La Bonne Nouvelle

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Texte intégral

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Légalisation de l'homosexualité ?

Le professeur de théologie protestante Wolfgang Lienemann* estime qu'il faut octroyer aux couples de même sexe les droits donnant la même protection que le mariage bourgeois aux partenaires de sexes différents. Une pétition réclamant ces droits a été déposée à Berne en janvier dernier. En milieu protestant officiel on cherche à accréditer l'homosexualité en déclarant qu'à la lecture plus précise il apparaît que certains documents de l'Ancien Testament rejettent plutôt la sexualité et la prostitution telles qu'exercées dans certains cultes non chrétiens, et non pas l'homosexualité !

On parle volontiers de discrimination et d'idées préconçues, alors que l'Écriture, dans une lecture très précise, appelle l'homosexualité une abomination (Lév. 18 : 22 ; 20 : 13), une passion infâme (Rom. 1:26) ou un vice contre nature, (Jude 7) sans faire la moindre allusion aux pratiques des cultes païens.

* voir «24 Heures » du 14. 01 . 95.

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Impartial du

5 juillet 1999

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Homosexuels: En fête à Fribourg avec la bénédiction de Ruth Freifuss

Il y avait foule samedi après-midi à Fribourg pour la première «Lesbian and Gay Pride» romande en pays catholique. Pas moins de 25.000 personnes ont assisté dans la rue à un cortège aux allures de carnaval.

Près de 6000 homosexuel(le)s ont défilé sur une quinzaine de chars à travers la ville. Les spectateurs et Curieux étaient également très nombreux tout au long du parcours. Il y avait ainsi de 15.000 à 20.000 personnes, selon la police. C'est plus que n'en espéraient les organisateurs pour cette fête étalée cette année sur trois jours.

Avec des fleurs

L'an prochain à Berne

Opinion Populisme sexuel

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La Bonne Nouvelle

No 1 / 2000
Texte intégral

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Où allons-nous?

À l'occasion de la «Gay Pride» (manifestation homosexuelle) qui s'est tenue en juillet dernier à Fribourg, Madame Dreifuss, présidente de la Confédération helvétique, a envoyé aux manifestants un message par lequel elle souhaitait que les gays et les lesbiennes puissent «trouver leur place dans la société». Elle a vu dans la «Gay Pride» (=Fierté homosexuelle) une volonté d'intégration et de participation à la vie citoyenne. Jamais président de la Confédération ne s'est adressé ainsi officiellement aux homosexuels.

Des manifestations semblables ont eu lieu à Paris, Berlin et autres villes. Plutôt que d'offrir aux homosexuels une assistance appropriée les aidant à se libérer de ce que la Bible appelle des « passions déshonorantes» et des «actes contre nature» (Rom.1 :26), on les encourage à s'y maintenir. Mais quand les autorités ignorent, ou ne respectent plus, ce que dit la Parole de Dieu, tout risque d'aller à la dérive.

Un lecteur belge de notre revue nous a communiqué un reportage publié dans «LE SOIR », (1) le plus grand quotidien belge, sur ce qui se passe à l'université catholique de Louvain-la-Neuve. Des affiches y invitent à une mixité d'un nouveau genre: « Que tu sois homo ou hétéro, garçon ou fille, viens rejoindre l'équipe motivée du nouveau "kot" (2) à projet "Accueil homosexuel». Le futur responsable du «kot» précise: « ... nous voulons qu'il y ait aussi des hétéros avec nous, car ils sont les mieux placés pour aider tous ceux qui ne savent pas très bien comment assumer « l'homosexualité de leurs amis ». Notre correspondant ajoute: «Ceci indique l'évolution des moeurs ici en plein milieu universitaire catholique. Où allons-nous? Et ces universitaires deviendront des médecins, des professeurs, des avocats, puis un jour des juges. Nous serons alors bien jugés ... ! »

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1) « LE SOIR » des 8 et 9 mai 1999.

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2) Un «kot» (en flamand) est un petit logement pour étudiant.

(En allemand « Kot » est de la boue, de la fange ou de l'ordure).

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AVENEMENT

Août 1993 No 62

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Appel des jeunes (l')

- Déprimée, la jeunesse suisse veut être écoutée

- La Suisse perdrait-elle son image de pays "propre en ordre" pour rejoindre les nations marquées par le ras-le-bol d'une jeunesse désécurisée et confrontée aux problèmes de société et d'emploi ?

- L'avenir inquiète les adolescents: les déchirements dans les familles et la dégradation du marché de l'emploi ne les incitent guère à être optimistes.

