>

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


25 - Jésus dit : "recevez mes instructions."
Quelles instructions Seigneur ? (2)

Message précédent: 24 - Jésus dit : "recevez mes instructions." Quelles instructions Seigneur ? (1)

(Les textes bibliques sans indication particulière sont tirés de la Bible Segond)

- Pardon, S.V.P, pour aller au Ciel... ! C'est toujours par là ?

Nous avons certainement tous eu l'occasion de demander à quelqu'un notre route lorsque nous ne savions plus très bien où nous nous trouvions.
Savons-nous faire la même chose pour ce qui concerne le domaine spirituel ? Savons-nous demander, à qui de droit, si nous sommes encore sur le bon chemin ?

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées !
Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! Psaume 139: 23-24

Sincèrement..., est-ce que je fais bien partie des pèlerins qui s'inquiètent de savoir s'ils marchent à la gloire de Dieu ?
Est-ce que je cherche à connaître de mieux en mieux les instructions du Seigneur, la direction à suivre ou est-ce que je poursuis ma route au "petit bonheur la chance" ? 

Vouloir connaître ses instructions devient tout ce qu'il y a de plus légitime pour ceux qui ont pris conscience que la mort n'est qu'une frontière qui permettra de passer dans l'éternité.
En cherchant à connaître ce que le Seigneur attend de nous, nous faisons un pas dans la bonne direction, mais un pas n'est pas suffisant ; la marche est une suite de pas qui permet une progression continuelle.

Une vieille chanson enfantine me revient en mémoire : "la meilleure façon de marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer". Ne sourions pas en pensant à la puérilité de ce refrain, car le Fils de Dieu nous invite à devenir comme des petits enfants :

Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. Mathieu 18: 3

D'abord, sommes-nous convertis ?
Une question embarrassante, mais une question importante puisque le Royaume des Cieux est en jeu !

Si vous ne vous convertissez... vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux !

 Suis-je bien un converti ?
Un converti aura à coeur d'obéir, tandis qu'un inconverti obéira selon sa convenance. Ce dernier peut fort bien être présent dans l'Église sans pour autant avoir changé de vie.
Alors..., ma vie a-t-elle changé depuis que je fais profession d'appartenir à Christ ?
Mon entourage s'est-il aperçu, au travers de ma conduite, de mes aspirations, que désormais ma vie est pour le Seigneur ?
(Regardons encore une fois cette maquette où l'un de ces personnages, par ses relations régulières, par sa façon de servir Dieu, représente ce que nous sommes et non ce que nous voulons paraître.)

"Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux" nous dit le Seigneur. Quelle est la particularité des enfants ? N'est-ce pas de recevoir des instructions pour apprendre tout ce qui est indispensable à la vie ?
Notre Père céleste tient à nous enseigner. Voulons-nous être à SON école ?

Je te montre la voie de la sagesse, Je te conduis dans les sentiers de la droiture.
Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ; Garde-la, car elle est ta vie.
Proverbes 4: 11 et 13

En tant qu'enfants de Dieu, nous devons recevoir des instructions pour apprendre à nous conduire comme des fils et des filles de Dieu. Sans instruction, sans enseignement, comment arriverons-nous vers l'autre bord en ayant l'assurance d'accoster au bon port ?

Dernièrement, je pensais à la résurrection des morts !
Une résurrection où personne ne sera oublié ! Tout le monde ressuscitera ! Personne ne restera mort pour toujours ! Tout le monde ressuscitera mais....

... les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. Daniel 12: 2

Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône.
Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et LES MORTS FURENT JUGÉS selon leurs oeuvres, D'APRÈS CE QUI EST ÉCRIT DANS CES LIVRES. Apoc. 20: 12

Nous nous "réveillerons" tous après notre mort. Même sans être des prophètes, nous savons que le réveil sera douloureux pour quelques-uns, si ce n'est pour beaucoup !
Par contre, il sera sans surprise pour nous, si, tout au long de notre vie, nous avons appris à recevoir les instructions de celui qui est appelé à nous juger, à les recevoir et à les mettre en pratique. Une question d'obéissance, rien de plus !

"Recevez mes instructions", nous rappelle le Seigneur Jésus !
Recevons-les et METTONS-LES EN PRATIQUE en plaçant CONTINUELLEMENT un pied devant l'autre afin de ne pas reculer...
... de reculer en "avançant toujours plus dans l'impiété" (2 Timothée 2: 16), au lieu de "s'exercer à la piété" (1 Timothée 4: 8).

La meilleure façon de marcher, c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer ! "Nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès" (1 Thessaloniciens 4:1).

Une supplication qui ne devrait pas nous laisser insensibles !
Pourquoi une expression aussi forte - nous vous en conjurons - si ce n'est parce que l'inobservation des instructions sera lourde de conséquences ? "Au nom de Jésus... nous vous conjurons... !"

Vous savez que, sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12: 14) ! Je me répète c'est vrai, mais n'est-ce pas une exhortation, une supplication destinée à mettre sous vos yeux le sort affreux réservé à ceux qui, délibérément, ont choisi la voie de la nonchalance ?

Il est vrai que cette marche dans la piété est quasiment impossible si notre amour pour le Seigneur n'est pas authentique, raison pour laquelle le Fils de Dieu mettait en garde ses disciples en disant que, pour être digne de son amour, il faut l'aimer plus que tout (Matthieu 10: 37).

Celui qui aime son père ou sa mère PLUS QUE MOI n'est pas digne de moi,
Celui qui aime son fils ou sa fille PLUS QUE MOI
n'est pas digne de moi...

 Il est impossible de ne pas remarquer que l'amour familial, l'amour légitime doit passer au second plan. À deux reprises, le Seigneur met bien en évidence que l'amour que l'on doit avoir pour lui doit passer en priorité si l'on veut être JUGÉ DIGNE de le suivre jusque dans l'éternité.

Si donc nos proches, ceux qui nous sont les plus chers, doivent laisser la place à notre Sauveur quant aux priorités de l'amour, est-il besoin de dire que l'indignité sera manifeste si les choses de ce monde, si les plaisirs du monde, les plaisirs de la chair (plaisirs légitimes) passent avant le Seigneur ?

S'il nous a demandé d'aimer nos parents, nos enfants, jamais il ne nous a demandé d'entretenir des passions qui font la guerre à l'âme (1 Pierre 2: 11) et qui nous conduiraient à faire les mauvais choix en négligeant de remplir le plateau royal de notre balance. Cette balance où nos choix feront que nous remplirons, soit le plateau multicolore destiné à recevoir tout ce qui nous sépare de Dieu, soit le plateau d'or qui contiendra de tout ce qui aura contribué à glorifier le Seigneur.
Jésus doit donc avoir une place privilégiée dans notre coeur, dans notre vie, faute de quoi nous ne saurions lui être agréable ! Faute de quoi nous nous rendrions indignes du Royaume de Dieu pour avoir, plus ou moins, méprisé son Roi !

1 - Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ;

2 - Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.

3 - Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. Matthieu 10: 37-39

 Pour faciliter le bon choix, le Seigneur Jésus nous demande d'abord de l'aimer plus que tout, ensuite, comme signe d'amour et de soumission :

1- De prendre notre croix.
2- De le suivre.

De la même façon que l'on ne peut pas aimer le Seigneur n'importe comment, il est impossible de le suivre sans prendre notre croix...,

... tout comme il est inutile de prendre UNE croix si on n'a pas l'intention de le suivre, c'est-à-dire d'obéir à SA parole ! Nos sacrifices ne valent rien sans obéissance !

Je suis l'Éternel, votre Dieu. (1) Suivez mes préceptes, (2) observez mes ordonnances, et (3) mettez-les en pratique. Ezéchiel 20: 19

La croix n'est pas une option..., elle est une obligation !

 Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, N'EST PAS DIGNE DE MOI. Matthieu 10: 38

Sans doute avez-vous relevé, que, pour la 3e fois, il est question d'être digne ou de ne pas être digne !
Pour ne pas nous perdre dans nos pensées, souvenons-nous que, le fait de ne pas être digne veut clairement dire que nous sommes indignes, et que cette indignité va nous faire perdre quelque chose !
La semaine passée, nous avons vu le point n°1: "Aimer le Seigneur plus que tout.
Aujourd'hui nous allons nous attarder sur le 2e et le 3e objet de cette dernière instruction donnée aux disciples avant qu'ils ne partent en mission :

2 - Prendre sa croix personnelle.
J'ai rajouté le qualificatif de "personnelle" parce que nous ne pourrons jamais prendre la Croix du Fils de Dieu.
Jamais nous ne pourrons souffrir pour que les péchés de l'un ou de l'autre soient pardonnés ! Aucune souffrance, aucune oeuvre, aucun don, si grand puissent-ils être, ne sera suffisant pour sauver notre âme !
Quel que soit le bien que tu as fait, il ne contribuera JAMAIS au salut de ton âme.

Personne ne pourra avec ses richesses racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon. Psaume 49: 8 (v. D. M)

... pas un ne saurait racheter son frère, ni donner à Dieu le coût de sa rançon. Le rachat de leur âme est à trop haut prix, il faut y renoncer à jamais. Psaume 49: 8 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nos péchés... Galates 1: 4

Jésus-Christ s'est donné lui-même
pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne... 1 Timothée 2: 6

Jésus a tout accompli pour nous. Nous n'avons rien à faire sinon qu'à accepter son sacrifice en notre faveur, puis marcher à sa suite en obéissant à SA Parole, ce qui, en bon français, veut dire : en faisant SA volonté et non la nôtre !

Si nous ne nous soumettons pas, si nous résistons à SA volonté, il va de soi que nous ne marcherons plus à sa suite. Ne mettant plus nos pieds dans l'empreinte de ses pas, nous ne pourrons pas être conduits dans son Royaume. Il n'y a qu'un seul chemin, qu'une seule personne à suivre !

Connaissant parfaitement la nature de l'homme, sachant combien la vieille nature a encore son mot à dire, le Seigneur nous a donné un moyen pour l'entraver, la réduire au silence, ou du moins l'empêcher de nuire à notre vie spirituelle. C'est ainsi qu'en portant notre croix nous aurons de moins en moins de liberté pour accomplir les désirs de la chair ! Comme vous, je dois donc aussi la porter !

La croix n'est pas un ornement, elle est une charge, un instrument de supplice destiné à crucifier la chair : "Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs" (Galates 5: 24).

Prendre sa croix et suivre Jésus, c'est donc accepter d'aller à la mort !

 3 - Perdre sa vie pour le Seigneur.
Si dans certaines régions du globe des chrétiens sont appelés à mourir physiquement à cause de leur attachement à Christ, nous devons comprendre que nous sommes aussi appelés à mourir pour lui en raison du même attachement que nous sommes censés avoir.

Sans que notre sang coule, nous sommes continuellement appelés à mourir aux choses de ce monde. C'est bien en portant notre croix que nous prendrons conscience que les oeuvres de la chair doivent mourir et qu'il faudra les abandonner au fur et à mesure de notre marche si nous voulons poursuivre notre route avec le Seigneur.

Notre croix, si nous comprenons bien les Écritures, doit être prise chaque jour, car c'est chaque jour qu'il me faudra résister à l'appel de cette vieille nature !

Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. Luc 9: 23

Remarquons que ce n'est pas une obligation de suivre Jésus : " SI quelqu'un veut venir..." Le Seigneur n'oblige personne à le suivre.
Par contre, SI nous voulons le suivre, nous sommes tenus de RENONCER À NOUS-MÊMES, c'est-à-dire de ne plus diriger notre vie à notre façon, mais selon SA volonté.

En renonçant à nous-mêmes, nous pourrons alors prendre notre croix, accepter que notre vieille nature n'ait plus son mot à dire, lui faire barrage au nom de Jésus-Christ et ainsi se mettre en route pour faire les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les accomplissions.

