Mes jours sont plus
rapides qu’un courrier... Job 9: 25
Ce n’est pas un feuillet de calendrier que nous venons
d’arracher pour passer d’un jour à
l’autre! Cette fois-ci c’est le calendrier entier
que nous avons décroché et mis aux ordures, et
ceci afin d’en accrocher un nouveau dont nous
égrènerons les jours un à un,
autant que Dieu le
permettra.
Avec 2003, c’est 365 jours de notre vie qui sont
passés derrière nous! 365 jours dont certains
moments, ô suprême bonheur, ont
été effacés à tout jamais de la
mémoire de Dieu.
Comme il est bon, en ce début de nouvelle
année, de savoir que les péchés que
nous avons commis et qui ont été
confessés, sont effacés, pardonnés;
tout cela grâce à l’oeuvre de notre
bien-aimé Sauveur et Seigneur.
Celui qui cache
ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les
délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28: 13
... le sang de Jésus son Fils nous purifie de
tout péché. 1 Jean 1: 7
N’êtes-vous pas
transportés d’allégresse en relisant ces
textes si connus? Savoir que l’on peut regarder en
arrière le coeur léger! Savoir que certains
moments qui nous ont attristés, nous permettent
malgré tout de rendre grâce à notre
Dieu, Lui qui dans son amour infini a fait en sorte que SON
pardon nous pousse à la reconnaissance.
Si SES bénédictions ont été un
sujet de joie, combien plus la paix qu’il nous a
donnée ou redonnée ne vaut-elle pas plus que
tous les biens matériels dont il nous a fait
jouir?
Malheureusement tous ne peuvent pas participer à
cette joie. Certains voudraient bien changer de vie, mettre
définitivement à la poubelle ces 365 jours,
repartir à zéro autrement qu’avec de
bonnes résolutions!
D’autres voudraient bien oublier les moments
pénibles qui ont laissé des cicatrices dans
leur vie et qui ont peut-être été la
conséquence du péché ou de la
méchanceté. Péché ou méchanceté
subis ou semés!
Quoiqu’il en soit, en cette année nouvelle, le
monde se divisera encore en deux parties dont les
proportions deviendront de plus en plus inégales.
Nous pourrions parler des riches et des pauvres qu’un
gouffre toujours plus impressionnant sépare.
Mais cette différence n’est pas celle qui est la
plus marquante car:
- Il y a des pauvres qui sont
riches en la foi, des pauvres
qui sont bien-aimés de Dieu.
Dieu n'a-t-il pas
choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient
riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a
promis à ceux qui l'aiment? Jacques 2: 5
- Et il y a des riches qui se
retrouvent aussi pauvres que le riche qui, dans les
tourments, demandait à
Abraham d’envoyer Lazare vers lui afin qu’il lui
apporte un peu de rafraîchissement tant il souffrait
cruellement. (Luc 16: 19 - 31)
Cette différence entre les riches et les pauvres,
visible à l’oeil nu, cache derrière elle
l’origine de ce mal qui ne fera qu’empirer; un mal
qui est l’absence d’amour:
L’amour de Dieu et l’amour du prochain.
Deux amours qui doivent n’en faire qu’un seul pour
que le coeur puisse envisager l’avenir avec
sérénité; avenir terrestre et
céleste!
Loin de tous les pronostics, de tous les horoscopes
présentés par des personnes soumises à
l’esprit du Malin, nous avons aussi, en ce début
d’année, des informations concernant
l’avenir de notre monde, des informations dont nous
devons tenir compte afin de ne pas être surpris par
des circonstances qui ne manqueront pas de nous
attrister:
... parce que
l'iniquité sera multipliée, la charité
de plusieurs se refroidira. Matthieu 24: 12 (Version David Martin)
La proportion de croyants attachés à la Parole
de Dieu, désirant vivre selon ses enseignements,
risque fort de s’amenuiser encore un peu plus en 2004,
tandis que le flot des païens, des “sans
dieu”, des renégats, des blasés et des
tièdes ne fera que grandir.
Les uns et les autres s’insurgeront de plus en plus
contre ceux et celles qui ont fermement décidé
de ne pas se souiller avec le monde, tous ces enfants de
Dieu qui veulent se garder de toutes les nouveautés,
de toutes les séductions qui les éloigneraient
de l’étroit chemin.
