NOUVELLES D'ISRAEL
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Clinton à l'honneur lors de la signature du traité avec la Jordanie 1994 Accomplissement d'une prophétie - Un journaliste israélien a qualifié l'événement de "plus grande super-production dans l'histoire du Moyen-Orient", ce qui dépeint la situation avec exactitude... |
La Bonne Nouvelle Texte intégral |
Clinton confirme le droit à l'avortement et à l'homosexualité Selon le S.P.P. * le président Bill Clinton, de confession baptiste, a renouvelé dans une récente émission T.V. son soutien au droit à l'avortement et aux homosexuels. Le communiqué du S.P.P. ajoute: «Sans nommer diverses affaires passées qui mettent en cause sa conduite morale personnelle, le président a déclaré : Dieu seul sait ce que chacun a dans son coeur> ce qu'il a fait et ce qu>il; n'a pas fait ». * Service de presse protestant La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
La documentation de l'horreur Des contestations en Allemagne; une forte affluence au musée de l'Holocauste, aux USA En Allemagne, le souvenir d'un passé effroyable est encore fort contesté - notamment l'érection d'un monument consacré à l'Holocauste, à Berlin. On ne sait pas encore très bien si, à côté d'un monument, on doit bâtir un musée et un centre de documentation, comme le propose Ignaz Bubis, le président du Conseil central des Juifs d'Allemagne. Par contre, aux USA, le «Holocaust Memorial Museum», si contesté jadis, attire à Washington, depuis son ouverture qui date d'un an, des foules records. Pratiquement deux millions de personnes l'ont déjà visité - environ 5000 par jour. Plus de 250 demandes parviennent quotidiennement pour les seules visites en groupe. C'est ainsi que la direction du musée a dû exprimer la demande de renoncer aux visites dans un proche avenir. Les responsables se voient confirmés dans leur idée d'associer un musée au monument. «Nous voulions d'une part faire connaître davantage cette tragédie sans précédent, et d'autre part inciter les visiteurs à réfléchir à leurs responsabilités en tant que citoyens», déclare Sybille Milton de l'Institut de Recherche sur l'Holocauste, lequel est contigu au musée. 65% des visiteurs sont des citoyens américains. En plusieurs endroits, des allusions sont faites à l'échec américain. Ainsi, par exemple, pourquoi, bien qu'étant au courant de la persécution des juifs en Allemagne, les autorités ont-elles renvoyé en Europe en 1939 un navire transportant environ mille fugitifs. Selon un rapport récent, des étudiants allemands de l'Université de Wuppertal ne savent que très peu de choses sur l'Holocauste. Un sondage d'opinion effectué auprès de 1342 étudiants d'Allemagne de l'Ouest et de l'Est a révélé que moins de la moitié des personnes interrogées étaient au courant des «Lois de Nuremberg», établies par les national-socialistes, ou encore de la «Conférence de Wannsee» en vue de la destruction des juifs. 57% des étudiants de l'Allemagne de l'Ouest et 65% de l'Allemagne de l'Est avaient entendu parler du camp de concentration de Treblinka. Tout au plus, la population universitaire allemande était au courant de la fameuse «Nuit de cristal» et des pogroms contre les Juifs en novembre 1938. Par contre, quelque 20% des étudiants n'avaient pas entendu parler du «programme d'euthanasie» des national-socialistes. Même la «solution finale», c'est-à-dire la destruction totale des juifs d'Europe, était ignorée de plus d'un quart des individus interrogés. Le succès que connaît le Musée de l'Holocauste aux USA vient confirmer dans leur intention les partisans de la construction d'un mémorial national. David Harris, le président du Comité juif américain, a affirmé: «Les Allemands doivent admettre le bien-fondé des questions relatives à l'existence à Jérusalem et à Washington de monuments en souvenir de l'Holocauste, et non pas à Berlin.» (DW) |
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Pas d'ennemis d'Israël au secrétariat d'Etat à la Défense Les milieux politiques et militaires en Israël se sont montrés soulagés lorsque le candidat au poste de secrétaire d'Etat à la Défense des Etats-Unis d'Amérique, l'amiral Bob Einman, annonça qu'il retirait sa candidature. Einman, longtemps adjoint du directeur de la CIA, est en effet connu pour sa profonde hostilité à l'égard d'Israël. Il avait par exemple veillé, après le bombardement du réacteur nucléaire en Irak par l'armée de l'air israélienne, à ce que soit interrompue la transmission vers Israël d'informations secrètes fournies par les satellites espions américains. Quiconque doutait encore de l'hostilité d'Einman à l'égard d'Israël en aurait été totalement convaincu après la conférence de presse que l'amiral a donnée pour annoncer le retrait de sa candidature. Dans une déclaration qualifiée de «très exceptionnelle» par les journalistes américains, Einman a en effet accusé Israël et le lobby juif d'avoir favorisé la publication d'articles négatifs à son propos dans la presse américaine. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Un parcours accablant Impressions sur le nouveau Musée de l'Holocauste à Washington Le Musée de l'Holocauste, qui s'est ouvert en avril à Washington, doit généralement fermer pendant l'heure de midi, car l'affluence est trop grande. Bien que le complexe de bâtiments ne soit pas dans le prolongement des grandes artères vouées à la promenade qui relient le Capitole et le Lincoln Memorial, il reçoit des visiteurs venus de tous les pays. Les Allemands ne semblent guère enclins à se rendre en ces lieux qui évoquent les crimes du national-socialisme et les heures les plus noires de l'histoire de leur pays. Une personne connaissant bien la ville, s'occupant de visiteurs allemands, raconte s'être heurtée à un refus glacial en proposant à ses invités de visiter le musée. A en juger d'après le bruissement des voix, le bâtiment moderne qui, sous l'angle architectural du moins, ne peut se comparer au mémorial Yad Vashem de Jérusalem, attire principalement des Juifs américains et des Israéliens. Avec les pièces qui y sont exposées, les quatre étages du musée donnent l'impression d'être encombrés d'illustrations et de textes. Cependant, qui a visité de semblables sites dans son pays ou à l'étranger aura du mal à ne pas être impressionné par l'immeuble, et ce pour trois raisons au moins. En effet, à mieux y regarder, la visite ressemble à l'itinéraire dans un de ces camps de concentration où six millions de personnes furent exterminées durant la deuxième Guerre Mondiale. Les secteurs centraux du bâtiment évoquent les chambres à gaz. Et les lampes des parois internes et externes sont la réplique des lampadaires qui entouraient jadis les complexes des camps de concentration. Le visiteur peut se couler dans la personnalité d'une des victimes lorsqu'en pénétrant dans le musée, il reçoit le passeport d'une personne morte dans les chambres à gaz. Le concept didactique de ceux qui ont conçu le musée semble être de partir du destin individuel des personnes pour progresser ensuite dans toute l'horreur de l'Holocauste. La deuxième expérience qui a de quoi ébranler le visiteur est la vue d'ensemble latérale d'un modèle de camp de concentration, où est minutieusement retracé l'itinéraire depuis le wagon jusqu'aux chambres de la mort. Ici, les visiteurs demeurent longtemps et en silence. Nul n'oubliera jamais la tentative de reconstitution des cadavres emmêlés dans ces pièces que l'on faisait passer pour des douches. Le mur de photographies qui, tel l'intérieur d'une cheminée, s'étend sur deux étages et montre les habitants d'un village lituanien est inoubliable en son genre. Au cours des années trente et quarante, deux photographes ont pris ces personnes sur le vif, dans la vie de tous les jours et à l'occasion des fêtes; enfants, mariés et jubilaires. Un jour, une unité SS a fait irruption, détruisant le village avec ses habitants. De retour du dernier étage du bâtiment, impressionnés, les visiteurs tiennent des conversations beaucoup plus animées. Contre toute attente, et en dépit de certaines craintes exprimées en Allemagne, le Musée de l'Holocauste de Washington ne cloue pas les Allemands au pilori. Le génocide des Juifs est décrit comme une défaite de l'humanité civilisée toute entière, illustrée par une citation de Martin Niemöller. Le fait que de nombreux, très nombreux Juifs auraient pu être sauvés est également souligné par des photographies aériennes très précises prises par l'aviation américaine en mai 1944. Maints visiteurs écrivent «Nie wieder» (Plus jamais!) dans le livre présenté au bout d'un parcours accablant. Mais on peut aussi y lire la phrase suivante: «Ne pensez pas qu'au passé, mais aussi à l'avenir.» (DW) |
AVENEMENT Texte intégral |
Double défaite des homosexuels américains 1996 Les homosexuels américains essuient une double défaite au Congrès, où depuis des années ils tentent d'imposer de nouvelles dispositions législatives afin de garantir ce qui représente à leurs yeux des "droits naturels et inaliénables". Le 10 septembre, le Sénat a voté une loi qui rejette le mariage entre personne du même sexe, et a ensuite refusé de protéger les gays et les lesbiennes contre une éventuelle discrimination dans l'emploi. |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
