Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


37 - Jésus dit : "recevez mes instructions."

Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur (4e partie)

L'Amour!

 Message précédent: 36 - Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur (3e partie)

(Les textes bibliques sans indication particulière sont tirés de la Bible Segond)

 Depuis la chute, depuis qu'Adam et Ève ont été expulsés du jardin d'Éden, on peut affirmer que l'obéissance ne fait pas bon ménage avec la nature humaine.
La désobéissance..., mère de tous les péchés, s'empresse de prendre dans ses bras celui ou celle qui vient à peine de prendre conscience de son environnement.

Déjà le petit enfant, alors qu'il ne sait ni lire ni écrire, alors qu'en principe on ne lui apprend que les "bonnes manières", cet enfant-là a déjà en lui le désir d'en faire à sa tête, le désir de se rebeller contre l'autorité parentale.
Les années passant, si rien n'est fait, cet "esprit" de rébellion et de désobéissance ne fera que s'accentuer dans tous les domaines.

Impossible de renverser la vapeur, la bonne volonté et les lois ne peuvent rien y changer, "Le coeur est tortueux par-dessus tout" (Jérémie 17: 9), même au travers de certaines lois !
Le péché étant entré dans le monde, la plupart des hommes s'en accommodent en choisissant délibérément la voie large qui mène à la perdition plutôt que le chemin étroit qui passe par Jésus-Christ. Jésus, lui qui est LE Chemin, la Vérité et la Vie (Jean 14: 6).

Seule une personne "née de nouveau" aura à coeur de marcher dans l'obéissance et d'accepter l'autorité parentale de son Père céleste.
S'il arrive encore qu'il y ait de la résistance, s'il reste encore des séquelles d'insubordination, il est à peu près certain que l'enfant de Dieu - le véritable enfant de Dieu et non celui qui prétend l'être - aura à subir la discipline divine :

Le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Hébreux 12. 6

(Attention de ne pas mélanger les épreuves nécessaires pour éprouver notre foi, avec la discipline du Seigneur ou avec les conséquences de péchés non confessés et non abandonnés.)

Sachant que "la crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse" (Proverbes 9: 10), entretenons cette crainte respectueuse.
Réfléchissons aussi à ce qui pourrait nous arriver si nous commencions à agir comme ceux et celles qui ne veulent en faire qu'à leur tête. Ceux qui ont décidé de ne pas changer d'habitudes, de comportements, ceux et celles qui s'obstinent à rester comme ils sont présentement tout en prétendant aimer le Seigneur (Jérémie 44: 16) :

"Nous ne t'obéirons EN RIEN de ce que tu nous as dit au nom de l'Éternel.

Un autre passage de l'Ancien Testament précise que la conduite du peuple de Dieu ne doit jamais influencer celui qui apporte la Parole : "Tu leur diras mes paroles, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, car ce sont des rebelles" (Ezéchiel 2: 7).

Nous retrouvons à peu près le même genre d'exhortation dans le Nouveau Testament :

Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts ... prêche la parole, insiste en toute occasion, FAVORABLE OU NON, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes
(et les femmes) ne supporteront pas la saine doctrine... 2 Timothée 4: 1 à 5

L'Ancien Testament et le Nouveau Testament se rejoignent une fois de plus en montrant que la nature humaine n'a pas changé !
Dans le peuple de Dieu il y a toujours eu des hommes et des femmes qui, tout en voulant garder le bénéfice de faire partie de ce peuple (Israël ou l'Église), ont toujours refusé la discipline lorsque cette dernière contrariait leurs idées ou entravait leur liberté.
Dès lors, quel doit être le rôle du pasteur, de l'évangéliste lorsqu'ils rencontrent de l'opposition ?
Doivent-ils proposer des choses agréables à entendre pour garder l'estime de leur auditoire (2 Timothée 4: 3) ?

S'ils sont de bons bergers, ne doivent-ils pas plutôt continuer à apporter de la bonne nourriture aux brebis que le Seigneur a placées sous leur garde ? Ne doivent-ils pas les avertir et les exhorter à marcher dans la crainte de Dieu ?
N'est-ce pas aussi le rôle du berger de s'intéresser particulièrement aux brebis qui marchent loin du troupeau, qui se nourrissent mal ou qui manifestent des mouvements de rébellion contre la Parole du Seigneur ? "Reprends, censure, exhorte..."

Un pasteur, un conducteur de troupeau n'est donc pas un gourou qui défend sa façon de voir. Il prêche la Parole de Dieu au plus près de sa conscience, même lorsqu'il "insiste, en toute occasion, favorable ou non !"

L'éternité n'est pas une mince affaire, aussi est-il important :
- De savoir où nous allons finir notre voyage.
- De contrôler régulièrement si nous sommes bien sur le chemin étroit.
- De réfléchir sur notre comportement, en nous examinant à la lumière des Saintes Écritures afin de voir, si oui ou non, nous n'avons pas tendance à rejoindre le groupe des vierges folles.

L'éternité dépend pour beaucoup de la marche du croyant ; "A CELUI QUI VAINCRA", dit le Seigneur Jésus glorifié lorsqu'il s'adresse à chacune des Églises de l'Apocalypse.

Il est donc du devoir de ceux qui prêchent l'Évangile d'encourager leur auditoire à marcher en vainqueur et à leur apporter une nourriture saine dont les éléments sont tirés de la Parole de Dieu... ! "Qu'ils écoutent où qu'ils n'écoutent pas !"

L'obéissance est aussi exigée pour celui qui apporte de la nourriture à vos âmes, non seulement il doit apporter la bonne nourriture, mais encore savoir quand il faut apporter tel ou tel "plat" !
Il est tenu de le faire le mieux possible car il sait qu'il sera jugé plus sévèrement que son troupeau étant donné que lui-même doit en être le modèle (1 Pierre 5: 3) afin que, sans mentir, il dise : "je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher" (Actes 20: 27).
Sans doute est-ce pour cela que l'Église de Jésus-Christ est invitée à avoir de la considération et du respect pour ceux qui leur donnent la nourriture spirituelle :

Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d'aucun avantage. Hébreux 13. 17

Sachant que nous sommes en route vers l'autre bord et qu'il a plu à Dieu que je vous apporte SA parole, marchons ensemble dans sa lumière (1 Jean 1: 7) et n'oubliez pas que, malgré ma bonne volonté, vous restez seuls responsables de votre âme.

Vous êtes responsables de ce que vous faites de la Parole de Dieu, vous êtes responsables de vos choix, de votre marche tandis que je suis responsable de ma propre marche et responsable de bien vous enseigner.

Je bénis le Seigneur de ce qu'il reste une trace de toutes mes prédications afin qu'au jour du jugement il ne soit pas dit que je ne vous ai pas mis en garde lorsqu'il fallait le faire.
Je bénis aussi le Seigneur de ce qu'il m'enseigne en premier au travers de mes études afin que, le premier, je conforme ma vie à ce qu'il m'a mis sur le coeur de vous apporter.

Moi aussi je vais vers l'autre bord !
Moi aussi je suis intéressé à entrer dans le Royaume de Dieu !
Tout comme vous, je dois m'appliquer à faire partie de cette Église sans tache ni ride. Église composée de membres qui doivent être sans tache ni ride, c'est-à-dire de nous-mêmes ici présents ! Nous-mêmes qui devons veiller à devenir irréprochables aux yeux du Seigneur.

Faites toutes choses sans murmures ni hésitations,
afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie... Philippiens 2: 14-16

Pour arriver à cette irréprochabilité qui nous est demandée, il faut que chacun d'entre nous, nous nous revêtions de Christ (Romains 13: 14), que nous nous attachions fermement à lui tout en travaillant à notre salut (Philippiens 2: 12) et que nous luttions jusqu'au sang contre le péché (Hébreux 12: 4).

Prenons conscience que si Jésus pardonne le pécheur qui se repent, "va et ne pèche plus" (Jean 8: 11) il avertit aussi qu'en cas de récidive, il pourrait arriver quelque chose de pire : voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire" (Jean 5: 14).

Quelque chose de pire pour celui qui pèche VOLONTAIREMENT, de pire, car, en péchant volontairement, il pourrait bien ne plus y avoir de sacrifice pour le péché volontaire ; c'est que l'Écriture dit (Hébreux 10: 26 et suivants).

... il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.

C'est sérieux ! Très sérieux, voilà pourquoi nous devons nous exhorter mutuellement à faire la volonté de Dieu : "Je n'ai pas abandonné les commandements de ses lèvres ; J'ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche", disait aussi Job. Puissions-nous TOUJOURS le dire ! (Job 23: 12).

C'est donc en prenant sérieusement en considération le contenu de la Parole de Dieu et en marchant dans l'obéissance qu'elle nous demande que nous parviendrons à atteindre les objectifs qui nous sont proposés au fur et à mesure de notre marche.

C'est ainsi qu'en nous promenant dans les Béatitudes nous nous sommes aperçus que nous étions bien mal habillés et que l'amour avait bien peu de place pour s'épanouir dans nos coeurs. Arrêtés dans notre élan, il était de notre devoir d'y réfléchir afin d'agir en conséquence.

Souvenez-vous..., nous avions relevé un texte des saintes Écritures qui, en parlant de l'amour à l'égard de nos frères et soeurs dans la foi, déclarait que cet amour ne peut être réel que SI nous aimons Dieu !
Et que notre amour pour Dieu ne se démontre qu'en pratiquant ses commandements 
:

À ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, ET QUE NOUS PRATIQUONS ses commandements.

Car
voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. 1 Jean 5: 2-3 (v. Bible annotée)

L'amour est un mot qui est employé à toutes les sauces. C'est un mot trompeur dont la plupart des manifestations sont en opposition totale avec l'amour que Dieu veut nous voir exercer.
Afin d'y voir un peu plus clair, nous allons revoir ce qu'en dit la 1re épître aux Corinthiens, chapitre 13 et les versets 1 à 13 ; des versets que nous avions à peine survolés la semaine passée. Lisons-les ensemble....

Déjà nous pouvons nous rendre compte que les dons qui sont accordés - dons des langues, prophéties, paroles de connaissance, dons distribués par le Saint-Esprit dans le corps de Christ, selon la volonté de Dieu - que ces dons-là, aussi nombreux soient-ils, ne prouvent pas que l'amour de Dieu s'est développé en nous.

Rappelons-nous que : L'amour de Dieu a été RÉPANDU (Romains 5: 5).
Où ?
Dans nos coeurs !
Par qui ?
Par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
Quand le Saint-Esprit nous a-t-il été donné ?
Lorsque nous sommes passés des ténèbres à la lumière.
Par qui nous a-t-il été donné ?
Par le Père suite à la prière de son Fils.
Quand Jésus a-t-il prié pour que nous recevions le Saint-Esprit ?
Lorsqu'il a constaté que nous gardions ses commandements.

Si vous m'aimez, gardez mes commandements
Et (ensuite ou à cause de cet amour) moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous... Jean 14: 15-16

L'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné... Romains 5: 5

Dons ou pas don, l'important c'est que l'amour doit se manifester dans ma vie, mais pas n'importe quel amour ! L'amour de Dieu qui a été répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit !

En effet, en poursuivant notre lecture (1 Corinthiens 13: 3) nous voyons que le fait de distribuer tous nos biens pour les pauvres, même si cela fait partie d'un bon sentiment, pourrait être fait sans cet amour particulier que Dieu a répandu dans nos coeurs !
Cette possibilité est à envisager puisque la Parole de Dieu nous met en garde !
Faisons attention à la façon dont nous donnons !

Il est facile de dire que nous donnons à Dieu, mais il est tout aussi aisé de tromper notre coeur en mélangeant diverses sortes d'amour !
On le trompera d'autant plus facilement si l'on n'a pas l'habitude de marcher dans l'obéissance ou si l'on a perdu cette bonne habitude !

Ananias et Saphira, aux yeux des hommes, avaient donné à Dieu en apportant, aux pieds des apôtres, une partie de la vente d'une propriété. Malgré cette donation..., ou plutôt, à cause de cette donation, qui ne fut pas faite sans calcul, ils en sont morts.
Ils en sont morts parce qu'ils avaient trompé le Saint-Esprit !

L'amour de Dieu avait-il été déversé dans leur coeur ?
S'il est difficile de répondre on peut toutefois déduire que cet amour-là devait être bien à l'étroit dans leur coeur, tellement à l'étroit qu'il ne pouvait pas se manifester.
L'Écriture nous montre que si le coeur d'Ananias était bel et bien rempli, il était rempli par Satan : "Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit ?" (Actes 5: 3)

Ce couple a donc fait une offrande volontaire qui ne fut pas agréée par le Seigneur, car les sentiments de leurs coeurs n'étaient pas purs.
Sans aller aussi loin qu'Ananias et Saphira, nous comprenons que les offrandes, les aumônes, les soutiens financiers, peuvent être faits sans que le dispensateur de ces bontés soit conduit par l'amour que Dieu a répandu dans le coeur.
Cela ne veut pas dire que les offrandes ont été faites sans amour, sans compassion !
Bien des païens savent donner à diverses oeuvres sans manifester le véritable amour.
Néanmoins, ne les jugeons pas et ne mettons jamais en doute qu'un certain amour existe et qu'il porte aussi du fruit, même si ce n'est pas l'amour qui provient de Dieu, cet amour particulier qui ne peut être déversé dans nos coeurs que par le Saint-Esprit.

En poursuivant notre lecture, l'apôtre va encore aller plus loin puisqu'il dit que, même si l'on offrait notre corps à la mort, cela ne servirait à rien si l'amour de Dieu n'en est pas la source.
Bien des héros ont donné leur vie pour leur pays, pour une cause, mais la deuxième épître aux Corinthiens nous avertit que ces actes, aux yeux de Dieu, pourraient être d'aucune utilité.

Par contre, combien de missionnaires ne sont-ils pas morts parce que l'amour de Dieu, versé au fond de leur coeur, s'est déversé en faveur de ceux à qui ils annonçaient l'Évangile.
Pour en arriver à cette extrémité, nous comprenons qu'ils étaient déjà morts à eux-mêmes et qu'ils avaient véritablement livré leurs vies à Jésus-Christ.

Mourir à soi-même, n'est-ce pas déjà une piste intéressante à suivre pour comprendre comment l'amour de Dieu - qui a été déversé en nous - peut trouver plus de place ?

Cet amour incomparable, nous l'avons vu, doit se développer. Toutefois, afin de ne pas travailler inutilement en "prêchant" un amour qui ne serait pas biblique - il y a beaucoup de contrefaçon dans l'amour - l'apôtre Paul nous montre, tour à tour ce qu'est cet amour et ce qu'il n'est pas.

Commençons par le début :

1) - "La charité est patiente (13: 4) - "La charité use de patience " (v. Bible annotée).
La patience se démontre par une attitude qui consiste à endurer, à supporter une personne dont le comportement en énerverait beaucoup.
DIEU USE DE PATIENCE (2 Pierre 3: 9), ce qui laisse supposer que, sans cette patience, la colère divine éclaterait. Usons de la même patience afin qu'aucune animosité ne vienne nous troubler.

La patience n'est pas de l'impatience contenue dont certains signes montreraient un certain bouillonnement intérieur. Non la patience est calme, impassible, elle sait attendre.
"Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre" (Nombres 12: 3), une fois il perdit patience en "s'exprimant légèrement des lèvres" (Psaume 106: 33) à cause de cela, il ne put entrer dans la Terre promise !

À nous d'en tirer de bonnes conclusions et de réfléchir à tout ce que nous avons pu perdre en... perdant patience !

2) - "La charité est pleine de bonté " (13: 4) - "Elle use de bonté" (v. Bible annotée).
Comment définir la bonté ?
Le mot de "bienveillance", un synonyme de "bonté", nous aidera un peu mieux à comprendre ce qu'est la bonté, car on pourrait s'imaginer être bons alors qu'il n'en est rien. Nous savons bien que mettre une pièce de monnaie dans la sébile d'un mendiant n'est pas forcément un geste qui est dicté par la bonté, même s'il a son utilité ! La bonté va bien plus loin !

Ce mot de "bienveillant" est construit avec deux mots. Nous avons le mot "bien" et ensuite celui de "veillant".
Donc, pour posséder un amour plein de bonté, il faut veiller à faire du bien à notre prochain, à ne pas manquer une occasion pour lui en faire !
L'amour est plein de bonté, plein de "bien... veillance" !

3) - "La charité n'est pas envieuse ".
Ici nous sommes placés devant quelqu'un qui a été plus favorisé  que nous. Au lieu de le jalouser, réjouissons-nous de la faveur qui lui a été accordée, ce sera la façon la plus simple de tordre le cou à l'envie, cette envie qui est la carie des os (Proverbes 14. 30).

4) - "La charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil".
Cette fois-ci, c'est l'inverse ! C'est nous qui pourrions être bénéficiaires de quelques avantages, de quelques grâces particulières qui pourraient faire croire que nous sommes meilleurs que les autres.
Pour couper court à ce genre de pensée, souvenons-nous que tout vient de Dieu : "... que nul de vous ne conçoive de l'orgueil en faveur de l'un contre l'autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ?" (1 Corinthiens 4: 6-7)

5) - "La charité ne fait rien de malhonnête"(13: 5).
Malhonnête : Qui va à l'encontre de la décence, de la pudeur, qui enfreint les règles de la politesse, Qui choque la décence, la pudeur, la morale sociale. En Suisse, qui est mal élevé, impoli. (Divers dictionnaires)

Ces définitions sont amplement suffisantes pour savoir à quoi nous en tenir et comprendre que nous devons toujours avoir un comportement qui honore le beau nom que nous portons, soit en actes, soit en paroles.

6) - "La charité ne cherche point son intérêt".
Un simple parallèle nous suffira à comprendre cette pensée : "Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui. " (1 Corinthiens 10: 24 ; voir aussi Philippiens 2: 4).
Ajoutons quand même que le fait de ne pas chercher nos propres intérêts, indiquera que la "mort à soi-même" a déjà commencé son oeuvre en nous.

7) - "La charité ne s'irrite point" - "elle ne s'aigrit point" (v. D. M).
Maintenant, nous allons être obligés, non pas d'avoir deux poids, deux mesures, mais deux manières d'agir en fonction des circonstances puisque l'Écriture nous parle d'une situation bien précise où l'irritation peut servir la gloire de Dieu et la cause de Christ.

Paul sentait au-dedans de lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville pleine d'idoles. Actes 17: 16

Il est à craindre que le mal qui se développe dans nos villes nous impressionne de moins en moins. À craindre que la majorité accepte désormais l'idée que nos enfants grandissent dans la pollution ! Pollution morale concernant aussi bien l'argent, la sexualité ou la rébellion contre les autorités.

"On fait avec", dira-t-on ! On fait tellement bien "avec" que l'Église devient silencieuse et qu'elle n'élève plus la voix pour défendre ce que nos pères dans la foi nous ont légué au prix de leur liberté quand ce n'était pas de leur vie.

L'apôtre Paul s'est irrité, en passant par la ville d'Athènes, une ville pleine d'idoles, mais il ne s'est pas contenté de bouillonner intérieurement, il n'est pas resté les bras croisés. Chaque jour, il s'entretenait dans la synagogue avec des hommes craignant Dieu et témoignait sur la place publique pour parler de Jésus-Christ.

Aujourd'hui, nous ne faisons plus grand-chose pour freiner l'inconduite qui ronge la société.
Nous ne nous irritons pas ou peu contre la dégradation grandissante des moeurs qui est enseignée jusque dans les écoles et qui, bientôt, le sera aussi dans les maternelles (dès l'âge de 4 ans).
Raison invoquée pour cette nouveauté ?
C'est que, désormais, il appartiendra à l'enfant de choisir quelle sexualité il désire : homo, bi, hétéro, voire transsexuel.
Pour qu'il puisse faire son choix en connaissance de cause, il devra "toucher" à tout ! (projet d'harmonisation scolaire Harmos d'après "Impulsion N° 3, juin 2010 et Grundlagenkonzept sexualpädagogik in der Schule, ED. 2008, p. 12, et GSS p. 14, 15, 35, 40) ! - Copie du document ICI -

Ce genre de projet, qui sera bientôt mis en application, devrait être un sujet de grande irritation !
Il est à craindre que notre sensibilité se manifeste surtout lorsque nous sommes contrariés, lorsque nos intérêts personnels sont touchés
, raison pour laquelle l'amour de Dieu qui a été répandu dans notre coeur doit se développer afin que nos mauvaises réactions n'aient plus de place dans notre coeur lorsque notre prochain aura un comportant susceptible de nous agacer.

Quant à ce qui vient d'être dit précédemment je vous rappelle simplement ces deux textes des Proverbes :

Délivre ceux qu'on traîne à la mort, Ceux qu'on va égorger, sauve-les !
Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !... Celui qui pèse les coeurs ne le voit-il pas ?
Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses oeuvres ?
Proverbes 24: 11-12

Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. Proverbes 22: 6

Alors qu'il nous reste encore 7 objets à regarder pour voir ce qu'est ou ce que n'est pas l'amour, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour prendre connaissance de la suite.
En attendant et, en guise de conclusion, je vous invite simplement à relire les 7 premières particularités que nous venons de voir et de regarder si l'amour que vous possédez a bien toutes les caractéristiques décrites par l'apôtre Paul.

1) - La charité est patiente
2) - La charité est pleine de bonté.
3) - La charité n'est pas envieuse.
4) - La charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil.
5) - La charité ne fait rien de malhonnête.
6) - La charité ne cherche point son intérêt.
7) - La charité ne s'irrite point.

***

 

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur !
Éprouve-moi, et connais mes pensées !
Regarde si je suis sur une mauvaise voie,

Et conduis-moi sur la voie de l'éternité !
Psaume 139: 23-24

À suivre :  Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur ( 5e partie - l'Amour !)


J-M Ravé 19 juin 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

 c120710


 

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