Le temps est court!
C’est déjà ce que disait l’auteur de
la 1ère épître aux Corinthiens
(1 Co. 7:29), il le
disait il y a environ 2000 ans! À combien plus forte
raison devons-nous prendre en considération ce
constat de l’apôtre et comprendre que moins nous
avons de temps, plus il est urgent de faire
l’essentiel!
Le temps est court! Et c’est bien parce qu’il est
court qu’en ce début d’année nous
sommes invités à apprendre à
compter!
- APPRENDRE À COMPTER
SUR LA GRACE DE DIEU et non
sur le secours des hommes afin que le Seigneur soit
glorifié, qu’il le soit même dans les
circonstances difficiles, dans les impasses où son
silence pourrait nous pousser à rechercher des appuis
qu’il ne pourrait approuver.
Mais ayant
été secouru par l'aide de Dieu, je suis vivant jusqu'à
ce jour, rendant témoignage aux petits et aux grands.
Actes 26: 22 (Vers. D. Martin)
Notre secours
est dans le nom de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la
terre. Psaume 124: 8
Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la
chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de
l'Éternel! Jérémie 17: 5
- APPRENDRE À COMPTER
LES BIENFAITS DE DIEU afin
d’avoir toujours un coeur reconnaissant.
Ézéchias ne répondit
point au bienfait qu'il avait reçu, car son coeur s'éleva;
et la colère de l'Éternel fut sur lui, sur
Juda et sur Jérusalem. 2 Chroniques 32: 25
Mon âme,
bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits! Psaume 103: 2
- APPRENDRE À COMPTER
NOS JOURS, ces jours dont le
capital s’amenuise chaque matin.
Enseigne-nous
à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur
à la sagesse. Psaume 90: 12
Ces pensées de la Parole de Dieu sont
l’évidence même. Pourtant nous devons
reconnaître que nous avons trébuché
à plusieurs reprises et qu’il nous est
certainement arrivé de chercher en premier lieu le
conseil de l’homme païen, plutôt que celui
d’un frère, plutôt que de prendre du temps
dans la prière.
Et nous devons avouer que nous sommes bien en retard dans le
“calcul” des bienfaits de Dieu. Mais là, il
est vrai que nous avons une excuse: ses bontés sont
tellement innombrables, parfois invisibles à notre
oeil, qu’il ne nous est pas possible de l’en
remercier pour chacune d’entre elles au moment
où nous en sommes bénéficiaires!
Il y a des bénédictions qui semblent tellement
naturelles que nous en oublions la valeur, que nous les
prenons comme des choses dues! Dieu ne nous doit rien,
c’est nous qui lui devons tout!
Pour ne pas se tromper, pour ne rien oublier, sachons vivre
dans la reconnaissance!
Et moi, je
chanterai ta force; Dès le matin, je
célébrerai ta bonté. Car tu es pour moi une haute
retraite, Un refuge au jour de ma détresse.
Psaume 59: 16
Quant aux jours qui passent, quant aux années qui
s’enfuient à une cadence toujours plus rapide,
force est de constater que quelque soit notre âge,
nous avons tous besoin d’apprendre à compter nos
jours!
Nous avons besoin de réaliser que nous sommes dépositaires d’un
capital dont la valeur ne tient pas dans le nombre
d’années, mais
dans la façon dont nous remplissons nos
journées, de ce que nous déposons à la
banque du ciel au travers des fruits que nous portons pour
la gloire de notre Dieu.
Que sert-il d’avoir 70 ans, d’avoir vécu
une longue vie à l’abri du besoin si les portes
du royaume de Dieu restent fermées?
Que sert-il d’avoir 20 ans, d’être jeune et
de défoncer sa vie en jouissant à fond de tous
les plaisirs du monde au risque d’avoir
“mangé” son capital vie bien plus vite que
Dieu ne l’avait prévu?
Des vieux s’en vont sans
espérance!
Aux portes de la mort, les nombreuses années
qu’ils ont vécues ne leur ont apporté ni
sagesse, ni intelligence pour comprendre qu’une porte
n’est qu’une simple délimitation qui
sépare deux mondes différents, tout comme la
porte de notre appartement sépare le monde de la rue
et celui de notre intimité.
Ils partent sans avoir fait la paix avec Dieu et sans avoir
la possibilité de le faire une fois que leur
âme aura quitté leur corps!
À vous, dont les cheveux blancs montrent que votre
passeport pour l’éternité devient de plus
en plus concret, il est encore temps de compter les jours
que Dieu vous donne, de prendre conscience que chaque matin
où vous posez le pied par terre est un jour de
grâce qui vous est offert et que c’est
peut-être le dernier pour vous mettre enfin en ordre
avec Dieu car:
...
le nombre de
mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un
sentier d'où je ne reviendrai pas. Job 16: 22
Lorsque je vois mes cheveux perdre leur couleur originelle,
je suis bien conscient que les
projets pour mon avenir doivent être de moins en moins
ambitieux par rapport à ce monde qu’il me faudra
quitter.
Je dois comprendre que si le Seigneur m’accorde la
grâce de vivre encore de nombreux jours, c’est
bien pour que je travaille à l’avancement de son
règne et que je me prépare à un avenir
éternel!
Le respect que nous devons aux personnes âgées
(Lévitique 19: 32) ne nous interdit pas de leur annoncer la
bonne nouvelle de l’Évangile par tous les moyens
mis à notre disposition. En cette époque de
l’année un calendrier biblique peut
déjà être une source de
bénédictions au travers duquel Dieu pourra
parler dans leur solitude.
Des vieux s’en vont sans espérance! À
nous de leur présenter le plus beau cadeau que Dieu
nous a fait. Si leur coeur est trop endurci pour recevoir la
Parole de Dieu... nous ne serons pas responsables de leur
état d’âme. Par contre s’il reste
encore une petite soif de Dieu et que nous ne leur
apportions pas l’eau de la Vie, nous aurons
manqué à notre devoir.
Des jeunes qui
“s’éclatent”, qui brûlent la
chandelle par les deux bouts!
Ils vivent dans un siècle de consommation où
tout est bon pour s’étourdir, où tout est
prétexte pour faire la fête.
Les idoles de ce monde, à la vie
débridée, sont leurs modèles: Des
“dieux” auxquels ils veulent ressembler.
Mais ces “dieux” ne donnent pas la paix! Ces
“dieux” éblouissent leurs adeptes afin
qu’ils n’aient pas conscience du genre de chemin
sur lequel ils sont.
Amusez-vous! Éclatez-vous! Faites la fête!
Profitez à fond du moment présent car on ne
vit qu’une fois!
Un slogan qui me fait penser à un texte de
l’Ecclésiaste qui invite aussi la jeunesse
à se réjouir:
Jeune homme,
réjouis-toi dans ta jeunesse,
livre ton coeur
à la joie pendant les jours de ta jeunesse,
marche dans les
voies de ton coeur et selon les regards de tes
yeux...
Ecclésiaste 12: 1a (ou 11: 9 selon les années de
réédition) (Vers. Segond)
Dieu n’empêche pas
l’homme de se réjouir, mais il l’invite
à être vigilant quant à ses choix,
c’est du moins ce que nous découvrons si nous
voulons bien aller jusqu’au bout de la pensée
divine, une pensée qui nous place devant nos
responsabilités.
... mais sache
que pour tout cela Dieu t'appellera en
jugement.
Ecclésiaste 12: 9b (ou 11: 9 selon les années de
réédition)
Hélas cette conduite sans
frein où le plaisir est l’objectif No 1 en
mène plusieurs à être tellement
fatigués de s’amuser qu’il n’y a plus
rien qui puissent leur donner de nouvelles émotions.
Aussi décident-ils de faire le grand saut, ils
partent pour leur dernière aventure, une aventure
dont les larmes et les grincements de dents seront leur part
pour l’éternité.
En cette nouvelle année,
rappelons-nous que ces jeunes pourraient être nos
jeunes!
Même s’ils ont été
élevés dans la foi, nous pourrions les voir
changer de route surtout si
nous ne leur avons pas donné suffisamment le
goût et le respect des saintes
Écritures!
Leur vie risquerait de nous renvoyer l’image de
l’enfance que nous leur avons donnée, une image
qui nous rappellerait notre négligence, notre paresse
à enseigner correctement nos enfants dans la voie
qu’ils devaient suivre. (Proverbes 22. 6)
Cette nouvelle année qui se déroulera devant
nous, nous offre l’occasion de parler à nos
jeunes, de les encourager à marcher avec le Seigneur
afin qu’ils ne sombrent pas dans la
méchanceté, une méchanceté qui
se définit particulièrement par le rejet de
Dieu et de sa Parole!
Ne sois pas
méchant à l'excès, et ne sois pas
insensé: pourquoi mourrais-tu avant ton temps?
Ecclésiaste 7. 17
La crainte de l'Éternel augmente les jours, Mais les
années des méchants sont
abrégées. Proverbes 10: 27
Que Dieu nous enseigne à bien connaître la
valeur de nos enfants, à réaliser le cadeau
qu’il nous a fait en permettant de donner la vie.
Allons-nous laisser ce trésor, cette richesse entre
les mains de ceux et celles qui marchent dans la corruption,
qui piétinent les enseignements et la morale
biblique?
Allons-nous rester les bras croisés comme si nos
enfants n’étaient que du vulgaire bétail
que l’on conduit à l’abattoir?
Que le Seigneur Jésus
nous aide à réaliser que nous avons une grande
responsabilité: Celle de faire de nos enfants des
hommes et des femmes qui marcheront à la gloire de
Dieu.
Le monde et ses plaisirs ne
pourront jamais nous apporter plus de joie que celle de
l’assurance de notre salut. Ce bonheur
d’être sauvé par grâce sera
d’autant plus grand si nous pouvons le partager en
famille, avec nos enfants, le plus tôt possible.
Si nos cheveux blanchissent afin de nous montrer que notre
passeport pour l’éternité devient de plus
en plus concret, quelle grâce de savoir que le fait de
quitter nos bien-aimés ne sera qu’une
séparation provisoire qui nous permettra de nous
retrouver à jamais dans le royaume que Dieu nous a
préparé.
Mais quelle tristesse aussi de penser à ceux que nous
ne verrons plus quoique nous les ayons autant aimés
que les autres, ces membres de la famille qui n’ont
jamais voulu se jeter dans les bras du Seigneur!
Leur coeur était-il trop dur pour qu’ils se
tournent vers Dieu ou
avons-nous été de mauvais témoins de
Christ?
Malgré nous,
malgré toute notre technologie, 2003 à
tiré sa révérence. Qu’avons-nous
laissé derrière nous?
Une année où nous avons apporté notre
contribution à répandre la joie du Seigneur,
où notre témoignage a été un
sujet de louange ici-bas et dans le ciel! Un temps
béni qui a été l’occasion de faire
du bien au corps de Christ!
Une année en friche, une
année durant laquelle nous n’avons rien
semé, durant laquelle nous avons refusé
l’accès à la source de Vie à des
âmes qui avaient pourtant soif! Une année
durant laquelle nous n’avons porté aucun fruit,
où nous n’avons été que des
serviteurs qui ont enterré le talent qui nous avait
été confié!
En considérant le chemin parcouru durant ces 365
jours qui se sont évanouis, nos joies et nos regrets
pourront servir, les uns comme les autres, à faire en
sorte que cette nouvelle année soit mieux que celle
écoulée.
Quel jour sommes-nous
aujourd’hui?
Le premier janvier, le deux,
le trois? Peu importe la date du calendrier où ces
lignes seront entre vos mains.
Ce que nous savons avec certitude c’est qu’aujourd’hui c’est
encore jour de grâce!
Le jour le plus important de l’année s’il
est celui qui marque le passage des ténèbres
à la lumière, d’une vie sans Dieu
à une vie avec LUI!
Allons-nous contribuer à faire en sorte que plusieurs
puissent avoir l’occasion de connaître ce jour de
grâce?
Voici maintenant
le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. 2 Corinthiens 6: 2
Et pour nous qui avons cru, pour nous qui avons fait
l’expérience du pardon de nos
péchés, que le Seigneur nous aide à
être des témoins honnêtes qui annoncent
sa Parole sans compromis!
À tous et à toutes nous
vous adressons nos meilleures pensées et nos
meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui
s’ouvre devant nous.
Bien affectueusement en Jésus-Christ.
Jean-Michel, Béatrice et leurs enfants: Rachel,
Sarah, Samuel et Ketsia
© J-M Ravé 1er janvier 2004
- CP 474 - 2300
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