La Bonne Nouvelle

No 1 / 2000

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CENTRE DE RECHERCHES, D'INFORMATION ET D'ENTRAIDE (C.R.I.E.)

 

Raison d'être

Quelques croyants de divers milieux évangéliques, préoccupés par l'évolution de leurs églises, de leurs pasteurs ou autres responsables, se sont regroupés au sein de l'association Centre de Recherches, d'Information et d'Entraide (CRIE).

En raison des dangers que courent les églises chrétiennes en notre époque, ils se sont engagés dans le combat spirituel et le ministère d'avertissement contre les séductions et autres actions de l'Adversaire (Jude 3).

Les initiateurs du CRIE sont conscients que leur organisme n'a pas de précédent biblique. Sa raison d'être, comme celle de nombreuses sociétés missionnaires, se trouve dans la carence ou dans les déviations des églises, par rapport à l'enseignement ou aux pratiques néo-testamentaires. Le ministère prophétique, ou de sentinelle, n'est généralement plus accepté. Le mal n'est souvent plus identifié, ni condamné, ni abandonné. Le CRIE voudrait être, dans ces temps de la fin, un organisme qui encourage le maintien ou la reconquête de l'idéal biblique.

Objectifs

Doctrine

Publications

Principes de gestion

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Les églises évangéliques indépendantes ne sont pas des sectes

 

Radicalement injuste

Partout où l'Église catholique et les Églises protestantes sont majoritaires, il arrive fréquemment que les chrétiens qui ne sont pas membres de ces Églises dites « officielles » ou « institutionnelles» soient considérés avec méfiance si ce n'est parfois avec mépris. Aussi les assemblées chrétiennes formées de tels croyants sont-elles appelées «sectes» sans réflexion ni examen, par un jugement désobligeant et radicalement faux.

Tout le monde est d'accord, il y a des «sectes» malfaisantes dont il faut dénoncer les fausses doctrines par tous les moyens bibliques légitimes, c'est-à-dire qu'il faut éclairer et instruire les malheureuses victimes des faux prophètes, par la seule méthode de «la vérité qui affranchit ». (Jésus : Jean 8 : 32)....

« Secte » selon la Bible

Droits de la conscience

Religion au rabais

Méthodes évangéliques

L'Église universelle

L'église locale

Vocation grandiose

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Fraternisation avec le Diable!

Un calendrier destiné à préparer le «Kirchentag 1993» (Jour de l'Eglise protestante

d'Allemagne) présente douze motifs d'un concours d'affiches ayant eu pour thème la devise de Romains 15:7 «Accueillez-vous donc les uns les autres». Le troisième prix fut remporté par l'artiste lnga Grantyn dont la production picturale fut retenue pour illustrer la feuille du mois de février. Elle représente tout en blanc la personne de Christ avec une ébauche de couronne d'épines sur la tête, s'enlaçant avec le diable au pied bot, avec cornes et queue. Dans une note explicative il est dit «Jésus n'hésite pas à le prendre dans ses bras. Ils donnent presque une image harmonieuse.» Qu'un tel blasphème puisse être publié à l'occasion du «Kirchentag» est révélateur de l'état d'esprit qui s'installe dans l'Eglise protestante officielle d'AIlemagne.

(selon IDEA-Spektrum)

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Hockhma

1995 No 60

Frédéric De Conninck

sociologue

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Monde évangélique, une mosaïque sociale (le)

I. Quelques outils d'analyse

1) Unité ou diversité de la sociabilité des Eglises évangélique ?

2) L'opposition Eglise / Secte

3) La tripartition Eglise / Secte / Mystique, autour du rapport au monde

4) le type Eglise

5) le type Secte

6) le type Mystique

II. Le monde d'aujourd'hui et les différents types

1) Différence, conformité, proximité

2) Les Eglises: une avant garde ou une arrière garde ?

