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Samuel prit une pierre, qu'il plaça entre Mitspa et Schen, et il l'appela du nom d'Ében-Ézer, en disant : Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus. 1 Samuel 7: 12 (v. L. S)

C'est avec ces paroles prononcées par le prophète Samuel que je désire m'adresser à ceux et celles qui auront le privilège de changer de calendrier.
En passant d'une année à l'autre, il est bon de pouvoir reconnaître que :

Cette "pierre du secours" n'est-elle pas un merveilleux "monument" à placer symboliquement entre deux années pour que l'on se souvienne des bontés de l'Éternel du temps passé et que l'on espère dans celles du temps à venir ?

Surtout, ne voilons pas cette "pierre du secours" avec des nuages d'amertume dans notre coeur en pensant et en repensant aux difficultés qui ont pu laisser des cicatrices ou des blessures tout au long de ces 12 derniers mois.
Ne minimisons pas la grâce de Dieu à notre égard, elle a été réelle aussi bien dans les bons que dans les mauvais jours.

Ces cicatrices et ces blessures des mois passés sont là pour nous rappeler à l'ordre dans cette nouvelle année afin que nous n'oubliions pas que nous sommes pèlerins et voyageurs dans un monde qui n'est pas le nôtre.
Nous sommes des étrangers sur la terre (Psaume 119: 19) ayant un comportement et des habitudes qui doivent nous différencier de ceux et celles qui n'ont pas en vue la cité céleste.
Ne l'oublions pas:
Comme précédemment, les adversaires de l'Évangile feront tout ce qui est en leur pouvoir pour nous détourner de la destination que nous avons choisie suite à l'appel de Dieu, mais, par Jésus-Christ nous sommes plus que vainqueurs!

Étrangers et voyageurs, nous ne passerons pas inaperçus dans un monde qui veut uniformiser la conduite des hommes en rabaissant toujours au plus bas les "contraintes" morales que nos pères avaient enseignées à leurs enfants.
Sachons garder ce que les anciens nous ont légué parfois au prix de leur liberté, de leur vie, eux qui ont vécu pour que nous transmettions à notre tour la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ.

Étrangers et voyageurs, il nous appartient de tout faire pour garder notre identité d'enfant de Dieu, tout faire pour résister à l'appel d'un monde manipulé par le prince des ténèbres, tout faire pour résister aux tentations que nous avions autrefois et qui viennent encore nous harceler.

Bien-aimés, je (Pierre) vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme. 1 Pierre 2: 11 (v. L. S)

... si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage... 1 Pierre 1: 17 (v. L. S)

"Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" !
C'est parce qu'il l'a fait d'une façon incontestable que nous pourrons commencer - AVEC ASSURANCE - nos premiers pas dans cette nouvelle année.
Avec assurance, parce qu'il n'y a aucune raison que le Seigneur nous abandonne en route puisqu'il a voulu et qu'il veut encore que ceux qui lui ont été donnés soient avec lui pour l'éternité (Jean 17: 24).

Dieu ne veut pas se débarrasser de nous, il ne veut pas nous perdre, bien au contraire !
Nous ne sommes pas une charge pour lui, même s'il doit nous porter (voire nous supporter) : "Jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai ; Je l'ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver" (Esaïe 46. 4).

Voici donc 365 jours qui vont s'ouvrir l'un après l'autre selon l'ordre établi. Que l'on soit pressé ou non, nous ne pourrons les vivre qu'un par un, raison pour laquelle nous sommes invités à ne pas nous inquiéter du lendemain si nous voulons vivre le présent avec un coeur en paix.
Une leçon qu'il nous faudra encore apprendre, qu'il ME faudra encore apprendre un peu mieux en oubliant les "fausses sécurités", celles provenant d'une sagesse humaine, d'une sagesse charnelle, voire diabolique si nous osons prendre l'expression de l'apôtre Jacques (3: 15) pour différencier les sortes de sagesse.

À chaque jour suffit sa peine... Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même" Matthieu 6: 34 (v. L. S)

365 jours... Un chemin qui semble long lorsqu'on enlève la première feuille d'un nouveau calendrier, mais un chemin bien court, trop court peut-être, lorsqu'on enlève les dernières pages de celui de l'année passée.

