Mieux vaut
un jour dans tes parvis que mille
ailleurs ; Je préfère me tenir
sur le seuil de la maison de mon
Dieu, Plutôt que d'habiter sous
les tentes de la méchanceté.
Psaume 84: 10
Envoie ta lumière et ta
fidélité ! Qu'elles me guident,
Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte
et à tes demeures ! Psaume 43: 3
Je ne vous ferai pas l'injure de vous demander si
vous connaissez ce verset 10 du Psaume
84,
"Mieux
vaut un jour dans tes parvis que mille
ailleurs". Je voudrais plutôt vous
demander si vous réalisez bien le sens
profond de ces paroles ?
Je voudrais vous demander si vous vivez cette
réalité au point de dire que, pour
vous, rien n'a plus d'importance dans le monde que
de vous trouver dans la présence de
Dieu ?
Attention..., je ne parle pas de ce jour de
l'éternité !
Mais je parle de ce temps privilégié
où, sur la Terre des vivants, nous avons la
liberté de nous réunir ensemble dans
cette salle. Nous réunir dans ce lieu qui
n'est qu'un des nombreux parvis de la maison de
l'Éternel.
Sans doute chacun éprouve-t-il un bonheur
plus ou moins caché à venir dans la
maison du Seigneur ? Je dis "caché",
car, à plusieurs reprises, en regardant
certains visages, il m'est arrivé de me
demander si je n'étais pas à un
enterrement au lieu d'être dans une rencontre
où l'on célèbre la gloire de
Dieu !
Quand on
tourne vers lui les regards, on est rayonnant de
joie... Psaume 34: 5
Comment vivez-vous
concrètement cette réalité,
celle de préférer être un jour
dans les parvis du Seigneur, plutôt que d'en
vivre mille ailleurs ?
Saisissez-vous ce que cela représente dans
la réalité ?
Comprenez-vous que, si c'est bien ce que vous
voulez penser et vivre, vous ne traînerez
plus des pieds lorsqu'il sera question d'aller aux
divers rendez-vous où il vous
attend ?
Afin que nous ne nous méprenions pas sur la
profondeur de ce texte, je suis allé voir ce
qu'en disait la version
hébraïque :
Assurément, un jour dans tes
parvis vaut mieux que mille [autres] ; je
préfère me tenir au seuil de la
maison de mon Dieu, plutôt que de
séjourner dans les tentes de
l'impiété. (v. Sefarim, Bible
du Rabbinat français)
Cette nuance qui remplace le mot de
"méchanceté", par celui d'
"impiété" m'interpelle dans le sens
où je ne me sentirais pas concerné
s'il n'était question que de la compagnie
des méchants. Une compagnie que je ne
recherche absolument pas !
Mais cette attitude n'est pas suffisante, car
elle
ne prouve pas que je préfère
être un jour dans les parvis de
l'Éternel plutôt que mille
ailleurs !
Par contre, mon laisser-aller éventuel,
pourrait bien me classer dans la catégorie
de ceux et celles qui ressemblent aux
méchants. Mon impiété ne
serait pas la conséquence d'actes de
méchanceté, mais de mon
indifférence, de ma
légèreté face aux choses qui
concernent le Seigneur et son Royaume. Une
indifférence plus ou moins prononcée
dont mon entourage serait le témoin.
L'impiété, pour simplifier, consiste
à ne pas rendre à Dieu ce qui lui
appartient.
Elle guette tous ceux et toutes celles qui vivent
leur foi dans ces temps de la fin où mille
et une choses sont là pour détourner
l'enfant de Dieu de la voie qu'il doit suivre.
Nous sommes tous concernés ! Nous
devons tous être vigilants afin de ne pas devenir
des tièdes dans notre engagement avec le
Seigneur, mais prouver que nous disons (ou
chantons) la vérité en disant :
"Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille
ailleurs".
Une tiédeur qui caractérise
l'Église de Laodicée, celle des temps
de la fin, la nôtre !
Une tiédeur qui nous concerne tous,
vous
comme moi !