3) L'actualité de l'éthique de la fraternité

4) Pour un type Secte élargi


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Texte intégral

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Par crainte de passer pour une secte !

Dans l'éditorial d'IDEA (janvier 98, le bulletin de l'Alliance Evangélique Française), Charles Guillot parle des églises qui se disent indépendantes et qui, selon lui, se croient «en lien direct avec l'Esprit». Il prétend aussi que celui qui déclare appartenir à l'église évangélique indépendante de X, montre par là qu'il se croit «un peu mieux que les autres... » Mais il affirme surtout que lorsque les autorités gouvernementales ont prononcé le mot redouté secte, brusquement ces indépendantistes ont désiré nouer des liens avec une confédération, une alliance ou une fédération acceptant de les accueillir.

Il est fort possible que certains aient eu ce réflexe en pensant qu'il y avait tout à gagner en s'affiliant à une association connue, afin de se faire plus facilement admettre comme non-sectaires par les instances officielles. Il leur aura suffi de se montrer un peu plus coopératifs, de participer à quelques réunions à caractère oecuménique en commun avec des responsables catholiques et protestants, et de taire tout ce qui risquerait de les faire passer pour trop étroits. Mais ce que Ch. Guillot ne dit pas, c'est qu'il existe encore des Églises indépendantes qui ne font pas ce complexe et qui ne se livrent pas à ce genre de calcul, ne cherchant pas à être reconnues au prix de compromis et de non-dénonciation des erreurs et des abandons, parce qu'elles savent pourquoi elles ont choisi l'indépendance vis-à-vis de l'État, des religions d'Etat, et des regroupements protestants en général.

J. H.

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La Bonne Nouvelle 3/98
Texte intégral

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Qu'est-ce que le « reconstructionisme » ?

Les représentants du « reconstructionisme» visent à la rechristianisation de toute la société, ce qui n'est pas à confondre avec l'ordre missionnaire et l'édification de l'Eglise. Ils ont pour premier objectif l'établissement d'une société parallèle (Ecoles, hôpitaux, homes, soins aux malades et personnes âgées, etc.), mais ils espèrent aussi parvenir petit à petit à prendre en main le pouvoir politique dans tous les pays. Comme exemple, ils citent la «christianisation de l'empire romain » au 4ème siècle, ou celle des Pays-Bas au tournant du siècle passé, qui fut toutefois de courte durée (Abraham Kuyper premier ministre de 1901 à 1905). Des « reconstructionistes » comptent réaliser à long terme la domination chrétienne mondiale (!). Dans un de ses ouvrages le Dr Gary North écrit sur la situation dans la République américaine en l'an 40255 après Jésus-Christ, (en toutes lettres: quarante mille deux cent cinquante-cinq). Alors seuls des chrétiens nés de nouveau pourront assumer des fonctions gouvernementales, les églises chrétiennes dirigeront les écoles, on pratiquera l'esclavage « volontaire » et toute l'administration sera privatisée; pour beaucoup de délits ce sera la peine de mort et l'on aura rayé de la Constitution la liberté religieuse et la tolérance, etc...

Cette description de Gary North, si détaillée et si énergique, est manifestement considérée par R.-J. Rushdoony comme typiquement postmillénariste1, puisqu'il désigne tout ce concept comme étant le « plan de Dieu pour la victoire». Toute autre position est pour lui non biblique.

Je pense que dans ce domaine du « reconstructionisme» on ne fait pas assez de distinction entre la vocation de l'Eglise chrétienne et les ordonnances concernant le royaume d'Israël de l'Ancienne Alliance. De pareilles pensées s'opposent d'autre part aux prophéties et déclarations de Jésus appelant son Eglise un « petit troupeau ».

