C'est du fruit de sa
bouche que l'homme rassasie son corps, C'est du
produit de ses lèvres qu'il se rassasie.
Proverbes 18: 20 (v. L. S)
l'homme...
s'alimente du produit de ses lèvres. (v.
Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
L'alimentation d'un être humain,
nous venons de le lire, n'est pas constituée
uniquement de ce que nous allons mettre sur notre
table : "Il est
écrit (dit
Jésus) :
L'homme ne vivra
pas de pain seulement, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu"
(Matthieu 4: 4).
Ainsi, pour nous nourrir, nous avons la nourriture
traditionnelle plus la Parole de Dieu et, selon les
Proverbes, les paroles que nous
prononçons ! Paroles qui parfois
laissent un goût d'amertume lorsque nous
avons dit des choses qu'il ne fallait pas dire et
que notre organisme est encore assez sensible pour
s'en rendre compte.
Nous vivons dans une époque où
l'homme ne sait plus se nourrir
convenablement... !
Cela paraît insensé, mais l'homme ne
sait plus manger ! Il lui faut une armada de
diététiciens, de nutritionnistes, de
conseillers en alimentation qui, sans le vouloir,
ouvre la porte à plusieurs brebis galeuses
qui mettront au profit de la communauté leur
"qualification" de "charlatan
professionnel" afin de profiter de l'aubaine
pour s'enrichir en proposant divers régimes
plus ou moins inutiles.
L'homme ne sait plus comment nourrir son corps et,
quand il sait à peu près comment il
doit l'entretenir, il a toutes les peines du monde
à trouver une nourriture de qualité,
exempte de produits dangereux pour la
santé.
Indépendamment de ce problème, il y a
aussi ceux et celles qui, tel Lazare, n'ont pas
d'autres possibilités que de manger les
miettes à la porte des riches ou d'aller
vider leurs poubelles. Lorsque la faim justifie les
moyens : "tout fait ventre" comme disent
certains !
"Tout fait ventre" ! Même pour
l'âme !
Et de ce côté-là, du
côté de l'âme, beaucoup sont
encore moins regardants que pour leur corps. Ils la
nourrissent avec les "ordures" que la
société de consommation produit au
travers des diverses émissions que la TV
propose, où la décence,
l'honnêteté et la loyauté sont
des mots étrangers ! L'homme ne sait
plus manger. Il ne sait plus nourrir ni son corps,
ni son âme !
En parlant ainsi, nous ne pouvons pas faire
autrement que de repenser à la Parole de
Dieu qui nous met en garde contre les mauvaises
compagnies
(1 Corinthiens 15: 33).
Ces mauvaises compagnies, aux mauvais propos, dont
les âmes mal affermies dans la foi se
"régalent" et finissent par propager plus
loin le poison des autres au lieu de semer la
bonne nouvelle de l'Évangile.
Sans vouloir remettre sur le tapis le fait que nous
devons prêter une grande attention à
ce que nous entendons et à ce que nous
disons : "Qu'on
n'entende ni paroles déshonnêtes, ni
propos insensés, ni plaisanteries, choses
qui sont contraires à la
bienséance ; qu'on entende plutôt
des actions de grâces"
(Éphésiens 5: 4)...
... Sans vouloir mettre en doute que nous avons,
avec l'aide du Seigneur, commencé
à dompter notre langue et qu'il devient
de plus en plus rare qu'il sorte de notre bouche
une parole déshonnête, ou de la
calomnie ou de la médisance, sachons encore
que...
... s'abstenir de dire ou d'écouter de
mauvaises choses ne saurait être suffisant
pour notre âme !
Elle réclame sa portion quotidienne
de nourriture ! Qu'allons-nous lui offrir pour la
satisfaire ?
"Je fais mes
délices de tes statuts", disait
le Psalmiste
(Psaume 119: 16) ; "Je fais mes délices de tes
commandements", confirmera-t-il un peu
plus loin
(v. 47) ; ainsi à huit
reprises dans ce Psaume, il mettra en avant que la
Parole de Dieu fait ses délices !
Quant à Jérémie, il
dira : "J'ai
recueilli tes paroles, et je les ai
dévorées"
(Jérémie 15: 16)
Notre âme, tout comme le corps, a faim et
soif. La faim et la soif seront d'autant plus
aiguisées qu'elle aura goûté
aux choses de Dieu et qu'elle les aura
appréciées.
Puissions-nous toujours joindre notre voix à
celle de David et démontrer que nous avons
réellement la même faim et la
même soif de Dieu qu'il pouvait
avoir !
Mon âme a
soif de Dieu, du
Dieu vivant... Psaume 42: 2 (v. L. S)
O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ;
Mon âme a
soif de toi, mon
corps soupire après toi, Dans une terre
aride, desséchée, sans eau.
Psaume 63: 1 (v. L. S)
Pour en arriver à avoir ce sentiment,
il faut faire table rase de toutes les choses du
monde qui pourraient voler la place de Dieu dans
notre coeur.
Comme l'exprimait un des amis de Job, "jetons dans
la poussière" les fausses richesses pour
"faire du Tout-Puissant
nos délices" ! Une bonne
attitude qui lui permettra alors d'exaucer nos
prières
(Job 22: 24-28).
Les délices sont des choses qui donnent
un extrême plaisir (selon le
dictionnaire Larousse) ; c'est ce qui nous
attend dans le Royaume de Dieu !
Il y a d'abondantes joies
devant ta face, Des
délices éternelles à ta
droite.
Ps. 16: 11 (v. L. S)
Et que dire de cette recommandation qui est riche
de promesses pour ceux qui donnent tout leur coeur
au Seigneur ! Ceux et celles qui font un
délice de sa Parole, un tel délice
qu'il la prenne comme telle sans y ajouter ou en
retrancher quoi que ce soit
(Psaume 37: 4) !
Prends ton plaisir en l'Éternel... !
Cherche tes délices en
l’Éternel ! (v. D. M., v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français))
Sans doute..., sans aucun doute la Parole de
Dieu est la vérité !
Mais pour que cette vérité produise
l'effet escompté, faut-il encore que notre
coeur soit rempli de cette Parole !
Faut-il que l'on ait envie d'y venir, d'y
revenir...., et d'y revenir sans cesse parce que,
justement, elle fait le délice de notre
âme pareille à un bon dessert dont on
prendrait toujours une portion chaque fois que
quelqu'un aurait l'idée de le
préparer.
Faut-il que notre coeur déborde au point que
notre bouche en déverse le trop-plein pour
le bien de ceux et celles qui nous entendront.
"C'est de l'abondance du
coeur que la bouche parle", disait le
Seigneur Jésus juste avant de demander
à ses auditeurs : "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur,
Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je
dis ?"
(Luc 6: 46)
Aujourd'hui, nous ne nous attarderons pas sur
l'obéissance, nous nous contenterons
simplement de faire une opération à
coeur ouvert afin de voir ce qu'il contient.
N'oublions pas que c'est de lui que viennent (pour
notre entourage) les sources de la vie
(Proverbes 4: 23), et que c'est la
langue qui se chargera d'en répandre le
contenu pour apporter aussi bien la vie que la mort
(Proverbes 18: 21).
Pour faire cette opération - à vif -
nous allons simplement répondre à la
question que le Fils de Dieu posa aux disciples
d'Emmaüs après qu'il fût
ressuscité :
De quoi vous
entretenez-vous en
marchant... ?
Luc 24: 17 (v. L. S)
Quels sont ces discours que vous échangez
l'un avec l'autre en marchant ? (autres
versions)
Oui..., de quoi vous entreteniez-vous ce matin
alors que vos pas se dirigeaient vers le lieu de
culte ?
Mon intention n'était pas d'aborder ce sujet
épineux qui révèle nos
dispositions intérieures. Dimanche
passé, je vous avais laissé entrevoir
qu'aujourd'hui nous parlerions de l'insensé
et qu'éventuellement nous ferions un petit
récapitulatif des précédentes
méditations. Ce n'est que partie remise, car
il ne saurait être question de passer sous
silence le comportement des insensés puisque
le livre des Proverbes en parle une septantaine de
fois !
Simplement voilà, mardi matin, au saut du
lit, le Seigneur m'a mis sur le coeur cette
question : "de quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?"
Par la suite, alors que je me tenais dans mon "lieu
secret", d'autres pensées sont venues
confirmer que c'était un sujet qu'il fallait
traiter en toute urgence pour que nous n'agissions
pas ou plus comme des insensés !
Revenons donc à notre question : De
quoi vous entreteniez-vous en chemin ?
Nous savons que les disciples d'Emmaüs
avaient pour sujet de conversation tout ce qui
touchait à Jésus. Ils parlaient de
lui, des derniers événements qui
s'étaient déroulés, de son
arrestation, de son jugement, de sa mort
infâme sur la Croix et du bruit qui courrait
laissant entendre que le tombeau était
vide !
Ils parlaient de Jésus.
Ils parlaient de lui en chemin, mais n'allaient pas
dans la bonne direction. Ils se dirigeaient vers
Emmaüs, tournant ainsi le dos à
Jérusalem distante de 12 km environ.
Jérusalem, là où les onze
étaient rassemblés
(Luc 24: 33).
Un peu plus tard, après qu'ils eurent
compris que l'inconnu qui les avait rejoints sur le
chemin était le Seigneur en personne qui
leur expliquait les Écritures, ils reprirent
la route en sens inverse et rejoignirent les autres
apôtres.
Ils se dirent l'un à
l'autre : Notre coeur ne brûlait-il pas
au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin
et nous expliquait les Écritures ?
Luc 24: 32 (v. L. S)
N'est-ce pas beau de voir la Parole de Dieu
enflammer leur coeur ?
N'est-ce pas beau de constater que cet embrasement
n'était pas un feu de paille puisqu'ils ne
craignirent point de repartir de nuit pour
faire les 12 km qui les séparaient de
Jérusalem
(Luc 24: 29) ?
Ce matin, il ne fait aucun doute que vous alliez
dans la bonne direction puisque votre désir
était de vous rassembler pour louer le
Seigneur et écouter sa Parole. Mais de
quoi parliez-vous en chemin ?
Le Seigneur aurait-il pu venir se joindre à
vous et participer à votre conversation,
vous qui alliez dans sa maison ?
Aurait-il pu éclairer votre lanterne, vous
donner une pensée, un sujet de prière
ou de louange ?
Il n'est pas question de juger et de
condamner qui que ce soit !
Le Seigneur, lorsqu'il nous interpelle pour nous
corriger, ne le fait pas pour nous donner une
correction, nous châtier, mais simplement
pour nous inviter à redresser notre
conduite.
Seules notre résistance, notre insoumission
feront qu'il sera contraint d'employer d'autres
moyens : "Dieu nous
châtie pour notre bien, afin que nous participions
à sa sainteté"
(Hébreux 12: 10).
Ne l'obligeons pas à sévir. Acceptons
ses remarques, sa discipline. Ne soyons pas
rebelles comme certains l'ont été
dans le passé : "Toi, mon serviteur Jacob, ne crains
pas ! dit l'Éternel ; Car je suis
avec toi... Mais toi, je ne t'anéantirai
pas ; Je te châtierai avec
équité, je ne puis pas te laisser
impuni."
Jérémie 46: 28).
Les vierges sages que nous devrions être,
celles qui sont invitées par l'Époux,
ne devraient pas perdre leur temps en bavardages
inutiles. Elles devraient plutôt s'entretenir
de l'Époux, de ce qu'il a
préparé pour elles, de ce qu'il va
leur dire. Elles pourraient s'interroger concernant
les surprises qu'il a réservées pour
elles, des choses qu'elles-mêmes auront
à lui dire, etc..., etc..., en
résumé, leur coeur devrait
brûler pour lui!
Combien de fois cet Époux, le Seigneur
Jésus, n'a-t-il pas été
attrister de constater que, même quelques
minutes encore avant la célébration
du culte, les conversations mondaines vont bon
train !
Ce brouhaha, ce bruit de fond est tel, qu'il arrive
parfois à couvrir la voix de celui qui tente
de proposer un cantique pour amener l'auditoire
dans une attitude plus respectueuse à
l'égard de celui qu'ils prétendent
venir honorer. Vierges sages ou vierges
folles ?
De quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?
Et de quoi vous entretiendriez-vous encore si
personne ne cherchait à faire la
discipline ?
Bien sûr nous ne parlons pas de nous..., de
notre rassemblement.
Nous pensons aux autres, à ces rencontres
où nous sommes allés de temps en
temps. Nous ne parlons pas de nous, mais quand
même..., franchement..., dites-moi :
De quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?
Qu'est-ce qui brûlait dans votre coeur ce
matin en allant à la maison du
Seigneur ?
Le Seigneur Jésus nous dit : "là où deux ou trois sont assemblés en mon nom,
je suis au milieu d'eux"
(Matthieu 18: 20). Pour qu'il en soit
ainsi ce rassemblement - "EN SON NOM" - ne peut
être qualifié comme tel,
qu'à la condition que Jésus soit
effectivement l'hôte d'honneur !
Les deux disciples d'Emmaüs, cheminant sur la
route, étaient rassemblés -
RÉUNIS - AU NOM DU SEIGNEUR (réunis
ensemble par son nom et pour son nom). Leurs
pensées et leurs coeurs étaient
liés à Jésus tant et si bien
qu'il vînt les rejoindre.
Si Christ est le centre de notre vie, l'objet de
nos conversations, de nos pensées, il est
certain qu'il nous accompagnera et qu'il sera au
milieu de nous spirituellement comme il
l'était physiquement avec les disciples
d'Emmaüs.
De quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?
Nous nous rendons compte maintenant que ce n'est
pas une question banale puisque le sujet de nos
conversations peut faire qu'il soit au milieu de
nous ou non !
Comment Jésus serait-il honoré si
nous, "épouse" de Jésus-Christ, nous
allons au rendez-vous qu'il nous a fixé tout
en parlant de nos autres amours ?
De ces amours qui remplissent tellement nos coeurs
que notre bouche en libère le trop-plein
pendant notre marche vers le "sanctuaire".
Tes amours... les sentiments de ton coeur...
s'expriment par ta bouche aussi bien dans les
rapports humains que dans le domaine spirituel.
Reçois favorablement
les paroles de ma
bouche Et les
sentiments de mon coeur, O Éternel, mon
rocher et mon libérateur ! Psaume 19: 14 /15 (v. L. S)
Mon âme soupire et
languit après les parvis de
l'Éternel, Mon coeur et ma chair poussent des
cris vers le Dieu vivant. Psaume 84: 2 (v. L. S)
Que mes paroles lui
soient agréables ! Je veux me réjouir en
l'Éternel. Psaume 104: 33-34 (v. L. S)
Comprenons bien qu'il n'est pas question de
s'interdire de parler de la vie quotidienne, mais
il y a des moments où la priorité des
priorités est de préparer son coeur,
de le mettre dans de bonnes dispositions afin que
les rencontres fraternelles contribuent à la
gloire de Dieu et au bien-être de notre
âme.
Ajoutons encore que, puisque nous devons tout faire
"comme pour le Seigneur"
(Colossiens 3: 23), toutes nos
conversations, quel qu'en soit le sujet, devrait
être ramenées à centrer nos
pensées sur l'essentiel !
C'est toujours ce que le Seigneur Jésus a
fait ! Quand ses contemporains venaient vers
lui pour lui parler des choses de ce monde, il
attirait leur attention sur celles de
Dieu !
Ainsi le Seigneur s'intéresse donc
à nos sujets de conversation !
Est-ce parce qu'il y a peu de sujets dans lesquels
il puisse intervenir comme il le fit avec les
disciples d'Emmaüs, qu'il reste un auditeur
silencieux, un peu à l'écart pour ne
pas se mêler des affaires dans lesquelles il
n'est pas invité ?
Peut-il s'intéresser à tous nos
blabla sans en être
attristé ?
- De quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?
- Simplement des choses que nous avions dans le
coeur !
- Et qu'aviez-vous dans le coeur ? Quel
était le feu qui vous animait ?
Si le chemin qui nous conduit vers la maison de
Dieu ne nous donne pas l'occasion de pouvoir
entretenir notre flamme intérieure avec
celui qui nous accompagne, parce que nous ne savons
pas encore bien tenir notre langue en bride ou
qu'un rien nous distrait :
- Que dire lorsque les rencontres fraternelles se
terminent ?
- Que penser des conversations qui vont bon train
alors que nous sommes encore dans le lieu
saint ?
- Que dire lorsqu'on reprend le chemin en sens
inverse et que la langue se remet en mouvement pour
reprendre les mêmes sujets de conversation
qu'à l'aller comme si la Parole de Dieu
avait passé sur le coeur sans le toucher
pareille à la pluie qui glisse sur les
plumes d'un canard sans le mouiller ?
N'attristez pas le
Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez
été scellés pour le jour de la
rédemption. Éphésiens 4:
30 (v. L.
S)
N'attristons plus le Saint-Esprit de
Dieu !
Le contexte de ce verset nous rappelle que
la langue à son rôle à
jouer.
Même si nous ne nous servons pas de notre
langue pour dire du mal, le Saint-Esprit doit
être profondément attristé
quand, à la fin d'un culte, on
congédie le Seigneur, on le met à
l'écart !
Attristé chaque fois qu'on ignore sa
présence et qu'on reprend des
conversations mondaines devenant plus
importantes que la Parole de Dieu qui vient
d'être entendue !
Conversations mondaines où l'on ne se
gêne pas de demander des détails pour
nourrir notre curiosité, conversations
mondaines qui font les délices de la chair
et non de l'esprit !
Quant à la Parole de Dieu, entendue
précédemment, reconnaissons qu'en des
telles circonstances, elle finit par se retrouver
étouffée par les soucis de la
vie ! Étouffée à peine
après avoir été
prêchée.
Ceux, en effet, qui vivent
selon la chair, s'affectionnent aux choses de la
chair, tandis que CEUX QUI VIVENT SELON L'ESPRIT
s'affectionnent aux choses de l'ESPRIT.
Romains 8: 5 (v. L. S)
Où sont les Marie qui, assises au
pied du Seigneur, ont choisi la bonne
part ?
Si Jésus habite dans notre coeur et si nous
sommes sensibles à son Saint-Esprit nous
devons être profondément
attristés de constater du peu de cas que
certains font de lui !
Attristés de voir qu'à la fin d'un
culte on le prie..., mais qu'on le prie de faire
ses bagages, de sortir de nos pensées
afin de laisser libre cours à nos
conversations habituelles où sa
présence n'est pas
souhaitée !
Attristés de voir qu'à la sortie,
plusieurs se laissent dépouiller par le
diable de ce qu'ils ont reçu pendant le
culte !
Ayant tout perdu, s'étant tout fait voler
dans les minutes qui ont suivi l'Amen final, il ne
leur reste plus que les choses du monde à
partager !
De quoi vous entreteniez-vous en
chemin ?
Il n'y a pas que le chemin qui mène au
sanctuaire !
Il y a aussi le chemin qui ramène à
la maison - les disciples d'Emmaüs rentraient
chez eux ! Il y a le chemin de tous les jours,
ce chemin qui nous mène vers l'autre
bord !
Quel est ou quel sera notre sujet de conversation
favori pour parcourir la distance qui nous
sépare de
l'Éternité ?
Rappelons-le, il n'est pas question de juger et
de condamner qui que ce soit !
Le Seigneur, lorsqu'il nous interpelle, le fait
pour nous instruire et nous encourager à
changer de conduite afin qu'en toutes choses nos
pensées soient tournées vers lui et
les choses qui concernent son Royaume.
Promenez-vous dans les Évangiles et vous
verrez comment il a su ramener ses interlocuteurs
à l'essentiel ! Qu'on lui parle d'une
tour qui s'écroule - la tour de Siloé
- ou de massacres perpétrés par
Pilate, il attire l'attention de ses auditeurs sur
le fait qu'eux-mêmes pourraient périr
s'ils ne se repentaient pas de leurs
péchés.
Croyez-vous que
(ces gens)... fussent de
plus grands pécheurs que tous les autres...
fussent plus coupables que tous les autres
habitants... ?
Non, je vous le dis. Mais
si vous ne vous
repentez, vous périrez tous
également.
Luc 13: 1-5 (v. L. S)
Il n'y a pas besoin de parler longtemps de
l'actualité pour se rendre compte qu'en tant
que disciples de Jésus-Christ, nous avons
les mêmes occasions pour apporter le
même message qu'il a légué
à ses disciples.
Nous avons nos massacres, nos tours qui
s'écroulent, nous avons suffisamment de
catastrophes pour rendre attentif notre entourage
qu'il doit se repentir de ses
péchés.
Voyez encore comment il utilise d'autres situations
pour conduire son entourage à avoir une
saine réflexion :
"Laisse les morts ensevelir
leurs morts..."
(Luc 9: 60), "va annoncer la Parole de
Dieu" (la Parole de Vie) !
La mort des autres... un moment favorable pour
interpeller les vivants et leur dire qu'un jour ils
prendront la place du mort.
La mort des autres..., celle que nous avons
évoquée dernièrement nous
a-t-elle donné l'occasion de parler de
l'éternité ?
Relisez les Évangiles..., vous verrez que
personne n'a jamais quitté Jésus sans
avoir reçu une réponse qui doive
l'amener à la réflexion sur les
choses d'en haut !
Il n'y a aucune honte à parler de
Jésus et encore moins à en parler
entre enfants de Dieu ! Alors, pour ne plus
attrister le Saint-Esprit, faisons TOUT COMME POUR
LE SEIGNEUR !
Que nos conversations le réjouissent et
l'honorent afin que nous ne soyons plus
gênés s'il nous demande : De
quoi vous entreteniez-vous en chemin ?
.... entretenez-vous par
des psaumes,
par des hymnes, et par des cantiques spirituels,
chantant et célébrant de tout votre
coeur les louanges du Seigneur...
... rendez continuellement grâces pour toutes choses
à Dieu le Père, au nom de notre
Seigneur Jésus-Christ... Éphésiens 5:
19-20 (v. L. S) -
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