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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Jean 17.17)
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Passons vers l'autre bord

74 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses


Respecter les avertissements - Prenez donc les armes de Dieu pour faire la révolution !

2 - La cuirasse de la justice.

Message précédent: Respecter les avertissements (73) - Prenez donc les armes de Dieu pour faire la révolution ! -1- La ceinture de la vérité.

Avez-vous attaché votre ceinture ? Une question qui ne devrait pas surprendre les voyageurs que nous sommes. Dans plusieurs pays, la loi oblige les passagers d'une voiture à mettre la ceinture de sécurité ; quant aux avions..., nous savons que l'ordre est expressément donné selon les occasions.

Ainsi donc, nous remarquons que des lois sont faites, que des ordres sont donnés pour que l'on s'attache, non pas pour enfreindre notre liberté, mais pour garantir notre sécurité.

Dès lors nous pouvons comprendre que notre Père céleste nous ordonne aussi de mettre une ceinture de sécurité: la ceinture de vérité. Il le fait afin que notre voyage, conduisant vers l'autre bord, se fasse dans les meilleures conditions et qu'à l'arrivée nous ne soyons pas dirigés là où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Combien de blessures graves auraient été évitées si la ceinture avait été attachée ?
Combien seront-ils perdus pour l'éternité pour ne pas s'être soumis à la volonté du Créateur ?

Pour notre sécurité éternelle, nous sommes donc conviés à porter, autour de nos reins, cette ceinture de vérité. Plus nous réfléchirons à son utilité, moins nous aurons envie de nous en passer, car nous vivons dans un monde où le mensonge est monnaie courante..., un monde qui est sous la domination du prince des ténèbres, du père du mensonge.

En ayant donné notre vie à Jésus-Christ, nous avons, en quelque sorte, changé de monde. Nous sommes passés des ténèbres à la lumière, nous avons choisi un mode de vie différent où la vérité est devenue une arme défensive contre le mal.

Ma bouche proclame la vérité, Et mes lèvres ont en horreur le mensonge. Proverbes 8: 7

Pour en arriver à proclamer ce que la Sagesse dit d'elle-même, il conviendra de veiller à ce que cette ceinture de vérité soit constamment à sa place. Ce n'est pas si évident, car, si on y réfléchit quelques instants, nous sommes obligés de reconnaître que la vérité est souvent malmenée. Elle l'est, non seulement par les gens du monde, mais parfois par les membres de l'Église de Jésus-Christ.

La vérité peut avoir à souffrir à cause de notre comportement. Nous pouvons détourner la vérité en la manipulant pour lui faire dire autre chose que ce qu'elle présente. Nous pouvons facilement la tordre plus ou moins pour défendre nos intérêts, nous pourrions même la cacher.
En résumé..., nous pouvons lui faire exactement tout ce qu'on a fait à Jésus, lui qui EST LA VÉRITÉ : nous pouvons la faire mourir !

Si Pilate interrogeait Jésus : "Qu'est-ce que la vérité ?" (Jean 18: 38), nous avons dépassé ce stade ; nous connaissons la Vérité, cette Vérité qui nous a rendu libres (Jean 8: 32).
Nous la connaissons, et parce que nous la connaissons, l'Esprit Saint qui habite en nous, saura nous interpeller si nous nous écartons de la vérité (avec ou sans V majuscule). Il pourra le faire aussi longtemps que nous désirerons être sensibles à la voix de Dieu, aussi longtemps que nous aurons à coeur de marcher dans l'obéissance.
Soyons donc obéissants en revêtant cette ceinture de la vérité si nous ne l'avons pas encore fait. Ensuite, n'hésitons pas à nous saisir de toutes les autres armes de Dieu qui sont mises à notre disposition.

Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme :
ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice... Éphésiens 6: 13-14

Étant au clair concernant la ceinture de vérité et sachant que la part éternelle des menteurs sera l'étang ardent de feu et de souffre (Apocalypse 21: 8 ), nous allons nous intéresser à la cuirasse de la justice, une cuirasse qui ne peut "s'enfiler" qu'après avoir mis la ceinture de vérité.

L'ordre chronologique, donné par le Seigneur dans la façon de s'équiper, a sa raison d'être tout comme nous avons un certain ordre logique pour nous habiller. À moins d'avoir perdu notre bon sens, il ne nous viendrait pas à l'idée d'enfiler des chaussettes par-dessus les chaussures.

De la même façon, il n'est pas possible, en tant qu'enfants de Dieu, de mettre la cuirasse de la justice avant la ceinture de vérité.
Le monde, quant à lui, agit différemment. C'est certainement parce que beaucoup aiment ou pratiquent le mensonge que la justice des hommes est tellement décriée, aussi bien par les coupables que par les victimes.

Au sujet de la justice, il convient de dire qu'il n'est pas question de présenter notre justice comme un rempart, comme une armure semblable à celle dont nous parle l'épître aux Éphésiens.
Pour couper court à toutes discussions, pour ne pas continuer à vivre avec nos illusions en croyant que notre justice sera prise en considération, nous ferions bien de relire les paroles que Dieu a mises dans la bouche d'Esaïe. Des paroles qui dépeignent exactement ce que le Seigneur pense de notre propre justice :

Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé... Esaïe 64: 6

Abandonnons donc notre justice personnelle, recherchons la justice de Dieu et saisissons l'occasion pour prendre la cuirasse de la justice qu'il nous propose. Une fois de plus, c'est pour notre sécurité qu'il nous ordonne de prendre cette arme défensive.

La vérité étant opposée au mensonge, nous n'aurons pas beaucoup d'efforts à faire pour trouver ce qui est contraire à la justice, c'est..., vous l'avez tous deviné, l'injustice !

Le sachant, il nous appartient maintenant de trouver un parallèle entre le mensonge et l'injustice qui marchent main dans la main.
Pour cela, il nous suffit de reprendre le passage d'Apocalypse 21: 8 et de noter la destination finale de ceux qui aiment et (ou) pratiquent le mensonge :

Mais pour les lâches... et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre.

Ensuite, à nous de comparer leur fin à la fin de ceux qui marchent dans l'injustice (1 Corinthiens 6: 9) :

Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ?

Leur éternité étant la même, nous savons ce qu'il nous reste à faire : marcher dans la vérité et pratiquer la justice !

Il faut encore comprendre que :
- Si nous pouvons faire une différence entre notre propre justice - semblable à un vêtement souillé aux yeux de Dieu - et la Justice qui doit habiter en nous.
- Nous devons faire une différence entre la Justice qui habite en nous au travers de Christ et l'armure de la justice que nous DEVONS porter !

Vous n'êtes pas sans savoir qu'une armure sert à nous protéger de ce qui vient de l'extérieur. En conséquence l'armure de la justice ne sera d'aucune utilité pour nous protéger de l'injustice qui habiterait encore dans notre coeur et qui empêcherait la Justice de Christ de se développer en nous.

Ce que je demande dans mes prières - dit l'apôtre Paul - c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, REMPLIS du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. Philippiens 1: 9-11

Récapitulons :
- Nous devons abandonner notre propre justice.
- La Justice de Christ en nous doit pouvoir se développer et porter du fruit pour la gloire de Dieu.
- La cuirasse de la justice va servir à nous protéger de certains "projectiles" lancer contre nous dans le but de nous détruire ou de nous affaiblir.

Afin de mieux comprendre, je me servirai d'une parole de Job qui, au travers d'un verset, met en présence :

1) La cuirasse de la justice ;
2) La justice de Dieu qui avait trouvé une habitation en lui tout comme le Saint-Esprit a trouvé une habitation en nous qui sommes devenus son temple (1 Corinthiens 6: 19).

Je me revêtais de la justice - dit Job - et je lui servais de vêtement, J'avais ma droiture pour manteau et pour turban. Job 29: 14

Pour faire un parallèle de cette pensée, tirée de l'Ancien Testament, avec une autre du Nouveau Testament, il suffit :

1) De savoir que nous DEVONS nous revêtir de Christ : "revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ" (Romains 13: 14).
"Je me revêtais de la justice", nous dit Job.

