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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Passons vers l'autre bord

54 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses

(g) Le Royaume des cieux (le Paradis) c'est comme...
(Quand il est question de pierres, de pain et aussi de pierres dans notre coeur...)

 Message précédent: Apprendre à être heureux... 53 - (f) ... (Mais avant, radiographiez donc votre coeur pour voir s'il ne souffre pas d'une crise de foi)

Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ?
Si donc,
méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Matthieu 7: 9-10

Le Seigneur Jésus ne mâche pas ses mots lorsqu'il nous juge. N'allons surtout pas dire qu'il exagère ! Il connaît le coeur de l'homme mieux que quiconque, et s'il devait encore nous qualifier de "méchants", c'est tout simplement parce qu'il y aurait en nous, quelque chose qui l'obligerait à nous nommer ainsi.

À nous de nous examiner sérieusement afin d'en arriver à la même conclusion en reconnaissant que, sous un certain angle, nous pourrions bien encore être "méchants" de la façon où il l'entend.

Cet examen nous permettra alors de confesser notre péché et de réclamer son secours. Avec son aide, nous nous débarrasserons de tout ce qui lui déplaît au fur et à mesure qu'il éclairera notre coeur, au fur et à mesure qu'il occupera de plus en plus de place dans notre vie.

La méchanceté ne se manifeste pas uniquement par le biais de la violence physique ou verbale, surtout dans la maison de Dieu.
C'est une méchanceté qui n'apparaît pas visiblement aux yeux des hommes inconvertis, mais qui, aux yeux des enfants de Dieu, pourrait être reconnue même si cette "méchanceté" n'est pas nommée de ce nom-là.

Pour comprendre, allons directement dans la Parole de Dieu et regardons quel peut être le comportement d'un "méchant" aux yeux du Fils de Dieu :

Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné ; j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi.
Son maître lui répondit :
SERVITEUR méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné...

... Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents....

...
Et le SERVITEUR inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Matthieu 25: 24-30

Qu'avait fait cet homme pour mériter l'enfer ? (N'ayons pas peur d'employer l'image correspondant à ce lieu où il y aura des pleurs et des grincements de dents.)
Qu'avait fait ce SERVITEUR dans la maison du Maître pour mériter une telle condamnation ?
Il n'avait ni tué, ni volé, il n'avait pas mal agi avec ses compagnons ! Non ! Il n'avait rien fait ! Cependant :

Ne rien faire..., c'est en faire suffisamment pour être jugé et condamné !
Une personne qui a été rachetée au prix de la vie du Fils de Dieu (Apocalypse 5: 9), qui fait partie des gens de la maison de Dieu (Éphésiens 2: 19), qui est esclave de Christ (1 Corinthiens 7: 22), et qui ne contribue pas à l'avancement du Royaume des cieux n'est-elle pas semblable à ce serviteur inutile qui vient de nous être présenté ?

Petites questions insignifiantes dont la réponse à une grande importance :
Peut-on laisser aller à la mort éternelle, à la séparation éternelle d'avec Dieu, celui ou celle que l'on côtoie régulièrement ?
Ne devons-nous pas tout tenter pour le conduire à l'entrée du chemin étroit afin qu'il s'y engage lui-même ?
La non-assistance à une personne en danger est condamnable par les lois humaines ; on ne laisse pas un blessé sur le bas-côté de la route.

Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. Jacques 4: 17

Nous ne pensons pas être "méchants" parce que nous proclamons avoir donné notre vie à Christ ! Néanmoins, il pourrait quand même rester des traces de méchanceté dans notre coeur, dans la façon de nous conduire.
L'ignorance de cet état serait due à notre méconnaissance des Écritures ! Une ignorance consécutive à notre peu d'appétit pour les choses de Dieu.

