Celui qui a
planté l'oreille n'entendrait-il pas ?
Celui qui a formé l'oeil ne verrait-il
pas ? Psaume 94: 9 (v. L. S)
Quoi qu'on en dise, Dieu n'a pas de problème
d'audition, ce n'est pas parce qu'il n'a pas
répondu à notre attente qu'il n'a pas
entendu notre prière. Bien au
contraire ! C'est généralement
l'homme qui ne comprend pas, qui n'entend pas ce
que son Père céleste veut lui dire ou
lui faire comprendre.
Dieu
parle cependant, tantôt d'une manière,
Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point
garde. Job 33: 14 (v. L. S)
Bien que le [Dieu] Fort parle une première
fois, et une seconde fois à celui qui n'aura
pas pris garde à la première... (v.
D. M)
C'est bien parce que l'homme est sourd que
Jésus est venu pour que tous les sourds
entendent. Aussi bien ceux qui ne perçoivent aucun
bruit que
ceux qui n'entendent
rien à la Parole de
Dieu !
Il est venu pour que tous soient à
même de saisir la pensée de Dieu et
vivent de sa Parole ! Qu'ils l'entendent et la
comprennent afin de la mettre en
pratique !
Seuls les vrais sourds, les malentendants ont le
désir d'entendre, de connaître des
"sensations" qu'ils n'ont jamais connues, tout
comme les véritables aveugles ont envie de
voir pour découvrir un nouveau monde, et les
boiteux de marcher plus librement afin d'aller de
l'avant.
Ai-je envie d'avoir un plus dans ma vie ?
Ai-je envie d'être moins handicapé
dans mon engagement avec le Seigneur ou est-ce que
je préfère rester un "malentendant"
de la Parole de Dieu ?
Il y a des sourds qui
ne pourront être guéris ! Des
sourds incurables ! Des sourds volontaires qui ne veulent
pas entendre ni comprendre ce qu'on veut leur
dire !
Malgré les multiples explications qui leur
ont été données, ils refusent
catégoriquement de faire ce que Dieu
réclame d'eux !
Un tel comportement révèle par la
même occasion, qu'ils se rendent
volontairement aveugles en refusant de voir les
oeuvres du Seigneur qui a prouvé "qu'il est
le même, hier, aujourd'hui et
éternellement" (Hébreux 13: 8). Qu'ils ne s'étonnent pas
alors si leur vie... "chrétienne" est
devenue une vie boiteuse !
N'est-ce pas à cette catégorie de
personnes que le Dieu du ciel s'est adressé
par la bouche du prophète Esaïe
afin que les sourds et
les aveugles volontaires se guérissent
eux-mêmes en
ouvrant enfin leurs oreilles et leurs yeux sur
l'évidence de la Parole de Dieu ?
Sourds,
écoutez ! Aveugles, regardez et
voyez ! Esaïe 42: 18 (v. L. S)
En restant sourds aux appels du Seigneur, sourds
à ce qu'il met en avant dans notre vie
personnelle, bien plus que d'anéantir les
plans de Dieu à notre égard, nous le
rejetons de notre vie. Nous lui interdisons d'avoir
une quelconque autorité sur la façon
dont nous entendons gérer notre
présent.
Celui
donc qui rejette ces préceptes
(ceux du
Seigneur) ne rejette pas un homme, mais
Dieu, qui vous a aussi donné son
Saint-Esprit. 1 Thessaloniciens 4: 8
Chacun connaît ce proverbe à
consonance biblique : " Personne n'est plus
sourd que celui qui ne veut pas entendre !
"
- Proverbe qui dépeint l'attitude de
nombreux païens qui se ferment à
l'Évangile.
- Proverbe qui décrit aussi l'attitude de
l'enfant de Dieu rebelle qui ne veut pas comprendre
ce que Dieu lui dit ou qui refuse
systématiquement de se soumettre à ce
qui est écrit par crainte de perdre sa
propre liberté apparente.