2) De se rappeler que Jésus est en nous : "Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire" (Colossiens 1: 27).
"Je lui servais de vêtement", ajoute Job (La justice était en lui).

La justice, quelle que soit sa forme, est
en nous et autour de nous pour autant que nous marchions dans les voies de Dieu et que nous nous saisissions de la cuirasse de la justice.

Ne trouvez-vous pas que c'est merveilleux de sonder les Écritures et que c'est d'autant plus facile parce que nous avons, à notre disposition, divers outils pour nous faciliter la tâche ?
Pour le moins, nous avons les parallèles indiqués dans les marges de notre Bible et au mieux un ordinateur qui nous permet de faire rapidement de nombreuses recherches, sans parler de tous les livres d'études qui sont à notre disposition.

Nous sommes donc inexcusables si nous restons dans l'ignorance !
"L'appétit vient en mangeant", déclare une maxime populaire, il en est de même pour l'étude de la Parole de Dieu lorsque nous avons faim d'elle et que nous avons soif de mieux connaître celui qui nous a tant aimés.

Job se revêtait donc de la justice !
S'il pouvait le faire, c'est parce que la justice habitait déjà dans son coeur. Sa vie intérieure, sa façon de se conduire, lui permettait de prendre cette cuirasse de la justice pour tenir ferme dans la foi. En lisant son livre nous voyons qu'elle lui fut fort utile pour résister à ses "amis fâcheux" qui l'accusaient injustement d'avoir péché contre Dieu.

Ne cherchons pas à mettre la cuirasse de la justice si nous marchons dans l'injustice.
Si je suis injuste dans ma façon d'agir vis-à-vis d'autrui, la cuirasse ne m'empêchera pas d'être injuste et ne me sera d'aucune utilité pour me protéger des assauts de l'adversaire.
L'injustice se trouvant, tant au-dehors qu'au-dedans, qu'aurais-je à défendre si je marche dans l'injustice ?
Mon intégrité ? Mais si je suis injuste..., obligatoirement je ne suis pas intègre !

Qu'il reste des traces d'injustice en moi, je peux le concevoir, car ma vieille nature me rappelle encore que j'ai des intérêts personnels à défendre, mais, ma disposition de coeur fait que j'ai choisi de marcher dans la vérité et dans la justice, deux soeurs inséparables l'une de l'autre !

Celui qui dit la vérité proclame la justice, Et le faux témoin la tromperie. Proverbes 12: 17

Qui profère la vérité, exprime ce qui est juste, Mais le témoin mensonger, la tromperie. (Version Bible annotée de Neuchâtel)

(Celui pour lequel la vérité est comme la respiration régulière de son être [d'après le sens étymologique du verbe que nous rendons par proférer], n'exprimera jamais, dans la simple conversation ou devant les tribunaux, que des choses conformes à la droiture et à la justice.
Mais celui qui se permet de mentir, même en qualité de témoin, montre que la tromperie est devenue le fond de son caractère, sa seconde nature. - Notes de la Bible Annotée Neuchâtel)


O Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ?
1) Celui qui marche dans l'intégrité,
2) qui pratique la justice ET qui dit la vérité selon son coeur. Psaume 15: 1-2

Je pense que désormais nous sommes au clair concernant l'unité indéfectible, indissoluble qu'il y a entre la vérité et la justice, et que nous ne chercherons plus à les dissocier l'un de l'autre par notre façon de vivre.

Ceci dit, il est temps de chercher à quoi peut bien nous servir la cuirasse de la justice. Nous avons déjà relevé qu'une cuirasse sert à nous protéger des projectiles qui sont lancés dans le but de faire du mal.

De la même façon que le mensonge se heurte à la vérité, c'est l'injustice environnante qui se heurtera à la cuirasse de la justice.

Les injustices blessent profondément le coeur et y laissent des traces indélébiles.
Les injustices sont capables d'engendrer l'amertume, le non-pardon et pire..., le désir de vengeance.
La cuirasse de la justice n'empêchera pas les assauts de l'injustice, ce n'est pas une arme dissuasive, c'est une arme défensive. Une arme défensive contre laquelle les adversaires de Dieu ne manqueront pas d'exercer leurs "talents" pour essayer de détruire son efficacité.

