Appel de Minuit

11/98
Texte intégral

 

.

Sauvé par le baptême?

Question: J'ai lu quelque part que le baptême n'a aucune force salvatrice. Que faut-il en penser?

Réponse: Effectivement! La Bible enseigne très clairement que nous ne pouvons être sauvés que par Jésus-Christ et Son oeuvre à la croix. Voici, à ce sujet, quelques passages bibliques: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle» (Jean 3, 16). «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3, 36).

Dieu «nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés» (Col. 1, 13-14).

«En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce» (Eph. 1, 7).

La «justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient . . . » (Rom. 3, 22).

«Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Actes 4, 12). «.. sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé » (Eph. 1, 6). «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie» (1 Jean 5, 12).

Ce sont là quelques paroles de Dieu parmi plusieurs qui prouvent nettement que seule la foi en Jésus-Christ peut sauver. Ces déclarations bibliques sont soulignées

par Marc 16, 16, où le Seigneur Jésus affirme: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.» Si le baptême avait eu une force salvatrice, le deuxième élément de cette phrase aurait été: «Mais celui qui ne sera pas baptisé sera condamné.»

Prétendons-nous par là que le baptême est sans importance? Nullement! Celui qui lit la Bible sans idée préconçue comprendra facilement que le baptême est un acte d'obéissance en témoignage de ce qui s'est produit chez un individu. Paul écrit en Romains 6, 3-4: «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.» C'est ainsi que, par le baptême - descendre dans ses eaux et en ressortir - on témoigne que l'on est mort et enseveli avec Christ, mais aussi ressuscité avec Lui. Il est clair que ce n'est pas un bébé, mais bien un être responsable qui a accepté Jésus dans son coeur et dans sa vie, qui peut, sous l'action de l'Esprit Saint, témoigner qu'il est un enfant de Dieu.

E.V.

© Appel de Minuit


Appel Minuit

09-98

Appel Minuit

10-98
HERMANN SCHMALZLE

.

Le baptême de l'Esprit illusion ou réalité?

«Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié, Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Pierre leur dit - Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit» (Actes 2, 36-38).

Le véritable baptême de l'Esprit est d'abord une réelle oeuvre de coopération:

Christ et l'Esprit Saint

Sans l'Esprit Saint, nous ne pouvons prêcher Christ; et sans Christ, nous ne pourrons jamais parler valablement du Saint-Esprit. Il est écrit en Ephésiens 3, 1 6-1 7: «Qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour ... »Se séparer de Christ et de l'Esprit Saint peut chaque fois s'avérer dangereux....

De véritables réveils

La vraie raison de se réjouir

Jésus seul - Jésus et les dons - les dons et Jésus

Où un faux Christ est annoncé, il manque le plus souvent le souvenir de Ses souffrances

La vraie confession des péchés ne mène jamais à une foi sentimentale, mais...

De l'Esprit de vérité

Le baptême de l'Esprit - illusion ou réalité?

© Appel de Minuit


La bonne Nouvelle

2/99
J.-L. Rouge

.

Baptême et plénitude du Saint-Esprit

Le texte qui suit est le fruit d'une étude approfondie de la Parole de Dieu que le Seigneur m'a permis d'entreprendre, après de longues années d'incertitude et d'hésitation, au sujet de la doctrine du Saint-Esprit. Mon voeu est que ces réflexions, qui sont un témoignage et une profession de foi personnels, puissent aider le lecteur à parvenir à une ferme conviction fondée, non sur le sable mouvant des expériences, mais sur le roc de l'Écriture, seule norme de référence en matière de foi.

Le baptême du Saint-Esprit

Sa première mention dans le Nouveau Testament se trouve dans Matthieu 3:11: « lui, (Jésus-Christ) vous baptisera d'Esprit saint et de feu ». Textes parallèles: Marc 1:9; Luc 3:16; Actes 1 :5 et 11 :16. Ces textes font allusion à un baptême que seul Jésus-Christ peut donner: le baptême du Saint-Esprit. Quand et à quel moment de la vie chrétienne est-il accordé? Le baptême de l'Esprit est l'acte par lequel Dieu nous fait membre du Corps de Christ . « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps.» (1 Cor. 12:13) Cette parole, adressée aux Corinthiens qui étaient «... charnels, des enfants en Christ» (1 Cor. 3:1), prouve que le baptême de l'Esprit n'est pas en rapport avec l'état spirituel du chrétien, mais avec sa position.

Nouvelle naissance et don du Saint-Esprit

La plénitude du Saint-Esprit

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


La Bonne Nouvelle

4/95
K. H. Kauffmann
Texte intégral

.

