Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(4) (Daleth)

1re partie: Poussière d'homme

Il y a des mots insignifiants qui, selon la façon dont ils sont employés, selon leur association avec d'autres mots, changent de valeur. Si, par exemple, nous parlions de poussière, nous pourrions parler de poussière d'or, de poussière d'étoiles ou de poussière d'homme.
Trois expressions parmi tant d'autres qui font penser à la richesse, la poésie ou à la mort.
Cette dernière expression, "poussière d'homme" ne se trouve pas dans le langage courant, néanmoins elle est suffisamment significative pour ramener l'homme à la raison en le réduisant à son état originel (
Genèse 3: 19) :

"... tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière !"

 Bien avant que la technique moderne nous permette de visionner un film dans le sens inverse afin de remonter le temps, l'homme, dans toute sa simplicité et sans artifice, s'emploie régulièrement à rappeler le passé. Souvent il évoque le courant d'une vie pour mettre en valeur, peut-être un peu tardivement, les actions de celui qui gît au fond d'un cercueil.

Enterrement de première classe ou enterrement de seconde classe, seul le décorum fait la différence, une différence que n'affectera en rien celui qui va retourner dans la terre, puis dans l'oubli pour de nombreux assistants qui ne pensent peut-être pas qu'ils sont, eux aussi, poussière tirée de la poussière !

Si cette terrible sentence nous rappelle qu'Adam et Eve ont péché, n'est-elle pas là - souvent dans les dernières pages de nos journaux à la rubrique "avis mortuaires"- pour nous inviter sérieusement à la réflexion car
la même sentence est sur chacun d'entre nous : "... tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière !"

Si, lors des cérémonies funéraires ce texte de Genèse 3: 19 est souvent cité au moment où le corps est rendu à la terre, j'ai choisi de parler de la poussière aujourd'hui et au présent en m'impliquant moi-même comme a su le faire l'auteur du psaume 119.

Mon âme est attachée à la poussière... Psaume 119: 25 (v. L. S)

En reconnaissant déjà maintenant que je suis poussière, né de la poussière, que mon origine vient de cette terre sur laquelle je marche, je ne puis faire autrement que d'admettre que je suis lié à elle et que c'est elle qui un jour m'absorbera si Christ n'est pas encore revenu enlever son Église comme il l'a promis. (
1 Thessaloniciens 4: 16-17)

En reconnaissant que je suis poussière, j'aurai la possibilité de m'interroger sur la signification de la vie sans "brûler la chandelle par les deux bouts" selon une expression populaire qui rappelle qu'autrefois ce mode d'éclairage était coûteux et qu'il n'était pas question de le gaspiller en l'utilisant à mauvais escient !

Comment brûles-tu ta vie ?
L'utilises-tu avec sagesse ou, au contraire, profites-tu de toutes les occasions qui te sont données pour jouir, pour abuser de plaisirs qui deviennent malsains lorsqu'ils dépassent la norme et
surtout lorsqu'ils volent le temps consacré à Dieu ?
Ces plaisirs qui volent les jours, les mois et les années,
temps perdu dont il faudra quand même rendre compte !

Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t'appellera en jugement. Ecclésiaste 11: 9 (v. L. S)

Si cet avertissement ne s'adresse qu'à la jeunesse, c'est sans doute parce que les plus âgés ont été jeunes et, qu'ayant été avertis, ils ont agi en conséquence en étant vigilants aux avertissements de Dieu. À moins qu'ils n'aient agi à l'opposé en vivant leur vie sans se soucier des paroles de sagesse qui leur avaient été données !
Quoiqu'il en soit les "poussières d'homme" que nous sommes, devraient davantage prendre en considération que le temps qui leur est imparti sur la Terre est un temps mesuré, un temps défini par Dieu, un temps que la science la plus évoluée ne pourra rallonger d'une seconde !

Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât. Psaume 139: 16

Si Moïse dans une de ses prières adressées à l'Éternel pouvait dire : "Enseigne-nous à bien compter nos jours" (Psaume 90: 12),

Si le roi David pouvait demander : "Dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile" (Psaume 39: 4),

Si l'apôtre Jacques nous met en garde en nous rappelant : "Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît" (Jacques 4:14)...

... et si j'en crois l'auteur du psaume 119, alors comme lui, en toute honnêteté, je ne puis que réclamer à mon tour :

... Rends-moi la vie selon ta parole ! Psaume 119: 25 (v. L. S)

Mais de quelle vie s'agit-il ?
D'abord, en priorité, la vie éternelle qu'avaient nos premiers parents avant la chute !
"Rends-moi cette vie-là Seigneur !
Tu as donné Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé pour que j'entre déjà
maintenant dans cette Vie tout en sachant que je n'en bénéficierai pleinement qu'à partir du moment où je serai entré dans ton Royaume !
Tu as promis, par la bouche de ton disciple bien-aimé, que si le monde passait ainsi que toutes ses convoitises, c
eux qui feraient la volonté de Dieu vivraient éternellement quand bien même ils seraient morts !
"( 1 Jean 2: 17 ; Jean 11: 25)

Avez-vous l'assurance de la vie éternelle ? La certitude que si vous quittiez le monde maintenant, vous seriez accueillis à bras ouverts dans le Royaume de Dieu ?

Si notre vie est précieuse aux yeux de Dieu (et elle l'est), elle l'est particulièrement durant cette période terrestre durant laquelle va se définir l'avenir de nos âmes immortelles.
Un avenir en fonction de nos choix et non de prières faites en faveur des morts ! Il est bon de rappeler cette vérité afin de ne pas vivre dans l'illusion en croyant que d'autres vont s'occuper de notre âme alors que nous aurions négligé de le faire !

Enseigne-nous à tellement compter nos jours, que nous en puissions avoir un coeur rempli de sagesse. Psaume 90: 12 (v. D. M)
Enseigne-nous
à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse. (v. L. S)

Depuis quelques années, j'ai collé dans mon bureau un mètre servant à mesurer, non pas les distances, mais mon temps de vie écoulé.

J'ai quelque peu "trafiqué" ce mètre en réduisant sa largeur de moitié dès le chiffre 70,
âge moyen de la vie, indiqué dans le Psaume 90 au verset 10.
70 ans ! Une frontière qui s'approche et devrait me rendre de plus en plus sensible à la grâce que le Seigneur m'accorde chaque fois qu'il me donne un jour supplémentaire à vivre alors que bien d'autres s'en sont allés avant d'avoir aperçu, même de loin, cette borne particulière.
Depuis l'installation de ce mètre, j'ai pris l'habitude, à mon anniversaire, de colorier au feutre rouge le chiffre correspondant à mon âge. Chaque année je prends conscience que cette ligne rouge s'allonge, s'allonge, s'allonge... montrant ainsi que ma vie diminue, diminue... et qu'elle diminue toujours plus vite à ce qu'il me semble.

Ainsi lorsque je suis installé dans mon fauteuil il me suffit de relever la tête pour me rendre compter qu'il est
urgent de "racheter le temps", urgent de se donner à fond pour le Seigneur, urgent de délaisser ce qui pourrait entraver ma marche dans le chemin étroit, urgent et indispensable d'avoir l'assurance de la VIE ÉTERNELLE !

Si la vision de ce mètre me donne une idée du temps écoulé, par contre
il ne peut me donner la mesure du temps qu'il me reste à vivre, raison pour laquelle je dois me préparer à rencontrer mon Dieu. Bien plus encore que JE DOIS ÊTRE PRÊT À LE RENCONTRER !
Conscient de cette réalité, il m'appartient donc d'aspirer plus profondément à vivre pour Christ et non pour le monde et à faire en sorte que si mon âme est encore attachée à la poussière je puisse crier de tout mon coeur :

Rends-moi la vie selon ta parole !

Après avoir compris que je retournerai à la poussière (à moins que le Seigneur Jésus revienne chercher les siens), comme le psalmiste, je suis conscient que, derrière ce verset 25 il y a
une pensée profonde qui met en avant l'idée que j'ai perdu quelque chose d'important, que j'ai perdu quelque chose que je possédais déjà : "rends-moi..."

Qu'aurais-je bien pu perdre depuis que je connais le Seigneur ?
Pour réclamer ce que j'ai perdu, je dois prendre conscience que je n'ai plus en ma possession ce que je demande à Dieu !
Mais qu'est-ce que je vais lui demander ?
Suis-je conscient d'avoir fait une perte ? (pour autant que j'en ai fait une, bien entendu !)

Nous avons déjà vu comment l'auteur du psaume 119 cherchait à mieux connaître la Parole de Dieu, avons-nous la même volonté et, tout comme lui, sommes-nous en mesure de faire un constat honnête de notre vie ?
Nous devrions !
En effet, cet homme nous est présenté comme quelqu'un de sérieux quant à sa recherche, à son désir de communion avec le Seigneur.
En dépit de cette attitude exemplaire, il est conscient d'un manque,
conscient qu'il ne possède plus ce qu'il a déjà eu parce qu'il est attaché à la poussière.

Comme lui, pouvons-nous admettre qu'il pourrait y avoir un lien qui nous interdirait de vivre librement, un lien qui nous attacherait à la poussière et que cette chaîne nous empêcherait d'avoir la Vie, de retrouver la Vie ou du moins d'en bénéficier davantage !

Sans vouloir chercher ce qui aurait pu attacher le psalmiste à la poussière, retenons simplement le fait accompli et réfléchissons à notre propre situation en essayant de trouver ce qui nous lie personnellement à la poussière.

Nous pouvons entendre par "poussière"
tout ce qui n'entrera jamais dans le Royaume de Dieu et tout ce qui nous empêche de vivre dans la liberté des enfants de Dieu.

Combien de "paroles de Dieu", de textes bibliques ont-ils perdu de leur valeur parce que la "poussière" les a recouverts, parce que nous nous sommes bien plus intéressés à faire plaisir à notre chair, ou, tout aussi grave, parce que nous avons davantage tenu à nos propres raisonnements qu'à la pensée de Dieu ? (
La bible dit...., mais moi je...)

... les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse... Marc 4: 19 (v. L. S)

Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ?
Proverbes 23: 5 (v. L. S)

À quoi suis-je donc attaché dans ce monde ?
Attaché veut dire : lié, laissant sous-entendre par là, que l'on est privé de liberté !
À quoi suis-je donc lié ?
Qu'est-ce qui pourrait me RETENIR suffisamment pour que je ne me donne pas davantage pour le Seigneur alors que j'ai tout en LUI ?

... en lui (en Jésus) vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance... 1 Corinthiens 1: 5

Vous avez tout pleinement en lui (en Jésus), qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Colossiens 2: 10

Quels sont les objets, les activités, les personnes ou les pensées qui me retiennent captif et qui ne me permettent plus de mettre Jésus à la première place ?

Faut-il encore rappeler ce que Jésus disait à ses disciples : "
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi..." (Matthieu 10: 37) ? Amour pourtant légitime envers sa famille, mais amour qui doit passer au second plan, la priorité étant d'abord donnée à celui qui nous a sauvés de la condamnation éternelle !

Ne pas laisser la priorité à celui qui y a droit, finira par produire un "accident" dont les seules victimes seront celles qui n'ont pas respecté l'ordre établi par Dieu !

Faut-il retourner le couteau dans la plaie et le faire d'autant plus si le monde ou les amis du monde passent eux aussi avant Jésus ?
Faut-il retourner le couteau dans la plaie et le faire inlassablement jusqu'à ce que nous comprenions...
... jusqu'à ce que JE comprenne bien que
la sainteté et la justice de Dieu ont autant de valeur que son amour !
Son amour, si grand soit-il, n'amoindrira jamais cette sainteté et cette justice que la Bible ne manque pas de nous relater afin que nous vivions avec la crainte respectueuse que nous devons à notre Père céleste ! " Rends-moi la vie selon ta parole !"

Rends-moi cette vie que j'ai perdue, rends-nous cette vie abondante que nous avons connue ! (Si nous l'avons perdue)

"Ce que j'ai contre toi", disait le Seigneur Jésus à l'une des Églises présentées dans l'Apocalypse (2:4),

Ce que j'ai contre toi,
c'est que
tu as abandonné ton premier amour.

 Rends-nous la vie, cette vie que nous vivions lorsque notre coeur brûlait pour toi Seigneur ! C'est uniquement de cela que nous avons besoin : retrouver cette liberté que tu nous avais offerte, cette liberté qui nous faisait courir vers les lieux de prières, de cultes ou d'évangélisation et qui nous faisait voir toutes les autres activités comme secondaires !

Comment avons-nous pu perdre cette Vie abondante ?
Comment nous sommes-nous laissé lier par l'ennemi de nos âmes ?
Rends-moi la Vie selon TA Parole !
Si, par la grâce de Dieu nous n'avons pas perdu notre premier amour, sachons, comme les prophètes du temps passé, prophètes qui ne participaient pas au péché du peuple...
... sachons nous impliquer afin que le corps de Christ reconnaisse, ensemble, le péché du peuple de Dieu, ce péché qui altère l'image de Jésus-Christ et qui fait que certaines Églises se vident.

Nos infidélités sont nombreuses, Nous avons péché contre toi. Jérémie 14: 7 (v. L. S)

Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Daniel 9: 5 (v. L. S)

Que le "je" et nous" s'entremêlent sans que nous cherchions à nous justifier en croyant que nous ne sommes pas comme ces... "publicains", comme le reste des hommes (Luc 18: 11) car il ne fait aucun doute qu'à divers moments de notre vie chrétienne, nous avons fait passé le Roi des rois en second plan quand ce n'est pas en arrière-plan, dans le lointain de nos préoccupations.

Mon âme est attachée à la poussière : Rends-moi la vie selon ta parole !
Fais-moi revivre, selon ta parole ! (Bible annotée, Osterwald, D. M)

Aujourd'hui le Seigneur Jésus pourrait nous rappeler un texte que nous avons tendance à n'utiliser que dans l'évangélisation.
Si nous voulions prêter attention à ce qui sera mis en gras dans le verset que je vais mentionner, nous nous rendrons vite compte qu'il y a un message pour les convertis, un message complet, un message conditionnel lié à la Vie éternelle :

...
QUICONQUE VIT et croit EN MOI ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jean 11: 26

Nous savons que
croire en Jésus n'est pas suffisant pour avoir la vie éternelle : les démons et Satan ne peuvent pas faire autrement que croire en l'existence du Fils de Dieu, cependant l'enfer leur est réservé.

Vivre en LUI ! Voilà la pensée qui va de pair avec la foi ! Vivre en LUI et vivre pour LUI !
N'est-ce pas un peu ce que le psalmiste évoquait lorsqu'il relevait qu'il était attaché à la poussière et qu'il avait besoin de retrouver la Vie ?
N'est-il pas devenu tout-à-coup notre porte-parole ?

Si oui, que le Seigneur nous aide donc à
nous détacher de tout ce que LUI considère comme poussière.
Sachons bien que ce détachement ne pourra se faire qu'à partir du moment où nous reconnaîtrons que nous sommes liés, attachés à quelque chose qui nous a volé la liberté que nous avions autrefois, au temps de notre premier amour ! cette liberté qui nous faisait courir dans la "Maison de Dieu".

Associons-nous pleinement à la prière du psalmiste. Il décrit volontairement sa vie au Dieu qui ne manque jamais de pardonner celui qui confesse son péché et qui a le désir sincère de l'abandonner.

Pour confesser, il faut parler !

Je raconte mes voies, et (comme conséquence) tu m'exauces... Psaume 119: 26a (v. L. S)

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28: 13 (v. L. S)

Suis-je capable de reconnaître que j'ai perdu quelque chose ? Capable d'admettre que je me suis attiédi et qu'en conséquence j'ai tendance à vivre plus dans la poussière que dans la présence de Dieu ?

Il n'est pas question de se culpabiliser à outrance pour les fois où nous avons manqué quelques rencontres avec le Seigneur, les fois où nous avons manqué la communion fraternelle et la sainte Cène.

Si le Seigneur admet fort bien que l'on puisse retirer son fils ou son boeuf tombé dans un puits le jour du sabbat (
Luc 14: 5), il peut comprendre qu'il puisse y avoir des circonstances exceptionnelles qui nous empêchent de nous unir au corps de Christ.

Simplement, soyons vigilants et faisons en sorte que ce ne soit toujours le jour du Seigneur que notre fils ou notre boeuf tombe dans un puits afin d'avoir une excuse valable pour ne pas se soumettre aux désirs du Seigneur.

Arrangeons-nous pour que l'exception soit l'accident, l'imprévu ou une raison de force majeure
qui nous empêche de vivre les rencontres fraternelles et non pas l'inverse !
Que ce ne soit jamais notre présence qui soit exceptionnelle voire... accidentelle !

Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
C'est comme l'huile précieuse...
C'est comme la rosée de l'Hermon...
Car c'est là que l'Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité. Psaume 133. 1-3 (v. L. S)

***

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Colossiens 3: 1-2 (v. L. S)

***

Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
1 Corinthiens 11: 31 (v. L. S)

© J-M Ravé 12 mai 2007 -
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