La cuirasse de la justice doit donc être bien entretenue pour nous permettre d'encaisser les coups sans trop avoir à en souffrir. Cet entretien se fait de l'intérieur, car c'est de l'intérieur que vient le commandement, la décision de résister dans le mauvais jour, et de tenir ferme.

Bien sûr, selon la violence du choc, nous pourrons être déstabilisés, perdre un peu l'équilibre, mais nous finirons toujours par revenir à la position initiale.
Tel le punching-ball (matériel d'entraînement utilisé en boxe) qui revient toujours à sa position de départ dès qu'on ne le frappe plus, nous retrouverons toujours nos marques parce que nous serons ancrés dans le Seigneur en qui il n'y a "ni changement ni ombre de variation" (Jacques 1: 17).

Il est intéressant de relever que nous avons été avertis que le peuple de Dieu aura à souffrir de la même façon que le Seigneur Jésus eut à souffrir :

Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi... Jean 15: 20

Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Matthieu 10: 22 ; Luc 21: 17

Je connais tes oeuvres, ton travail... tu as de la persévérance, que
tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé. Apocalypse 2: 3

La cuirasse de la justice, nous le voyons, ne va pas empêcher l'injustice de nous blesser d'une manière ou d'une autre, mais elle sera là pour préserver notre foi afin que nous ne déposions pas les armes devant l'adversaire, devant le prince des ténèbres.

La cuirasse de la justice est indispensable pour que nous soyons protégés des conséquences spirituelles de l'injustice.
Les conséquences physiques seront là, c'est inévitable, car les hommes, utilisés par l'adversaire, ne peuvent s'attaquer qu'à notre chair pour la faire souffrir. Par contre, l'esprit qui les anime, qui les manipule, a le dessein de toucher notre âme pour que nous nous détournions de Dieu.

C'est une chose digne de louange, si quelqu'un, par conscience envers Dieu, supporte des afflictions, souffrant injustement. 1 Pierre 2: 19 (V. D.)

Sans la cuirasse de la justice, il nous sera difficile de supporter les injustices surtout si elles se répètent régulièrement comme des coups de bélier destinés à enfoncer une porte. Le commandement de Dieu nous demandant de prendre toutes ses armes est donc une question de survie.

Où trouver cette cuirasse de la justice ?
Que la Justice habite en moi par Jésus-Christ, que je la laisse se développer, je le comprends facilement, mais comment rendre concrète, à mes yeux, cette cuirasse de la justice ?

Dieu ne me demandant pas de prendre quelque chose qui est hors de ma portée, je dois donc sonder les Écritures pour comprendre ce qu'est véritablement cette cuirasse, une cuirasse que tout le monde ne possède pas encore puisque le peuple de Dieu est invité à la prendre.

Un saut dans les Psaumes va nous donner une réponse incontestable. Une réponse qui va nous montrer que cette cuirasse est à notre portée :

Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Psaume 91: 4

Sa vérité est un bouclier et une armure. (Version Bible annotée de Neuchâtel)

Que nous parlions de la fidélité de Dieu ou de la Vérité, cela ne doit rien changer : Dieu est fidèle et sa vérité est LA Vérité !
En nous revêtant de la fidélité de Dieu nous serons automatiquement protégés par SA parole qui est.... LA VÉRITÉ.

Peut-être allez-vous avoir l'impression de tourner en rond ?
Si cela est le cas, il faut comprendre que la Parole de Dieu ne peut pas être saucissonnée. Il faut la prendre dans son ensemble pour en connaître les avantages en sachant qu'elle nous ramènera toujours à elle-même..., quel que soit notre point de départ !
Toujours nous aurons, soit en arrière-plan, soit au premier plan, la personne de Christ, Parole de Dieu faite chair (Jean 1: 14).

La cuirasse de la justice représente la fidélité de Dieu, si je prends la version Segond. M'entourer de la fidélité, m'appuyer sur elle..., c'est la garantie que je serai en sécurité : "DIEU EST FIDÈLE" (2 Corinthiens 1 ; 18).

La cuirasse de la justice représente la vérité, si je choisis la version de la Bible annotée. Sachant que Dieu n'est pas un homme pour mentir (1 Samuel 15: 29), j'ai toujours l'assurance que je ne serai pas trompé par celui qui est Fidèle puisqu'il est LA Vérité !

Maintenant, si j'associe la fidélité et la vérité pour reconnaître la cuirasse de la justice, j'en arrive à ce que nous avions dit au début lorsque nous faisions la comparaison avec Job : "revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ" (Romains 13: 14). Il est le Fidèle (Apocalypse 19: 11), il est aussi la Vérité (Jean 14: 6).

Ce dernier commandement qui vient d'être cité - "revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ" - s'adressait aux chrétiens de Rome, à des enfants de Dieu qui s'étaient engagés pour Christ d'une telle façon que leur foi était renommée dans le monde entier :

- Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier... Romains 1: 8

- Vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Romains 6: 17

Nous pourrions être étonnés de ce que des personnes, dont la foi fut autant renommée dans le monde et reconnue par l'apôtre Paul, doivent être invitées à revêtir Christ.
Ne le soyons pas pour eux..., et encore moins pour nous quand il nous est demandé de faire la même chose. Notre foi n'est certainement pas aussi renommée que la leur !

Pour bien comprendre, nous devons lire le verset de Romains 13: 14 dans son entier ; en le faisant, nous constaterons que sa seconde partie va mettre en opposition celle que nous venons de citer :

Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. Romains 13: 14

En lisant ce verset dans son entier, nous reconnaissons que deux idées s'opposent.
En conséquence, en choisissant de revêtir Christ, la chair aura de moins en moins son mot à dire.
Étant devenue de moins en moins sensible, il est compréhensible que les injustices auront peu d'influence sur elle.

Revenons un court un instant vers Job qui disait s'être revêtu de la justice (Job 29: 14) et regardons tout ce qu'il a dû souffrir : Il perdit tous ses biens, ses fils et ses filles et lui-même fut atteint dans sa santé :

Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté ; que le nom de l'Éternel soit béni !

En tout cela, Job ne pécha point et n'attribua rien d'injuste à Dieu.
Job 1: 20-21

En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.
Job 2: 10

Est-ce exagéré de dire qu'il avait "crucifié sa chair" ? Si lui ne l'a pas fait, assurément nous ne l'avons pas fait non plus, car nos "légères afflictions du moment" (2 Corinthiens 4: 17) ne sont certainement pas comparables à ce qu'il a vécu.
Malgré sa souffrance, sa foi et son attachement à l'Éternel n'en souffrirent point quoiqu'il ne sût jamais pourquoi il eut tant de malheurs.
Sa foi resta intacte à tel point qu'il put dire :

Je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ;
Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.

Je le verrai, et il me sera favorable ; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre ;
Mon âme languit d'attente au dedans de moi. Job 19: 25-27

Il avait revêtu la cuirasse de la justice, non seulement en parole, mais en actes.
Il souffrit sans faiblir dans la foi.
Il souffrit à cause de Satan qui décida de le cribler.
Il souffrit en raison de la mauvaise attitude de ses amis fâcheux.
Il souffrit aussi à cause de sa méconnaissance de Dieu et de son silence interminable.
Il souffrit, mais sa foi resta intacte.
Qu'en est-il de la nôtre - de notre foi - lorsqu'une contrariété, un mot de travers ou qu'une "légère affliction" vient nous malmener ?

La cuirasse de la justice, nous l'avons compris, est d'autant plus indispensable qu'elle est symbolisée par Christ. En marchant au nom de Jésus nous n'éviterons pas les coups de l'adversaire, c'est certain !
Mais, sachant que Dieu est fidèle et qu'il est la vérité, nous avons la garantie d'arriver à bon port si nous avons toutes les armes qui sont indispensables pour que nous soyons victorieux.

Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins
la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice... Éphésiens 6: 13-14

Les avez-vous?

À suivre :

3 - Après la ceinture et la cuirasse... :
La bonne paire de chaussures !


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 12 mars 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C29042011


 

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