S'il n'y a pas d'homme plus sourd que celui qui
refuse d'entendre, l'Écriture nous montre
que Dieu peut agir de
même vis-à-vis de celui ou celle qui
ne veut pas se soumettre :
Dieu pourrait VOLONTAIREMENT devenir sourd à
nos appels, il pourrait fermer son oreille à
nos cris, en réponse à notre refus de
faire sa volonté. Ne l'a-t-il pas
déjà fait ?
Quand il
(l'Éternel) appelait, ils n'ont
pas écouté : aussi n'ai-je pas
écouté, quand ils ont appelé,
dit l'Éternel des armées.
Zacharie 7: 13 (v. L. S)
Puisque j'appelle et que vous
résistez, Puisque j'étends ma main
et que personne n'y prend garde, Puisque
vous
rejetez tous mes conseils, Et que
vous
n'aimez pas mes réprimandes,
Moi
aussi, je rirai quand vous serez dans le
malheur, Je me moquerai quand la terreur
vous saisira... Proverbes 1: 24 et
suivants
Loin d'avoir un Dieu qui ne serait que grand et
redoutable, nous avons un Créateur rempli
d'amour pour l'homme pécheur. Il n'y a pas
d'autres catégories depuis qu'Adam et Eve se
sont livrés à Satan en
obéissant au serpent ancien plutôt
qu'à Dieu.
Nous avons un Créateur dont la
miséricorde n'a d'égal que l'amour
qu'il porte pour l'homme formé de la
poussière.
Bien souvent son amour a contenu sa juste
colère, bien souvent il a usé de
grâce envers un individu pour ne pas
attrister un enfant de Dieu qui intercédait
en faveur du rebelle ! Bien souvent il ne nous
a pas traités selon nos
péchés : "Il ne nous traite pas
selon nos péchés, Il ne nous punit
pas selon nos iniquités. " (Psaume 103: 10)
C'est seulement parce que certains ont user et
abuser à outrance de l'infinie patience du
Seigneur qu'il fut contraint d'agir comme nous le
révèle l'Ancien Testament lorsque des
hommes ont dépassé les limites de la
grâce et de la patience du Juge
suprême.
Et toi
(Jérémie), n'intercède
pas en faveur de ce peuple, N'élève
pour eux ni supplications ni prières ;
Car je ne les écouterai pas, Quand ils
m'invoqueront à cause de leur malheur.
Jérémie
11:14
Aujourd'hui, seul le péché contre le
Saint-Esprit est la barrière que la
grâce de Dieu ne saurait franchir pour tendre
la main aux pécheurs qui seraient
allés au-delà du supportable pour le
Seigneur !
Aussi loin que l'homme puisse aller dans le mal,
tant qu'il est capable
de se repentir, les portes de la grâce
s'ouvrent devant lui pour laisser l'amour de Dieu
agir en sa faveur.
Tant que le Saint-Esprit peut encore convaincre de
péché (Jean 16: 7-8), il y a de l'espérance pour
celui qui est interpellé, mais
si l'Esprit de Dieu a
été outragé,
blasphémé comment pourrait-il encore
agir en faveur du rebelle qui n'a eu aucun respect
pour la troisième personne de la
trinité
(Père, Fils et Saint-Esprit) ?
Comment pourrait-il encore le persuader d'avoir
péché ?
Si
quelqu'un a parlé contre le Fils de l'homme,
il lui sera pardonné ; mais si
quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il
ne lui sera pardonné ni en ce siècle,
ni en celui qui est à venir. Matthieu 12: 32 (v. D. M)
(Lire ou relire aussi Hébreux 10: 29 qui nous parle du châtiment
réservé à celui qui aura
outragé l'Esprit de la grâce)
Excepté ce point de non retour
que Dieu seul est
capable de discerner sans faire
d'erreur, un point de
non retour qui, en raison de SA propre Parole, ne
lui permet plus de répondre à la
prière de celui qui a agi en insensé,
nous pouvons avoir l'assurance que le sort de ses enfants ne lui est pas
indifférent et
qu'il prêtera toujours une oreille attentive
à leurs demandes.
Prêter l'oreille
n'a jamais voulu dire exaucer et encore moins
exaucer tout de
suite !
En effet, nous verrons Jérémie
s'interroger sur ce qui lui arrive personnellement.
Nous verrons comment il met en avant sa conduite de
croyant craignant Dieu afin d'obtenir un secours de
sa part. Un peu comme nous avons l'habitude de le
faire... (???) lorsque le secours qui ne vient
pas!
Pouvons-nous avoir la même attitude que cet
homme de Dieu et mettre en avant les mêmes
arguments que lui avant de demander quoi que
ce soit?
Sommes-nous capables de dire :
J'ai
recueilli tes paroles, et je les ai
dévorées ; Tes paroles ont fait
la joie et l'allégresse de mon coeur
Jérémie 15:
16
Pouvons-nous ajouter que nous nous sommes
séparés du monde ?
Je ne me
suis point assis dans l'assemblée des
moqueurs, afin de m'y réjouir. 15: 17
Pouvons-nous rester fermes dans la foi quand tout
va de travers alors qu'il est écrit que
tout devrait bien
aller lorsque l'on trouve son plaisir en
Dieu ?
N'avons-nous pas le droit de nous interroger comme
le fera Jérémie lorsqu'il fit
étalage de sa misère personnelle
alors qu'il s'attendait à avoir du
bonheur ?
Heureux l'homme qui ne marche pas selon
le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas
sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en
compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir
dans la loi de l'Éternel, Et qui la
médite jour et nuit ! Psaume 1
Dieu est
pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne
manque JAMAIS dans la
détresse. Psaume 46: 1-2
Jérémie connaissait les
Psaumes ! Jérémie marchait comme
ces versets le demandent et, malgré cela, il
n'était pas heureux et n'était point
secouru !
Malgré la Parole de Dieu, la Parole de
vérité, il vivait une
expérience qui aurait pu le placer au ban de
certaines de nos églises qui l'auraient
condamné en constatant que la
bénédiction visible du Seigneur
n'était pas sur lui.
À juste titre
Jérémie s'interrogeait sur le silence
de Dieu, sur sa
non-réaction, car déjà il
savait qu'un homme récolte ce qu'il
sème. (Galates 6: 7 ; Job 4: 8)
Lui qui avait été choisi par
l'Éternel dès le sein de sa
mère, avant même qu'il fut
conçu (Jérémie 1:
5), lui qui avait
reçu la promesse que Dieu serait AVEC lui
pour le délivrer, n'avait-il pas le droit de
se poser le genre de
questions que nous sommes parfois à
même de nous poser, nous les enfants de Dieu,
rachetés par le précieux sang de
Christ ? Nous qui avons la promesse de
Jésus qu'il sera avec nous TOUS les jours,
jusqu'à la fin du monde ! Nous qui
n'arrivons peut-être même pas à
la cheville de Jérémie quant à
la consécration !
Pourquoi ma souffrance est-elle
continuelle ?
Pourquoi ma plaie est-elle
douloureuse, et ne veut-elle pas se
guérir ? Jérémie 15:
18
(v. L. S)
Bonnes questions de celui
qui avait entendu la voix de Dieu ! Bonnes
questions de ceux et celles qui ont entendu la voix
du Seigneur et qui y ont répondu en prenant
le chemin étroit et qui y sont
toujours !
Bonnes questions qui conduisent cependant l'homme
de Dieu et quelques-uns des rachetés
d'aujourd'hui à s'interroger
(respectueusement) sur la fiabilité des
promesses du Seigneur !
Serais-tu pour moi comme une source trompeuse,
comme une eau dont on n'est pas sûr ?
Jérémie 15:
18
(v. L. S)
Mon âme est toute troublée ; Et
toi, Éternel ! jusques à
quand ?... Psaume 6: 3-4 (v. L. S)
Alors que l'homme a perdu tout contrôle de la
situation, alors qu'il
est conscient qu'il a besoin du secours de
l'Éternel, il
s'interroge sur le fait qu'aucune armée ne
vienne le délivrer, qu'aucun ange ne
traverse le ciel au moins pour le fortifier.
Il s'interroge sur le silence de Dieu, un silence
troublé par de profondes réflexions
qui, si elles se poursuivaient trop longtemps,
pourraient bien détruire la faible foi qui
lui permet encore de tenir, celle qui
nous permet encore de nous agripper aux promesses
divines.
Si l'Éternel est avec nous, pourquoi toutes
ces choses nous sont-elles
arrivées ? Juges 6: 13
Si Jérémie n'avait pas de
réponse écrite à ses
interrogations, il n'en n'est pas de même en
ce qui nous concerne, le Seigneur Jésus
ayant mit en garde ceux et celles qui le
suivraient :
Je vous
ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en
moi. Vous aurez des tribulations dans le
monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le
monde. Jean 16: 33 (v. L. S)
Face au désarroi de son serviteur,
l'Éternel va intervenir, montrant ainsi
qu'il a bien entendu celui qu'il a appelé
à son service.
Cette intervention, nous le verrons, nous concerne
aussi parce qu'elle met en lumière des
points particuliers qui, un jour ou l'autre, ont
marqué de leur empreinte les moments
difficiles de notre vie, ou qui les marqueront
peut-être dans l'avenir lorsque la
tempête fera rage autour de nous ou dans nos
pensées.
Avant de citer le texte en question, il est bon de
mettre en avant une promesse de Dieu que l'on
trouve dans l'ancienne et la nouvelle alliance. Une
promesse pour les temps de guerre, de confrontation
avec l'adversaire, et une promesse en temps de
paix, mais dans le dénuement :
Bien souvent la
fidélité du Seigneur envers son
peuple, envers son serviteur, son enfant, va se
manifester en invitant celui qui est dans la
détresse à revenir d'abord pleinement
dans la présence de Dieu.
C'est
pourquoi ainsi parle l'Éternel : Si tu
te rattaches à moi, je te répondrai,
et tu te tiendras devant moi ; Si tu
sépares ce qui est précieux de ce qui
est vil, tu seras comme ma bouche. C'est à
eux de revenir à toi, Mais ce n'est pas
à toi de retourner vers eux. Jérémie 15:
19
(v. L. S)
C'est pourquoi ainsi a dit l'Éternel :
si tu te retournes, je te ramènerai, et tu
te tiendras devant moi... (v. D. M)
Le fait d'avoir un tant soit peu douté de la
Parole de Dieu, de s'être interrogé
sur la fiabilité de ses promesses, le
Seigneur invite son serviteur à changer de
direction, à se rattacher à
Lui :
"Si tu te rattaches
à moi". - (Si
tu reviens...)
Parfois nos pensées nous détachent de
la foi, raison pour laquelle nous sommes
invités à nous rattacher, à
nous attacher de
nouveau, à
retourner de tout
notre coeur vers
celui qui ne peut mentir. Nous nous
détachons de lui chaque fois que nous
doutons, chaque fois que notre raison passe avant
la foi.
S'il est important d'avoir foi en Dieu, il l'est
tout autant que notre raison reste à sa
place ! Il est important qu'elle se discipline
en marchant derrière la foi, et qu'ensuite
elle appuie de toute sa force ce qui est
écrit.
La raison de Jérémie, l'homme qui dévorait la Parole
de Dieu et qui en faisait ses
délices, s'est
trouvée soudainement devant un "plat"
empoisonné dès qu'il fut
assaisonné du doute. "Serais-tu pour moi
comme une source trompeuse, comme une eau dont on
n'est pas sûr ?" (Jérémie 15:
18)
Les paroles qu'il avait
dévorées auparavant n'avaient plus le
même goût, plus la même saveur
à cause de l'adjonction d'une substance
étrangère à la foi.
Nous connaissons tous cet
assaisonnement qui apporte de l'amertume dans la
vie, cet assaisonnement que l'adversaire de nos
âmes offre généreusement
à ceux et celles qui détournent leurs
regards des promesses de Dieu pour ne voir que les
impossibilités qu'une raison
déraisonnable a mise en évidence sous
leurs yeux.
"Si tu te rattaches
à moi, JE TE
RÉPONDRAI"
Il y a des
mystères que Dieu ne pourra jamais nous
révéler si nous ne sommes pas sous le
joug de Christ, si nous ne marchons pas avec
lui.
Le joug oblige ceux qui sont sous chacune des
encolures à marcher dans la même
direction.
Jésus étant celui qui a donné
sa vie pour nous sauver de la perdition, il va de
soi qu'il a l'absolu contrôle de ce
joug et que c'est un
privilège pour nous de marcher à ses
côtés.
Nos indisciplines ne feront jamais changer la
direction que le Seigneur a tracée pour
nous, par contre elles nous feront quitter le joug
du Fils de Dieu qui attendra patiemment que nous
revenions prendre la place qui est la
nôtre.
Bien des personnes voudraient que Dieu
réponde à leurs questions, qu'il
exauce leurs prières, qu'il les
guérisse, Bien des chrétiens
voudraient le bénéfice de la croix,
malheureusement ils n'obtiennent quasiment rien
parce qu'ils ne veulent pas marcher dans
l'obéissance.
Jamais nos oeuvres ne pourront passer avant
l'obéissance, quand bien même elles
n'auraient jamais été aussi
nombreuses ! "si tu te rattaches à moi,
JE TE RÉPONDRAI !" "L'obéissance
vaut mieux que les sacrifices !" (1 Samuel 15: 22)
Me suis-je détaché du Seigneur en
menant une vie chrétienne
indépendante de l'enseignement des
Écritures ?
Si oui, que je ne m'étonne pas alors des
silences de Dieu, de ces silences qui n'ont rien
à voir avec les silences consécutifs
aux temps d'examens, aux temps d'épreuves
durant lesquels la foi est testée !
"Si tu te rattaches
à moi, je te répondrai
ET TU TE
TIENDRAS DEVANT MOI"
Bien plus qu'une perspective de l'avenir glorieux
qui attend chaque fidèle, cette
vérité, d'être devant le
Seigneur, "assis en Christ dans les lieux
célestes" (Éphésiens 2:
6), nous place en
position de vainqueur, de gagnant. Place que
n'avait pas notre ami
Jérémie !
Cette place, selon l'épître aux
Éphésiens, n'est pas une musique
d'avenir, mais elle est une réalité
présente si
nous sommes en Christ ! (Si nous sommes attachés
à lui et à sa Parole !)
Par la mort de Christ et par notre engagement
à suivre le Seigneur au travers de notre
baptême volontaire ...
... nous
qui étions morts par nos offenses,
(Dieu) nous a rendus à la vie avec
Christ (c'est par grâce que vous êtes
sauvés) ; il (Dieu)
nous a
ressuscités ensemble, et nous a fait
asseoir ensemble dans les lieux
célestes, en
Jésus-Christ... Éphésiens 2:
5-6
(v. L. S)
Sommes-nous au bénéfice de la
résurrection de Christ ?
Si donc vous êtes
ressuscités avec Christ, cherchez les choses
d'en haut, où Christ est assis
à la droite de Dieu. Colossiens 3: 1
- Détachés de Christ, nous ne sommes
plus avec lui !
- Détachés de Christ, nous n'avons
plus de réponse de sa part, nous n'entendons
plus le son de sa voix si ce n'est un appel à revenir
à lui.
- Détachés de Christ par nos propres
considérations de la Parole de Dieu, nous ne
pouvons pas prétendre être dans sa
présence et bénéficier ainsi
de son conseil.
"Si tu te rattaches à moi".... Condition
essentielle pour être conduits par le
Seigneur qui, dès lors, pourra continuer
à instruire les uns et les autres afin
qu'ils se démarquent toujours plus du monde.
Nous en parlerons la semaine prochaine.
En attendant, efforçons-nous de comprendre
(je suis aussi dans ce "nous") que dans bien des
situations sans issue, l'urgence consiste à attendre
en silence le secours de
l'Éternel tout
en croyant que les compassions de l'Éternel
ne sont pas épuisées.
Puis-je m'arrêter sur cette
pensée ? Celle que les compassions de
l'Éternel ne sont pas
épuisées !
Puis-je accepter l'idée qu'il est impossible..., impensable
que Dieu soit pris de court, lui qui a su multiplier l'huile, la
farine, le pain et les poissons lorsque les besoins
se faisaient sentir ?
Chaque matin..., non pas de temps en temps, mais
chaque matin ses bontés se
renouvellent !