Passons vers l'autre bord
38 - Jésus dit : "recevez
mes instructions."
Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur
(5e
partie)
L'Amour!
Message
précédent: 37 -
Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur (4e partie)
(Les textes bibliques sans indication
particulière sont tirés de la Bible
Segond)
Pierre,
apôtre de
Jésus-Christ, à ceux qui sont
étrangers et dispersés dans le Pont,
la Galatie, la Cappadoce, l'Asie, la Bithynie
(la Suisse, la France, le Canada,
etc...,) et
qui sont
élus selon
la prescience de Dieu le Père, par la
sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent
obéissants...
1
Pierre 1: 1-2
Nous sommes tous étrangers par rapport au
peuple élu qu'est Israël. Nous sommes
étrangers et dispersés,
disséminés sur toute la surface de la
Terre, nous tous qui avons cru à la Bonne
nouvelle du salut en Jésus-Christ, nous
qui avons été mis à part
du monde pour servir Dieu en devenant
obéissants.
L'apôtre, conduit par le Saint-Esprit,
annonce aux enfants de Dieu qu'ils doivent
DEVENIR obéissants, laissant
sous-entendre par là qu'ils ne le sont
pas encore !
Ne l'étant pas, le témoignage qu'ils
essaient de rendre porte peu de fruits, raison pour
laquelle ils n'ont peut-être jamais
amené une seule âme à
Christ depuis leur conversion.
En effet, si nous ne marchons pas nous-mêmes
dans l'obéissance...
... comment pourrions-nous prétendre amener
ceux que l'on côtoie à marcher dans
"l'obéissance de la foi" ?
Jésus-Christ notre
Seigneur, par qui nous avons reçu la
grâce et l'apostolat (la
mission), pour
amener
en son
nom
à
l'obéissance de la foi tous les
païens...
Romains
1: 5
Voilà longtemps que nous parlons de
l'obéissance. C'est un sujet
inépuisable tout comme celui de l'amour. Un
sujet inépuisable et un domaine où la
nature charnelle refuse souvent de se plier.
Examinons-nous sérieusement - sans nous
chercher des excuses - et regardons si nos
manquements, nos indisciplines, plus ou moins
flagrants aux yeux du corps de Christ, n'ont pas
été des freins puissants qui nous
ont empêchés d'exercer l'amour de
Dieu ?
S'ils n'ont pas été aussi des
obstacles pour notre compréhension de la
Parole de Dieu, car, à partir du moment
où l'on choisit l'indiscipline,
à partir du moment où l'on
préfère suivre sa
pensée personnelle plutôt que celle de
celui que l'on ose encore appeler "Seigneur",
il est évident que la lumière divine
ne peut éclairer correctement celui qui veut vivre loin
d'elle !
Nous demandons à nos enfants de nous
obéir, nous sanctionnons leurs
désobéissances et nous, en tant
qu'enfants du Père céleste, nous qui
déclarons avoir accepté son
autorité sur notre vie, nous oserions encore
lui désobéir ? Comment cela se
fait-il ? La désobéissance
est-elle tenace à ce point pour qu'il faille nous répéter sans cesse
de
"mettre en pratique la Parole de Dieu"
(Jacques
1: 22) ?
Eh oui... ! La désobéissance est
pire qu'une sangsue qui s'accroche à sa
victime, elle ne veut pas lâcher prise et
nous ne l'encourageons guère à le
faire. C'est pour cela que l'apôtre Pierre,
comme bien d'autres, demande aux enfants de Dieu de
DEVENIR obéissants !
J'ose espérer que ces rappels incessants ne
vous irriteront pas. Sachez qu'ils sont
nécessaires, indispensables, tant pour
vous que pour moi, car la
désobéissance est la mère de
tous les péchés. C'est par elle que
le péché, sous toutes ses formes, est
entré dans le monde.
La désobéissance, ne
l'oublions pas, reste l'obstacle numéro
un pour exercer, comme il convient, l'amour de
Dieu.
Ne vous irritez donc pas lorsque je vous demande de
vous remettre à l'ouvrage concernant vos
désobéissances par rapport à
la Parole de Dieu.
Comme vous, j'ai à être vigilant et je
dois apprendre l'obéissance même si je
dois en souffrir en raison de la dureté de
mon coeur.
"Jésus a
appris, bien
qu'il
fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a
souffertes"
(Hébreux
5. 8) ; il l'a
apprise alors qu'il ne faisait que ce que son
Père lui montrait : "je ne
fais rien de moi-même,
mais que je parle selon ce que le Père m'a
enseigné"
(Jean
8: 28) ; "Si je
ne fais pas les oeuvres de
mon Père, ne me croyez pas"
(Jean
10: 37). Il a appris
l'obéissance, à notre tour de
l'apprendre le plus vite possible ;
l'éternité approche à grands
pas !
Si l'irritation commence à vous chatouiller,
c'est sans doute parce que vous ne marchez pas
encore dans l'obéissance et qu'en
conséquence l'amour de Dieu, dans votre
coeur, se trouve à l'étroit, comme il
l'est encore dans le mien.
Il le restera si vous..., SI NOUS ne devenons pas
obéissants ! Tant pis si la chair, si
notre vieille nature, doit souffrir pour laisser de
la place à cet amour parfait ! Parfait,
même aujourd'hui ! Parfait, même
s'il est encore à l'état
d'embryon ! Mais un embryon qui doit grandir, grandir...
La semaine passée, nous avions
déjà parlé de l'irritation
comme d'un élément que l'amour
véritable ne connaît pas, cet amour
qui a été "répandu dans nos
coeurs
par le Saint-Esprit"
(Romains
5: 5).
Nous y revenons aujourd'hui puisque nous n'avons
pas fini de parler de l'amour, cet amour
particulier qui ne vient pas de nous, mais qui
a été répandu dans nos coeurs
PAR LE SAINT-ESPRIT ! Un amour bien
différent que nous devons apprendre à
connaître pour en faire
bénéficier les autres.
Il est vrai que cet amour qui a été
versé en nous n'a pas toujours la
possibilité de se mouvoir librement parce
qu'il ne se sent pas à l'aise pour
manifester ce parfum venant du Père. Nous
savons désormais comment y remédier,
nous savons que nous sommes appelés à
"marcher de progrès en
progrès"
(1 Thessaloniciens 4: 1).
Marchons-nous réellement de progrès
en progrès ?
Ainsi l'amour doit se développer en nous. Il
DOIT grandir, ne pas rester à l'état
embryonnaire !
Pour qu'il en soit ainsi nous devons lui faire
de la place en ôtant de notre coeur tout ce
qui gène sa croissance.
L'irritation, nous l'avions vu dans
1 Corinthiens 13: 5, ne fait pas bon
ménage avec l'amour que Dieu a
répandu dans nos coeurs.
La charité ne se vante
point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne
fait rien de malhonnête, elle ne cherche
point son intérêt, elle
ne s'irrite
point...
1 Corinthiens 13: 5
L'amour que le Seigneur a versé dans notre
coeur, cet amour spécifique, ne doit donc
pas s'irriter.
D'ailleurs il lui est IMPOSSIBLE de s'irriter
puisque, justement, l'amour ne s'irrite
pas ! Ainsi donc, si je m'irrite encore
c'est que l'amour de Dieu qui a été
versé en moi n'a pas son mot à dire
et qu'il a été mis au placard,
à moins que...
... À moins que cette irritation soit
conforme à l'Écriture !
En effet, cet amour spécifique ne saurait
rester insensible lorsque l'on s'attaque au nom de
Dieu, lorsqu'on traîne sa Parole dans la
boue, lorsque l'on entend appeler le mal "bien", et
inversement !
Nous avions vu que l'apôtre Paul
s'était irrité en passant par
Athènes, une ville pleine d'idoles. Son
irritation n'était pas charnelle, elle
provenait de l'Esprit de Dieu qui était en
lui. Dès lors, il ne pouvait pas rester
insensible à cet environnement
païen !
Tout comme lui, nous ne devrions pas rester
insensibles à la pollution morale qui se
déverse sur le monde et dont nos
enfants subissent ou subiront les
conséquences à plus ou moins longues
échéances.
Nous ne devrions pas non plus rester impassibles en
constatant l'indifférence grandissante
qu'une partie de l'Église montre par son
insouciance à s'occuper des choses de Dieu
ou à être un témoin de
Jésus-Christ.
Qui encourage encore les âmes à
marcher en vainqueurs ?
Certes il y a encore de nombreux bons bergers, mais
il est probable qu'il y en aura de moins en moins
qui officieront. De moins en moins parce que les
troupeaux s'amenuisent au fil du temps, les brebis
préférant d'autres pâturages
où la nourriture et les plaisirs sont plus
variés.