Quel que soit l'état de notre coeur, le Seigneur Jésus met en évidence que nous savons donner du pain et non des pierres à nos enfants lorsqu'ils nous en demandent.
Bien entendu, il n'est question que du pain terrestre, car ..., pour le pain de l'âme, c'est une autre affaire !
Il est à craindre que beaucoup n'y apportent pas autant d'intérêt que pour la nourriture du corps. Une très grave lacune puisque nous savons, par la bouche de notre Seigneur et Sauveur, que "l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Matthieu 4: 4) ! De quoi vivent nos enfants ?

Il est évident qu'il y a des circonstances atténuantes dans la mauvaise éducation spirituelle donnée à certains enfants ; des circonstances atténuantes qui ne minimisent pas notre culpabilité aux yeux de notre Père céleste.

Pour vous faire comprendre la situation, je vous renvoie à certains documentaires animaliers que vous avez certainement vus à la télévision ; ce sont à peu près les seules émissions où le Seigneur pourrait s'asseoir à nos côtés pour regarder le petit écran, excepté lorsque l'on veut nous bourrer le crâne avec l'évolution !
Ceci dit, vous avez certainement remarqué que des félins et de nombreux oiseaux régurgitent la nourriture qu'ils ont avalée pour ensuite la distribuer à leurs petits.

En faisant un parallèle avec le domaine spirituel, il est facile de comprendre que si vous ne vous nourrissez pas du pain de Dieu, vous ne pourrez pas "régurgiter" la manne céleste et vous ne pourrez pas enseigner vos enfants dans la voie qu'ils doivent suivre (Proverbes 22: 6).

En conséquence, en dehors des repas familiaux pour entretenir le corps, vous n'aurez rien à donner pour l'âme de vos enfants - qui restent vos enfants aussi longtemps que vous vivez - vous n'avez rien à donner à leur âme sinon le "pain du monde" les pierres indigestes qu'il propose ou, plus simplement, vous les laisserez se servir où bon leur semble pour calmer leur faim et étancher leur soif.
À moins que vous ne soyez muets, vous n'aurez donc guère d'autres sujets de conversation que ce que les médias mettent en avant : "c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle" (Matthieu 12: 34).
(Je ne dis rien contre les sujets de la vie quotidienne qui doivent être partagés, tel que travail, études, vie de famille, etc...)

Notre bouche "régurgite" ce qui a rempli notre coeur et nous le partageons avec nos enfants, avec notre entourage !
Dans notre entourage, il y a des enfants qui, quel que soit leur degré de parenté, n'en demeurent pas moins des enfants qui sont aussi nourris par ce qu'ils entendent ! Qu'entendent-ils dans nos rencontres familiales ou amicales ?

Dans notre entourage, il y a aussi des adultes qui sont appelés à devenir des enfants de Dieu puisque la volonté parfaite du Seigneur est que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2: 4). Comment ces hommes-là pourront-ils devenir des enfants de Dieu si nous les nourrissons avec des pierres au lieu de leur apporter le pain du Ciel ?

Il est vrai que, pour nourrir ces petits, le félin ou l'oiseau doit d'abord trouver une source de nourriture qu'il doit "tester" lui-même.
Aucun oiseau ne s'avisera de garder dans son bec une chenille toxique, une chenille empoisonnée, pour la donner ensuite à ses petits.

Sommes-nous capables de faire aussi bien que cet oiseau qui sait différencier ce qui est bon de ce qui est mauvais ?
Savons-nous garder et emmagasiner ce qui est bon pour notre âme tout en rejetant les "chenilles empoisonnées", les nourritures malsaines que le monde offre en pâture à ceux et celles qui lui appartiennent ou qui ont gardé quelques liens de parenté avec lui ?

Là encore, nous devons reconnaître que, pour bien des personnes, "tout fait ventre". En conséquence, tout ce qu'elles ont entendu, tout ce qu'elles ont apprécié, sera "régurgité" indépendamment de la qualité !
N'est-ce pas parce qu'il y a de nombreux discours qui empoisonnent l'existence de certains auditeurs que le Seigneur nous met en garde ?

Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes (et les femmes) rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Matthieu 12: 36

Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher... Proverbes 10: 19

Si nous avons tendance à trop parler de tout et de n'importe quoi, tournons-nous vers le Seigneur. Réclamons son secours afin que nous ne péchions plus des lèvres : "Éternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes lèvres !" (Psaume 141: 3).

Si nous sommes attentifs à la santé et à la nourriture des âmes, nous devons admettre que, dans le corps de Christ, dans l'Église, il y a des personnes qui donnent à leurs enfants des pierres à la place du pain.
.
Pourquoi ne sont-ils pas capables de donner de bonnes choses à leurs enfants ? Je parle toujours de leur âme éternelle, bien sûr !

La réponse est très simple :
Pour "régurgiter" quelque chose, il faut d'abord s'en être nourri ! Un félin ou un oiseau qui n'a rien trouvé à se mettre sous la dent ou dans le bec, n'aura rien à partager avec sa progéniture.

J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon coeur ; Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! Jérémie 15: 16

Dès que tes paroles me parvenaient, je les dévorais ; oui, ta parole était mon délice et la joie de mon coeur, car ton nom est associé au mien, ô Éternel... (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

J'entends déjà dire : "Mais..., nous lisons la Bible, nous allons au culte et aux diverses réunions de prières ou d'études bibliques !"
Je ne conteste pas, mais ce n'est pas la réponse à la question posée !

Pour être plus clair :
- Est-ce que vous vous nourrissez de la Parole de Dieu en quantité suffisante pour qu'elle fasse de l'effet dans votre vie ? Un effet visible par sa mise en pratique et par la distribution que vous allez en faire ?
- Est-ce que seulement vous la trouvez bonne pour vous ?
- Est-ce que vous la trouvez suffisamment bonne pour en redemander ?

Dans la vie quotidienne, vous n'hésitez pas à redemander une portion d'un plat que vous avez particulièrement apprécié.
Pour ce qui en est de la Parole de Dieu, c'est souvent une autre affaire ! On se rend compte qu'il y a de moins en moins de brebis qui vont chercher une portion supplémentaire !

Pourtant, la nourriture est en abondance, livres d'études à disposition, messages audio, prédication de la semaine imprimée, etc., etc... 
Eh oui, les greniers de l'Éternel sont loin d'être vides !
Cependant, il y a toujours plus de croyants qui ne cherchent plus à se nourrir spirituellement, à tel point qu'il leur importe peu d'avoir manqué une rencontre.
Rares, dans le monde chrétien d'aujourd'hui, sont ceux qui s'intéressent au "plat" qui a été présenté pendant leur absence, même si ce "plat" fait partie d'une suite d'études !

Qu'auront-ils à donner comme pain spirituel s'ils le négligent pour eux-mêmes ?
Que va-t-il sortir de leur bouche, sinon des pierres indigestes qui ne seront d'aucune utilité pour les âmes affamées de leur entourage ?

L'oiseau, nous l'avons vu tout à l'heure, ne donnera pas une chenille toxique à sa progéniture, même si ce dernier n'a rien trouvé d'autre !
L'homme et la femme ne devraient-ils pas faire la même chose et garder la bouche fermée quand ils n'ont rien à partager de conséquent !

Nous savons donner de bonnes choses à nos enfants lorsqu'il est question de nourriture terrestre parce que nous avons appris à connaître ce qui est bon.
Alors..., apprenons aussi à nourrir convenablement notre âme afin de pouvoir "régurgiter" les bonnes choses que nous aurons entendues.

Pour parodier Martin Luther King, je ne dirais pas que j'ai fait un rêve, mais je dirais : j'ai fait un cauchemar...

J'AI FAIS UN CAUCHEMAR..., j'ai vu des parents qui se démenaient pour le bien physique de leurs enfants, qui remuaient ciel et terre pour la santé de leurs enfants (pensez aux maladies orphelines), j'en ai vu qui se "saignaient aux quatre veines" pour leur donner un avenir professionnel...

Et j'ai vu ces mêmes parents négliger l'âme de leurs enfants, fermer les yeux sur leur destinée éternelle, ne rien faire pour les arracher de l'enfer où ils seront précipités en raison de leurs péchés. J'en ai vu d'autres abandonner la chair de leur chair entre les mains du diable sans rien faire pour les en retirer alors qu'eux-mêmes ont connu la grâce et le pardon de Dieu ! Oh quel amour !

J'ai vu des couples où l'un des conjoints se plie en quatre pour manifester son amour et sa tendresse envers sa moitié, mais je les ai aussi vus le "haïr" au point de ne pas se soucier de son âme, de son éternité. De ne pas s'inquiéter que l'être aimé soit condamné éternellement dans un lieu de tourment alors qu'eux-mêmes sont reconnaissants d'avoir été sauvés de la condamnation éternelle. Oh quel amour !

De tels cauchemars deviennent monnaie courante même s'ils ne viennent pas hanter nos nuits ! Si les situations qui viennent d'être décrites deviennent la norme, c'est bien parce que l'amour du plus grand nombre s'est refroidi (Matthieu 24: 12).

Écoutez Moïse quand il intercédait en faveur du peuple dont il avait la charge : " Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit" (Exode 32: 32). Oh quel amour ! Quel véritable amour !

Écoutez aussi l'apôtre Paul : " Je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair..." (Romains 9: 3) Oh quel amour ! Quel véritable amour !

Si nous voulons sortir de cette spirale infernale de l'indifférence, si nous voulons nous dégager de l'emprise du "péché qui nous enveloppe si facilement " (Hébreux 12: 1), nettoyons notre coeur. Débarrassons-le de toutes les pierres qui gênent la croissance de la Parole de Dieu en nous. C'est ainsi que, peu à peu, nous retrouverons la saveur de notre salut, que nous aurons envie de partager la Bonne Nouvelle avec nos proches au point de donner notre vie (notre temps) pour les amener à Christ.

***

  Après avoir parlé de pain spirituel et de pierres, il nous est facile de revenir à la parabole du semeur. Elle nous permettra de comparer l'état de notre coeur avec la description des terrains qui sont présentés.

La semaine passée, nous avons vu qu'il pouvait posséder un chemin qui conduit à un jardin secret. Un jardin où la désobéissance prend ses aises loin du regard de Dieu, un chemin où rien ne peut pousser en raison de passages incessants.
Nous allons découvrir maintenant que notre coeur contient encore des pierres qu'il faudra absolument ôter une fois que le jardin secret aura été laissé à l'abandon.

Une autre partie (de la semence) tomba dans les endroits pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Matthieu 13: 5-6

... elle sécha, parce qu'
elle n'avait point d'humidité. Luc 8: 6

Étant donné que nous marchons dans le chemin étroit qui conduit à la Vie éternelle - vierges folles et vierges sages confondues - nous regarderons ce terrain pierreux en recherchant quelles sont les pierres qui encombrent le sol de notre coeur et qui empêchent les racines de la Parole de Dieu de s'ancrer profondément en nous.

Sans vouloir être un prophète de malheur, je suis persuadé que nous en trouverons tous et que, confus, nous demanderons le secours de l'Éternel pour nous en débarrasser... si nous avons le désir de marcher dans la sanctification.

En tout cas, pour ce qui me concerne, j'en ai déjà ôté quelques-unes et je m'attelle à en jeter une autre en comptant sur la grâce de Dieu pour en être débarrassé le plus vite possible ; en effet, j'en devine d'autres qui gâchent le paysage et qu'il faudra évacuer au moment voulu.

D'abord, et pour ne pas faire d'erreur, nous allons mettre la désobéissance de côté. Nous ne la considérerons pas comme une pierre, car nous avons vu qu'elle est un choix.

Nous choisissons d'obéir ou de désobéir
, soit en faisant plier notre volonté à celle du Seigneur (Job 23: 12), soit en fuyant dans notre jardin secret pour vivre selon nos désirs.
Donc les pierres que nous allons découvrir ne proviennent pas de notre désobéissance ! Elles symbolisent les oeuvres de la chair qui doivent être abandonnées, rejetées. Les oeuvres de la chair qui auraient réinvesti notre coeur !

Évidemment, le fait de les ignorer volontairement, de passer à côté et de tourner la tête pour ne pas les voir, va nous mener tout droit vers la désobéissance avec les conséquences que vous connaissez.
En effet, la lumière étant mise sur une de ces pierres, le fait d'agir comme si nous ne l'avions pas vue - alors qu'elle nous a été montrée - va nous obliger à nous réfugier dans notre jardin secret pour cacher notre refus de changer !

"Les oeuvres de la chair sont ÉVIDENTES" nous dit l'épître aux Galates (5: 19 et suivants - v. D), donc on ne peut pas passer à côté sans s'en apercevoir à partir du moment où le Saint-Esprit nous les a révélées.

La liste est bien longue, mais nous la ferons encore plus longue en combinant les cinq versions habituelles que nous utilisons (Versions Bible Annotée, Darby, David Martin, Osterwald et Segond).

Les oeuvres de la chair sont évidentes, ce sont :

1) - La fornication, l'impudicité, l'adultère, l'impureté, la dissolution ;
2) - L'idolâtrie, la magie ;
3) - Les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres ;
4) - L'ivrognerie, les débauches, les orgies, les gourmandises, les excès de table, et les choses semblables à celles-là.


L'apôtre y va fort dans sa description, mais, en réalité, cette description ne nous condamne que si nous avons été négligents, si nous n'avons pas veillé à l'entretien de notre coeur.
En effet le même apôtre disait aux Corinthiens (1), chapitre 6, verset 9 à 11:

Ne vous y trompez pas :
Ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs,
n'hériteront le royaume de Dieu.

Et c'est là ce que vous étiez
(autrefois), quelques-uns de vous.
Mais
VOUS AVEZ ÉTÉ LAVÉS, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés (rendus justes) au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu.

"Tout est bien qui finit bien" !
Quel soulagement n'est-ce pas, de savoir que nous avons été lavés, sanctifiés, justifiés ? Oui, mais..., si "tout est bien qui finit bien"...

TOUT N'EST PAS FINI ! Nous sommes encore sur cette Terre et nous devons constater que, même si nous avons été lavés, le PRÉSENT révèle que certaines choses anciennes sont revenues et ont réinvesti notre coeur.

Exemples bibliques :

- Mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. 1 Corinthiens 1: 11

- On entend dire généralement qu'il y a parmi vous
de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens... 1 Corinthiens 5: 1

- C'est déjà certes un défaut chez vous que d'avoir
des procès les uns avec les autres. 1 Corinthiens 6: 7

- Je crains ... que je n'aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et
qui ne se sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés. 2 Corinthiens 12: 21

-
Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. Colossiens 3: 5

Nous pourrions encore allonger cette liste, mais elle est suffisante pour montrer que les enfants de Dieu dont il est question dans les lettres adressées aux frères de Corinthe et de Colosses, quoique, ayant été lavés et purifiés de leurs péchés, sont retombés dans leurs égarements.

Sachant que nous ne sommes pas meilleurs qu'eux, nous devons convenir que la liste des oeuvres de la chair nous concerne tous, dans un domaine ou dans un autre.

Dès lors, il n'est pas exagéré de dire que certaines "pierres" encombrent notre coeur.
Et, si elles l'encombrent..., la Parole de Dieu a du mal à grandir en nous, à porter du fruit !
Elles peuvent même devenir une pierre d'achoppement pour ceux et celles qui essaieraient de venir à Christ, mais qui sont retenus en raison de notre conduite.

En relisant cette liste, vous verrez qu'elle est partagée en quatre catégories :

1) Comportement sexuel :
"Votre corps est le temple du Saint-Esprit" (1 Corinthiens 6: 19) - "Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps." (1 Corinthiens 6: 18)

2) Occultisme :
"Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde." (Actes 19: 19)

3) Comportement à l'égard de notre prochain :
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même." (Matthieu 22: 39)

4) Comportement face aux plaisirs du ventre (nourriture, boisson...) :
"Le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire" (Romains 14: 17)

Nous passerons en revue ces quatre catégories la semaine prochaine (Dieu voulant).
En attendant, nous devrions prêter une grande attention aux objets qui nous concernent afin de nous en débarrasser le plus vite possible. "Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Galates 5: 16).

***

  Si votre âme est précieuse aux yeux du Seigneur, votre salut est-il aussi précieux pour vous qu'il l'est pour notre Père céleste ?

Je vous pose cette question comme un rappel de la semaine passée où d'autres questions importantes vous étaient posées :

Que vaut ton salut ? À quel prix l'évalues-tu ? Vaut-il la peine d'en parler, de le partager ?
Si tu l'évalues à dix centimes, non ! Si c'est un trésor, oui !

Je vous repose cette question, car selon la réponse que vous allez donner, vous laisserez votre coeur en l'état.... ou bien vous travaillerez à votre sanctification ! Il est clair que vous n'allez pas vous donner beaucoup de peine pour travailler si une chose n'a pas de valeur ou si vous recevez un salaire de misère !

Combien vaut votre salut ? Cela vaut-il la peine d'y travailler ? "... travaillez à votre salut avec crainte et tremblement...", nous dit l'apôtre ! (Philippiens 2: 12) !
Qu'êtes-vous prêt à "dépenser" pour le faire valoir ? (il n'est pas question d'argent, mais plutôt d'engagement !)

L'autre matin je réfléchissais au temps que nous passons à partager - de vive voix - les richesses que Dieu avait déposées dans nos coeurs afin d'évaluer la valeur que chacun pouvait leur attribuer. J'en suis arrivé à une conclusion qui devrait faire rougir de honte plusieurs dans l'Église de Jésus-Christ :
Lorsque nous sommes rassemblés et que nous élevons notre prière de façon à ce que chacun puisse dire "amen", nous prenons, en moyenne, une à deux minutes par prière.

Si vous priez une fois publiquement et que, durant la semaine, vous ne parlez plus des choses de Dieu lorsque vous vous rencontrez avec des frères et soeurs dans la foi..., admettez que votre coeur ne déborde pas !
Qu'il ne déborde pas et que si la bouche parle de l'abondance de votre coeur, vous n'avez pas grand-chose pour Dieu ! Mais vous parlez quand même, vous parlez..., vous parlez..., vous "régurgitez" une partie de ce que votre âme s'est nourrie ! Et de quoi s'est-elle donc nourrie puisque la Parole de Dieu n'est pas votre plat de résistance ?

Deux minutes de partage le dimanche matin si vous priez une seule fois en public..., il n'y a vraiment pas de quoi "allumer le feu" du réveil, ni dans votre région, ni dans votre foyer, ni dans votre coeur !

Je vous laisse donc réfléchir sur la conduite à tenir et je termine avec ce verset de l'Écriture qui nous rappelle que nous ne connaissons pas le jour où notre âme nous sera redemandée, et que, pour cette raison :

C'est AUJOURD'HUI que nous devons être des témoins qui témoignent !

 

Ma bouche publiera ta justice, ton salut, CHAQUE JOUR,
car j'ignore qu'elles en sont les bornes
.
Psaume 71 : 15

 À suivre : (Des "pierres" qui endurcissent notre coeur et qui obstruent la porte du Royaume des cieux.)

* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé 16 octobre 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C22112010


 

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