- Accueil: des restaurants (comme La Brique à Lausanne), des Coffee-Bars (tel le Video-bar OK 16 d'Yverdon), le tout nouveau Coffee-bar de la Neuveville, la Permanence du 31 de la Chaux de fonds ou la Baraque à Morges, les centres comme la Croisée (Lausanne) ou ceux de l'Armée du Salut montrent que les jeunes souhaitant vivre un moment privilégié de partage peuvent trouver des lieux d'accueil

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AVENEMENT

Août 1994 No 74

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Assurances sociales 1994

- La survie de l'AVS requiert des solutions novatrices

- Avant l'an 2005, des solutions novatrices doivent être imaginées au sujet de l'AVS sinon...

Nos sociétés vieillissent, c'est l'un des aspects visibles de l'augmentation spectaculaire de la durée de vie. De 23 ans au début de l'ère chrétienne, celle-ci a passé à 46 ans au début du siècle pour atteindre plus de 80 ans en 1990.

Ces années de vies gagnées représentent bien sûr un immense progrès pour l'humanité. Mais provoquent aussi des problèmes: Comment donner un sens à ces années nouvelles ? Comment résoudre la cohabitation de quatre générations en même temps sur la terre ?

- Pourquoi ne pas envisager une retraite "à la carte" avec des périodes sabbatiques?

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AVENEMENT

Janvier 1994 No 67

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Chère santé 1994

- Les coûts sociaux ne cessent de croître

- La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût, de plus en plus exorbitant, mal maîtrisé, insupportable pour les états qui voient leurs déficits et leurs dettes publiques s'enfoncer dans des profondeurs abyssinales,insupportables aussi pour bien des personnes en cette période de récession économique, plus particulièrement pour les victimes du chômage, de la nouvelle pauvreté et de l'exclusion sociale

- "Le système est dépassé, inéquitable, amoral et inefficace"

- Opinion (de Philippe Pidoux, Conseiller d'Etat du canton de Vaud, chef du Département de l'intérieur et de la Santé publique)

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AVENEMENT

Avril 1994 No 70

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Détention attentive 1994

- Envisager un modèle chrétien de prison

- Les prisons sont généralement surpeuplées: dans le canton de Vaud, le taux d'occupation des installations atteint 140%. Près de 10 000 détenus sont incarcérés dans les 24 centrales suisses sans compter ceux qui purgent de courtes peines ou attendent d'être jugés dans les 170 autres prisons du pays. Avec près de 38 détenus en préventive pour 100 000 habitants, la Suisse atteint le 2ème rang européen... avant même la France!

Construire coûte cher, aussi la révision du code pénal a-t-elle relancé le débat sur la privatisation des établissements: est-ce une chance à saisir pour le témoignage chrétien ?

- Réalisme: la privatisation n'est réaliste que pour certaines catégories prévues par le Code pénal...

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AVENEMENT

Septembre 1994

No 75

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Le droit à l'enfant 1994

- Vers une assurance maternité

- "Notre société semble avoir perdu toute volonté spontanée de se reproduire"

- Sur l'instigation de la conseillère fédérale Ruth Dreifuss, les autorités helvétiques projettent de créer une assurance maternité, qui permettrait de dédommager les femmes salariées contraintes à des absences pour grossesses ou accouchement.

Le financement de cette assurance qui serait obtenu grâce à un prélèvement de 0,4% sur les salaires et supporté à parts égales par les employés et les employeurs est inadmissible, malgré la notion de solidarité invoquée.

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AVENEMENT

Juin 1993 No 60
Texte intégral

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Euthanasie: Suicide (Exit) 1993

L'association suisse pour le droit de mourir dans la dignité (EXIT) retire sa brochure d'aide au suicide... parce que les méthodes décrites y sont peu sûres, notamment après le retrait de la vente de certains médicaments préconisés.

"Exit" regroupe 56 000 personnes en Suisse (dont 10% de Romands). Une trentaine de groupes semblables, dans le monde, rassemblent 1 million de personnes favorables à l'euthanasie pour les malades en phase terminale.

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Impartial du

27 janvier 2000
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Euthanasie: Vers une dépénalisation partielle?

Le Conseil fédéral a discuté hier de l'euthanasie. Il envisage d'abord de réglementer les deux formes déjà admises. L'une consiste à renoncer à des soins et l'autre à réduire les souffrances en sachant que les médicaments abrègent également la durée de la vie. Le gouvernement ne s'est pas encore prononcé de manière définitive.

Le Conseil fédéral a pris connaissance du rapport du groupe de travail «Assistance au décès» publié en avril dernier, a communiqué le vice-chancelier de la Confédération Achille Casanova. Celui-ci propose de dépénaliser l'euthanasie active directe, mais à condition que le malade soit incurable et endure des souffrances insupportables en phase terminale. Cette forme d'euthanasie consiste à abréger la vie d'une personne à l'aide d'une substance afin soulager ses souffrances.

