Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

47 - Jésus dit : "recevez mes instructions."

Apprendre à être heureux... (14e partie)

Avant de marcher dans le chemin des prophètes. (b)

 Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté.
Psaume 84: 10

Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures !
Psaume 43: 3

Je ne vous ferai pas l'injure de vous demander si vous connaissez
ce verset 10 du Psaume 84, "Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs". Je voudrais plutôt vous demander si vous réalisez bien le sens profond de ces paroles ?
Je voudrais vous demander si vous vivez cette réalité au point de dire que, pour vous, rien n'a plus d'importance dans le monde que de vous trouver dans la présence de Dieu ?

Attention..., je ne parle pas de ce jour de l'éternité !
Mais je parle de ce temps privilégié où, sur la Terre des vivants, nous avons la liberté de nous réunir ensemble dans cette salle. Nous réunir dans ce lieu qui n'est qu'un des nombreux parvis de la maison de l'Éternel.

Sans doute chacun éprouve-t-il un bonheur plus ou moins caché à venir dans la maison du Seigneur ? Je dis "caché", car, à plusieurs reprises, en regardant certains visages, il m'est arrivé de me demander si je n'étais pas à un enterrement au lieu d'être dans une rencontre où l'on célèbre la gloire de Dieu !

Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie... Psaume 34: 5

Comment vivez-vous concrètement cette réalité, celle de préférer être un jour dans les parvis du Seigneur, plutôt que d'en vivre mille ailleurs ?
Saisissez-vous ce que cela représente dans la réalité ?
Comprenez-vous que, si c'est bien ce que vous voulez penser et vivre, vous ne traînerez plus des pieds lorsqu'il sera question d'aller aux divers rendez-vous où il vous attend ?

Afin que nous ne nous méprenions pas sur la profondeur de ce texte, je suis allé voir ce qu'en disait la version hébraïque :

Assurément, un jour dans tes parvis vaut mieux que mille [autres] ; je préfère me tenir au seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que de séjourner dans les tentes de l'impiété. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Cette nuance qui remplace le mot de "méchanceté", par celui d' "impiété" m'interpelle dans le sens où je ne me sentirais pas concerné s'il n'était question que de la compagnie des méchants. Une compagnie que je ne recherche absolument pas !
Mais cette attitude n'est pas suffisante, car
elle ne prouve pas que je préfère être un jour dans les parvis de l'Éternel plutôt que mille ailleurs !

Par contre,
mon laisser-aller éventuel, pourrait bien me classer dans la catégorie de ceux et celles qui ressemblent aux méchants. Mon impiété ne serait pas la conséquence d'actes de méchanceté, mais de mon indifférence, de ma légèreté face aux choses qui concernent le Seigneur et son Royaume. Une indifférence plus ou moins prononcée dont mon entourage serait le témoin.

L'impiété, pour simplifier, consiste à ne pas rendre à Dieu ce qui lui appartient.
Elle guette tous ceux et toutes celles qui vivent leur foi dans ces temps de la fin où mille et une choses sont là pour détourner l'enfant de Dieu de la voie qu'il doit suivre.

Nous sommes tous concernés ! Nous devons tous être vigilants
afin de ne pas devenir des tièdes dans notre engagement avec le Seigneur, mais prouver que nous disons (ou chantons) la vérité en disant : "Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs".

Une tiédeur qui caractérise l'Église de Laodicée, celle des temps de la fin,
la nôtre !
Une tiédeur qui nous concerne tous,
vous comme moi !
Il faut si peu pour que notre premier amour se perde dans la foule de diverses amourettes toujours décidées à nous faire des clins d'oeil afin de nous inciter à devenir des adultères... spirituels !
Une tiédeur qui, si elle persiste, obligera le Fils de Dieu à nous vomir de sa bouche !

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Apocalypse 3: 16

Être vomis ne signifierait-il pas que
nous ne serons plus "en Jésus" ? Que nous serons rejetés, expulsés du corps de Christ ?
Derrière cette action - celle de nous vomir - ne met-il pas en lumière l'image de
quelqu'un qui, tout en s'imaginant être chrétien, vivait déjà sans être "en Christ" ?

Ainsi celui qui sera vomi, rejeté, expulsé, le sera parce qu'il n'a jamais véritablement accepté que le Seigneur Jésus dirige sa vie. Combien de fois n'aura-t-il pas entendu : "Je me tiens à la porte et je frappe" ? Combien de fois n'aurait-il pas été exhorté à marcher d'une manière digne du Seigneur afin de lui être agréable (Colossiens 1: 10) ?

Certes, la suite de cette lettre à l'Église de Laodicée - une lettre qui nous est adressée - laisse entrevoir qu'il y a une possibilité de réintégration dans le corps de Christ, dans son intercession en notre faveur, dans son rôle d'avocat et non de juge.
Une possibilité pour les tièdes qui prennent conscience de leur état et
qui font tout pour se réchauffer afin de devenir ou redevenir bouillants.

Celui qui vaincra, je (Jésus) le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Apocalypse 3: 21

Je ne sais pas si vous réalisez la portée de
cette promesse faite, non pas à des gens qui sont fidèles, non pas à des "piliers d'Église", non pas à des supers chrétiens, mais à des tièdes !

À ces gens qui sont près d'être rejetés (vomis), il leur est promis une place royale s'ils arrivent à vaincre cette tiédeur, cet endormissement spirituel !
Nous pouvons mesurer la grâce infinie de notre Seigneur qui, par cette promesse, met bien en évidence que : "là où le péché a abondé, la grâce a surabondé..." (Romains 5: 20)

Assis avec Christ sur son trône !
Une belle perspective qui doit nous encourager à devenir bouillants pour un tel Seigneur, car, avouons-le, nous sommes loin d'être bouillants !
Toute baisse de zèle ne peut faire autre chose que provoquer un refroidissement très dangereux. Sortez un tison, un morceau de charbon de bois du foyer, il perdra la flamme qu'il possédait auparavant, il ne réchauffera plus personne et se refroidira lui-même au point de devenir inutile.

Avant d'en arriver à l'irréparable - être vomis de la bouche du Seigneur - n'hésitons pas joindre notre voix à celle du psalmiste afin de demander à ce que nous soyons éclairés quant à notre conduite. Demandons à ce que son Saint-Esprit nous guide afin de nous recentrer sur l'essentiel.

Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! Psaume 43: 3

Si vous pensez ne pas avoir besoin de sa lumière, vous êtes dans l'erreur !
Moi, je désire ardemment qu'il soit fidèle (il le sera, car il l'a promis), je désire qu'il m'éclaire continuellement afin que je ne m'écarte pas du chemin étroit et que mon attention reste, le plus souvent possible, fixée sur l'essentiel.

L'essentiel en question est, bien entendu, le Seigneur Jésus qui, au travers de SA parole, nous instruit afin que nous soyons en mesure d'entrer dans la demeure qu'il a préparée pour ses bons et fidèles serviteurs et servantes.

Les Béatitudes, que nous visitons en ce moment, ne sont qu'une introduction qui place les auditeurs devant le chemin étroit où ils seront invités à s'engager afin d'arriver dans le Royaume éternel de Dieu.

Jésus étant la porte (
Jean 10: 7), le portier de la bergerie (Jean 10: 1-5), le chemin et la vérité (Jean 14: 6), il est le SEUL habilité à nous conduire.
Il est le SEUL à être en mesure de nous donner les instructions adéquates pour que nous allions jusqu'au bout de notre route.
Jusqu'au bout..., quelles que soient les circonstances rencontrées !

Les Béatitudes ne sont qu'une entrée en matière, une préparation que nous avons besoin de réviser. Il n'est pas impossible qu'en cours de route, plusieurs aient perdu quelques-uns des principes de base contenus dans les enseignements de notre Sauveur et Seigneur.

Nous pourrions - vous et moi - avoir oublié d'être heureux lorsque l'occasion se présentait de l'être. Absurde direz-vous !
Comment aurions-nous pu oublier d'être heureux alors que nous cherchons à l'être ?

En préparant ce message, et en relisant les neuf répétitions qui nous parlent de bonheur "heureux ceux... ", j'ai été frappé de constater que
le Seigneur soit obligé de souligner que nous devrions être heureux.

Comment ce fait-il qu'il soit obligé de nous dire "heureux ceux qui..." ?
Serait-ce que la façon dont nous envisageons le bonheur est différente de celle que Jésus reconnaît ?
Serait-ce que nous ne faisons éclater notre bonheur que lorsque nous jouissons des biens plus ou moins légitimes de ce monde ?

Pourquoi le Fils de Dieu doit-il nous dire que nous devons être heureux
sinon parce que nous ne le sommes pas alors que nous devrions l'être dans toutes les situations qu'il a présentées ?

Je n'ose même plus vous demandez si ce matin vous êtes heureux. Je l'ose encore moins après avoir dit que parfois nos rencontres pourraient ressembler à un culte d'enterrement. Non... ! Je n'ose pas vous le demander, mais je vous demande quand même si vous savez QUE VOUS DEVRIEZ ÊTRE HEUREUX ?

Savez-vous que vous êtes heureux ? Que vous devriez l'être ! "
Heureux ceux qui..."

Nous avons neuf raisons pour être heureux, plus exactement, neuf situations qui doivent contribuer à notre bonheur si nous savons garder les yeux fixés sur la rétribution.
Alors... ! Comment se fait-il que nous ne soyons pas plus heureux que cela ?

Nous pourrions supposer deux réponses à cette question.

- La première, c'est que nous ne pratiquons pas ces Béatitudes. En conséquence nous ne pouvons pas connaître le bonheur dont nous parle le Seigneur.
- La seconde, c'est que, même si nous accomplissons au mieux de nos possibilités ce que le Seigneur dit au travers des Béatitudes,
nous n'y trouvons pas la joie que l'obéissance devrait nous donner.
Nous ne la trouvons pas
parce qu'il nous est encore pénible de souffrir pour Christ et que nous préférons nous servir d'un texte de l'Écriture pour justifier notre manque de joie dans l'épreuve. Un texte qui, avant de parler de l'épreuve, met pourtant au premier plan la joie du salut.

... vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut,
vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves... 1 Pierre 1: 5-6

Dans ces versets, nous retrouvons la pensée des deux Béatitudes qui nous parlent aussi bien de bonheur que de persécutions.

Persécutions présentes à cause de la Justice : "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux (Matthieu 5: 10) !

Persécutions présentes à cause de Jésus : "Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi (Matthieu 5: 11).

Pierre nous montre donc que nous pouvons être attristés tout
en mettant en lumière le destin fabuleux qui nous est réservé si nous restons fidèles. Cette Vie éternelle qui doit alimenter notre joie et nous permettre de passer plus sereinement par la souffrance - un passage obligé - "puisqu'il le faut", dira-t-il !

Jésus n'en fait pas moins que son apôtre qui, en définitive, n'a fait que suivre les traces laissées par son Maître ! Jésus nous interpelle afin que nous prenions conscience que le bonheur, le vrai, nous est réservé dans les cieux. C'est ça qui devrait être l'objet de notre joie puisque nous serons TOUJOURS avec lui.
C'est là qu'il nous invite à regarder, là où il est assis à la droite du Père, là où il intercède en notre faveur (
Hébreux 12: 2 ; Romains 8: 34).

Alors... arrêtons de faire grise mine !
N'oubliez pas..., n'oublions pas (je me parle aussi), n'oublions pas que nous devons apprendre à trouver notre bonheur en regardant aux choses promises et non à celles qui nous entourent.
Ces dernières pourraient être des occasions de chutes si nos regards restaient posés sur les circonstances difficiles qui jalonnent notre chemin ; circonstances difficiles, mais permises pour éprouver notre foi !

La semaine passée, nous avions mis l'accent sur la paix,
cette paix que nous devons procurer si nous voulons être appelés "Fils de Dieu" ou "fille de Dieu".

En y pensant durant la semaine et en relisant
Philippiens 4: 7: "Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ", je réalisais que c'est la paix de Dieu qui travaille en nous.

Elle gardera nos coeurs et nos pensées dirigés dans la bonne direction.
Elle le fera sous certaines conditions : que nous nous soyons déchargés de nos soucis sur Dieu et que, l'ayant bien fait, nous ne nous inquiétions plus de rien :

... déchargez-vous sur lui (sur Dieu) de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5: 7

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose
faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. Philippiens 4: 6-7

Plusieurs fois, j'ai été surpris d'avoir la paix dans mon coeur alors que je vivais une situation difficile. Je craignais alors que cette paix ne fût que le résultat d'un "je-m'en-foutisme" qui n'a rien de biblique.
Mais la différence entre la paix de Dieu et ce "je-m'en-foutisme",
c'est que la vraie paix - celle de Dieu - nous conduit à garder les regards tournés vers Jésus.
L'autre..., la fausse paix, nous en éloigne et nous place dans une position qui manifeste de l'indifférence à l'égard des événements.

Cette paix de Dieu est à notre disposition, c'est à nous de la prendre. Il nous la donne, mais
rien ne nous oblige à la saisir : "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix." (Jean 14: 27).

Ayant reçu cette paix - si nous l'avons prise - nous devons aussi, dans nos rapports les uns avec les autres, tout faire pour "
rechercher à ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle" (Romains 14. 19).
En étant un artisan de paix, notre comportement prouvera que nous nous sommes bien emparés de cette paix donnée par notre Sauveur et Seigneur.

Notre contribution à procurer la paix va, en quelque sorte, nous immuniser contre la haine, la rancune, l'animosité.
Ne cherchant plus à rendre coup pour coup, ne cherchant plus à mettre de l'huile sur le feu à la moindre parole désobligeante,
nous serons à même de mieux supporter les persécutions conséquentes à notre foi, à notre amour du Seigneur Jésus et à notre fidélité à SA Parole.

Voilà pourquoi nous avons tant insisté la dernière fois pour que nous perdions l'habitude de "nous mordre les uns, les autres" (Galates 5: 15).
Je ne dis pas que la persécution ou les agacements que certains usent contre nous, soit dans le couple, dans la famille, soit au travail, à l'école ou dans le voisinage, je ne dis pas qu'ils ne sont rien.
Au contraire ! Je reconnais que ces "mini-persécutions" sont bien réelles et que leur utilisation est destinée :
- D'abord, à nous faire perdre notre paix ;
- Ensuite, à nous pousser à bout pour que nous utilisions les mêmes armes que notre "ennemi". Le but sera alors atteint ! Nous lui ressemblerons en dépit de la foi que nous professons ou que nous tentons de professer.

Mais..., elles sont quand même légères ces afflictions qui viennent pour nous irriter (
2 Corinthiens 4: 17) ! Elles sont légères si nous considérons le POIDS ÉTERNEL DE GLOIRE ; de cette gloire qui nous est réservée si...

... nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. 2 Corinthiens 4: 18

C'est donc en regardant à l'invisible que le visible sera supportable.
Il le sera d'autant plus que nous nous serons déchargés sur le Seigneur de nos soucis. Un acte qui nous permettra alors de procurer la paix en étant des artisans de paix plutôt que d'être les compagnons du destructeur.

Mais moi
(Jésus), je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Matthieu 5: 39

Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
Romains 12: 17

L'épreuve de la foi, même si parfois elle semble bien petite aux yeux de certains observateurs, est, pour celui ou celle qui y passe,
d'une taille qui est en fonction de sa force.
L'épreuve ou la tentation est limitée à ce que nous pouvons supporter.

Qu'en est-il de ceux et celles qui ne peuvent rien supporter ? Ceux qui, après 10, 20, 30 années dans l'Église de Jésus-Christ, ne sont pas capables de se maîtriser quand ils sont contrariés ou qu'ils ont reçu une parole de travers ?
Ne devrait-on pas en conclure qu'ils ne sont pas encore convertis ou, s'ils le sont, qu'ils ont toujours refusé de grandir, refusé de marcher de progrès en progrès ?

Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10: 13

La paix dans l'épreuve ou la persécution, est la manifestation d'une foi victorieuse qui nous conduit vers la perfection demandée (Jacques 1: 2-4).

Sans doute y a-t-il encore un bout de chemin à faire pour être
joyeux dans l'épreuve ; de l'être comme...

... le dit Jacques :
"
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés" (Jacques 1: 2)

Ou comme le dit Paul :
"... c'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ..." (2 Corinthiens 12: 10)

Ou comme le dit le Seigneur Jésus :
"
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice... ; Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme" (Matthieu 5: 10 ; Luc 6: 22) !

Oui... ! Un bon bout de chemin à faire nous attend ! Mais la joie doit quand même être présente au moins
après l'épreuve ! Après avoir été victorieux dans l'épreuve !

Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Actes 5. 41

Quoi qu'il en soit,
la paix, dans l'épreuve ou dans la persécution, est l'introduction à quelque chose de plus grand qu'il ne faut pas perdre de vue.
Par cette paix - je ne dis pas la joie - mais par
cette paix de Dieu qui travaille en nous et qui nous conduit à garder nos pensées en Jésus-Christ :

NOUS RECONNAISSONS QUE DIEU S'EST DÉJÀ INTÉRESSÉ À NOUS.
EN CONSÉQUENCE, IL A NOTRE SITUATION EN MAINS !
ET PUISQU'IL L'A...

... IL NE SE CONTENTERA PAS DE NOUS DONNER UNIQUEMENT SA PAIX,
MAIS IL NOUS DÉLIVRERA SELON SA PROMESSE !

 À partir du moment où nous vivons dans sa paix en dépit des circonstances qui nous affligent...

...
À partir du moment où nous regardons à celui qui va nous délivrer, n'y a-t-il pas déjà un petit nuage de joie, de contentement qui pointe à l'horizon ?

Comprenez-vous maintenant pourquoi le Seigneur Jésus nous rappelle que nous devrions être heureux même dans la persécution ?

Heureux, parce qu'il nous fait marcher dans le chemin des prophètes
qui sont allés jusqu'au bout de leur ministère, SOUTENUS SEULEMENT PAR LE BRAS PUISSANT DE L'ÉTERNEL.

Heureux, parce que Jésus nous dit que nous devrions l'être en vue de la récompense qui nous est réservée dans les cieux.

Heureux, parce qu'il ne se trompe pas en nous signifiant qu'il faut avoir cette attitude dans les circonstances qu'il dépeint.


Ainsi donc, dans l'épreuve ou dans la persécution,
nous devrions être heureux là où d'autres sont malheureux !

Que dis-je ? Si je reprends les paroles du Seigneur, nous devrions être bien plus qu'heureux, car c'est un bonheur qui sort de l'ordinaire qui nous est offert !

Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. Matthieu 5: 12

Réjouissez-vous et tressaillez de joie... (toutes les autres versions courantes exceptée celle de Segond qui vient d'être citée.)

Se réjouir, c'est éprouver de la joie, du plaisir, de la satisfaction.
L'allégresse, quant à elle, c'est une démonstration vive, bruyante et collective de la joie (divers dictionnaires).

La Bible parle de "transport d'allégresse" :

Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse. Zacharie 9: 9

Elle en parle aussi quand Dieu considère la marche de son peuple :

L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d'allégresse. Sophonie 3: 17

Notre Roi vient à nous ! Non pas sur un ânon, mais sur les nuées du ciel pour chercher son Église victorieuse ! Chercher et prendre avec lui ceux et celles qui ont compris ce que voulait dire : "
À CELUI QUI VAINCRA... !"
Il vient pour que NOUS soyons toute l'éternité dans SA présence !

- Cela ne vaut-il pas la peine de procurer la paix afin d'être appelé "fils ou fille de Dieu" ?

- Cela ne vaut-il pas la peine de nous appliquer à "
affermir notre vocation et notre élection" (2 Pierre 1: 10) ?
De nous "
appliquer à être trouvés par Jésus sans tache et irrépréhensibles dans la paix ? (2 Pierre 3: 14)"

À nous de répondre à notre Dieu, lui qui use de patience envers chacun d'entre nous pour que nous ne périssions point (
2 Pierre 3: 9).
Amen.


J-M Ravé 28 août 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C290910