Comme dans l'Ancienne alliance, il est certain
qu'il y aura des conséquences, tant pour
ceux qui négligent les enseignements de Dieu
que pour les bergers qui ferment les yeux sur la
conduite des brebis
récalcitrantes !
L'Éternel l'a vu, et il
a été
irrité,
Indigné contre
ses fils et ses
filles.
Deutéronome 32.
19
... (le)
juste
jugement de
Dieu, qui
rendra
à chacun selon ses oeuvres ;
réservant la vie éternelle à
ceux qui, par la persévérance
à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire
et l'immortalité ; mais l'irritation et la colère
à ceux qui, par esprit de dispute, sont
rebelles
à
la vérité et
obéissent à
l'injustice.
Romains
2: 5-8
L'irritation..., la saine irritation ne peut
donc provenir que de l'Esprit qui est en nous.
Ce Saint-Esprit qui place aussi devant nos yeux les
choses qui lui déplaisent et qui irritent
l'Éternel :
- Irritation contre les rachetés de
l'Égypte (Deutéronome
1: 34).
- Irritation contre Aaron
(Deutéronome 9: 20).
- Irritation contre Salomon
(1
Rois 11: 9).
- Irritation contre Achazia fils d'Achab
(1 Rois 22: 53).
- Irritation contre Josaphat
(2 Chroniques 19: 2).
- Irritation contre la prière de son peuple
(Psaume 80: 4), etc., etc...
Sachant que Dieu n'a pas changé, nous
pouvons considérer que les sujets qui irritaient le Seigneur
autrefois, l'irritent toujours aujourd'hui.
Servez l'Éternel
avec crainte,
Et
réjouissez-vous avec tremblement.
Baisez
le fils, de
peur qu'il ne s'irrite,
Et que vous ne périssiez
dans votre voie, Car sa colère est prompte
à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se
confient en lui ! Psaume
2: 11-12
Le temps de la grâce n'est surtout pas un
temps où notre Père céleste
est devenu plus "cool". Non !
C'est un temps particulier où l'amour de
Dieu se déverse abondamment pour que le
pécheur vienne ou revienne à son Dieu, pour
qu'il naisse de nouveau et qu'il marche en
nouveauté de vie
(Romains
6: 4).
Un temps pour que le croyant abandonne les choses
anciennes
(2 Corinthiens 5: 17) et non les
intérêts du Royaume de Dieu (les
choses nouvelles), tout en sachant profiter des
bontés que l'Éternel met à sa
disposition.
Cette saine irritation, que nous devrions
voir se manifester dans le corps de Christ, est,
à part quelques rares exceptions, absente de
nos rencontres fraternelles. À croire que
toutes les bouches ont été
bâillonnées lorsqu'il est question de
l'enseignement de nos enfants à qui l'on
veut faire ingurgiter de force des principes qui
sont contraires à notre foi.
Au lieu de cela nous sommes - moi comme vous -
encore trop prompts à nous irriter pour des
peccadilles qui, bien souvent n'ont aucune
influence sur la société ou, si elles
en ont, ce serait à cause de notre mauvais
témoignage.
Nous avons un potentiel d'irritation, si j'ose
ainsi m'exprimer ! Alors, sachons l'utiliser
à bon escient et montrer qu'en tant que fils
et filles de Dieu, rachetés par le
précieux sang de Christ qui a coulé sur la
Croix de Golgotha...,
... nous savons nous irriter, manifester nos
sentiments contre les débordements qui
portent atteintes à la liberté
chrétienne (liberté biblique) et
à la morale que nous ont laissée nos
pères dans la foi.
En restant silencieux à l'égard de ce
déferlement de pollutions de toutes sortes,
c'est à se demander si une partie du peuple
de Dieu (l'Église) aime encore ses enfants,
ses petits-enfants ?
C'est à se demander si, pour
défendre nos enfants et nos petits-enfants
contre l'enseignement obligatoire d'une morale
débridée, il ne faudrait pas
chercher une main d'association avec les fils
d'Ismaël du fait qu'une grande partie de la
chrétienté a
démissionné ?
L'apôtre Paul était irrité dans
son esprit à la vue d'une ville pleine
d'idoles. L'amour de Dieu qu'il avait dans son
coeur pour le Seigneur et pour les âmes,
cet amour qui avait été versé
en lui, ne pouvait pas le laisser insensible tant
il avait pris de place en lui.
Que cet amour-là grandisse aussi en
nous ! Faisons-lui de la place ! Ne nous
irritons plus contre notre prochain, irritons-nous
contre le mal qui déferle sur la
société !
"L'amour de Dieu qui a
été déversé dans nos
coeurs par le Saint-Esprit !"
En pensant à ce texte biblique, vous
rendez-vous compte de ce que Dieu nous a
donné ?
Il nous a donné la capacité d'aimer
comme Dieu aime, il nous a donné la
possibilité de devenir comme
Jésus !
Mais pour qu'il en soit ainsi, il faut
impérativement passer par la porte
étroite de la repentance et non sauter
par-dessus le mur. "Nul ne vient au Père que
par moi" disait Jésus
(Jean
14: 6)
Il faut, non seulement accepter de marcher dans
l'obéissance, mais encore continuer
à apprendre à marcher dans cette
obéissance afin de devenir
obéissants en TOUTES CHOSES
(2 Corinthiens 2: 9).
En toutes choses... ! Et c'est souvent
là que le bât blesse !
En règle générale on veut bien
obéir, mais, pour ce qui concerne les
détails, ceux qui nous touchent plus
profondément, c'est une autre
affaire !
Serait-ce que nous ne sommes pas
convertis ?
Serait-ce que nous n'avons pas véritablement
DONNÉ notre vie à Christ ?
Questions posées à ceux et celles qui
ont choisi de vivre librement en se soumettant
à Dieu selon les circonstances et dont
la réponse pourrait bien être
donnée dans cet extrait d'une ancienne
prédication :
"Vous n'êtes pas
sincère, si en vous convertissant vous
gardez votre penchant dominant. Le Seigneur veut
votre côté sensible ; c'est par
là que vous avez à commencer, ce
n'est point par des réformes
accessoires" (Tableaux
évangéliques - M. Lobstein, 1853)
Depuis des centaines d'années, depuis la
venue de Jésus-Christ, et même bien
avant !
Depuis la chute..., les mêmes choses nous
sont répétées inlassablement
afin que, durant notre séjour terrestre,
nous prenions garde à notre marche.
Telles nos routes ou nos autoroutes, le chemin qui
conduit à la Vie éternelle est
jalonné d'avertissements, de panneaux
indicateurs dont nous devons connaître la
signification par coeur.
Nous devons en tenir compte quoiqu'ils se
répètent constamment.
Il est salutaire qu'il en soit ainsi, car s'il n'y
avait plus de panneau, plus d'instruction, comment
arriverions-nous en bon état et
à bon port ?
L'amour que nous avons pour Dieu
appelle l'Amour qui vient de Dieu.
Qu'en est-il de cet amour que nous avons pour
le
Seigneur ?
L'autre matin j'ai été conduit
à relire le début des actes des
apôtres : "ils
montèrent dans la chambre haute
où ils
se
tenaient d'ordinaire"
(Actes
1: 13).
Ils avaient L'HABITUDE de se réunir... "
tous d'un commun
accord
persévéraient dans
la
prière"
(Actes
1: 14).
Ils étaient TOUS à cette
réunion de prières. Il n'en manquait
pas un ! Tous, à l'unanimité
persévéraient dans la
prière !
Regardons nos réunions de prières...,
elles doivent certainement réjouir le
Seigneur, non ? Le réjouir et
l'attrister en même temps !
Le réjouir..., de ce qu'il y a un
petit reste, peut-être les vierges
sages ?
Un petit reste qui a à coeur de venir
régulièrement "là où
l'Éternel envoie la
bénédiction"
(Psaumes 133: 3), un petit reste qui
a à coeur de se retrouver - d'un commun
accord - pour prier, pour intercéder ,
pour s'instruire, pour s'exhorter mutuellement!
(Je ne mentionne pas les cultes, car, pour
beaucoup, ils servent d'échappatoire pour
"prouver", par leur présence, qu'ils sont
chrétiens, alors que durant le reste de la
semaine pas un mot ne sort de leur bouche pour
parler du Seigneur. "La
bouche parle de l'abondance du coeur"
(Luc
6: 45), MÊME EN
SEMAINE !)
L'attrister..., en constant le peu
d'intérêt que manifestent de plus en
plus de brebis pour les divers rendez-vous qui sont
pourtant utiles pour s'instruire, s'exhorter
mutuellement, intercéder, etc., etc...;
peut-être font-elles partie des vierges
folles dont nous parle le Seigneur
Jésus ?
Si cette dernière conduite n'est pas un
sujet d'irritation pour le Seigneur, elle doit
être un sujet de profonde tristesse
étant donné que ces brebis-là,
mal équipées dans la vie spirituelle,
prennent le risque de se faire dévorer par
le lion rugissant qui rôde dans les alentours
(1
Pierre 5: 8).
Un sujet de tristesse en voyant le peu d'amour
qu'elles donnent en retour à celui qui les a
tant aimées !
Certes, je dois reconnaître que l'amour
qui était en moi n'avait pas beaucoup de
place pour s'exercer. Mais j'en étais
conscient et je voulais que ça
change !
Je priais pour que cela change, non seulement
dans mon lieu secret, mais aussi avec le corps de
Christ ! Je priais et je prie encore, car je
reste conscient que j'ai beaucoup à
apprendre dans ce domaine.
C'est ainsi que nous nous sommes rendus compte que
plusieurs d'entre nous faisaient la même
démarche en s'apercevant que l'amour de Dieu
- déversé
dans leur coeur - n'était pas au top
niveau.
Ce n'est que dernièrement que nous avons
compris qu'il y avait un remède capital
à ce manque de développement. Nous
avons compris que nous avions à faire du
nettoyage dans nos vies, dans nos coeurs, pour que
cet amour prenne ses aises et que nous devenions de
plus en plus conscients de sa
réalité.
- Ainsi nous nous attelons désormais
à devenir de plus en plus patients (il y a
du pain sur la planche !), à devenir
bienveillants avec notre prochain.
- Nous travaillons à être satisfaits
de ce que nous possédons sans chercher
à nous glorifier de ce que Dieu m'a
donné.
- Nous cherchons aussi à vivre
honnêtement afin d'être de bons
témoins.
- Nous apprenons aussi à ne plus chercher
notre intérêt personnel et à ne
pas nous irriter contre notre frère.
Un vaste programme qui correspond à la
moitié des 14 points qui définissent
l'amour selon
1 Corinthiens 13:
1) - La charité est patiente
2) - La charité est pleine de
bonté.
3) - La charité n'est pas envieuse.
4) - La charité ne se vante point, elle ne
s'enfle point d'orgueil.
5) - La charité ne fait rien de
malhonnête.
6) - La charité ne cherche point son
intérêt.
7) - La charité ne s'irrite point.
Un vaste programme qu'il nous faut poursuivre tout
en allant au point suivant, sans perdre de vue
les précédents qui viennent
d'être cités.
Point 8) - "La
charité ne soupçonne point le
mal"
(1 Corinthiens 13: 5).
Comme avant, il faudra faire deux catégories
afin de ne pas tomber dans le piège de
l'adversaire qui nous inciterait à ne pas
voir le mal, alors qu'il est bien
présent.
a) L'amour ne soupçonne pas le mal,
c'est-à-dire que nous n'allons pas
systématiquement supposer que le prochain,
avec qui nous sommes en rapport, a de mauvaises
intentions à notre égard.
Présumé innocent ?
NON !
La présomption d'innocence n'a rien à
voir avec cet amour qui a été
répandu dans nos coeurs par le
Saint-Esprit.
La présomption d'innocence n'est pas si
innocente que cela, car avant qu'elle ait
été proposée, il a
été question d'une faute
supposée !
Or, "la charité ne soupçonne
point le mal" ! Elle ne le suspecte
pas, elle ne s'imagine pas un instant
que le mal existe derrière telle ou telle
action, telle ou telle parole.
Là..., je suis conscient que j'ai du travail
à faire, car la vigilance ne doit pas me
rendre soupçonneux à l'égard
de mon prochain.
Une mauvaise attitude qui vient du fait que nous
cataloguons trop vite et trop longtemps les gens
sans les connaître. Une fois qu'ils sont mal
classés, il est souvent bien difficile de
les faire changer de catégorie.
"Seigneur, je crie à toi pour que tu me
débarrasses de cette suspicion fondée
sur une crainte mal placée, que tu
m'instruises afin que je ne confonde plus
prudence et méfiance."
b) "La charité ne soupçonne
point le mal", mais elle n'en nie pas pour
autant l'existence.
Comment s'y retrouver ?
C'est simple ! Nous savons que Dieu est
amour ! Son amour, quoique toujours
réel, a fait, et fait encore, une
séparation très nette entre le bien
et le mal, entre les ténèbres et la
lumière, entre le chemin étroit et le
chemin large.
Si Dieu appelle le mal par son nom, ce n'est pas
parce qu'il manque d'amour, vous êtes
d'accord avec moi ?
Donc en agissant comme lui, en appelant le mal par
son nom, nous ne faisons que nous aligner sur la
pensée de Dieu et cela ne nous empêche
pas d'aimer notre prochain.
Ainsi, s'il nous arrive de dire à un de nos
frères ou une de nos soeurs qu'il ne marche
pas dans la vérité, ce n'est pas par
manque d'amour, ce n'est pas parce que nous
soupçonnons le mal...
... c'est parce que, de nos yeux, nous
constatons que leur conduite est en
désaccord avec la Parole de Dieu et que nous
pouvons le prouver à l'aide des Saintes
Écritures.
Par contre, il est certain que je manquerais
d'amour si je laissais ce frère ou cette
soeur dans son égarement, son insouciance,
son aveuglement. L'amour est aussi correctif, ne
l'oublions pas !
9) - "La charité ne
se réjouit point de l'injustice, mais elle
se réjouit de la
vérité"
(13: 6)
Avec cette pensée nous nous rendons compte
que, quelles que soient les circonstances, nous
n'avons pas à nous réjouir de
l'injustice.
Il n'y a pas de bonne injustice et il n'y en
aura jamais !
L'injustice étant une proche parente du
mensonge, il est normal que l'amour parfait ne se
réjouisse que de la
Vérité.
Attention ! Seule la vérité,
DITE DANS L'AMOUR, peut être
profitable !
Toute vérité, dite dans le but de
nuire à notre prochain, tombe sous le
jugement de Dieu puisqu'elle est de la
médisance et que cette dernière doit
être rejetée
(1
Pierre 2: 1) !
Nous n'avons donc pas à nous réjouir
de l'injustice même lorsque ce sont nos
ennemis qui la subissent. Dieu ne se
réjouit JAMAIS de l'injustice et il ne peut
pas le faire étant donné que "la
justice et
l'équité sont la base de son
trône"
(Psaume 89: 14).
***
Comme vous le constatez, nous n'avons pas
beaucoup progressé aujourd'hui, il nous
faudra donc revenir à cette liste de 14
points nous parlant de ce qu'est ou n'est pas
l'amour. Ensuite, Dieu voulant, nous pourrons
retourner dans les Béatitudes.
En attendant, profitons de l'occasion pour
vérifier où nous en sommes maintenant
avec cet amour que Dieu a répandu dans nos
coeurs PAR le Saint-Esprit. Lui avons-nous
déjà fait un petit peu plus de
place ? Avons-nous commencé à
faire le ménage ?
Et, s'il m'arrivait encore de vous parler de
désobéissance, n'en soyez pas
irrités et souvenez-vous que, comme
conducteurs, passagers ou piétons, vous avez
devant vos yeux une forêt de panneaux
indicateurs qui a été plantée
pour votre sécurité et pour celles
des autres.
Ce sont des panneaux qui se répètent
quel que soit l'endroit ou le pays où vous
vous trouverez, il en est même pour tous les
commandements de Dieu, tous ses enseignements, tous
ses conseils. Ils sont les mêmes pour TOUS,
et pour TOUTE LA VIE !
Les uns et les autres se répètent
inlassablement afin que nous soyons continuellement
avertis des dangers et que nous prenions garde
à la Vie éternelle qui nous est
réservée.
L'autre bord..., c'est
l'éternité avec Jésus dans le
Royaume de Dieu
L'autre bord..., c'est aussi
l'éternité, mais cette fois-ci avec
Satan dans l'enfer !
L'un et l'autre nous désirent, mais UN
SEUL NOUS AIME ! Aimons celui qui nous aime,
aimons-le de tout notre coeur en devenant
obéissants à SA Parole!
À celui qui
nous aime,
qui nous a délivrés de nos
péchés par son sang, et qui a fait de
nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son
Père, à lui soient la gloire et la
puissance, aux siècles des
siècles ! Amen !
Apocalypse 1: 5-7
À suivre : Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur ( 5e
partie - l'Amour !)
J-M Ravé 26 juin 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse c120710
|