Nouvelles d'Israël

Septembre 1988
Texte intégral

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Les Etats-Unis et Israël construisent une fusée

Tel-Aviv/Washington. Selon des indications du Ministre de la défense israélien Rabin, les Etats-Unis et Israël renforceraient leur collaboration dans le secteur de l'armement. Après des entretiens avec le Vice-président Bush et le conseiller de sécurité du président Reagan, M. Powell, Ministre, déclara à Washington qu'on voulait par ce moyen combattre la menace contre Israël provoquée par les livraisons de fusées soviétiques et chinoises à la Syrie, à l'Irak, à la Libye et à l'Arabie Saoudite. Puisqu'il n'était pas possible d'éviter les livraisons d'armes, on s'était mis d'accord pour le développement d'anti-missiles utilisables dans deux ou trois ans. Rabin n'exclut pas une nouvelle course aux armements au Proche-Orient.

Après une conversation avec le Ministre des Affaires étrangères américain, M. Schultz, l'hôte israélien refusa la critique des Etats-Unis concernant les procédés de son gouvernement dans les territoires occupés de Cisjordanie et dans la bande de Gaza. D.W.

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Nouvelles d'Israël

Janvier 1988
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Grosse commande américaine en vue

Suite à plusieurs requêtes concernant des commandes en vue d'un renforcement des industries d'armement israéliennes, les USA devraient donner leur accord prochainement. Des discussions respectives entre des représentants américains et des fonctionnaires israéliens devraient avoir lieu bientôt à Washington. Aussi bien dans les milieux israéliens que dans ceux des Etats-Unis, on pense que les rencontres qui se dérouleront simultanément au Pentagone et au State Department dans le cadre d'une commission commune de planification de sécurité, trouveront une conclusion positive. Ainsi, on espère entre autres, une réponse positive des USA concernant une requête israélienne de longue date. En effet, Israël demande à développer un missile antimissile balistique à petite portée, dans le but de sa défense.

La conférence se réfère à un projet de 200'000 millions de dollars. En outre, on peut admettre que les autorités de l'aviation américaine accepteront la proposition qui permettrait à l'industrie aéronautique israélienne de dépasser ou plutôt de maintenir les avions a réaction de la compagnie d'aviation américaine «Eastern Airlines». Il s'agit d'un accord à court terme de 50'000 millions de dollars.

Dans certains milieux israéliens on estime que la convention pourrait entraîner des commandes jusqu'à 150'000 millions de dollars. Un arrangement supplémentaire prévoit un service israélien pour l'équipement militaire américain en Europe, à l'occasion de quoi il faudrait prévoir en premier lieu l'entretien des hélicoptères militaires américains stationnés en Europe. Il s'agit ici de conventions portant sur 100'000 millions de dollars. Selon des communiqués du célèbre journal «Defence News», certaines firmes d'armement israéliennes espèrent toujours se remettre du choc financier et psychologique déclenché par la suspension du projet LAVI, s'ils participent au grand projet américain de l'avion US «ATF». (IN)

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Nouvelles d'Israël

Octobre 1988
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Les Juifs américains objet de sollicitations

Du fait que les résultats divergents des sondages aux Etats-Unis (CNN: Bush, 47% - Dukakis, 44%, contre CBS: Dukakis, 47% - Bush, 39%) ne permettent pas encore de pronostics, les 5,8 millions de Juifs américains sont, plus que jamais, l'objet des sollicitations des deux partis politiques. Inspiré par la tendance pro-israélienne de Reagan, le républicain Georges Bush s'est créé un potentiel d'amitié parmi les Juifs américains. Mais, de son côté, pour avoir nommé le sénateur Lloyd Bentsen, ami d'Israël de longue date, comme son vice-président, le démocrate Michael Dukakis gagna également la confiance des Juifs américains. De plus, l'épouse de Dukakis est juive, par conséquent ses enfants également. Tout cela pourrait inciter beaucoup de Juifs intéressés par la politique à voter pour Dukakis. A la seule pensée que, pour la première fois, la place de «first lady» en Amérique serait occupée par une juive et que la soirée du Céder serait aussi célébrée à la Maison Blanche, on franchirait bien des obstacles en faveur de Dukakis. 

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Nouvelles d'Israël

Septembre 1988
Texte intégral

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Que pensent les Américains d'Israël?