A propos de la visite de Madame Albright Quatre jours au Proche-Orient ... ont suffi à Madeleine Albright, secrétaire d'Etat des USA, pour comprendre que le conflit israélo-arabe, en particulier celui opposant les Israéliens aux Palestiniens, est un fossé profond et bourbeux dont on ne peut sortir que très difficilement. Mme Albright, en visite en Israël à la mi-septembre, a eu des entretiens avec les principaux dirigeants politiques de la région: Netanyahou, Arafat, Moubarak et le président syrien el-Assad. Le but de cette visite: essayer de rétablir la confiance entre Israéliens et Palestiniens et soupeser les chances d'une reprise des négociations entre Israël et la Syrie. A son arrivée à Jérusalem, la première étape de sa visite, elle critiqua véhémentement le terrorisme palestinien. Elle recommanda à Arafat de s'impliquer totalement dans la lutte contre le terrorisme 24 heures par jour dans des «efforts à 100%». Pour bien souligner sa position, elle se rendit auprès des blessés de l'attaque perpétrée dans la zone piétonnière de Jérusalem; elle alla également sur la place du marché de Machane Jehuda, qui avait été le théâtre, le mois précédent, d'une action terroriste. Mais la secrétaire d'Etat des USA ne fut pas non plus avare de critiques à l'endroit de la politique gouvernementale israélienne. Elle exhorta les Israéliens à mettre fin à «la création de faits en Judée et en Samarie» et à arrêter l'ensemble des activités de colonisation. Madame Albright essaya par tous les moyens d'améliorer les relations entre les deux parties. Mais ses efforts restèrent vains. Son secret espoir d'organiser un sommet Arafat-Netanyahou ne se réalisa pas. Il fut cependant décidé que des représentants des deux camps se rencontreraient à Washington pour discuter des conditions d'une reprise des pourparlers portant sur la sécurité entre Israël et l'Autonomie palestinienne. Une rencontre de plus de quatre heures avec le Président Assad n'a pas non plus donné de résultats particuliers, la Syrie n'étant manifestement pas disposée à renoncer à ses exigences: pour elle, les entretiens avec le gouvernement de Netanyahou devraient reprendre là où ils étaient au moment de l'assassinat de Rabin, il y a deux ans environ. Mais Netanyahou n'est pas prêt à accepter cette position, surtout pas publiquement. C'est ainsi que le point «Syrie» a été reporté à une date ultérieure. A la fin de son voyage, Albright n'a pas caché sa déception. Certes, il a été formellement convenu que des teams israéliens et palestiniens se rencontreraient à Washington dans les semaines à venir pour continuer les négociations. Mais le but de Madame Albright allait bien au-delà, quand elle entreprit cette visite très compliquée au Proche-Orient. A son point de vue, ce voyage fut une déconvenue. Elle déclara nettement aux journalistes américains qui l'accompagnaient qu'elle n'envisageait pas de revenir dans la région «pour perdre sa salive». Le résultat: il est manifeste que les USA ont décidé de laisser, en un premier temps, les diverses parties livrées à elles-mêmes. Celles-ci doivent consentir des efforts pour que la diplomatie américaine puisse intervenir avec succès par la suite. |
Nouvelles d'Israël |
Des espions juifs aux USA Un document interne du ministère de la Défense américain affirme qu'Israël se livre à des activités d'espionnage intensives «sous le couvert de relations ethniques» avec les communautés juives aux USA. Ce document, en s'ébruitant, a provoqué de l'émoi aux Etats-Unis, et entraîné une vague d'excuses à travers l'appareil de la Sécurité. Il a été stipulé dans un communiqué que ce papier ne représentait pas la position officielle du gouvernement. Le document, établi par des fonctionnaires d'un service du ministère de la Défense, chargé de sauvegarder les secrets technologiques, a été envoyé à 250 firmes qui s'occupent, dans le district de New York, des équipements de haute sécurité. Ce papier fait mention de certains partenaires de l'Alliance, qui, aux USA, sont actifs dans l'espionnage industriel; parmi eux, il y a, entre autres, l'Italie, le japon et l'Allemagne. A cet égard, le chapitre israélien est particulièrement long. Il y est écrit que «l'espionnage israélien procède du désir d'être autarcique (se suffisant à lui-même) ... Israël est dirigé par une puissante volonté d'exister qui détermine sa politique ... Les fortes relations ethniques avec les USA, combinées aux mesures énergiques de services secrets doués, donnent de beaux résultats au niveau de l'espionnage. » |
Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Lutte autour de l'identité juive La communauté juive de San Francisco a décidé de réduire d'un million de dollars ses dons à Israël, et cela suite à la décision de la Knesset d'adopter en première lecture la loi qui refuse de reconnaître les conversions réalisées par les rabbins réformateurs et conservateurs. La presse américaine a commenté assez abondamment la décision de la communauté juive de San Francisco et surtout sa signification symbolique. Les journaux US voient en cette démarche une première expression du processus de séparation entre les juifs américains séculiers et les dirigeants politiques en Israël actuellement influencés par les milieux ultraorthodoxes. Jusqu'à présent, les Américains ont toujours soutenu Israël économiquement et politiquement même lors de divergences d'opinions avec le gouvernement israélien. Selon la presse américaine, aujourd'hui commence à se manifester un changement significatif qui pourrait mener à la réduction de la puissance du lobby juif à Washington ainsi qu'à la diminution du soutien à Israël par le gouvernement des USA. |
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