Il faut si peu pour que notre premier amour se
perde dans la foule de diverses amourettes toujours
décidées à nous faire des
clins d'oeil afin de nous inciter à devenir
des adultères... spirituels !
Une tiédeur qui, si elle persiste, obligera
le Fils de Dieu à nous vomir de sa
bouche !
Ainsi,
parce que tu es tiède, et que tu n'es ni
froid ni bouillant, je te vomirai de ma
bouche. Apocalypse 3: 16
Être vomis ne signifierait-il pas que
nous
ne serons plus "en Jésus" ? Que nous
serons rejetés, expulsés du corps de
Christ ?
Derrière cette action - celle de nous vomir
- ne met-il pas en lumière l'image de
quelqu'un qui, tout en s'imaginant
être chrétien, vivait
déjà sans être "en
Christ" ?
Ainsi celui qui sera vomi, rejeté,
expulsé, le sera parce qu'il n'a jamais
véritablement accepté que le Seigneur
Jésus dirige sa vie. Combien de fois
n'aura-t-il pas entendu : "Je me tiens
à la porte et je frappe" ? Combien de
fois n'aurait-il pas été
exhorté à marcher d'une
manière digne du Seigneur afin de lui
être agréable (Colossiens 1:
10) ?
Certes, la suite de cette lettre à
l'Église de Laodicée - une lettre qui
nous est adressée - laisse entrevoir qu'il y
a une possibilité de
réintégration dans le corps de
Christ, dans son intercession en notre faveur, dans
son rôle d'avocat et non de juge.
Une possibilité pour les tièdes qui
prennent conscience de leur état et
qui
font tout pour se réchauffer afin de devenir ou
redevenir bouillants.
Celui
qui vaincra, je (Jésus) le ferai
asseoir avec moi sur
mon
trône, comme moi j'ai vaincu et me suis
assis avec mon Père sur son trône.
Apocalypse 3: 21
Je ne sais pas si vous réalisez la
portée de cette promesse
faite, non pas à des gens qui
sont fidèles, non pas à des "piliers
d'Église", non pas à des supers
chrétiens, mais à des
tièdes !
À ces gens qui sont
près d'être rejetés
(vomis), il leur est promis une place
royale s'ils arrivent à vaincre cette
tiédeur, cet endormissement
spirituel !
Nous
pouvons mesurer la grâce infinie de notre
Seigneur qui, par cette promesse, met bien en
évidence que : "là où le
péché a abondé, la grâce
a surabondé..." (Romains 5: 20)
Assis
avec Christ sur son trône !
Une belle perspective qui doit nous encourager
à devenir bouillants pour un tel Seigneur,
car, avouons-le, nous sommes loin d'être
bouillants !
Toute baisse de zèle ne peut faire autre
chose que provoquer un refroidissement très
dangereux. Sortez un tison, un morceau de charbon
de bois du foyer, il perdra la flamme qu'il
possédait auparavant, il ne
réchauffera plus personne et se refroidira
lui-même au point de devenir inutile.
Avant d'en arriver à l'irréparable -
être vomis de la bouche du Seigneur -
n'hésitons pas joindre notre voix à
celle du psalmiste afin de demander à ce que
nous soyons éclairés quant à
notre conduite. Demandons à ce que son
Saint-Esprit nous guide afin de nous recentrer sur
l'essentiel.
Envoie ta
lumière et ta fidélité !
Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent
à ta montagne sainte et à tes
demeures ! Psaume 43: 3
Si vous pensez ne pas avoir besoin de sa
lumière, vous êtes dans
l'erreur !
Moi, je désire ardemment qu'il soit
fidèle (il le sera, car il l'a promis), je
désire qu'il m'éclaire
continuellement afin que je ne m'écarte pas
du chemin étroit et que mon attention reste,
le plus souvent possible, fixée sur
l'essentiel.
L'essentiel en question est, bien entendu, le
Seigneur Jésus qui, au travers de SA parole,
nous instruit afin que nous soyons en mesure
d'entrer dans la demeure qu'il a
préparée pour ses bons et
fidèles serviteurs et servantes.
Les Béatitudes, que nous visitons en ce
moment, ne sont qu'une introduction qui place les
auditeurs devant le chemin étroit où
ils seront invités à s'engager afin
d'arriver dans le Royaume éternel de
Dieu.
Jésus étant la porte (Jean 10: 7), le portier de la bergerie
(Jean 10: 1-5), le chemin et la
vérité (Jean 14: 6), il est le SEUL habilité
à nous conduire.
Il est le SEUL à être en mesure de
nous donner les instructions adéquates pour
que nous allions jusqu'au bout de notre route.
Jusqu'au bout..., quelles que
soient les circonstances
rencontrées !
Les Béatitudes ne sont qu'une entrée
en matière, une préparation que nous
avons besoin de réviser. Il n'est pas
impossible qu'en cours de route, plusieurs aient
perdu quelques-uns des principes de base contenus
dans les enseignements de notre Sauveur et
Seigneur.
Nous pourrions - vous et moi - avoir oublié
d'être heureux lorsque l'occasion se
présentait de l'être. Absurde
direz-vous ! Comment aurions-nous pu oublier
d'être heureux alors que nous cherchons
à l'être ?
En préparant ce message, et en relisant les
neuf répétitions qui nous parlent de
bonheur "heureux ceux... ", j'ai été
frappé de constater que le Seigneur soit
obligé de souligner que nous devrions
être heureux.
Comment ce fait-il qu'il soit
obligé de nous dire "heureux ceux
qui..." ?
Serait-ce que la façon dont nous envisageons
le bonheur est différente de celle que
Jésus reconnaît ?
Serait-ce que nous ne faisons éclater notre
bonheur que lorsque nous jouissons des biens plus
ou moins légitimes de ce monde ?
Pourquoi le Fils de Dieu doit-il nous dire que nous
devons être heureux sinon parce que nous
ne le sommes pas alors que nous devrions
l'être dans toutes les situations qu'il a
présentées ?
Je n'ose même plus vous demandez si ce matin
vous êtes heureux. Je l'ose encore moins
après avoir dit que parfois nos rencontres
pourraient ressembler à un culte
d'enterrement. Non... ! Je n'ose pas vous le
demander, mais je vous demande quand même si
vous savez QUE VOUS DEVRIEZ ÊTRE
HEUREUX ?
Savez-vous que vous êtes heureux ? Que
vous devriez l'être ! "Heureux ceux
qui..."
Nous avons neuf raisons pour être heureux,
plus exactement, neuf situations qui doivent
contribuer à notre bonheur si nous savons
garder les yeux fixés sur la
rétribution.
Alors... ! Comment se fait-il que nous ne
soyons pas plus heureux que cela ?
Nous
pourrions supposer deux réponses à
cette question.
- La
première, c'est que nous ne pratiquons pas
ces Béatitudes. En conséquence nous
ne pouvons pas connaître le bonheur dont nous
parle le Seigneur.
- La seconde, c'est que, même si nous
accomplissons au mieux de nos possibilités
ce que le Seigneur dit au travers des
Béatitudes, nous n'y trouvons pas la joie que
l'obéissance devrait nous
donner.
Nous ne la trouvons pas parce qu'il nous est
encore pénible de souffrir pour
Christ et que nous
préférons nous servir d'un texte de
l'Écriture pour justifier notre manque de
joie dans l'épreuve. Un texte qui, avant de
parler de l'épreuve, met pourtant au premier
plan la joie du salut.
... vous
qui, par la puissance de Dieu, êtes
gardés par la foi pour le salut prêt
à être révélé
dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique
maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez
attristés pour un peu de temps par diverses
épreuves... 1 Pierre 1: 5-6
Dans ces versets, nous retrouvons la pensée
des deux Béatitudes qui nous parlent aussi
bien de bonheur que de persécutions.
Persécutions
présentes à cause de la
Justice : "Heureux ceux qui sont
persécutés pour la
justice, car le royaume des cieux est
à eux (Matthieu 5: 10) !
Persécutions
présentes à cause de
Jésus : "Heureux serez-vous, lorsqu'on vous
outragera, qu'on vous persécutera et qu'on
dira faussement de vous toute sorte de mal,
à cause de moi (Matthieu 5: 11).