Selon un sondage effectué du 29 avril au 1er mai aux Etats-Unis, les agitations auraient eu peu d'influence sur l'opinion publique américaine. En comparaison, les résultats du sondage de janvier 1988, figurant entre parenthèses.

1. Qui vous sont les plus sympathiques, les israéliens ou les Arabes?

44% les Israéliens (47%) 13% les Arabes (15%), 22% indécis (17%), 15% aucun (13%), 6% tous les deux (8%).

2. Israël représente-t-il un allié sûr pour les Etats-Unis ou, au contraire, les actions d'Israël menacent-elles les intérêts de l'Amérique au Proche-Orient?

41 % Israël est un allié sûr (52%), 29% un danger pour les Etats-Unis (28%), 26% sont indécis (15%).

3. Comment trouvez-vous la manière d'Israël de traiter les manifestants lors des agitations?

32% trop sévère (36%), 26% équitable (29%), 11% pas assez sévère (12%), 30% sont indécis (23%).

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Nouvelles d'Israël

02 / 1991
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Avions sans pilote

L'armée américaine étudie actuellement la possibilité d'acquérir à bref délai auprès de l'aviation israélienne de petits avions sans pilote qu'elle utiliserait éventuellement dans la guerre du Golfe. Il s'agit, en l'occurrence, d'un système spécial mis au point en Israël et qui sert à la localisation et à la destruction, ensuite, de bases de fusées antiaériennes ou de systèmes de radars. Après que le "Harpi", équipé d'une ogive explosive de fusée, ait détecté son objectif, il met le cap sur celui-ci en piqué et explose sur l'objectif en question. Le "Harpi" est actuellement le petit avion sans pilote le plus moderne de son type au monde. Aussi éveille-t-il l'intérêt des Américains qui, avec son aide, pourraient détruire les systèmes de défense anti-aériens irakiens et entraîne ainsi une diminution du taux de perte potentiel des avions de combat américains dans l'hypothèse d'une guerre dans le golfe Persique. Le contrat portant sur la vente de cet appareil doit encore être avalisé par les décideurs politiques américains qui craignent que les membres arabes de la coalition anti-irakienne refusent d'utiliser des armes israéliennes contre un autre Etat arabe. Le prix du "Harpi" est de 100.000 dollars environ.

Selon différents articles parus dans la presse américaine, l'armée est intéressée par l'achat de 8.000 de ces systèmes.

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AVENEMENT

Novembre 1992

No 53

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Des idées et des candidats 1992

- Le 3 novembre les Etats-Unis choisiront les grands électeurs chargés de désigner, en décembre, le nouveau Président américain. Le pays choisira-t-il la continuité avec le républicain Georges Bush, le changement avec le démocrate Bill Clinton ou l'aventure avec l'indépendant Roos Perot ?

Quoi qu'il en soit, et malgré ce que l'on pense généralement en Europe, les candidats des deux principaux partis défendent des positions différentes sur les questions de société.

- L'avortement

- L'Homosexualité

- L'éducation

- ERA

- La prière à l'école

- Le déficit budgétaire

- Jérusalem

- Les choix de "Petra" ( groupe chrétiens rock de passage en Europe donne son avis)

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NOUVELLES D'ISRAEL

Mars 1992

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Les USA exercent une forte pression sur Israël 1992

- le gouvernement américain accordera-t-il à l'Etat d'Israël les garanties concernant l'emprunt de 10 milliards de dollars destiné à l'accueil de nouveaux émigrants ?

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AVENEMENT

Mai 1992 No 45

 

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Maison-Blanche: Campagne colorée 1992

- Aux Etats-Unis, l'élection présidentielle, c'est le spectacle dans tous ces états. La démocratie entraîne les candidats à se faire voir et à se faire valoir à n'importe quel prix. Mais les électeurs peuvent se prononcer sur des questions-clés.

- les médias déterminent le candidat qui sera investi autant que la priorité des préoccupations des citoyens

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Nouvelles d'Israël

09 / 1992
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Petit avion sans pilote

Le Pentagone, l'état-major militaire des Etats-Unis, a donné sa préférence à l'industrie aéronautique israélienne pour la construction d'un avion sans pilote destiné à l'armée américaine, plutôt qu'à son concurrent, le producteur américain Mac Donnell Douglas.

Si les essais sont concluants, un contrat d'un montant de 500 millions de dollars sera signé dans un mois pour une durée de trois ans.

L'avion israélien devrait permettre à l'armée américaine et aux Marines de surveiller le ciel et de repérer les cibles ennemies dans un rayon de 150 km. Dans une première phase, le Pentagone passera commande de 48 rampes de lancement et de systèmes de transmission des informations recueillies depuis l'avion. (ZL)

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NOUVELLES D'ISRAEL

Mars 1992

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Pourquoi les choses vont-elles si mal pour Bush ? 1992

- Il ne s'agit pas seulement de la baisse extrêmement rapide de sa côte de popularité (de 90 à 45%), mais il y aussi que la puissance des USA elle-même est attaquée: des usines ferment, des banques font faillite, et des millions d'américains sont dans le besoin....

- Manifestement le Président Bush n'est pas un ami des juifs... avec son ministre des Affaires étrangères J. Baker, il est pleinement pour le partage avec les Arabes de la terre promise aux enfants d'Israël...

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Nouvelles d'Israël

02 / 1993
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L'électorat juif américain

Il ne fait pas de doute que l'ancien président des Etats-Unis, George Bush, regrette aujourd'hui amèrement ses attaques verbales contre les Juifs et contre le lobby juif à Washington, au vu du résultat des élections américaines. Les Juifs américains n'avaient pas oublié les déclarations cinglantes de Bush et la grande majorité a par conséquent voté pour son challenger, Bill Clinton.

A Washington, des sondages ont révélé que 85,5 % des Juifs ont soutenu Clinton. Leurs voix ont constitué pas moins de 7% de l'électorat de Clinton. En revanche, moins de 1 % de l'électorat de Bush étaient des Juifs.

Une enquête publiée à Washington a indiqué que dans de nombreux Etats, les «voix juives» pour Clinton étaient particulièrement nombreuses. Ainsi, dans l'Etat de New York, 29% des électeurs de Clinton étaient des Juifs. Dans le New Jersey, les «voix juives» ont représenté environ 15% de l'électorat de Clinton et en Californie, ce pourcentage était de 9,7%.

Les résultats de l'enquête ont de plus montré que les Juifs se sont déplacés en masse pour aller voter. On a ainsi constaté que 4% de l'électorat américain étaient des Juifs alors qu'ils ne représentent que 2,4% de la population. (ZL)

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La Bonne Nouvelle

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L'avènement de Bill Clinton

Le nouveau président des États-Unis, Bill Clinton, ainsi que son vice-président AI Gore, sont tous deux membres de la plus grande association d'églises protestantes du pays, la «Convention des Baptistes du Sud» («Southern Baptist Convention» SBC), qui compte 15 millions d'adhérents. Mais ils font partie d'une minorité théologiquement moderniste ou libérale au sein de cette Convention.1* Si l'Alliance Baptiste Mondiale et la Fédération Baptiste Européenne ont salué l'élection du nouveau président, des responsables de l'»Alliance Nationale des Evangéliques aux U.S.A.», la N.A.E., ont parlé d'une «journée noire» dans l'histoire des Etats-Unis.

Le directeur du bureau de la N.A.E. à Washington, Robert P. Dugan, disait au sujet de Bill Clinton: «Je le trouve en opposition avec toutes les valeurs qui ont fait la grandeur de l'Amérique». Billy Melvin, directeur exécutif de la N.A.E. a déclaré que si Bill Clinton tenait ses promesses préélectorales sur les questions-clés comme l'avortement et l'homosexualité, les évangéliques n'auront plus d'autre choix que de riposter auprès de l'administration.

Or, à peine installé, Bill Clinton, soutenu par son vice-président AI Gore,a pris la décision de libéraliser et de légaliser l'avortement en abolissant les restrictions introduites par ses prédécesseurs Ronald Reagan et George Bush.


La Bonne Nouvelle

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Texte intégral

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Aux États-Unis des baptistes demandent la suppression des relations diplomatiques avec le Vatican

Des responsables de la «Convention des Baptistes du Sud des Etats-Unis» («Southern Baptist Convention»), la plus grande dénomination protestante ou évangélique des U.S.A., a demandé au nouveau président du pays, Bill Clinton, de renoncer aux relations diplomatiques avec le Vatican, engagées en son temps par le président Ronald Reagan. Il est dit que ces relations sont contraires à l'article de la Constitution des U.S.A. concernant la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Cette demande ne serait pas anti-catholique, les baptistes étant contre toute relation officielle de l'Etat avec une quelconque autre organisation religieuse. Bill Clinton fait partie de cette «Convention des Baptistes du Sud».

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