Si nous ne voulons pas renoncer à nous-mêmes, nous ne pourrons pas nous charger de notre croix pour suivre Jésus puisque c'est le renoncement à faire notre propre volonté qui nous permettra de nous soumettre.

... quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple....
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple.
Luc 14: 27 et 33 (v. D)

Rappelons-nous que nous sommes en route pour passer vers l'autre bord et que, si nous voulons "accoster" au bon port, il est impératif de suivre les instructions de celui qui est "le Chemin, la Vérité et la Vie (Jean 14: 6) !

Rappelons aussi que l'amour de Dieu à notre égard n'est pas à remettre en cause ! Dieu nous a aimés et Dieu nous aime encore. Il nous aime même s'il est obligé de prendre le sécateur pour couper tout ce qui ne le glorifie pas dans notre vie.

Suis-je d'accord de porter ma croix ? D'accord de renoncer à tout ce que je crois avoir (il faudra l'abandonner un jour). Suis-je d'accord de recevoir les instructions du Seigneur et de les mettre en pratique ? (Oui, Seigneur..., je suis d'accord, mais il faudra que tu me soutiennes !)

Il n'est pas question de regarder mon frère ou ma soeur, il est question de savoir si, moi - personnellement - je suis prêt à suivre Jésus en portant ma croix, en renonçant à ce qu'il me demande de renoncer.
Il est question de savoir si je suis prêt à mourir... jusqu'à la fin de mes jours, à renoncer à moi-même en faveur du Royaume de Dieu !

Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Jean 12: 25

Je
(Paul) ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Actes 20: 24

Pour ce qui nous concerne, en tant que témoins et ambassadeurs de Christ, nous avons aussi une mission à remplir avec joie. Une mission qui nous oblige à ne faire aucun cas de notre vie puisque notre amour pour Christ doit surpasser tout autre amour, toute autre passion, tout autre service.

Ma croix sera certainement différente de la tienne, car l'un et l'autre nous n'avons pas forcément les mêmes passions à crucifier.
Déjà tu peux avoir une petite idée de ce qui est un frein dans ta marche chrétienne, tout ce qui t'empêche de servir ou de t'instruire dans les voies de Dieu. Si tu l'as oublié, cherche ta place sur cette maquette et regarde où se trouve le personnage qui correspond le mieux à ta vie.

Cette semaine je lisais un vieux sermon tiré d'un ouvrage datant des années 1900 ("Joyeux dans l'espérance" de H. Besson pasteur dans les environs de Court - canton de Berne, Suisse - 1913). J'ai été frappé de constater qu'il n'y avait rien de nouveau sous le soleil et que son message collait très bien avec notre époque. Il disait, entre autres, que Dieu ne voulait pas des « reporters » mais des témoins de l'Évangile !
Le Seigneur demande à ce que nous soyons des témoins, pas des "rapporteurs" qui ne vivent pas ce que leurs bouches disent.

Il disait encore, et cela cadre très bien avec cette série de messages : "Sommes-nous de ceux qui prient poliment le Seigneur de s'en aller quand nous voyons poindre à l'horizon de notre conscience les réformes - les changements -  qu'il voudrait introduire dans notre vie ?"

En ne voulant pas mourir à nous-mêmes, en refusant de prendre notre croix, c'est un peu comme si nous demandions au Seigneur de s'en aller.

Certes, plusieurs sont trop polis pour aller jusqu'à cette extrémité, ils font simplement la sourde oreille, ils agissent comme s'ils n'avaient pas entendu ou mal compris, mais tout enfant de Dieu, sensible au Saint-Esprit, ne manquera pas de remarquer le trouble qu'il y a dans le coeur de ces "chrétiens" et "chrétiennes" qui veulent vivre leur foi au rabais.

Eux qui veulent marcher en compagnie des vierges sages en pensant que leur présence sera suffisante pour plaire au Seigneur !

Eux qui ne portent pas de fruit parce que les soucis de la vie ou l'amour du monde font que l'amour qu'ils disent avoir pour le Seigneur n'est qu'une amourette, un "amour" passager, exempt de passion, un "amour" qui ne s'enflamme qu'occasionnellement, le dimanche matin, au culte, quand tout va bien.

Eux qui veulent manier le sécateur à la place du divin vigneron, eux qui coupent qui retranchent de leur vie de nombreuses occasions de grandir et de s'instruire dans le rassemblement des frères.
Eux qui se séparent volontairement du Cep et qui finissent par sécher, par s'endurcir au point de devenir bons..., mais bons pour le feu !

Si quelqu'un ne demeure pas en moi (en Jésus), il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Jean 15: 6

Je (Jésus) suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Jean 15: 2

Aimer le Seigneur plus que tout ! renoncer à soi-même ! Prendre sa croix chaque jour en se soumettant à la volonté de Dieu ! Un programme qui n'enchante pas les tièdes, un programme qui attriste ceux qui, comme le jeune homme riche, ont compris le message, mais s'en vont tout triste parce qu'ils n'ont pas envie de payer le prix (Matthieu 19: 16-22).

Ai-je envie de payer le prix ? "À celui qui vaincra je (Jésus) donnerai... je ferai de lui..., etc. " (lettres de l'Apocalypse).

je (Jésus) n'effacerai point son nom du livre de vie.

 Je terminerai avec ce passage de l'apocalypse (3: 5) en pensant que la gomme céleste pourrait bien être en train de commencer son travail en effaçant des noms qui sont inscrits dans le Livre de vie.

Avec crainte, j'imagine que l'écriture de certains noms commence à pâlir quoique la main légère du Seigneur est comme retenue par la grâce.
Elle ne met pas encore toute son énergie à supprimer du Livre de Vie le nom de ceux pour qui il a donné sa vie. "Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas (Luc 13. 8-9).

Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Matthieu 3: 10

La cognée est prête, elle est en position ! Elle est prête à accomplir son oeuvre ! Elle est prête... !
Elle n'a encore occasionné aucune blessure, mais l'arbre a quand même été "sélectionné" parce qu'il ne porte pas de fruit à la gloire de Dieu !

La cognée est là comme un sérieux avertissement ! "Seigneur, laisse-le encore cette année... Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas !"

Jésus a dit qu'il n'effacerait pas le nom de certains du livre de Vie, laissant entendre par là que d'autres noms seront effacés. Dieu ne ment pas ! Jésus ne ment pas, il est la Vérité ! La cognée est mise à la racine des arbres!

Notre nom est-il en train de s'effacer ou le Seigneur le souligne-t-il parce que nous sommes de bons serviteurs ou servantes ?

Par le sang de l'Agneau nous avons été rendus dignes de devenir enfants de Dieu, Jésus ayant porté, à notre place, la condamnation que nous méritions tous.

Allons-nous devenir indignes par une conduite désastreuse dont les points saillants auront été l'abandon du premier amour et le refus de porter notre croix, le refus de mourir à soi-même ?

"Non Seigneur... ! "Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand" (Job 7: 6).
Plus les années passent, plus elles me rapprochent de l'échéance finale, de ce jour où je serai appelé à rendre compte de l'administration de ma vie.
Non Seigneur, car tu m'as rendu digne alors que je sombrais dans la boue du péché, tu m'as retiré de la fosse de destruction et 
maintenant je me hâterais vers la perdition pour satisfaire les désirs de ma vieille nature ?
Non Seigneur..., tu as les paroles de la vie éternelle, c'est donc elles que je veux retenir et mettre en pratique avec ton bienveillant secours. Amen !"

L'amour de Dieu, à notre égard, est sans commune mesure !
C'est nous qui mesurons l'amour que nous avons pour lui.


***

 

 Si quelqu'un VEUT venir après moi (dit Jésus),

1 - qu'il renonce à lui-même,
2 - qu'il se charge chaque jour de sa croix,
3 - qu'il me suive. Luc 9: 23

 

À suivre :
Deux croix pour ma vie : La croix de Jésus et ma croix - message pascal

J-M Ravé 20 mars 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

 C120410


 

- haut de page -