Pierre nous montre donc que nous pouvons être
attristés tout en mettant en lumière le
destin fabuleux qui nous est réservé
si nous restons fidèles. Cette Vie
éternelle qui doit alimenter notre joie et
nous permettre de passer plus sereinement par la
souffrance - un passage obligé - "puisqu'il
le faut", dira-t-il !
Jésus n'en fait pas moins que son
apôtre qui, en définitive, n'a fait
que suivre les traces laissées par son
Maître ! Jésus nous interpelle
afin que nous prenions conscience que le bonheur,
le vrai, nous est réservé dans les
cieux. C'est ça qui devrait être
l'objet de notre joie puisque nous serons TOUJOURS
avec lui.
C'est là qu'il nous invite à
regarder, là où il est assis à
la droite du Père, là où
il intercède en notre faveur (Hébreux 12: 2 ; Romains 8: 34).
Alors... arrêtons de faire grise
mine !
N'oubliez pas..., n'oublions pas (je me parle
aussi), n'oublions pas que nous devons apprendre
à trouver notre bonheur en regardant aux
choses promises et non à celles qui nous
entourent.
Ces dernières pourraient être des
occasions de chutes si nos regards restaient
posés sur les circonstances difficiles qui
jalonnent notre chemin ; circonstances
difficiles, mais permises pour éprouver
notre foi !
La semaine passée, nous avions mis l'accent
sur la paix, cette paix que nous devons procurer
si nous voulons être appelés "Fils de
Dieu" ou "fille de Dieu".
En y pensant durant la semaine et en
relisant Philippiens 4: 7: "Et la paix de Dieu,
qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs
et vos pensées en
Jésus-Christ", je réalisais que
c'est
la paix de Dieu qui travaille en
nous.
Elle
gardera nos coeurs et nos pensées
dirigés dans la bonne
direction.
Elle le fera sous certaines conditions : que
nous nous soyons déchargés de nos
soucis sur Dieu et que, l'ayant bien
fait, nous ne nous inquiétions plus de
rien :
...
déchargez-vous sur lui (sur
Dieu)
de tous vos soucis, car lui-même prend soin de
vous.
1 Pierre 5: 7
Ne vous inquiétez de rien ; mais en
toute chose faites connaître vos besoins
à Dieu par des prières et des
supplications, avec des actions de
grâces.
Et la
paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
gardera vos coeurs et vos
pensées en
Jésus-Christ. Philippiens 4: 6-7
Plusieurs fois, j'ai été surpris
d'avoir la paix dans mon coeur alors que je vivais
une situation difficile. Je craignais alors que
cette paix ne fût que le résultat d'un
"je-m'en-foutisme" qui n'a rien de biblique.
Mais la différence entre la paix de Dieu et
ce "je-m'en-foutisme", c'est que la vraie paix - celle de
Dieu - nous conduit à garder les regards
tournés vers
Jésus.
L'autre..., la fausse paix, nous en éloigne
et nous place dans une position qui manifeste de
l'indifférence à l'égard des
événements.
Cette paix de Dieu est à notre disposition,
c'est à nous de la prendre. Il nous la
donne, mais rien ne nous oblige à la
saisir : "Je vous laisse la paix, je vous
donne ma paix." (Jean 14: 27).
Ayant reçu cette paix - si nous l'avons
prise - nous devons aussi, dans nos rapports les
uns avec les autres, tout faire pour "rechercher à ce
qui contribue à la paix et à
l'édification mutuelle" (Romains 14. 19).
En étant un artisan de paix, notre
comportement prouvera que nous nous sommes bien
emparés de cette paix donnée par
notre Sauveur et Seigneur.
Notre
contribution à procurer la paix
va,
en quelque sorte, nous immuniser contre la haine, la
rancune, l'animosité.
Ne cherchant plus à rendre coup pour coup,
ne cherchant plus à mettre de l'huile sur le
feu à la moindre parole
désobligeante, nous serons à même de
mieux supporter les persécutions
conséquentes à notre
foi,
à notre amour du Seigneur Jésus et
à notre fidélité à SA
Parole.
Voilà pourquoi nous avons tant
insisté la dernière fois pour que
nous perdions l'habitude de "nous mordre les uns,
les autres" (Galates 5: 15).
Je ne dis pas que la persécution ou les
agacements que certains usent contre nous, soit
dans le couple, dans la famille, soit au travail,
à l'école ou dans le voisinage, je ne
dis pas qu'ils ne sont rien.
Au contraire ! Je reconnais que ces
"mini-persécutions" sont bien réelles
et que leur utilisation est
destinée :
- D'abord, à nous faire perdre notre
paix ;
- Ensuite, à nous pousser à bout pour
que nous utilisions les mêmes armes que notre
"ennemi". Le but sera alors atteint ! Nous lui
ressemblerons en dépit de la foi que nous
professons ou que nous tentons de professer.
Mais..., elles sont quand même
légères ces afflictions qui viennent
pour nous irriter (2 Corinthiens 4: 17) ! Elles sont
légères si nous considérons le
POIDS ÉTERNEL DE GLOIRE ; de cette
gloire qui nous est réservée
si...
...
nous
regardons, non point aux choses visibles, mais
à celles qui sont
invisibles ; car les choses visibles sont
passagères, et les invisibles sont
éternelles. 2 Corinthiens 4: 18
C'est
donc en regardant à l'invisible que le
visible sera supportable.
Il le sera d'autant plus que nous nous serons
déchargés sur le Seigneur de nos
soucis. Un acte qui nous permettra alors de
procurer la paix en étant des artisans de
paix plutôt que d'être les compagnons
du destructeur.
Mais moi (Jésus), je vous dis de ne
pas résister au méchant. Si quelqu'un
te frappe sur la joue droite, présente-lui
aussi l'autre. Matthieu 5: 39
Ne rendez à personne le mal pour le mal.
Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
Romains 12: 17
L'épreuve de la foi, même si parfois
elle semble bien petite aux yeux de certains
observateurs, est, pour celui ou celle qui y passe,
d'une
taille qui est en fonction de sa
force.
L'épreuve ou la tentation est limitée
à ce que nous pouvons supporter.
Qu'en est-il de ceux et celles qui ne peuvent rien
supporter ? Ceux qui, après 10, 20, 30
années dans l'Église de
Jésus-Christ, ne sont pas capables de se
maîtriser quand ils sont contrariés ou
qu'ils ont reçu une parole de
travers ?
Ne devrait-on pas en conclure qu'ils ne sont pas
encore convertis ou, s'ils le sont, qu'ils ont
toujours refusé de grandir, refusé de
marcher de progrès en
progrès ?
Aucune
tentation ne vous est survenue qui n'ait
été humaine, et Dieu, qui est
fidèle, ne permettra pas que vous soyez
tentés au delà de vos
forces ; mais avec la tentation il
préparera aussi le moyen d'en sortir, afin
que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10: 13
La
paix dans l'épreuve ou la
persécution, est la manifestation d'une foi
victorieuse qui nous conduit vers la
perfection demandée (Jacques 1: 2-4).
Sans doute y a-t-il encore un bout de chemin
à faire pour être joyeux dans
l'épreuve ; de l'être
comme...
... le dit Jacques :
"Mes
frères, regardez comme un sujet de joie
complète les diverses épreuves
auxquelles vous pouvez être
exposés" (Jacques 1: 2)
Ou comme le dit Paul :
"...
c'est pourquoi je me plais dans les faiblesses,
dans les outrages, dans les calamités, dans
les persécutions, dans les détresses,
pour Christ..." (2 Corinthiens 12: 10)
Ou comme le dit le Seigneur Jésus :
"Heureux
ceux qui sont persécutés pour la
justice... ; Heureux serez-vous, lorsque les
hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera,
vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme
infâme, à cause du Fils de
l'homme"
(Matthieu 5: 10 ; Luc 6: 22) !
Oui... ! Un bon bout de chemin à faire
nous attend ! Mais la joie doit quand
même être présente au moins
après
l'épreuve ! Après avoir
été victorieux dans
l'épreuve !
Les
apôtres se
retirèrent de devant le sanhédrin,
joyeux d'avoir été
jugés dignes de subir des outrages pour le
nom de Jésus. Actes 5. 41
Quoi qu'il en soit, la paix, dans
l'épreuve ou dans la
persécution, est l'introduction à quelque
chose de plus grand qu'il ne faut pas perdre de
vue.
Par cette paix - je ne dis pas la joie - mais par
cette
paix de Dieu qui travaille en nous et qui nous conduit
à garder nos pensées en
Jésus-Christ :
À
partir du moment où nous vivons dans sa
paix
en dépit des circonstances qui nous
affligent...
... À partir du moment où
nous regardons à celui qui va nous
délivrer, n'y a-t-il pas déjà
un petit nuage de joie, de contentement qui pointe
à l'horizon ?
Comprenez-vous maintenant pourquoi le Seigneur
Jésus nous rappelle que nous devrions
être heureux même dans la
persécution ?
Heureux, parce qu'il nous fait marcher dans le
chemin des prophètes qui sont allés
jusqu'au bout de leur ministère, SOUTENUS
SEULEMENT PAR LE BRAS PUISSANT DE
L'ÉTERNEL.
Heureux, parce que Jésus
nous dit que nous devrions l'être en vue de
la récompense qui nous est
réservée dans les cieux.
Heureux, parce qu'il ne se trompe pas en nous
signifiant qu'il faut avoir cette attitude dans les
circonstances qu'il dépeint.
Ainsi donc, dans l'épreuve ou dans
la persécution, nous devrions être heureux
là où d'autres sont
malheureux !
Que dis-je ? Si je reprends les paroles du
Seigneur, nous devrions être bien plus
qu'heureux, car c'est un bonheur qui sort de
l'ordinaire qui nous est offert !
Réjouissez-vous et
soyez
dans l'allégresse, parce que votre
récompense sera grande dans les cieux ;
car c'est ainsi qu'on a persécuté les
prophètes qui ont été avant
vous. Matthieu 5: 12
Réjouissez-vous et
tressaillez de
joie... (toutes les autres versions
courantes exceptée celle de Segond qui vient
d'être citée.)
Se réjouir, c'est éprouver de la
joie, du plaisir, de la satisfaction.
L'allégresse, quant à elle, c'est une
démonstration vive, bruyante et collective
de la joie (divers dictionnaires).
La Bible parle de "transport
d'allégresse" :
Sois
transportée
d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des
cris de joie, fille de Jérusalem !
Voici, ton roi vient à
toi ; Il est juste et victorieux, Il
est humble et monté sur un âne, Sur un
âne, le petit d'une ânesse.
Zacharie 9: 9
Elle en parle aussi quand Dieu considère la
marche de son peuple :
L'Éternel, ton Dieu, est au
milieu de toi, comme un héros qui
sauve ; Il fera de toi sa plus grande
joie ; Il gardera le silence dans son
amour ; Il aura pour toi des transports
d'allégresse. Sophonie 3: 17
Notre Roi vient à nous ! Non pas sur un
ânon, mais sur les nuées du ciel pour
chercher son Église victorieuse !
Chercher et prendre avec lui ceux et celles qui ont
compris ce que voulait dire : "À CELUI QUI
VAINCRA... !"
Il vient pour que NOUS soyons toute
l'éternité dans SA
présence !
- Cela ne vaut-il pas la peine de procurer la paix
afin d'être appelé "fils ou fille de
Dieu" ?
- Cela ne vaut-il pas la peine de nous appliquer
à "affermir notre vocation et notre
élection" (2 Pierre 1: 10) ?
De nous "appliquer à être
trouvés par Jésus sans tache et
irrépréhensibles dans la
paix ? (2 Pierre 3: 14)"
À nous de répondre
à notre Dieu, lui qui use de patience envers
chacun d'entre nous pour que nous ne
périssions point (2 Pierre 3: 9).
Amen.
J-M Ravé 28 août 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C290910