Passons vers l'autre bord
46 - Jésus
dit : "recevez
mes instructions."
Apprendre à être
heureux... (13e
partie)
Avant de marcher
dans le chemin des prophètes. (a)
Message
précédent: 45 - Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur (12e partie) - Faire valoir le fruit
de l'Esprit en étant un artisan de
paix.
(Les textes
bibliques sans indication particulière sont
tirés de la Bible Segond)
Si Pharaon a vu le songe
se répéter une seconde fois, c'est
que la chose est arrêtée de la part de
Dieu... Genèse 41: 32
C'est avec ce texte de la Genèse que nous
continuons notre réflexion sur les
Béatitudes. Ne soyez pas surpris si j'ai
pris un texte de l'Ancien Testament. Je l'ai fait
pour mettre en évidence une des
façons dont Dieu s'exprime afin que les
hommes prêtent une plus grande attention
à ce qu'il dit.
Nous voyons ici que le songe de pharaon s'est
répété une seconde
fois. Le fait que l'Éternel ait
renouvelé sa décision a
été intentionnelle ; il voulait
montrer par là que sa volonté est
IRRÉVOCABLE ! "La chose est arrêtée de la part de
Dieu !"
Puisqu'il en est ainsi, pensons à toutes les
fois où le Seigneur Jésus a
insisté en disant : "en
vérité, en
vérité..." (dans
l'Évangile de Jean)
Ce genre d'insistance ne devrait pas être
ignoré, soyons donc prudents et attentifs
lorsque nous les rencontrons, et, si nous avons
à coeur de nous instruire, allons à
la recherche de ces... "doubles
vérités" et retenons-les.
Nous savons tous que Dieu ne peut pas
mentir, même lorsqu'il ne parle qu'une
seule fois sur un sujet. Que dire alors s'il insiste
sur certaines de SES paroles ? N'est-ce pas
pour nous rendre attentifs à ce qu'il a
déclaré ? Ne
méprisons donc pas SA parole et
prêtons une très grande attention aux
textes qui se répètent.
Si, par deux fois, le songe de Pharaon s'est
présenté et que cette double
présentation signifie que la décision
est prise par l'Éternel et qu'elle est
définitive, que dire lorsque le Seigneur
Jésus, s'adressant à l'Église
qui porte son nom, lui répète sept
fois " À CELUI
QUI VAINCRA ?"
Honnêtement, cet "acharnement", cette
obstination à prévenir ainsi son
peuple, devrait nous amener à
réfléchir sérieusement
et à chercher pour quelle (s) raison (s)
il y a une telle insistance.
Avez-vous déjà pris le temps de
méditer sur ce texte ? Il le faudrait,
car autant de répétitions devraient
nous mettre la puce et l'oreille et nous avertir
que cette Parole est à prendre
très au
sérieux !
Au lieu d'y voir de la contrainte,
reconnaissons l'amour de Dieu dans ces multiples
répétitions, car c'est bien par
amour qu'il insiste à ce point. Le
Seigneur veut, encore et toujours, que TOUS les
hommes soient sauvés
(1 Timothée 2. 4 ), il veut
aussi que TOUS ses enfants viennent à la
repentance afin qu'aucun ne périsse
en raison de leur mauvaise conduite (2 Pierre 3: 9).
L'amour de Dieu est allé très loin
puisqu'il est allé jusqu'à donner son
propre Fils pour nous sauver de la condamnation, de
l'enfer !
Mais cet amour n'ira pas jusqu'au
point où Dieu reniera SA propre
Parole !
Son insistance à nous demander de marcher
en vainqueurs a sa raison d'être !
Cherchez-la cette raison en faisant la
comparaison entre les deux endroits où
l'éternité sera
vécue !
Étant donné que nous faisons partie
du corps de Christ, de son Église, nous ne
devons pas prendre à la légère
ce sérieux avertissement " À CELUI QUI
VAINCRA ".
Un avertissement, répété
sept fois à son Église et une
huitième fois après la
présentation de la nouvelle Terre, des
nouveaux cieux et de la nouvelle Jérusalem
(Apocalypse 21: 1- 7) :
Celui qui VAINCRA
héritera ces
choses ;
je serai son Dieu, et il sera mon fils.
S'il y a beaucoup à gagner à
marcher dans l'obéissance, il y a autant
à perdre en ne se soumettant pas à
la Parole de Dieu.
Les répétitions de Dieu et de son
Fils ne sont donc pas à prendre à la
légère !
Deux fois sont suffisantes pour faire
comprendre à l'homme que le Seigneur ne
reviendra pas en arrière !
Sept fois devraient nous inciter à la
vigilance et nous pousser à marcher dans une
crainte respectueuse !
Et que penser lorsque le Fils de Dieu
répète neuf fois la même
chose à ceux qui
l'écoutent ?
Neuf fois pour leur proposer le
bonheur ! " Heureux
ceux qui...".
Neuf répétitions
consécutives ! Cela ne veut-il pas
dire qu'il y a du bonheur dans l'air si on sait le
saisir ?
Oui, certainement !
Mais ce bonheur n'est pas gratuit ! Il
y a un prix à payer ! Il y a un
devoir de consécration qui est loin de
correspondre à la logique humaine.
Les Béatitudes..., ces bonnes
attitudes misent en pratique, nous garantissent
le bonheur présent et éternel que le
Fils de Dieu a promis à ceux et celles qui
l'écouteraient et qui suivraient ses
instructions.
Certes, tout n'est pas facile à
comprendre, mais chacun a la
possibilité de demander des explications.
Seul celui ou celle qui n'a pas le désir de
s'instruire dans les choses de Dieu, met de
côté les enseignements qui lui ont
été proposés pour le bien de
son âme.
Le Seigneur connaît bien notre ignorance et
nos incompétences, raison pour laquelle il
proposera à ses auditeurs d'entrer dans le
chemin étroit et, par la suite, de prendre
son joug.
Nous qui déclarons avoir suivi Jésus,
nous qui affirmons être entrés dans le
chemin étroit, faisons-nous partie de ceux
qui se laissent instruire, de ceux qui veulent
apprendre de Dieu ?
Nous qui déclarons avoir suivi Jésus,
qu'en est-il de l'application de ces
Béatitudes dans notre vie ? Qu'en
est-il de ce bonheur présent qu'apporte la
Parole de Dieu mise en pratique ?
Où en sommes-nous ?
Avons-nous commencé à être
heureux même quand le bonheur ne semble pas
avoir la bonne couleur ? Même
lorsqu'il ne se présente pas comme nous
l'avions espéré ?
La dernière fois nous avons parlé de
la paix que nous devrions procurer aux
autres. Un bonheur véritable qui doit
nous rendre heureux : "Heureux ceux qui procurent la
paix"
(Matthieu 5. 9).
Avons-nous été heureux d'avoir
été un artisan de paix ces derniers
jours ?
De cette paix qui doit régner aussi bien
dans notre coeur que dans nos maisons ?
Cette paix conjugale, cette paix entre voisins,
cette paix avec ses collègues de travail,
d'études, n'est-elle pas un motif de
joie ?
Si elle ne l'est pas encore, il est urgent d'y
travailler avec zèle si nous voulons
être appelés "fils ou fille de
Dieu".
... que la paix soit avec ta maison et
tout ce qui t'appartient ! 1 Samuel 25: 6
... que la paix de
Christ, à
laquelle vous avez été appelés
pour former un seul corps, règne dans vos
coeurs.
Et soyez
reconnaissants.
Colossiens 3: 15
Cette paix de Christ, nous l'avons
déjà dit, doit avoir autorité
sur les mouvements de mauvaises humeurs, les
contrariétés que nous pourrions
encore avoir.
C'est la paix qui doit RÉGNER en nous et non
l'animosité, le mécontentement !
Souvenons-nous que c'est nous qui devons être
des artisans de paix, pas ceux qui nous
malmènent !
C'est nous qui faisons le choix de couronner la
paix ou l'animosité en lui permettant de
dominer notre coeur, nos pensées, nos
paroles, nos actes.
Cette paix de Christ doit se garder quelle que soit
l'adversité, car Christ a été
vainqueur en toute chose.
Si nous nous sommes placés sous son
joug, alors, nous aussi, nous serons PLUS que
vainqueurs par celui qui nous a aimés. Plus
que vainqueurs sur la tribulation, l'angoisse, la
persécution, la faim, la nudité, le
péril, l'épée... et la mort
(Romains 8: 37-38).
Cette paix..., n'avez-vous pas envie de lui courir
après, de la poursuivre jusqu'à ce
que l'ayez rattrapée ?
N'avez-vous pas envie de poursuivre votre voyage
terrestre en sa compagnie tout en prenant soin
d'elle afin de la partager avec ceux que vous
rencontrerez ?
Je sais que c'est facile à dire, mais c'est
quand même un des objectifs à
atteindre si nous voulons être appelés
"fils ou fille de Dieu"
(Matthieu 5: 9).
Heureux ceux qui
procurent la paix, car ils seront appelés fils de
Dieu !
Si nous sommes toujours en train de nous
mordre les uns les autres
(Galates 5: 15), nous marchons selon
la chair et non selon l'Esprit de Dieu.
Et si nous marchons selon la chair en
obéissant à ses impulsions et non
selon l'Esprit, pouvons-nous être
appelés "fils ou fille de Dieu" ?
Réponse biblique : "Tous ceux qui sont conduits par
l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu " Romains 8: 14.
L'Esprit de Dieu, c'est évident, va
toujours nous conduire de façon à ce
que nous soyons en accord avec les
Écritures, y compris les
Béatitudes.
À nous de nous mettre au diapason de ces
Béatitudes, de celles que nous avons
déjà vues et de nous y appliquer
sérieusement, car, celle que nous allons
voir aujourd'hui est très importante
puisqu'elle est répétée
deux fois !
Voyons d'abord le verset 10 du cinquième
chapitre du livre de Matthieu :
Heureux ceux qui sont
persécutés pour la
justice, car le
royaume des cieux est à eux !
Cette béatitude ne vous est pas
étrangère ; nous en avions
parlé lorsque nous l'avions classée
dans la catégorie de ceux qui possèdent - au
présent - le Royaume des cieux (message
n° 33).
Si nous en reparlons maintenant, c'est pour montrer
qu'il sera bien difficile d'être
"persécutés pour la justice",
d'être "simplement" persécutés, si nous
n'avons pas voulu nous défaire de notre
vieille nature !
Cette vieille nature qui possède une sale
habitude qui consiste à "ce que l'on se
morde les uns les autres", à ce que l'on
rende à notre prochain, les paroles
désagréables qu'ils nous auraient
lancées à la figure !
Paroles désagréables ou injustices
qui, au regard des persécutions
annoncées, ne sont que des
"mini-persécutions", des agacements, des
vexations, des injustices destinées à nous
former et à nous
préparer
afin de pouvoir résister à des vents
plus violents.
Résister et tenir ferme lorsque notre foi
sera attaquée de plein fouet comme elle
l'est dans certain pays où la prison et
parfois la mort attendent ceux et celles qui ne
veulent pas renier le Seigneur Jésus.
Nous voyons combien il est essentiel de
vivre en
paix,
DÉJÀ avec ceux qui nous sont proches,
famille, conjoint, collègues de
travail...
Si nous n'avons pas
le désir absolu de procurer la
paix - ce qui est
une démarche qui demande un investissement
personnel - si
nous ne voulons pas être des artisans de paix
là où nous sommes placés,
il est inutile de
vouloir aller plus loin ; c'est même
impossible !
En effet, la Béatitude suivante que nous
allons voir (v. 11),
n'est pas faite pour ceux et celles qui se
disputent, ceux et celles qui ne supportent pas la
moindre contrariété.
Questions : N'ont-ils pas donné leur
démission ceux qui ne veulent pas être
des artisans de paix ?
À leurs yeux, le prix à payer ne
semble-t-il pas trop important pour être
appelés "fils ou fille de Dieu", eux qui
préfèrent mettre de l'huile sur le
feu plutôt que de s'en remettre au Seigneur
de paix ?
Eux qui ont leur
fierté mal placée et qui s'aigrissent chaque fois
qu'on leur marche dessus !
Ah... ! S'ils
étaient assis avec Christ dans les lieux
célestes,
aucun pied ne
pourrait les écraser (Éphésiens 2:
6), le Seigneur
serait leur consolation ; leur foi serait un
bouclier efficace contre les traits
enflammés de l'ennemi (Éphésiens 6:
16) !
Mais..., hélas ! C'est leur
choix ! Un choix de vivre en conflit permanent
avec leur entourage ! Qu'en sera-t-il de
l'éternité pour ces gens-là
s'ils préfèrent être les
compagnons du destructeur au lieu d'être des
artisans de paix ?
Ainsi donc, cette nouvelle Béatitude
m'interpelle parce que le Seigneur Jésus la
met doublement en avant et la
développe quelque peu afin que nous la
comprenions mieux.
Elle m'interpelle et me
rappelle les souvenirs d'une époque
où le Saint-Esprit m'avait conduit
sur les bancs de
l'école du pardon ; une école où
il n'est jamais trop tard pour y entrer.
S'il y a des retraités qui occupent leurs
vieux jours en suivant des cours à
l'université, à combien plus forte raison
notre âge ne
sera jamais un handicap si nous voulons nous
occuper sérieusement de notre
âme !
Problème ! Voulons-nous vraiment nous
occuper de notre âme avec - au moins - autant
d'attention que nous en portons pour notre corps
mortel ?
Heureux ceux qui
sont persécutés pour la
justice, car le
royaume des cieux est à eux !
Ça, c'était le verset dont
nous avions déjà parlé, un
verset qui ressemble à ce que nous allons
lire maintenant :
Heureux
serez-vous,
lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte
de mal, à
cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans
l'allégresse, parce que votre récompense
sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi
qu'on a persécuté les
prophètes qui ont été avant
vous. Matthieu 5: 11-12
L'Évangéliste Luc utilise un autre
langage qui vient compléter celui de
Matthieu :
Heureux serez-vous,
lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme,
à cause du Fils de l'homme !
Luc 6: 22
Pour récapituler, retenons les expressions
employées qui définissent ce que nous
serons à même de supporter si le
Seigneur tarde à venir enlever son
Église contenant ceux et celles que lui, le
Seigneur, reconnaît pour siens :
- Vous serez outragés,
persécutés, on dira du mal
contre vous ;
- Vous serez haï,
chassés, votre nom sera
rejeté.
Toutes ses actions sont destinées à
réduire au silence les enfants de Dieu.
Si nous ne cherchons pas à être des
hommes et des femmes de paix dans nos foyers ou
envers ceux et celles que nous côtoyons
habituellement, l'ennemi de nos âmes
réduira au silence et sans peine, les
chrétiens que nous prétendrions
être.
Si nous ne travaillons pas à être
des artisans de paix, notre "témoignage"
ne sera, en définitive, qu'un vêtement
de religiosité qui ne nous permettra pas
d'amener une seule âme à Christ. Un
vêtement de religiosité qui
indisposera les véritables enfants de
Dieu.
Un vêtement de religiosité qui nous
mettra à l'abri des vraies
persécutions, mais pas forcément de
la colère de l'Agneau.
Ce n'est pas peu de choses que d'insister sur la
paix que nous devons procurer !
Chacune des expressions utilisées par
les évangélistes, dépeint une
manifestation qui sera destinée à
nous heurter et nous faire lâcher prise si
nous n'avons pas encore appris à pardonner,
car, dans le fond, soyons honnêtes...
... N'est-ce pas le manque de pardon qui en
pousse certains à mettre de l'huile sur le
feu, qui en pousse d'autres au divorce, à la
séparation, à la guerre ?
N'est-il pas aberrant de constater que, dans
l'Église de Jésus-Christ, il y a de
plus en plus de divorce officiel parce que le
pardon n'a pas été mis en
pratique ?
Triste avenir éternel si l'on prend en
considération la prière que le
Seigneur nous a enseignée : "pardonne-nous nos offenses,
comme nous aussi nous pardonnons
à ceux qui nous ont offensés"
(Matthieu 6: 12)
En regardant de plus près les
Béatitudes, ce n'est sans doute pas sans
raison que le Seigneur Jésus les a
classées dans l'ordre que nous
connaissons ! En effet:
Comment se préparer à être
heureux dans la persécution si nous ne
faisons pas partie de ceux et celles qui procurent
la paix lors de petits accrochages?
Il y a une suite logique dans la marche
chrétienne. Un pied devant l'autre, une
Béatitude après l'autre, avec
l'impossibilité de passer par-dessus l'une
et d'éviter l'autre. Impossible de
résister à la persécution si
nous n'avons pas su procurer la paix !
Posons-nous quelques questions quant au classement
de ces Béatitudes en prenant pour
charnière celle où il nous est
demandé de procurer la Paix. En faisant
ainsi, nous arriverons à comprendre
pourquoi, certaines fois, nous ne sommes pas des
artisans de paix à la gloire de Dieu.
Puis-je être un artisan de paix si je ne
suis pas pauvre en esprit ?
Un pauvre en esprit est quelqu'un qui est conscient qu'il a
des besoins qu'il ne peut pas satisfaire par
lui-même, ces besoins n'étant pas
à sa portée puisqu'ils sont -
prioritairement - d'ordre spirituel.
Si je pense pouvoir régler - à ma
façon - les conflits sans chercher la
volonté de Dieu, ma vieille nature aura tout
loisir de revivre et d'agir comme au temps
où je vivais sans Dieu. Mon absence
d'humilité m'empêchera de
reconnaître que j'ai besoin du secours de
l'Éternel. Que j'ai besoin de lui pour
vivre dans un
conflit tout en restant un témoin de
Jésus-Christ qui, "injurié, ne rendait point
d'injures, maltraité, ne faisait point de
menaces, mais s'en remettait à celui qui
juge justement..."
(1 Pierre 2: 23).
Puis-je être un artisan de paix si
je ne suis pas d'abord affligé du
comportement de mon vis-à-vis, quel qu'il
soit ?
Si je n'ai pas de la tristesse, de la douleur
dans mon coeur à l'égard de celui qui
me "persécute", si je ne comprends pas qu'il
est sous l'emprise du Malin, comment pourrais-je
être un artisan de paix en ayant de la
compassion, de la
bonté à son
égard ? Comment..., si ma
réaction est de lui renvoyer coup pour
coup ?
Puis-je être un artisan de paix si je n'ai
pas faim et soif de la justice ? Si je n'ai
pas le coeur pur ? Si je ne suis pas
miséricordieux ?
Avoir faim et soif de la justice, ce n'est pas
se venger soi-même en renvoyant la balle
à celui qui aurait commencé la
discorde.
Ce n'est pas dans la "vengeance" que peut se
manifester la miséricorde, cette
miséricorde qui doit nous pousser à
avoir le coeur sur la main même envers nos
ennemis ! Fussent-ils dans notre propre
maison !
Un artisan de paix est conduit par l'amour, il a
un coeur pur, un coeur purifié de
toutes mauvaises intentions.
"Seigneur ai-je bien ce coeur pur ? Suis-je un
artisan de paix ?"
Mais moi,
(Jésus)
je vous dis : Aimez vos ennemis,
bénissez ceux qui vous maudissent,
faites du
bien à ceux
qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et
qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre
Père qui
est dans les cieux... Matthieu 5: 44-45
Comme nous le disions tout à l'heure, la
marche chrétienne est une marche qui nous
oblige à mettre un pied devant l'autre. On
ne peut pas brûler les
étapes !
Mais, me direz-vous :
Comment pouvoir mettre en pratique TOUTE la Parole
de Dieu ? Comment ne rien oublier de tout
ce qui nous est enseigné ?
La réponse est simple : Ce que
vous avez appris et que VOUS AVEZ MIS EN PRATIQUE
RÉGULIÈREMENT ne s'oubliera
pas !
Si je suis fidèle, je n'ai pas trop à
m'inquiéter. Le Saint-Esprit me viendra
toujours en aide pour me rappeler la Parole de
Dieu. Il le fera afin que je me conduise encore
comme il m'a enseigné à le faire.
Dès lors, au lieu de m'inquiéter,
c'est la leçon du jour que je dois
m'efforcer à apprendre..., sans oublier
de réviser les précédentes
pour qu'elles soient acquises, inscrites,
gravées sur la table de mon coeur.
Observe mes préceptes,
et tu vivras ; Garde mes enseignements comme
la prunelle de tes yeux.
Lie-les sur tes doigts, Écris-les sur la
table de ton coeur. Proverbes 7: 2-3
Ce qui a été acquis restera un
acquis si je n'agis pas à la
légère avec la Parole de Dieu,
raison pour laquelle nous avons de nombreuses
exhortations pour nous inciter à veiller et
à prier !
Nous avons beaucoup parlé de paix parce que
la paix fait partie intégrante de la vie
chrétienne, Jésus est venu pour
nous réconcilier avec son Père, il
est venu apporter la paix de Dieu dans nos
coeurs afin que nous apportions cette paix
à nos semblables.
À moi donc de réfléchir
lorsque le vent de la discorde menace de semer le
trouble autour de moi. Ce que je vais faire ou ce
que je vais dire va-t-il contribuer à la
paix ou à envenimer une situation
déjà tendue ?
La persécution est inévitable !
Elle commencera par de simples agacements qui
doivent nous apprendre, non pas à faire le
point dans la poche, mais à saisir le
bouclier de la foi afin que les flèches
décochées contre nous ne nous
blessent pas.
Apprentissage indispensable afin de pouvoir
résister à des tempêtes qui
deviendront de plus en plus violentes au fil du
temps !
- Vous serez outragés,
persécutés, on dira du mal
contre vous ;
- Vous serez haï,
chassés, votre nom sera
rejeté.
Le Seigneur nous a prévenus en utilisant
différentes expressions fortes qui
démontrent que la vie chrétienne
n'est pas une promenade de santé, mais
qu'elle est une école où la
théorie laisse place à la pratique,
que l'on ait suivi ou non les leçons !
Le résultat final de notre course terrestre
sera sans appel : " À CELUI QUI
VAINCRA !"
Multiples répétitions dont nous
devons tenir compte si nous voulons passer vers
l'autre bord et arriver dans la
félicité éternelle.
Sept répétitions afin que nous
n'ayons aucune excuse quant à la
façon de nous comporter !
Neuf répétitions afin de nous montrer
comment marcher dans le chemin étroit pour
connaître le bonheur.
Un vieux chant d'évangélisation me
revient en mémoire :
Si tu veux le bonheur, le vrai
bonheur,
Laisse entrer Jésus
Dans ton coeur...
Un chant d'évangélisation qui, en
changeant quelques mots, deviendra un chant
d'invitation à la
consécration :
Si tu veux le bonheur, le vrai bonheur,
Laisse Jésus
DIRIGER ton coeur.
Tes péchés il efface,
Il te fera la grâce
De transformer ton être entier
Pour régner sur ton coeur.
Avons-nous accepté que Jésus entre
dans notre coeur ?
Voulons-nous sérieusement qu'il le dirige et
qu'il règne sans partage ? Il le
faudrait si nous voulons être un sujet du Roi
des rois, si nous voulons être "fils ou fille
de Dieu" !
À suivre: Apprendre à être
heureux... (14e partie) - Avant de marcher dans le
chemin des prophètes. (b)
J-M Ravé 21 août 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C290910
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