Domaine délicat

Selon Casanova, le gouvernement a procédé à une première discussion sur les trois options envisageables dans ce domaine «délicat». La première variante consiste à ne pas légiférer et à maintenir le statu quo. La seconde prévoit de régler dans une loi l'euthanasie passive et l'euthanasie active indirecte. Enfin, la troisième. propose de régler dans la loi non seulement l'assistance au décès passive et indirecte mais aussi l'euthanasie active directe. Le Conseil fédéral ne s'est pas encore prononcé sur l'option à choisir. Toutefois, il a chargé le Département fédéral de justice et police (DFJP) de préparer un rapport à l'intention du Parlement. Selon Casanova, ce rapport doit proposer une révision de la loi afin de régler ce qui se pratique déjà.

Une majorité du groupe de travail institué par le DFJP est prête à exempter de peine celui, qui, par compassion et à la demande, instante d'un malade en phase terminale, abrège les souffrances insupportables et irrémédiables de ce dernier. Elle propose de modifier l'article 114 du Code pénal en ce sens. Une minorité d'experts rejettent cette dépénalisation partielle et veulent s'en tenir à la réglementation actuelle. Ils estiment que la médecine palliative est assez développée pour réduire toutes les souffrances à des proportions supportables. La minorité craint aussi que la dépénalisation s'étende à des cas où, par exemple, la proximité de la mort n'est pas encore donnée.

Quant à l'euthanasie passive et l'euthanasie active indirecte, les experts proposent de les régler expressément dans une loi soumise au référendum. Comme c'est le cas aujourd'hui déjà, elles ne doivent pas être punissables. Ce rapport fait suite à une motion du conseiller national Victor Ruffy (PS/VD) qui demandait, en 1994, la dépénalisation de l'euthanasie, dans la mesure où elle est pratiquée par un médecin et à la demande d'une personne incurable. / ap

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Impartial du

14 juillet 1999
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Familles: Le Suisse divorce et ne procrée plus

Les bébés n'ont pas la cote en Suisse. Le nombre de naissances a passé en dessous de 80.000 en 1998, du jamais vu depuis 1987. Les mariages ont également poursuivi leur tendance à la baisse, alors que les divorces continuent d'augmenter.

La baisse de la natalité, amorcée au début des années 90, s'est poursuivie en 1998: 78.300 naissances ont été enregistrées, soit 2300 ou 3% de moins que l'année précédente. Il s'agit de 40.100 garçons et de 38.200 filles, selon les chiffres publiés hier par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

La fécondité a ainsi atteint son niveau le plus bas jamais observé. Actuellement, 100 femmes âgées de 15 à 49 ans mettent au monde en moyenne 146 enfants, contre 148 en 1997. Pour garantir le renouvellement des générations, la moyenne devrait être de 210 enfants pour 100 femmes. Elle n'est que de 128 enfants pour les mères de nationalité suisse.

Si la natalité continue de baisser, les femmes non mariées sont cependant chaque année plus nombreuses à devenir mères. La part des naissances hors mariage a été de 8,7% en 1998 contre 8,1% en 1997. Cette hausse est ininterrompue depuis le début des années 90.

Moins de mariages

Le mariage est par ailleurs une institution de moins en moins prisée. En 1998, 38.500 couples ont officialisé leur union. Cela représente une baisse de près de 2%. C'est principalement le nombre plus faible de mariages de personnes célibataires qui a été la cause de la réduction du total des mariages. En revanche, le nombre de remariages, en augmentation ces dernières années, est resté stable. Si la tendance se poursuit, 44% des hommes et 38% des femmes célibataires ne se marieront jamais.

Divorces: plus 40% en huit ans

Le nombre de divorces a de son côté continué d'augmenter. En 1998, 17.800 jugements en divorce ont été prononcés, soit plus de 4% ou 730 de plus qu'en 1997. Ainsi, 42 mariages sur 100 vont se terminer un jour par un divorce. Entre 1990 et 1998, le nombre de divorce a augmenté de 40% et rien ne laisse supposer que la progression va ralentir, selon l'OFS.

L'OFS précise que le taux de 42% est probablement surestimé, en raison des importants flux migratoires qui caractérisent la Suisse. Si on prend seulement les couples domiciliés en Suisse au moment du divorce qui l'étaient déjà au moment du mariage, le taux est de 37%.

Les divorces concernent le plus souvent des mariages qui ont duré entre 5 et 9 ans. Le nombre de divorces avant 5 ans de mariage, en diminution entre 1993 et 1997, semble se stabiliser, voire repartir légèrement à la hausse.

Le nombre de décès est resté relativement stable en 1998: 62.100, dont 31.300 femmes (-880) et 30800 hommes (+120). Même si le nombre de femmes décédées est plus faible en 1998, il reste plus élevé que celui des hommes. En effet parmi les personnes de plus de 70 ans, les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes. /ats

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