Ce qui caractérise particulièrement le « reconstructionisme», c'est que les défenseurs de cette doctrine voudraient aujourd'hui réintroduire graduellement dans tous les États toutes les lois vétérotestamentaires2, y compris la peine de mort par lapidation. C'est pourquoi ils mettent si fortement l'accent sur la loi de l'Ancien Testament (Théonomie) qui, selon leur conception, n'était pas seulement valable pour Israël, mais pour toute l'humanité, pour tous les peuples. Et cela ne concernerait pas simplement la loi éthique (morale), mais de même expressément l'ordre juridique. C'est par l'application d'une telle législation que la Seigneurie de Christ sur notre société devrait trouver expression.

Pasteur Reinhard Möller

« Rekonstruktionismus» Stichworte zu einer jungen lrrlehre (FUNDAMENTUM revue de la nouvelle faculté de théologie évangélique de Bâle STH (ex-FETA), 1996 No 4, pp. 64-65. Extrait et traduction autorisés.

1Postmillénaristes = Ceux qui croient, comme Pierre Courthial, doyen honoraire de la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence, «qu'il viendra un temps où toutes les nations seront «disciplées» (= deviendront des disciples de Christ) et «qu'avant le retour de Jésus-Christ, il y aura l'établissement d'une chrétienté universelle» c'est-à-dire une domination chrétienne mondiale. (Selon le livre « Le jour des petits commencements» de Pierre Courthial, interviewé par A. Schluchter dans NUANCE, mars 1997).

2Vétérotestamentaire = de l'Ancien Testament.

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Appel de Minuit

07 / 1999

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Les sectes se ressemblent-elles?

 

Les communautés messianiques sont-elles des sectes?

Dans le monde entier, il y a pour l'instant quelque 350 communautés messianiques, dont 50 en Israël. En 1997, deux organisations divulguant en Israël des informations sur les sectes et des conseils aux parents, ont fusionné et formé le «Forum contre les sectes». Ce service de consultation, que l'on peut contacter par une ligne de secours, collabore dans certains domaines avec la police israélienne et le ministère de l'Intérieur. Dans une circulaire internationale destinée aux organismes et conseillers qui s'occupent du problème des sectes, le forum demande de communiquer à Israël au plus vite le maximum d'informations possibles concernant les arrivées et visites de «chefs de sectes». Parmi les 38 groupements cités par l'organisme israélien figurent, à côté des «Témoins de Jéhovah», «scientologistes» et «anthroposophes», aussi des «juifs messianiques». Cela signifie que le «Forum contre les sectes» et l'Etat d'Israël considèrent des groupements chrétiens comme des sectes «actuellement actives en Israël».


La Bonne Nouvelle

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Statistiques et pronostics1997

 

Selon des statistiques publiées aux États-Unis (David Barrett, Virginia)* le pourcentage des chrétiens dans le monde serait resté stable depuis 1970, soit 33,7 %. En 1970 on en comptait 1,25 milliard sur 3,7 milliards d'habitants, alors qu'actuellement il y en aurait 1,95 milliard sur 5,8 milliards d'habitants. Du point de vue biblique de telles statistiques sont évidemment sujettes à caution, puisque l'on y considère comme chrétiens aussi ceux qui ne le sont que de nom.

Dans ces mêmes statistiques on affirme qu'en l'an 2000 il ne resterait plus que 17 % de la population mondiale à évangéliser, ce qui nous semble également très aléatoire. Si la chrétienté devait continuer d'augmenter dans la même proportion qu'évoluera la population mondiale elle représenterait encore en l'an 2000 autour de 34 % et il resterait donc 66 % de la population mondiale à évangéliser et non 17 %. Mais comme parmi ces 34 % de « chrétiens» se trouverait sans doute encore une forte proportion de « chrétiens de nom », c'est-à-dire de «non-chrétiens», on peut estimer qu'il y aurait peut-être plutôt 80 à 90 % de la population mondiale qui resteraient à évangéliser. A moins qu'il ne se produise d'ici l'an 2000 un boum mondial que certains annoncent et qui produirait un retournement complet de situation dépassant les prévisions les plus optimistes.

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