutions Roumanie

Des baptistes roumains se rendant au culte à Ruginisa (district d'Iasi) ont été agressés et battus par une foule incitée par deux prêtres orthodoxes. La police est restée impassible.

On compte en Roumanie plus de 100 000 baptistes groupés en plus de 1400 églises. 87 % des 23 millions de Roumains sont orthodoxes.

(selon IDEA-Spektrum 16/97)

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


Nouvelles d'Israël

05 / 1983
Texte intégral

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Peu de perspectives pour une émigration plus aisée des Juifs d'URSS

A Londres, quarante experts du judaïsme soviétique se sont rencontrés pour aborder la question d'émigration de l'URSS. Ils en sont arrivés à la conclusion que l'émigration restera bloquée et qu'elle ne recommencera pas, aussi longtemps que les relations entre l'Amérique et l'Union Soviétique ne s'amélioreront pas.

Les experts des USA, Canada, Grande Bretagne, France, Allemagne occidentale et Israël, déclarèrent que les frontières soviétiques se rouvriraient seulement si les Etats occidentaux discernent une question humanitaire, dans l'émigration des Juifs de l'Union Soviétique.

Le recteur de l'université de Tel Aviv, le Dr. Joram Dienstein, a découvert que près de 8000 Juifs soviétiques ont fait une demande d'émigration, il n'y a pas si longtemps, on leur a répondu alors par la négative; pourtant, au cours des années précédentes on n'avait enregistré que 2000 refus.

Le directeur de l'institut pour la cause juive, le Dr. Steven Ross, parla d'une campagne cruelle antisioniste des Soviétiques, jamais observée jusqu'à présent, et qui dégénère en antisémitisme. Selon ces informations, on ferait aussi usage des mass média et de la littérature en faveur de cette campagne.

L'association suisse pour les droits de l'homme expliqua que le chef du gouvernement et du parti soviétique, Jouri Andropov, était personnellement responsable des souffrances d'Anatoli Tcharanski, Andropov ayant été à la tête du KGB lorsque Tcharanski fut arrêté. L'association en appela aux Soviétiques pour la libération de Tcharanski et rappela que, depuis un an, le prisonnier sioniste n'avait plus pu contacter sa famille. La mère de Tcharanski, Ida Milgrom, se rendit à la prison de Tschestopol, où elle avait vu son fils une année plus tôt. Le directeur refusa sa requête sous prétexte que son fils s'était lancé dans une grève de la faim depuis trois mois. On le nourrit artificiellement tous les trois jours. Son état semble critique. Ida Milgrom, 74 ans, proclama une grève devant la prison.

Son autre fils Leonid retourna à Moscou pour mobiliser l'intérêt public.

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