Clartés bibliques sur le « baptême du Saint-Esprit »

Propos d'un ancien pentecôtiste

«... En ce qui concerne le baptême du Saint-Esprit je tombais sur Actes 1: 8, le verset où Dieu montre que le Saint-Esprit passe par quatre endroits pour parvenir jusqu'aux païens; à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. J'examinais ensuite les quatre passages où ces événements sont décrits (Actes 2, 8, 10, 19) et je reconnus à mon grand étonnement que dans les quatre cas il s'agissait de «nouvelles naissances » et non pas du « baptême du Saint-Esprit» dans le sens classique du pentecôtisme. Dans les quatre Evangiles je constatais que le baptême du Saint-Esprit était seulement promis et pas donné avant Actes 1: 5. Il ne me restait que les épîtres à consulter et je n'y ai trouvé que ce seul passage: « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps... » (l Cor. 12 : 13). C'est ainsi que je compris que le baptême du Saint-Esprit dans le sens pentecôtiste n'existait pas, mais que chaque «nouveau né» (spirituel) était baptisé dans l'Esprit. Cela signifie que l'enseignement fondamental du mouvement pentecôtiste est une fausse doctrine... »

K. H. Kauffmann

« Du Pentecôtisme au Fondamentalisme» Extrait de «Zeit-Ruf» 1 / 1 -1990

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


Promesses

1990 - 4 / No 94
Marie-Lou Théraulaz
Texte intégral

.

Histoire d'une conversion

En 1975, je me trouvais dans une famille chrétienne comme aide familiale. J'avais beaucoup d'admiration pour la mère de cette famille, qui élevait ses enfants dans l'amour et la simplicité. Ce n'était pas si facile dans un appartement de trois pièces. Le père était porteur à la gare. On priait avant les repas, et moi, je me sentais misérable à la pensée d'avoir laissé ma fille à son père. Un jour, j'ai accompagné la famille à un culte.

En 1980, mon père désira que je lui apporte une Bible; ne pouvant plus travailler, il avait le temps de la lire. Il mourut deux ans plus tard dans la paix de Dieu. Après l'enterrement, craignant que cette grosse Bible amasse de la poussière chez elle, ma mère me la remit. Dès lors, elle resta chez moi dans un coin pendant deux ans.

J'eus une semaine de vacances en septembre 1984. Je tirai la Bible de son coin et me mis à la lire. Alors même que je ne comprenais pratiquement rien, je continuais à lire; c'était plus fort que moi. Pourtant, dans le livre des Proverbes je voyais tous mes défauts et tous mes péchés. Mais que faire?

Quelque temps avant cela, j'avais pu reprendre ma fille chez moi; nous étions heureuses ensemble, de sorte que je croyais avoir trouvé la liberté. Mais depuis que j'avais ouvert cette Bible, je ressentais le besoin d'être seule, et j'arrêtai d'aller danser. Je savais qu'il me fallait absolument revoir la mère de la famille chrétienne où j'avais été, mais j'éprouvais de la gêne de lui téléphoner parce que j'étais bègue depuis toute petite. Il me fallait donc aller à un culte pour la rencontrer. Je me suis trompée d'église et n'ai pas rencontré celle que je cherchais. Et pourtant, ce 18 novembre 1984 a été le plus beau jour de ma vie! Du début à la fin du culte, mes larmes ont coulé comme un ruisseau. Je me rappelle cette prière faite en français. «Le Seigneur est ton ami; lui aussi a souffert; il a connu la tentation. Parle-lui, ouvre-lui ton coeur...». Avec tant de douceur, il m'a forcée de lui répondre: «Oui, Seigneur, je t'ouvre la porte de mon coeur.» En sortant du culte, les larmes continuaient à couler, mais c'était des larmes de joie. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mais quelque chose s'était passé.

Bien sûr que lundi j'ai téléphoné à la dame. C'est elle qui m'a fait comprendre ce qui s'était passé en moi. Par la suite, elle est devenue ma «mère spirituelle». J'ai quitté l'église du réveil au bout de quatre mois, car on me disait que je n'avais pas le Saint-Esprit parce que je n'avais pas parlé «en langue». Depuis plus de cinq ans, je vais à la même église que ma mère spirituelle.

Même si le Seigneur a transformé mon coeur, les luttes et les chutes ne me sont pas épargnées. Mais il me relève comme un bon Père compatissant. Il m'a guérie de mon bégaiement, surtout pour parler de lui dans les familles où je vais.

Moi qui avais toujours été la brebis galeuse pour ma famille, voilà que le bon Berger prend soin de ma vie, et elle sera toujours trop courte pour le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi. J'aime beaucoup le Psaume 40, dont voici le début: J'avais mis en l'Eternel mon espérance. Et il s'est incliné vers moi...

 


La Bonne Nouvelle

1/94
Ernst G. Maier

.

Les nouvelles méthodes d'évangélisation et leurs conséquences

Une question importante

Parmi les croyants on se demande souvent: «Peut-on croire à Jésus-Christ, être sauvé par lui et en avoir la certitude, sans se soumettre à son autorité?» À l'arrière-plan de cette question se trouve une méthode d'évangélisation très répandue consistant à provoquer une «décision pour Jésus» sans que les conséquences d'une telle décision soient clairement exposées. C'est ainsi que certains prennent trop superficiellement une «décision pour Jésus», sans que ne se produisent de grands changements dans leur vie, et souvent on leur laisse encore entendre qu'ils sont sauvés pour le temps et pour l'éternité. Celui qui a pris une telle décision peut donc croire que tout est maintenant en règle et que rien d'autre ne doit changer dans sa vie...

Un «faux évangile»

La conséquence d'une erreur

Le vrai salut est une nouvelle naissance

Ernst G. Maier

Extraits traduits de «Gemeindegründung» Heft 34, avril 93, et publiés avec l'aimable autorisation de l'auteur.

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal

ACCUEIL

 

Esprit, baptême, Saint, Christ, Jésus, Dieu,