Étrange, ne trouvez-vous pas, qu'une année n'ait pas la même longueur selon qu'elle a été vécue ou qu'elle doit être vécue ?
D'où vient cette différence si ce n'est parce que nous n'avons peut-être pas encore appris à compter correctement !
À compter chacun de nos jours comme un jour de grâce dont sa valeur est d'autant plus grande qu'il est vécu pour la gloire de Dieu.

2008, un chemin bien court pour ceux qui ont vu passer cette année à toute vitesse étant surpris d'avoir si peu conscience de ces 366 derniers jours, d'avoir si peu vécu pour le Seigneur !
Année vide comme un panier percé, année qui n'a rapporté aucun fruit. À quoi donc ont pu servir ces 12 derniers mois ?

2008, un chemin bien court, une année inutile pour ceux et celles qui n'ont pas saisi l'occasion de mettre leur vie en ordre avec Dieu, qui n'ont pas encore accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, qui ont délibérément refusé de répondre à son appel.
Une année durant laquelle plusieurs s'en sont allés vers l'éternité.
Une année où plusieurs ont été "moissonnés" sans avoir été sauvés !

Signe annonciateur et avertissement solennel qui devraient nous interpeller et nous rappeler, non seulement la fragilité de notre vie, mais aussi l'éminent retour du Seigneur qui viendra chercher tous ceux et toutes celles qu'il reconnaîtra pour siens !
Un retour dont certains ne bénéficieront pas. S'étant conduits comme les vierges folles de la parabole (Matthieu 25. 1-13), ils ne pourront que faire la triste constatation qu'ils sont encore sur la Terre et devront reconnaître que :

La moisson est passée, l'été est fini, Et nous ne sommes pas sauvés ! Jérémie 8: 20. (v. L. S)
(l'enlèvement a eu lieu, le temps de la grâce est fini, et nous ne sommes pas sauvés !)

2008, un chemin bien court pour certains, mais bien long pour d'autres.
Un chemin bien long pour ceux et celles qui sont prêts pour le retour du Seigneur et qui "guettent" le bruit de ses pas. "Oui, je (Jésus) viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus!" (Apocalypse 22: 20).
Une longue année durant laquelle chacun a pu contribuer, à sa façon, à l'avancement du Royaume de Dieu.

2008 ! 366 jours passés ! Une année bien courte ou bien longue selon la façon dont elle a été vécue.
Une différence qui montrera notamment que certains ont "brûlé" une partie de leur vie sans qu'il n'en reste rien de bénéfique, ni pour eux, ni pour l'oeuvre de Dieu, qu'il n'en reste qu'un tas de cendres inutiles.

Ne pouvant plus ouvrir la porte de 2008 pour y apporter des modifications, sachons profiter de l'année qui est devant nous pour "racheter le temps" (Éphésiens 5: 16), pour "porter du fruit pour Dieu" (Romains 7: 4).

"Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus", une réalité dont nous ne sommes peut-être pas toujours conscients. Pourtant, nous devrions l'être si nous sommes encore en mesure de lire ou d'entendre ces lignes !
Pour s'en convaincre, il nous suffit de penser à toutes ces personnes qui sont mortes dramatiquement durant les fêtes de Noël alors qu'elles étaient réunies avec leurs proches pour se réjouir !

Oui..., "Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" ! (Même si nous n'y avons pas prêté attention !)
Parce qu'il l'a fait hier, en 2008, il peut encore le faire, aujourd'hui en 2009 puisque "Jésus est le même, hier, aujourd'hui et éternellement" (Hébreux 13. 8).

Cette pierre du souvenir, que le prophète Samuel mit en évidence entre les ennemis d'Israël (les Philistins) et les habitants de Mitspa, a été placée à la vue de tous afin de rappeler aux uns et aux autres :

- D'une part que "Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse" (Psaume 46: 1).

- D'autre part que : "celui qui se confie en l'Éternel est protégé" (Proverbes 29: 25) ; "est rassasié" (Proverbes 28: 25) et qu'il deviendra héritier du pays de la promesse (Esaïe 57: 13 ; 1 Pierre 1: 3-5 ; voir aussi Apocalypse 21: 7)

Cette pierre du souvenir, placée symboliquement entre l'ancienne et la nouvelle année, nous invite à montrer une profonde reconnaissance envers notre Père céleste. N'a-t-il pas pourvu à TOUS nos besoins ?
Il est possible que tout le monde n'ait pas le même enthousiasme ! Que quelques-uns manifesteront des signes de mécontentement en constatant une baisse dans leur pouvoir d'achat et minimiseront l'action de Dieu dans leur vie !
Pourtant, cette baisse, même si elle est significative, est encore un motif de satisfaction si l'on songe à ceux et celles qui n'ont AUCUN pouvoir d'achat !
Ceux et celles qui doivent tendre la main pour une miette de pain !
Ceux et celles qui trouveront dans les poubelles garnies de la société de consommation, ce pain qui n'a jamais été pris avec action de grâce !

D'autres feront peut-être la moue parce qu'ils n'ont pas pu obtenir ce que leur coeur désirait. Cette frustration, ayant laissé sa signature dans leur coeur, les empêche de manifester une sincère reconnaissance envers celui qui a toujours pourvu pour l'indispensable.

"Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" ! Voilà ce dont nous devons nous convaincre sans faire de comparaisons avec des personnes qui semblent mieux loties que nous !

"Jusqu'ici l'Éternel... M'A secouru" !
Voilà ce que je veux passer et repasser dans mon coeur ! Voilà ce qui renouvellera mon espérance pour demain, pour l'avenir !

C'est cette pensée qui me permet de vivre dans le contentement. Elle le permet d'autant plus que je sais que les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées et qu'elles se renouvelleront en 2009 !
Elles se renouvelleront, non pas d'un mois à l'autre, non pas d'une semaine à l'autre, mais chaque matin ! Merci Seigneur !

Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance.
Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ;
ELLES SE RENOUVELLENT CHAQUE MATIN. Oh ! que ta fidélité est grande ! lamentations de Jérémie 3: 21-23. (v. L. S)

N'est-il pas réjouissant de savoir que les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées ? Elles ne le sont pas, même si Dieu n'a pas pourvu à tout ce que nous lui demandions l'année passée.
Son infinie sagesse, sa connaissance parfaite de nos motivations l'ont empêché, pour notre bien, de répondre favorablement à certaines de nos demandes.

C'est par bonté qu'il n'a pas cédé à nos caprices ou à notre désir secret de nous conformer au monde en ayant en main le dernier appareil à la mode. Appareil quasi indispensable pour certains, mais dont l'utilité, aux yeux de notre Père céleste, n'est pas reconnue comme telle.

Ses bontés ne sont donc pas épuisées, elles seront là chaque matin en 2009, une année durant laquelle il nous faudra encore plus compter sur la grâce de Dieu pour avancer un jour après l'autre dans un monde qui tombe en faillite.

Si les gens du monde savent reconnaître que nous allons vers des temps difficiles, à combien plus forte raison les chrétiens, sensibles à la Parole de Dieu, doivent être vigilants puisqu'ils ont été avertis que la dégradation du monde est un des signes annonciateurs du retour de Jésus-Christ : "Soyez sur vos gardes : je (Jésus) vous ai tout annoncé d'avance" (Marc 13: 23).

Loin de vouloir peindre le "diable sur la muraille", de voir les choses en noir, les actualités récentes sont là pour nous mettre la puce à l'oreille !
Donc, il n'est pas improbable que ce soit VÉRITABLEMENT un jour après l'autre qu'il nous faudra reconnaître que "jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" !

Une confession régulière, une reconnaissance de tous les instants !
Une reconnaissance pour chacun des bienfaits accordés.

Jusqu'à présent, nous avons plus ou moins vécu comme des enfants gâtés qui ont reçu bien plus qu'ils n'avaient besoin.
L'habitude de tout avoir, l'habitude de ne pas avoir à demander le pain quotidien (eh oui, il y a des chrétiens comme ça !), cette façon d'agir, en a conduit beaucoup à croire que tout leur est dû parce qu'ils sont "fils de Dieu".
Mais le manque de reconnaissance, le fait d'être plus exigeant à l'égard de Dieu que pour son engagement personnel à son égard, le fait d'avoir perdu l'idée de vivre dans le contentement, ...
... toutes ces mauvaises graines semées dans les coeurs finiront par porter des fruits amers qui en pousseront plusieurs à rechercher ailleurs ce que Dieu ne voudra plus donner.

"Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" !
Si nous aspirons à renouveler cette pensée au cours de la nouvelle année, à la renouveler un jour après l'autre, il faudra alors nous plier pour passer par la porte du contentement en étant satisfaits et reconnaissants pour chacune des grâces qui nous seront accordées.

Attention ! la porte du contentement est basse et ne peut être franchie que par ceux et celles qui ont rayé de leur vocabulaire les expressions telles que "niveau de vie", "pouvoir d'achat", "biens de consommation", "mode", etc...
Passer cette porte nous obligera à nous incliner afin de reconnaître que chacune des grâces obtenues est bien acceptée comme une grâce et non comme quelque chose que Dieu nous devrait !

Le contentement, allié à la modération et à la piété nous aideront à vivre heureux, bien plus heureux qu'avec le superflu qui nous embarrasse chaque fois que l'on considère les plus démunis de la planète.

C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement, car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter.... 1 Timothée 6: 6 (v. L. S)

"Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus" ... oui mais... !
Oui mais..., vu les circonstances il va nous falloir apprendre à vivre plus modestement et à mieux reconnaître "la main de l'Éternel" lorsque cette dernière s'ouvrira pour nous faire du bien.
Il va nous falloir apprendre à réévaluer les valeurs de la vie et à mieux gérer ce que Dieu met à notre disposition. C'est alors que nous découvrirons que nous sommes riches, aussi riches que certains de nos frères et soeurs dans la foi qui vivent bien en dessous du minimum vital.
Riches en la foi! Riches parce que nous aurons la joie d'appartenir à Christ. Une joie que plusieurs d'entre nous ne manifestent guère malgré leur abondance et leur sécurité.

Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? Jacques 2: 5 (v. L. S)

L'argent n'est pas la racine de tous les maux comme certains pourraient le prétendre, c'est l'amour de l'argent qui est responsable de la dégradation de la vie chrétienne et du désordre mondial (1 Timothée 6: 10).
C'est l'amour de l'argent qui en a conduit plusieurs à écraser les pauvres de notre planète, à en faire des esclaves modernes qui travaillent beaucoup pour recevoir le minimum.

C'est l'amour de l'argent et la convoitise des biens terrestres qui sont la cause du surendettement de bien des ménages, chrétiens ou non.

Nombreux sont ceux que se sont placés entre les mains de la tentation pour avoir couru les magasins afin de chercher à acheter quelque chose dont ils n'avaient pas forcément besoin.
Écoutant une voix étrangère à la raison, ils se sont laissés séduire et ont succombé à cette tentation, se sont endettés au point d'avoir besoins des services sociaux de leur région.
Qu'il n'en soit jamais ainsi pour nous, enfants de Dieu !
Pour nous qui avons un Père céleste miséricordieux, un Père céleste qui a promis de ne jamais nous abandonner.
Puisqu'il en est ainsi, puisque sa fidélité est grande (Psaume 117: 2), à notre tour, ne l'abandonnons pas en refusant de faire sa volonté, de suivre SA parole !

... contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. Hébreux 13. 5 (v. L. S)

Si nous avons donné notre vie à Christ nous pouvons donc avoir l'assurance que Dieu pourvoira à tous nos besoins, à ceux qu'il estimera légitimes.
Il ne sera jamais pris au dépourvu, car la récession actuelle ou à venir ne peut pas avoir d'incidence sur les moyens qu'il emploiera pour soutenir ses enfants.

Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Esaïe 59: 1 (v. L. S)

Comme toujours, ce seront nos péchés, nos convoitises, nos désobéissances qui retiendront la main de l'Éternel !
Et comme toujours ce sera notre obéissance qui touchera son coeur et lui permettra de répandre sur ses bien-aimés d'abondantes bénédictions.

Une bonne année, si nous en franchissons le seuil le coeur plein de reconnaissance pour tout de ce qu'il nous donné en 2008, et si nous nous rappelons que "Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement" !

Toute la famille se joint à moi pour souhaiter à chacun et à chacune une année bénie dans le Seigneur. Nous prions pour qu'ensemble, partout sur la surface de la terre, là où Dieu nous a placés, nous soyons à même de témoigner à ceux qui nous entourent :

Prochain message, dimanche 11 janvier : suite touchant la parabole des vierges folles et des vierges sages.

J-M Ravé 3 janvier 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse