Passons vers l'autre bord
25 - Jésus dit : "recevez
mes instructions."
Quelles instructions Seigneur ? (2)
Message
précédent: 24 - Jésus
dit : "recevez mes instructions." Quelles
instructions Seigneur ? (1)
(Les textes bibliques sans indication
particulière sont tirés de la Bible
Segond)
- Pardon, S.V.P, pour aller au
Ciel... ! C'est toujours par
là ?
Nous avons certainement tous eu l'occasion de
demander à quelqu'un notre route lorsque
nous ne savions plus très bien où
nous nous trouvions.
Savons-nous faire la même chose pour ce qui
concerne le domaine spirituel ? Savons-nous
demander, à qui de droit, si nous sommes
encore sur le bon chemin ?
Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon
coeur ! Éprouve-moi, et connais mes
pensées !
Regarde si je suis sur une mauvaise
voie, Et
conduis-moi
sur la voie de
l'éternité ! Psaume 139: 23-24
Sincèrement..., est-ce que je fais bien
partie des pèlerins qui s'inquiètent
de savoir s'ils marchent à la gloire de
Dieu ?
Est-ce que je cherche à connaître de
mieux en mieux les instructions du Seigneur, la
direction à suivre ou est-ce que je poursuis
ma route au "petit bonheur la
chance" ?
Vouloir connaître ses instructions devient
tout ce qu'il y a de plus légitime pour ceux
qui ont pris conscience que la mort n'est qu'une
frontière qui permettra de passer dans
l'éternité.
En cherchant à connaître ce que le
Seigneur attend de nous, nous faisons un pas
dans la bonne direction, mais un pas n'est pas
suffisant ; la marche est une suite de pas
qui permet une progression continuelle.
Une vieille chanson enfantine me revient en
mémoire : "la meilleure façon de
marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre
et de recommencer". Ne sourions pas en
pensant à la puérilité de ce
refrain, car le Fils de Dieu nous invite à
devenir comme des petits enfants :
Je vous le dis en
vérité, si vous ne vous convertissez
et si vous ne devenez comme les petits enfants,
vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.
Mathieu 18: 3
D'abord, sommes-nous convertis ?
Une question embarrassante, mais une question
importante puisque le Royaume des Cieux est en
jeu !
Si vous ne vous
convertissez... vous n'entrerez pas dans le royaume
des cieux !
Suis-je bien un converti ?
Un converti aura à coeur d'obéir,
tandis qu'un inconverti obéira selon sa
convenance. Ce dernier peut fort bien
être présent dans l'Église sans
pour autant avoir changé de vie.
Alors..., ma vie a-t-elle changé
depuis que je fais profession d'appartenir à
Christ ?
Mon entourage s'est-il aperçu, au travers de
ma conduite, de mes aspirations, que
désormais ma vie est pour le
Seigneur ?
(Regardons encore une fois cette maquette où
l'un de ces personnages, par ses relations
régulières, par sa façon de
servir Dieu, représente ce que nous sommes
et non ce que nous voulons paraître.)
"Si vous ne devenez comme les
petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume
des cieux" nous dit le Seigneur. Quelle est
la particularité des enfants ? N'est-ce
pas de recevoir des instructions pour apprendre
tout ce qui est indispensable à la
vie ?
Notre Père céleste tient à
nous enseigner. Voulons-nous être à
SON école ?
Je te montre la voie de la
sagesse, Je te conduis dans les sentiers de la
droiture.
Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ;
Garde-la, car elle est ta vie. Proverbes 4: 11 et 13
En tant qu'enfants de Dieu, nous devons recevoir
des instructions pour apprendre à nous
conduire comme des fils et des filles de Dieu.
Sans instruction, sans enseignement, comment
arriverons-nous vers l'autre bord en ayant
l'assurance d'accoster au bon port ?
Dernièrement, je pensais à la
résurrection des morts !
Une résurrection où personne ne sera
oublié ! Tout le monde
ressuscitera ! Personne ne restera mort pour
toujours ! Tout le monde ressuscitera
mais....
... les
uns pour la vie
éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte
éternelle. Daniel 12: 2
Et je vis les morts, les grands et les petits, qui
se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est
le livre de
vie. Et LES MORTS
FURENT JUGÉS selon leurs oeuvres,
D'APRÈS CE QUI EST ÉCRIT DANS
CES LIVRES. Apoc. 20: 12
Nous nous "réveillerons" tous après
notre mort. Même sans être des
prophètes, nous savons que le réveil
sera douloureux pour quelques-uns, si ce n'est pour
beaucoup !
Par contre, il sera sans surprise pour nous,
si, tout au long de notre vie, nous avons
appris à recevoir les instructions de celui
qui est appelé à nous juger, à
les recevoir et à les mettre en pratique.
Une question d'obéissance, rien de
plus !
"Recevez mes instructions", nous rappelle le
Seigneur Jésus !
Recevons-les et METTONS-LES EN PRATIQUE en
plaçant CONTINUELLEMENT un pied devant
l'autre afin de ne pas reculer...
... de reculer en "avançant toujours plus
dans l'impiété"
(2 Timothée 2: 16), au lieu de
"s'exercer à la piété"
(1 Timothée 4: 8).
La meilleure façon de marcher, c'est de
mettre un pied devant l'autre et de
recommencer ! "Nous
vous prions et nous
vous conjurons au nom du Seigneur Jésus
de marcher
à cet égard de progrès en
progrès"
(1 Thessaloniciens 4:1).
Une supplication qui ne devrait pas nous laisser
insensibles !
Pourquoi une expression aussi forte - nous vous en
conjurons - si ce n'est parce que l'inobservation
des instructions sera lourde de
conséquences ? "Au nom de Jésus... nous vous
conjurons... !"
Vous savez que, sans la sanctification, personne
ne verra le Seigneur
(Hébreux 12: 14) ! Je me
répète c'est vrai, mais n'est-ce pas
une exhortation, une supplication destinée
à mettre sous vos yeux le sort affreux
réservé à ceux qui,
délibérément, ont choisi la
voie de la nonchalance ?
Il est vrai que cette marche dans la
piété est quasiment impossible si
notre amour pour le Seigneur n'est pas authentique,
raison pour laquelle le Fils de Dieu mettait en
garde ses disciples en disant que, pour être
digne de son amour, il faut l'aimer plus que tout
(Matthieu 10: 37).
Celui qui aime son
père ou sa mère PLUS QUE MOI
n'est pas digne de
moi,
Celui qui aime son fils ou sa fille PLUS QUE MOI
n'est pas digne de
moi...
Il est impossible de ne pas remarquer que
l'amour familial, l'amour légitime doit
passer au second plan. À deux reprises, le
Seigneur met bien en évidence que l'amour
que l'on doit avoir pour lui doit passer en
priorité si l'on veut être
JUGÉ DIGNE de le suivre jusque
dans l'éternité.
Si donc nos proches, ceux qui nous sont les plus
chers, doivent laisser la place à notre
Sauveur quant aux priorités de l'amour,
est-il besoin de dire que l'indignité
sera manifeste si les choses de ce monde, si
les plaisirs du monde, les plaisirs de la chair
(plaisirs légitimes) passent avant le
Seigneur ?
S'il nous a demandé d'aimer nos parents, nos
enfants, jamais il ne nous a demandé
d'entretenir des passions qui font la guerre
à l'âme (1 Pierre 2: 11) et qui
nous conduiraient à faire les mauvais choix
en négligeant de remplir le plateau royal de
notre balance. Cette balance où nos choix
feront que nous remplirons, soit le plateau
multicolore destiné à recevoir tout
ce qui nous sépare de Dieu, soit le plateau
d'or qui contiendra de tout ce qui aura
contribué à glorifier le
Seigneur.
Jésus doit donc avoir une place
privilégiée dans notre coeur, dans
notre vie, faute de quoi nous ne saurions lui
être agréable ! Faute de quoi
nous nous rendrions indignes du Royaume de Dieu
pour avoir, plus ou moins, méprisé
son Roi !
1 - Celui qui aime son
père ou sa mère plus que moi n'est
pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa
fille plus que moi n'est pas digne de
moi ;
2 - Celui qui
ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas
digne de moi.
3 - Celui qui
conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa
vie à cause de moi la retrouvera.
Matthieu 10: 37-39
Pour faciliter le bon choix, le Seigneur
Jésus nous demande d'abord de l'aimer
plus que tout, ensuite, comme signe d'amour
et de soumission :
1- De prendre notre croix.
2- De le suivre.
De la même façon que l'on ne peut pas
aimer le Seigneur n'importe comment, il est
impossible de le suivre sans prendre notre
croix...,
... tout comme il est inutile de prendre UNE croix
si on n'a pas l'intention de le suivre,
c'est-à-dire d'obéir à SA
parole ! Nos sacrifices ne valent rien sans
obéissance !
Je suis l'Éternel,
votre Dieu. (1) Suivez mes préceptes, (2)
observez mes ordonnances, et (3)
mettez-les en
pratique.
Ezéchiel 20: 19
La croix n'est pas une option...,
elle est une obligation !
Celui qui ne prend pas
sa croix, et ne me suit pas, N'EST PAS DIGNE DE
MOI. Matthieu 10: 38
Sans doute avez-vous relevé, que, pour la
3e fois, il est question d'être digne ou
de ne pas être digne !
Pour ne pas nous perdre dans nos pensées,
souvenons-nous que, le fait de ne pas
être digne veut clairement dire
que nous sommes indignes, et que
cette indignité va nous faire perdre quelque
chose !
La semaine passée, nous avons vu le point
n°1: "Aimer le Seigneur plus que
tout.
Aujourd'hui nous allons nous attarder sur le 2e et
le 3e objet de cette dernière instruction
donnée aux disciples avant qu'ils ne partent
en mission :
2 - Prendre sa croix personnelle.
J'ai rajouté le qualificatif de
"personnelle" parce que nous ne pourrons jamais
prendre la Croix du Fils de Dieu.
Jamais nous ne pourrons souffrir pour que les
péchés de l'un ou de l'autre soient
pardonnés ! Aucune souffrance, aucune
oeuvre, aucun don, si grand puissent-ils
être, ne sera suffisant pour sauver notre
âme !
Quel que soit le bien que tu as fait, il ne
contribuera JAMAIS au salut de ton âme.
Personne ne pourra avec ses
richesses racheter son frère, ni donner
à Dieu sa rançon. Psaume 49: 8 (v. D. M)
... pas un ne saurait racheter son frère, ni
donner à Dieu le coût de sa
rançon. Le rachat de leur âme est
à trop haut prix, il faut y renoncer
à jamais. Psaume 49: 8 (v. Sefarim, Bible du
Rabbinat français)
Jésus-Christ s'est
donné lui-même pour nos
péchés... Galates 1: 4
Jésus-Christ s'est donné
lui-même pour
nous, afin de nous
racheter de toute iniquité, et
de se faire un
peuple qui lui appartienne... 1 Timothée 2: 6
Jésus a tout accompli pour nous. Nous
n'avons rien à faire sinon qu'à
accepter son sacrifice en notre faveur, puis
marcher à sa suite en obéissant
à SA Parole, ce qui, en bon
français, veut dire : en faisant SA
volonté et non la nôtre !
Si nous ne nous soumettons pas, si nous
résistons à SA volonté, il va
de soi que nous ne marcherons plus à sa suite.
Ne mettant plus nos pieds dans l'empreinte de ses
pas, nous ne pourrons pas être conduits dans
son Royaume. Il n'y a qu'un seul chemin, qu'une
seule personne à suivre !
Connaissant parfaitement la nature de l'homme,
sachant combien la vieille nature a encore son mot
à dire, le Seigneur nous a donné un
moyen pour l'entraver, la réduire au
silence, ou du moins l'empêcher de nuire
à notre vie spirituelle. C'est ainsi qu'en
portant notre croix nous aurons de moins en moins
de liberté pour accomplir les désirs
de la chair ! Comme vous, je dois donc aussi
la porter !
La croix n'est pas un ornement, elle est une
charge, un instrument de supplice destiné
à crucifier la chair : "Ceux qui sont à
Jésus-Christ ont crucifié la chair
avec ses passions et ses désirs"
(Galates 5: 24).
Prendre sa croix et suivre
Jésus, c'est donc accepter d'aller à
la mort !
3 - Perdre sa vie pour le Seigneur.
Si dans certaines régions du globe
des chrétiens sont appelés à
mourir physiquement à cause de leur
attachement à Christ, nous devons comprendre
que nous sommes aussi appelés à
mourir pour lui en raison du même attachement
que nous sommes censés avoir.
Sans que notre sang coule, nous sommes
continuellement appelés à mourir aux
choses de ce monde. C'est bien en portant notre
croix que nous prendrons conscience que les oeuvres
de la chair doivent mourir et qu'il faudra les
abandonner au fur et à mesure de notre
marche si nous voulons poursuivre notre route
avec le Seigneur.
Notre croix, si nous comprenons bien les
Écritures, doit être prise chaque
jour, car c'est chaque jour qu'il me faudra
résister à l'appel de cette vieille
nature !
Si quelqu'un veut venir
après moi, qu'il renonce à
lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive.
Luc 9: 23
Remarquons que ce n'est pas une obligation de
suivre Jésus : " SI
quelqu'un veut venir..." Le Seigneur n'oblige
personne à le suivre.
Par contre, SI nous voulons le
suivre, nous sommes tenus de RENONCER À
NOUS-MÊMES, c'est-à-dire de ne plus
diriger notre vie à notre façon, mais
selon SA volonté.
En renonçant à nous-mêmes, nous
pourrons alors prendre notre croix, accepter que
notre vieille nature n'ait plus son mot à
dire, lui faire barrage au nom de
Jésus-Christ et ainsi se mettre en route
pour faire les oeuvres qu'il a
préparées d'avance pour que nous les
accomplissions.
Si nous ne voulons pas renoncer à
nous-mêmes, nous ne pourrons pas nous charger
de notre croix pour suivre Jésus puisque
c'est le renoncement à faire notre propre
volonté qui nous permettra de nous
soumettre.
... quiconque ne porte pas sa
croix, et ne vient pas après moi,
ne peut être
mon disciple....
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas
à tout ce qu'il a, ne peut être mon
disciple. Luc 14: 27 et 33 (v.
D)
Rappelons-nous que nous sommes en route pour passer
vers l'autre bord et que, si nous voulons
"accoster" au bon port, il est impératif
de suivre les instructions de celui qui est "le
Chemin, la Vérité et la Vie
(Jean 14: 6) !
Rappelons aussi que l'amour de Dieu à notre
égard n'est pas à remettre en
cause ! Dieu nous a aimés et Dieu nous
aime encore. Il nous aime même s'il est
obligé de prendre le sécateur pour
couper tout ce qui ne le glorifie pas dans notre
vie.
Suis-je d'accord de porter ma croix ? D'accord
de renoncer à tout ce que je crois avoir (il
faudra l'abandonner un jour). Suis-je d'accord de
recevoir les instructions du Seigneur et de les
mettre en pratique ? (Oui, Seigneur..., je
suis d'accord, mais il faudra que tu me
soutiennes !)
Il n'est pas question de regarder mon frère
ou ma soeur, il est question de savoir si, moi -
personnellement - je suis prêt à
suivre Jésus en portant ma croix, en
renonçant à ce qu'il me
demande de renoncer.
Il est question de savoir si je suis prêt
à mourir... jusqu'à la fin de mes
jours, à renoncer à moi-même en
faveur du Royaume de Dieu !
Celui qui aime sa vie la
perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la
conservera pour la vie éternelle.
Jean 12: 25
Je (Paul) ne
fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme
si elle m'était précieuse, pourvu que
j'accomplisse ma course avec joie, et le
ministère que j'ai reçu du Seigneur
Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la
grâce de Dieu. Actes 20: 24
Pour ce qui nous concerne, en tant que
témoins et ambassadeurs de Christ, nous
avons aussi une mission à remplir avec
joie. Une mission qui nous oblige à ne
faire aucun cas de notre vie puisque notre amour
pour Christ doit surpasser tout autre amour, toute
autre passion, tout autre service.
Ma croix sera certainement différente de la
tienne, car l'un et l'autre nous n'avons pas
forcément les mêmes passions à
crucifier.
Déjà tu peux avoir une petite
idée de ce qui est un frein dans ta marche
chrétienne, tout ce qui t'empêche de
servir ou de t'instruire dans les voies de Dieu. Si
tu l'as oublié, cherche ta place sur cette
maquette et regarde où se trouve le
personnage qui correspond le mieux à ta
vie.
Cette semaine je lisais un vieux sermon tiré
d'un ouvrage datant des années 1900 ("Joyeux
dans l'espérance" de H. Besson pasteur dans
les environs de Court - canton de Berne, Suisse -
1913). J'ai été frappé de
constater qu'il n'y avait rien de nouveau sous le
soleil et que son message collait très bien
avec notre époque. Il disait, entre autres,
que Dieu ne voulait pas des
« reporters » mais des
témoins de l'Évangile !
Le Seigneur demande à ce que nous soyons des
témoins, pas des "rapporteurs" qui ne vivent
pas ce que leurs bouches disent.
Il disait encore, et cela cadre très bien
avec cette série de messages :
"Sommes-nous de ceux qui prient poliment
le Seigneur de s'en aller quand nous voyons poindre
à l'horizon de notre conscience les
réformes - les changements - qu'il voudrait introduire dans
notre vie ?"
En ne voulant pas mourir à nous-mêmes,
en refusant de prendre notre croix, c'est un peu
comme si nous demandions au Seigneur de s'en
aller.
Certes, plusieurs sont trop polis pour aller
jusqu'à cette extrémité,
ils font simplement la sourde oreille, ils
agissent comme s'ils n'avaient pas entendu ou mal
compris, mais tout enfant de Dieu, sensible au
Saint-Esprit, ne manquera pas de remarquer le
trouble qu'il y a dans le coeur de ces
"chrétiens" et "chrétiennes" qui
veulent vivre leur foi au rabais.
Eux qui veulent marcher en compagnie des vierges
sages en pensant que leur présence sera
suffisante pour plaire au Seigneur !
Eux qui ne portent pas de fruit parce que les
soucis de la vie ou l'amour du monde font que
l'amour qu'ils disent avoir pour le Seigneur n'est
qu'une amourette, un "amour" passager, exempt de
passion, un "amour" qui ne s'enflamme
qu'occasionnellement, le dimanche matin, au culte, quand tout va bien.
Eux qui veulent manier le sécateur à
la place du divin vigneron, eux qui coupent qui
retranchent de leur vie de nombreuses occasions de
grandir et de s'instruire dans le rassemblement des
frères.
Eux qui se séparent volontairement du Cep et
qui finissent par sécher, par s'endurcir au
point de devenir bons..., mais bons pour le
feu !
Si quelqu'un ne demeure pas
en moi (en Jésus), il est jeté
dehors, comme le
sarment, et il
sèche ; puis on ramasse les sarments,
on les jette au
feu, et ils brûlent. Jean 15: 6
Je
(Jésus) suis le
vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout
sarment qui est en moi et qui ne porte pas de
fruit, il le retranche ; et tout sarment qui
porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il
porte encore plus de fruit. Jean 15: 2
Aimer le Seigneur plus que tout !
renoncer à soi-même ! Prendre sa
croix chaque jour en se soumettant à la
volonté de Dieu ! Un programme qui
n'enchante pas les tièdes, un programme qui
attriste ceux qui, comme le jeune homme riche, ont
compris le message, mais s'en vont tout triste
parce qu'ils n'ont pas envie de payer le prix
(Matthieu 19: 16-22).
Ai-je envie de payer le prix ?
"À celui qui
vaincra je
(Jésus)
donnerai... je ferai de lui..., etc. "
(lettres de l'Apocalypse).
je
(Jésus) n'effacerai point son nom du livre
de vie.
Je terminerai avec ce passage de l'apocalypse
(3: 5) en pensant que la gomme
céleste pourrait bien être en train de
commencer son travail en effaçant des noms
qui sont inscrits dans le Livre de vie.
Avec crainte, j'imagine que l'écriture de
certains noms commence à pâlir
quoique la main légère du Seigneur
est comme retenue par la grâce.
Elle ne met pas encore toute son énergie
à supprimer du Livre de Vie le nom de ceux
pour qui il a donné sa vie. "Seigneur, laisse-le encore cette
année ; je creuserai tout autour,
et j'y mettrai du fumier. Peut-être à
l'avenir donnera-t-il du fruit ;
sinon, tu le
couperas
(Luc 13. 8-9).
Déjà la
cognée est mise à la racine des
arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de
bons fruits sera coupé et jeté au
feu. Matthieu 3: 10
La cognée est prête, elle est en
position ! Elle est prête à
accomplir son oeuvre ! Elle est
prête... !
Elle n'a encore occasionné aucune blessure,
mais l'arbre a quand même été
"sélectionné" parce qu'il ne porte
pas de fruit à la gloire de Dieu !
La cognée est là comme un
sérieux avertissement ! "Seigneur, laisse-le encore cette
année... Peut-être à l'avenir
donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le
couperas !"
Jésus a dit qu'il n'effacerait pas le nom de
certains du livre de Vie, laissant entendre par
là que d'autres noms seront effacés.
Dieu ne ment pas ! Jésus ne ment pas,
il est la Vérité ! La
cognée est mise à la racine des
arbres!
Notre nom est-il en train de s'effacer ou le
Seigneur le souligne-t-il parce que nous sommes de
bons serviteurs ou servantes ?
Par le sang de l'Agneau nous avons
été rendus dignes de devenir
enfants de Dieu, Jésus ayant porté,
à notre place, la condamnation que nous
méritions tous.
Allons-nous devenir indignes par une conduite
désastreuse dont les points saillants
auront été l'abandon du premier amour
et le refus de porter notre croix, le refus de
mourir à soi-même ?
"Non Seigneur... ! "Mes jours sont plus rapides que la
navette du tisserand"
(Job 7: 6).
Plus les années passent, plus elles me
rapprochent de l'échéance finale, de
ce jour où je serai appelé à
rendre compte de l'administration de ma vie.
Non Seigneur, car tu m'as rendu digne alors que je
sombrais dans la boue du péché, tu
m'as retiré de la fosse de destruction et maintenant je
me hâterais vers la perdition pour
satisfaire les désirs de ma vieille
nature ?
Non Seigneur..., tu as les paroles de la vie
éternelle, c'est donc elles que je veux
retenir et mettre en pratique avec ton bienveillant
secours. Amen !"
L'amour de Dieu, à notre
égard, est sans commune mesure !
C'est nous qui mesurons l'amour que nous avons pour
lui.
***
Si quelqu'un
VEUT venir après moi
(dit Jésus),
1 - qu'il renonce à
lui-même,
2 - qu'il se charge chaque jour de sa
croix,
3 - qu'il me suive. Luc 9: 23
À suivre :
Deux croix pour ma vie : La croix de
Jésus et ma croix - message pascal
J-M Ravé 20 mars 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C120410
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