C'est
pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un
signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte,
elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le
nom d'Emmanuel.
Il mangera de la crème et du miel,
Jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et
choisir le bien. Esaïe : 7:
14-15
(v. L. S)
Car un
enfant nous est né, un fils nous est
donné, Et la domination reposera sur son
épaule ; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu
puissant, Père
éternel, Prince de la paix. Esaïe : 9: 6 (9:5 ) - v. L. S
Si une lecture rapide de ces textes met en avant la
naissance de Jésus, une naissance que notre
calendrier rappellera dans 3 mois, il nous
appartient de nous souvenir des bienfaits de cet
événement tous les jours et non
simplement à Noël, au travers de
festivités païennes.
En effet, c'est à chaque instant que nous
devons nous rappeler que nous sommes au
bénéfice de la grâce de Dieu au
travers de Jésus-Christ !
C'est bien à tout moment que nous devons
nous réjouir de ce que Jésus soit,
non seulement né, mais qu'il ait accompli
(jusqu'au bout) la mission salvatrice dont nous
sommes les heureux bénéficiaires.
Prenons donc en considération
que l'enfant de la
crèche est devenu un homme, et qu'aujourd'hui, cet homme
ressuscité des morts, est assis à la
droite de Dieu intercédant en faveur des siens (Romains 8: 34)
Suis-je un des
siens ?
Cette petite question, touchant l'intercession de
Jésus en "faveur de.... ", devrait nous
interpeller et nous amener à une
sincère réflexion afin de savoir si
oui ou non, nous faisons bien partie de ceux qui
appartiennent à Jésus.
Est-ce que je fais
partie du cercle de ses amis ?
Pour y répondre sans faire d'erreur, il nous
suffit simplement de regarder si nous remplissons
bien les conditions demandées :
Vous
êtes mes amis, si ... Jean 15: 14 (v. L. S)
(Vous serez mes amis, si ... v. D. M.)
L'amitié de Jésus est donc
CONDITIONNELLE et ne saurait ressembler
à une franche camaraderie et encore moins
à un "copinage" qui permettrait des
libertés de langage ou de comportement que
l'on oserait pas prendre avec ceux que l'on
chérit particulièrement.
Nous savons tous qu'avec certains amis il faut
avoir une certaine retenue et ne pas parler de
sujets qui pourraient les éloigner de
nous.
L'amitié du Fils de Dieu à
l'égard de ceux qu'il a choisis nous
rappelle avant tout que, par amour, il a
donné sa vie pour que nous soyons
sauvés de la perdition éternelle.
IL EST MORT À CAUSE DE NOUS !
Aucun ami, aucun copain terrestre ne pourra jamais
aller aussi loin et continuer à manifester
ses sentiments envers celui pour qui il se serait
sacrifié ! Christ est le seul qui a pu
le faire !
Il n'y a
pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je
vous commande. Jean 15: 14 (v. L. S)
Vous
serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous
commande. (v. D. M.)
Si donc je suis conscient
de cet amour incomparable, je dois avoir une
conduite qui honore celui qui m'a tant aimé,
une conduite qui ne prête pas à
confusion. L'amour du Seigneur à notre
égard nous élève à un
rang supérieur :
Je ne
vous appelle plus serviteurs, parce que le
serviteur ne sait pas ce que fait son
maître ; mais je vous ai
appelés amis... Jean 15: 15 (v. L. S)
Maintenant si mon comportement déshonore le
Seigneur ne serais-je pas rétrogradé
(au moins pour un temps) au rang de serviteur... de
mauvais serviteur qui n'obéit pas à
son Maître ?
L'amitié que Jésus nous offre est
liée à une marche dans
l'obéissance !
Si je prétends que Jésus est mon ami
cela veut aussi dire que je marche avec lui, sur son
chemin.
Jésus ne prenant jamais des chemins
détournés, des chemins non conformes
à la Parole de Dieu, notre affection pour
lui se trouvera démontrée par notre
docilité à faire SA
volonté.
Si vous
m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14: 15 (v. L. S)
Servez
l'Éternel avec crainte, Et
réjouissez-vous avec tremblement.
Baisez le fils, de peur qu'il ne
s'irrite, Et que vous ne périssiez
dans votre voie, Car sa colère est prompte
à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se
confient en lui ! Psaume 2: 11-12 (v. L. S)
Parce que Jésus n'est pas un simple homme,
il nous appartient donc d'avoir un profond respect
pour sa personne afin que nous ne provoquions pas
son irritation et que notre refus permanent
d'obéir à sa Parole ne devienne le
déclencheur de sa colère.
Son amitié, bien réelle pour ceux qui
lui appartiennent, ne lui fera jamais fermer les
yeux sur notre façon de nous conduire, au
contraire !
Plus nous serons près du coeur de
Jésus, plus nous aurons le désir de
le suivre, plus il pourra mettre en lumière
ce qui dans notre vie doit changer.
Ce n'est que lorsque nous préférons
notre volonté à la sienne que nous
mettons une distance toujours plus grande entre LUI
et nous. Une distance qui, si elle est trop
importante, ne nous permettra plus d'être
sensibles à sa voix.
"Seigneur que je sois
toujours à portée de ta voix !
Ne me laisse jamais franchir la frontière
qui ne permettrait plus de t'entendre, de te
comprendre. Mieux valent des réprimandes
ouvertes de ta part qu'un silence qui serait
déjà un avant-goût de la mort.
Parle car ton serviteur écoute !
(1 Samuel 3: 10)"
Ne provoquons pas la colère de l'Agneau de
Dieu, car s'il a pu être "Semblable à un
agneau qu'on mène à la boucherie,
à une brebis muette devant ceux qui la
tondent" (Esaïe 53 ; 7), l'Écriture nous le
présente aussi comme un Agneau qui n'agira
plus avec la douceur et la docilité qu'il a
eues lorsqu'il s'est laissé conduire
à la Croix.
Et ils
disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez
sur nous, et cachez-nous devant la face de celui
qui est assis sur le trône, et
devant
la colère de l'agneau ; car le grand
jour de sa colère est venu, et qui peut
subsister ? Apocalypse 6: 16-17 (v. L. S)
Si la semaine passée nous avons pu voir que
Dieu est un Dieu terrible et redoutable dans
l'assemblée des saints (Psaume 89: 7),
Jésus possède les mêmes
caractéristiques que son
Père !
Car il
est de la justice de Dieu de rendre l'affliction
à ceux qui vous affligent, et de vous
donner, à vous qui êtes
affligés, du repos avec nous, lorsque le
Seigneur Jésus apparaîtra
du
ciel avec les anges de sa puissance,
au
milieu d'une flamme de feu, pour
punir :
(1) ceux qui ne connaissent pas Dieu
(2) et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus.
Ils auront
pour châtiment une ruine
éternelle, loin de la face du Seigneur et de
la gloire de sa force... 2 Thessaloniciens 1: 6-9
Notons les deux catégories de
personnes :
- Ceux qui ne connaissent pas Dieu (ou qui n'ont
jamais voulu le connaître)
- Ceux qui l'ont connu, mais qui refusent
d'obéir à l'Évangile du
Seigneur.
Quoique l'on puisse prétendre que
Jésus soit notre ami, les Saintes
Écritures nous montrent bien que plusieurs
se font des illusions trompeuses :
Jésus ne peut
être l'ami de ceux qui bafouent son
autorité.
(Mais il désire quand même le devenir
et fera tout pour convaincre les
récalcitrants à changer de voie.)
Le Seigneur n'adoptera jamais notre langage et
notre façon de voir ! C'est lui qui
qualifie la relation qui existe réellement
et non l'inverse.
Nous pouvons dire à ceux qui nous entourent
que Jésus est notre ami, mais lui,
pourra-t-il le dire à celui qui se sert de
son nom quoique ne marchant pas dans
l'obéissance ? (Vous êtes mes
amis si.... - Jean 15: 14)
Je ne vous ai jamais connus...
Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et
ne les
met pas en pratique, sera semblable à un homme
insensé qui a bâti sa maison sur le
sable.
La pluie est tombée, les torrents sont
venus, les vents ont soufflé et ont battu
cette maison : elle est tombée, et
sa
ruine a été grande. Matthieu 7: 22 et
suivants (v. L. S)
C'est parce que le Seigneur aime les
pécheurs et qu'il aime aussi ses rachetés qui se sont
laissés entraîner vers la
facilité,
qu'il exhorte ces derniers à reprendre la
route là où ils l'avaient
abandonnée quand ils ont voulu marcher selon
leurs propres désirs et non selon les
enseignements de la Parole de Dieu.
S'ils ne changent pas de comportement pendant
qu'ils en ont encore la possibilité (car
l'amour de Dieu et sa grâce sont toujours
accessibles pour les coeurs repentants), s'ils ne
changent pas de comportement, la ruine éternelle, loin de la
face du Seigneur,
leur est réservée.
Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le texte de
2 Thessaloniciens 1: 6-9 : "ceux qui n'obéissent pas
à l'Évangile de notre Seigneur
Jésus", un texte
qui, une fois de plus relève que le salut
est un bien précieux qui ne doit pas
être méprisé.
Ésaü a vendu son droit d'aînesse
pour un plat de lentilles ! Contre quel
avantage du monde, avec quel plaisir du monde
troques-tu le salut qui t'as été
donné ?
Ne penses surtout pas que tu as la
possibilité de le déposer
volontairement à un genre de
"mont-de-piété" (1) pendant quelques
instants afin de pouvoir jouir du monde comme tu
l'entends et qu'ensuite tu aies encore la
liberté de le reprendre après avoir
satisfait ta chair...
Rien n'est sûr !
Dieu seul est souverain et sait ce qu'il en est de
toi et ce qu'il en sera ! (Cette
réflexion est valable aussi pour moi qui,
comme à chacun, doit subir les assauts d'une
vielle nature qui voudrait toujours me conduire
à l'opposé de la volonté de
Dieu.)
Si l'on doit se souvenir "que l'on ne se moque pas de
Dieu" (Galates 6: 7), combien il est doux de se
remémorer
régulièrement un passage d'une
des prières du Roi David, un baume pour le
coeur, une porte ouverte sur la grâce.
Attitude qui démontre que, quoique l'on ait
pu faire de mal, la repentance met en avant que
l'on ne s'est pas moqué de Dieu, mais qu'on
désire plutôt lui être
agréable en changeant de conduite.
Tu es
bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d'amour
pour tous ceux qui t'invoquent. Psaume 86:5
Si Ésaü a perdu son droit
d'aînesse une
fois pour toute par
sa
faute, si ensuite il
s'est fait voler la bénédiction
paternelle par son frère, soyons sages et ne
prenons pas le risque de pécher
VOLONTAIREMENT après avoir reçu la
connaissance de la vérité
(Hébreux 10: 26-31) !
Ne bradons pas notre salut, sinon le prince des
ténèbres pourrait bien s'interposer
et réclamer pour lui ceux qui se sont soumis
à son autorité ou qui se sont
simplement assoupis, puis endormis après
avoir eu la flemme de se lever pour reprendre la
marche dans la sanctification.
Jésus, nous le voyons, est un
Seigneur ! Il est LE Seigneur dans toute sa
majesté, son autorité n'est pas
à mettre en doute puisque "le Père a remis
tout jugement entre ses mains" (Jean 5: 22 ; Actes 17: 31).
Il est le juste Juge tant pour exécuter les
sentences de Dieu que pour récompenser ceux
et celles qui l'auront servi fidèlement
(2 Timothée 4: 8).
Jésus est une parfaite image de son
Père (Colossiens 1: 15) qui a aussi la qualité de
juste Juge (Psaume 9: 5 ; 7: 11 (12) ; Jérémie 11:
20).
Maintenant, si Esaïe nous présente le
Sauveur du monde d'abord comme un enfant, il nous
montre que cet enfant-là n'est pas
resté dans le berceau, qu'il a grandi comme
n'importe quel homme doit grandir.
Mais sa croissance fut
bien différente de la
nôtre !
- Il a appris à faire la différence
entre le bien et mal (Esaïe 7: 15) sans
expérimenter le mal,
- Il a appris l'obéissance (Hébreux 5: 8) sans
désobéir,
- Il a appris la soumission à ses parents
terrestres (Luc 2: 51)
sans mouvement de rébellion,
- Il a appris la soumission à son
Père céleste (Matthieu 26: 42, Hébreux 10: 7 &
9) sans regimber
contre la Parole de Dieu.
Parfaitement
homme, ayant
été tenté de la même
façon que nous l'avons été et
que nous pouvons encore l'être, il a
résisté à tout ce qui aurait
pu entacher sa divinité.
Né sans péché, il est mort
sans péché, raison pour laquelle il a
pu accomplir parfaitement la volonté de Dieu
et être "pour ceux qui lui
obéissent, l'auteur d'un salut
éternel"
(Hébreux 5: 9).
Un salut qu'il nous permet d'entretenir en nous
donnant la faciliter
d'accéder au trône de la
grâce afin que
nous obtenions tout ce qui doit contribuer au
bien-être de notre homme intérieur
(2 Pierre 1: 3) et pour être secourus dans
tous nos besoins (Hébreux 4: 16).
Nous
n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne
puisse compatir à nos faiblesses ; au
contraire, il a été tenté
comme nous en toutes choses, sans commettre de
péché. Hébreux 4: 15 (v. L. S)
En lisant les versions Darby et David Martin, nous
y découvrons que leurs traductions proposent
une subtile différence qui ne touche pas au
fait qu'il compatit à nos faiblesses, mais
qui nous permet de préciser que Jésus
a été mis sur le terrain de la
tentation, et que, de lui-même, IL N'A JAMAIS
ÉTÉ TENTÉ PAR LE
PÉCHÉ !
(Jésus) a été tenté
comme nous en toutes choses, EXCEPTÉ le
péché. Hébreux 4: 15 (v. D.
M.)
C'est une chose d'être tenté par Satan
pour nous pousser à faire le mal, c'en est
une autre que d'être tenté par le mal,
d'être attiré par le
péché.
Contrairement aux descendants d'Adam que nous
sommes, le Seigneur n'a jamais eu l'idée, la
moindre pensée de pécher.
Dieu ne
peut être tenté par le mal, et il ne
tente lui-même personne. Jacques 1: 13 (v. L. S)
Parfaitement
homme, ayant eu
à subir l'assaut du prince des
ténèbres, il peut compatir à
nos faiblesses sachant que nous n'avons pas encore
la stature parfaite de Christ (Éphésiens 4:
13). Bien plus qu'une
simple compassion sans fruit, il se propose de nous
secourir afin que nous remportions la
victoire !
Car parce
qu'il a souffert étant tenté,
il est
puissant aussi pour secourir ceux qui sont
tentés. Hébreux 2: 18 (v. L. S)
En vertu des soins attentifs qu'il est toujours
prêt à nous prodiguer selon les
circonstances et les appels que nous faisons monter
vers lui ou vers son Père, en vertu du
secours qu'il est toujours disposé à
nous apporter pour que nous ne succombions
pas...
... nous ne saurions mettre en avant une seule
excuse pour justifier notre manque de zèle
pour le servir. Lui qui a vaincu le monde
(Jean 16: 33), il nous demande de prendre courage
afin que nous profitions pleinement de la victoire
qu'il a acquise à Golgotha et qu'il met
à notre disposition.
La cause de nos
échecs ?
Certainement celle que Jésus n'est pas un Seigneur
suffisamment grand à nos
yeux pour que
nous le regardions comme Seigneur des seigneurs
quoiqu'il soit pourtant "Emmanuel, Dieu avec
nous" !
- Je
(Jean-Baptiste) ne suis pas digne de
porter ses souliers. Matthieu 3: 11 (v. L. S)
- Retire-toi de moi (Pierre), parce que je suis un homme
pécheur. Luc 5: 8 (v. L. S)
- Thomas lui répondit : Mon Seigneur et
mon Dieu ! Jean 20: 28 (v. L. S)
Ces quelques hommes ont
connu Jésus parfaitement homme, ils ont
mangé avec lui, l'ont vu fatigué,
l'ont entendu prier comme n'importe quel homme
devrait prier, mais
ils l'ont aussi reconnu comme Fils de Dieu, comme
Dieu !
Alors... ! Quel est le Jésus que nous
servons ?
Un Jésus que nous avons construit à
notre image ?
Un Jésus que nous avons amputé ou
bâillonné ?
Plus que nos paroles, la façon dont nous le
servons mettra en avant :
- Soit un Jésus quelconque qui ne ressemble
pas au Fils de Dieu,
- Soit Emmanuel, Dieu avec nous !
Le
Père ne juge personne, mais il a remis tout
jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils
comme ils honorent le Père.
Celui
qui n'honore pas le Fils n'honore pas le
Père qui l'a envoyé. Jean 5: 22 - 23
© J-M
Ravé 23 septembre 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse