Passons vers l'autre bord
74 - La
"couleur" des cieux à
venir: Don - Salaire -
Récompenses
Respecter les
avertissements - Prenez
donc les armes de Dieu pour
faire la révolution !
2 - La cuirasse de la
justice.
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précédent: Respecter les
avertissements (73) - Prenez donc les armes de Dieu
pour faire la révolution ! -1- La
ceinture de la vérité.
Avez-vous attaché votre ceinture ?
Une question qui ne devrait pas surprendre les
voyageurs que nous sommes. Dans plusieurs pays, la
loi oblige les passagers d'une voiture à
mettre la ceinture de sécurité ;
quant aux avions..., nous savons que l'ordre est
expressément donné selon les
occasions.
Ainsi donc, nous remarquons que des lois sont
faites, que des ordres sont donnés pour que
l'on s'attache, non pas pour enfreindre notre
liberté, mais pour garantir notre
sécurité.
Dès lors nous pouvons comprendre que notre
Père céleste nous ordonne aussi de
mettre une ceinture de sécurité:
la ceinture de vérité. Il le fait
afin que notre voyage, conduisant vers l'autre
bord, se fasse dans les meilleures conditions et
qu'à l'arrivée nous ne soyons pas
dirigés là où il y aura des
pleurs et des grincements de dents.
Combien de blessures graves auraient
été évitées si la
ceinture avait été
attachée ?
Combien seront-ils perdus pour
l'éternité pour ne pas s'être
soumis à la volonté du
Créateur ?
Pour notre sécurité
éternelle, nous sommes donc
conviés à porter, autour de nos
reins, cette ceinture de vérité. Plus
nous réfléchirons à son
utilité, moins nous aurons envie de nous en
passer, car nous vivons dans un monde où le
mensonge est monnaie courante..., un monde qui est
sous la domination du prince des
ténèbres, du père du
mensonge.
En ayant donné notre vie à
Jésus-Christ, nous avons, en quelque sorte,
changé de monde. Nous sommes passés
des ténèbres à la
lumière, nous avons choisi un mode de vie
différent où la vérité
est devenue une arme défensive contre le
mal.
Ma bouche proclame la
vérité, Et mes lèvres ont en horreur
le mensonge. Proverbes 8: 7
Pour en arriver à proclamer ce que la
Sagesse dit d'elle-même, il conviendra de
veiller à ce que cette ceinture de
vérité soit constamment à sa
place. Ce n'est pas si évident, car, si on y
réfléchit quelques instants, nous
sommes obligés de reconnaître que la
vérité est souvent malmenée.
Elle l'est, non seulement par les gens du monde,
mais parfois par les membres de l'Église de
Jésus-Christ.
La vérité peut avoir à
souffrir à cause de notre comportement. Nous
pouvons détourner la vérité en
la manipulant pour lui faire dire autre chose que
ce qu'elle présente. Nous pouvons facilement
la tordre plus ou moins pour défendre nos
intérêts, nous pourrions même la
cacher.
En résumé..., nous pouvons lui faire
exactement tout ce qu'on a fait à
Jésus, lui qui EST LA
VÉRITÉ : nous pouvons la
faire mourir !
Si Pilate interrogeait Jésus : "Qu'est-ce que la
vérité ?"
(Jean 18: 38), nous avons
dépassé ce stade ; nous
connaissons la Vérité, cette
Vérité qui nous a rendu libres
(Jean 8: 32).
Nous la connaissons, et parce que nous la
connaissons, l'Esprit Saint qui habite en nous,
saura nous interpeller si nous nous écartons
de la vérité (avec ou sans V
majuscule). Il pourra le faire aussi longtemps
que nous désirerons être sensibles
à la voix de Dieu, aussi longtemps que
nous aurons à coeur de marcher dans
l'obéissance.
Soyons donc obéissants en revêtant
cette ceinture de la vérité si nous
ne l'avons pas encore fait. Ensuite,
n'hésitons pas à nous saisir de
toutes les autres armes de Dieu qui sont mises
à notre disposition.
Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir
résister dans le mauvais jour, et tenir
ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins la
vérité pour
ceinture ;
revêtez la
cuirasse de la justice... Éphésiens 6:
13-14
Étant au clair concernant la ceinture de
vérité et sachant que la part
éternelle des menteurs sera
l'étang ardent de feu et de souffre
(Apocalypse 21: 8 ), nous allons nous
intéresser à la cuirasse de la
justice, une cuirasse qui ne peut "s'enfiler"
qu'après avoir mis la ceinture de
vérité.
L'ordre chronologique, donné par le Seigneur
dans la façon de s'équiper, a sa
raison d'être tout comme nous avons un
certain ordre logique pour nous habiller. À
moins d'avoir perdu notre bon sens, il ne nous
viendrait pas à l'idée d'enfiler des
chaussettes par-dessus les chaussures.
De la même façon, il n'est pas
possible, en tant qu'enfants de Dieu, de mettre la
cuirasse de la justice avant la ceinture de
vérité.
Le monde, quant à lui, agit
différemment. C'est certainement parce que
beaucoup aiment ou pratiquent le mensonge que la
justice des hommes est tellement
décriée, aussi bien par les coupables
que par les victimes.
Au sujet de la justice, il convient de dire qu'il
n'est pas question de présenter notre
justice comme un rempart, comme une armure
semblable à celle dont nous parle
l'épître aux
Éphésiens.
Pour couper court à toutes discussions, pour
ne pas continuer à vivre avec nos illusions
en croyant que notre justice sera prise en
considération, nous ferions bien de relire
les paroles que Dieu a mises dans la bouche
d'Esaïe. Des paroles qui dépeignent
exactement ce que le Seigneur pense de notre
propre justice :
Nous sommes tous comme des
impurs, Et toute
notre justice est comme un vêtement
souillé...
Esaïe 64: 6
Abandonnons donc notre justice
personnelle, recherchons la justice de
Dieu et saisissons l'occasion pour prendre
la cuirasse de la justice qu'il nous
propose. Une fois de plus, c'est pour notre
sécurité qu'il nous ordonne de
prendre cette arme défensive.
La vérité étant opposée
au mensonge, nous n'aurons pas beaucoup d'efforts
à faire pour trouver ce qui est contraire
à la justice, c'est..., vous l'avez tous
deviné, l'injustice !
Le sachant, il nous appartient maintenant de
trouver un parallèle entre le mensonge et
l'injustice qui marchent main dans la main.
Pour cela, il nous suffit de reprendre le passage
d'Apocalypse 21: 8 et de noter la
destination finale de ceux qui aiment et (ou)
pratiquent le mensonge :
Mais pour les lâches...
et tous les
menteurs,
leur part sera dans
l'étang ardent de feu et de
soufre.
Ensuite, à nous de comparer leur fin
à la fin de ceux qui marchent dans
l'injustice
(1 Corinthiens 6: 9) :
Ne savez-vous pas que
les
injustes
n'hériteront
point le royaume de Dieu ?
Leur éternité étant la
même, nous savons ce qu'il nous reste
à faire : marcher dans la
vérité et pratiquer la
justice !
Il faut encore comprendre que :
- Si nous pouvons faire une différence entre
notre propre justice - semblable à un
vêtement souillé aux yeux de Dieu - et
la Justice qui doit habiter en nous.
- Nous devons faire une différence entre la
Justice qui habite en nous au travers de
Christ et l'armure de la justice que nous DEVONS
porter !
Vous n'êtes pas sans savoir qu'une armure
sert à nous protéger de ce qui vient
de l'extérieur. En conséquence
l'armure de la justice ne sera d'aucune
utilité pour nous protéger de
l'injustice qui habiterait encore dans notre
coeur et qui empêcherait la
Justice de Christ de se développer en
nous.
Ce que je demande dans mes
prières - dit l'apôtre
Paul - c'est que votre amour augmente de
plus en plus en connaissance et en pleine
intelligence pour le discernement des choses les
meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ,
REMPLIS du fruit de
justice qui est
par Jésus-Christ, à la gloire et
à la louange de Dieu. Philippiens 1: 9-11
Récapitulons :
- Nous devons abandonner notre propre
justice.
- La Justice de Christ en nous doit
pouvoir se développer et porter du fruit
pour la gloire de Dieu.
- La cuirasse de la justice va servir
à nous protéger de certains
"projectiles" lancer contre nous dans le but de
nous détruire ou de nous affaiblir.
Afin de mieux comprendre, je me servirai d'une
parole de Job qui, au travers d'un verset, met en
présence :
1) La cuirasse de la justice ;
2) La justice de Dieu qui avait trouvé une
habitation en lui tout comme le Saint-Esprit a
trouvé une habitation en nous qui sommes
devenus son temple
(1 Corinthiens 6: 19).
Je me revêtais de la
justice - dit Job - et
je lui servais de vêtement, J'avais ma droiture pour manteau
et pour turban. Job 29: 14
Pour faire un parallèle de cette
pensée, tirée de l'Ancien Testament,
avec une autre du Nouveau Testament, il
suffit :
1) De savoir que nous DEVONS nous revêtir de
Christ : "revêtez-vous du Seigneur
Jésus-Christ"
(Romains 13: 14).
"Je me revêtais de la justice", nous
dit Job.
2) De se rappeler que Jésus est en
nous : "Dieu a voulu
faire connaître quelle est la glorieuse
richesse de ce mystère parmi les
païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la
gloire"
(Colossiens 1: 27).
"Je lui servais de
vêtement",
ajoute Job (La justice était en lui).
La justice, quelle que soit sa forme, est
en
nous et
autour de
nous pour autant
que nous marchions dans les voies de Dieu et que
nous nous saisissions de la cuirasse de la
justice.
Ne trouvez-vous pas que c'est merveilleux de sonder
les Écritures et que c'est d'autant plus
facile parce que nous avons, à notre
disposition, divers outils pour nous faciliter la
tâche ?
Pour le moins, nous avons les parallèles
indiqués dans les marges de notre Bible et
au mieux un ordinateur qui nous permet de faire
rapidement de nombreuses recherches, sans parler de
tous les livres d'études qui sont à
notre disposition.
Nous sommes donc inexcusables si nous restons dans
l'ignorance !
"L'appétit vient en mangeant",
déclare une maxime populaire, il en est de
même pour l'étude de la Parole de Dieu
lorsque nous avons faim d'elle et que nous avons
soif de mieux connaître celui qui nous a tant
aimés.
Job se revêtait donc de la justice !
S'il pouvait le faire, c'est parce que la justice
habitait déjà dans son coeur. Sa vie
intérieure, sa façon de se conduire,
lui permettait de prendre cette cuirasse de la
justice pour tenir ferme dans la foi. En lisant son
livre nous voyons qu'elle lui fut fort utile pour
résister à ses "amis fâcheux"
qui l'accusaient injustement d'avoir
péché contre Dieu.
Ne cherchons pas à mettre la cuirasse de
la justice si nous marchons dans
l'injustice.
Si je suis injuste dans ma façon d'agir
vis-à-vis d'autrui, la cuirasse ne
m'empêchera pas d'être injuste et
ne me sera d'aucune utilité pour me
protéger des assauts de l'adversaire.
L'injustice se trouvant, tant au-dehors qu'au-dedans, qu'aurais-je à défendre si je
marche dans l'injustice ?
Mon intégrité ? Mais si je suis
injuste..., obligatoirement je ne suis pas
intègre !
Qu'il reste des traces d'injustice en moi, je peux
le concevoir, car ma vieille nature me rappelle
encore que j'ai des intérêts
personnels à défendre, mais, ma
disposition de coeur fait que j'ai choisi de
marcher dans la vérité et dans
la justice, deux soeurs inséparables
l'une de l'autre !
Celui qui dit la
vérité proclame la justice, Et le faux témoin la
tromperie. Proverbes 12: 17
Qui profère la vérité, exprime
ce qui est juste, Mais le témoin mensonger,
la tromperie. (Version Bible annotée de
Neuchâtel)
(Celui pour lequel la vérité est
comme la respiration régulière de son
être [d'après le sens
étymologique du verbe que nous rendons par
proférer], n'exprimera jamais,
dans la simple conversation ou devant les
tribunaux, que des choses conformes
à la droiture et à la
justice.
Mais celui qui se permet de mentir, même en
qualité de témoin, montre que la
tromperie est devenue le fond de son
caractère, sa seconde nature. - Notes
de la Bible Annotée Neuchâtel)
O Éternel ! qui
séjournera dans ta tente ? Qui
demeurera sur ta montagne sainte ?
1) Celui qui marche
dans l'intégrité,
2) qui pratique la
justice
ET qui dit la
vérité selon son coeur. Psaume 15: 1-2
Je pense que désormais nous sommes au clair
concernant l'unité indéfectible,
indissoluble qu'il y a entre la
vérité et la
justice, et que nous ne chercherons plus
à les dissocier l'un de l'autre par notre
façon de vivre.
Ceci dit, il est temps de chercher à quoi
peut bien nous servir la cuirasse de la justice.
Nous avons déjà relevé qu'une
cuirasse sert à nous protéger des
projectiles qui sont lancés dans le but de
faire du mal.
De la même façon que le mensonge se
heurte à la vérité, c'est
l'injustice environnante qui se heurtera
à la cuirasse de la justice.
Les injustices blessent profondément le
coeur et y laissent des traces
indélébiles.
Les injustices sont capables d'engendrer
l'amertume, le non-pardon et pire..., le
désir de vengeance.
La cuirasse de la justice n'empêchera pas les
assauts de l'injustice, ce n'est pas une arme
dissuasive, c'est une arme défensive. Une
arme défensive contre laquelle les
adversaires de Dieu ne manqueront pas d'exercer
leurs "talents" pour essayer de détruire son
efficacité.
La cuirasse de la justice doit donc être bien
entretenue pour nous permettre d'encaisser les
coups sans trop avoir à en souffrir. Cet
entretien se fait de l'intérieur, car c'est
de l'intérieur que vient le commandement, la
décision de résister dans le mauvais
jour, et de tenir ferme.
Bien sûr, selon la violence du choc, nous
pourrons être déstabilisés,
perdre un peu l'équilibre, mais nous
finirons toujours par revenir à la position
initiale.
Tel le punching-ball (matériel
d'entraînement utilisé en boxe) qui
revient toujours à sa position de
départ dès qu'on ne le frappe
plus, nous retrouverons toujours nos marques
parce que nous serons ancrés dans le
Seigneur en qui il n'y a "ni
changement ni ombre de variation"
(Jacques 1: 17).
Il est intéressant de relever que nous avons
été avertis que le peuple de Dieu
aura à souffrir de la même
façon que le Seigneur Jésus eut
à souffrir :
Le serviteur n'est pas plus
grand que son maître. S'ils m'ont
persécuté, ils vous persécuteront
aussi...
Jean 15: 20
Vous serez
haïs de tous, à cause de mon
nom ; mais
celui qui persévérera jusqu'à
la fin sera sauvé. Matthieu 10: 22 ; Luc 21: 17
Je connais tes oeuvres, ton travail... tu as de la
persévérance, que tu as souffert à cause de
mon nom, et
que tu ne t'es point
lassé.
Apocalypse 2: 3
La cuirasse de la justice, nous le
voyons, ne va pas empêcher l'injustice de
nous blesser d'une manière ou d'une
autre, mais elle sera là pour
préserver notre foi afin que nous ne
déposions pas les armes devant l'adversaire,
devant le prince des ténèbres.
La cuirasse de la justice est indispensable pour
que nous soyons protégés des
conséquences spirituelles de
l'injustice.
Les conséquences physiques seront là,
c'est inévitable, car les hommes,
utilisés par l'adversaire, ne peuvent
s'attaquer qu'à notre chair pour la faire
souffrir. Par contre, l'esprit qui les anime, qui
les manipule, a le dessein de toucher notre
âme pour que nous nous détournions de
Dieu.
C'est une chose digne de
louange, si quelqu'un, par conscience envers Dieu,
supporte des afflictions, souffrant
injustement.
1 Pierre 2: 19 (V. D.)
Sans la cuirasse de la justice, il nous
sera difficile de supporter les injustices
surtout si elles se répètent
régulièrement comme des coups de
bélier destinés à enfoncer une
porte. Le commandement de Dieu nous demandant de
prendre toutes ses armes est donc une question de
survie.
Où trouver cette cuirasse de la
justice ?
Que la Justice habite en moi par
Jésus-Christ, que je la laisse se
développer, je le comprends facilement,
mais comment rendre concrète, à
mes yeux, cette cuirasse de la
justice ?
Dieu ne me demandant pas de prendre quelque chose
qui est hors de ma portée, je dois donc
sonder les Écritures pour comprendre ce
qu'est véritablement cette cuirasse, une
cuirasse que tout le monde ne possède pas
encore puisque le peuple de Dieu est
invité à la prendre.
Un saut dans les Psaumes va nous donner une
réponse incontestable. Une réponse
qui va nous montrer que cette cuirasse est à
notre portée :
Il te couvrira de ses plumes,
Et tu trouveras un refuge sous ses
ailes ; Sa
fidélité est un bouclier et une
cuirasse.
Psaume 91: 4
Sa
vérité est un bouclier et une
armure. (Version
Bible annotée de Neuchâtel)
Que nous parlions de la fidélité de Dieu
ou de la Vérité, cela ne doit rien
changer : Dieu est fidèle et sa
vérité est LA
Vérité !
En nous revêtant de la fidélité
de Dieu nous serons automatiquement
protégés par SA parole qui est.... LA
VÉRITÉ.
Peut-être allez-vous avoir l'impression de
tourner en rond ?
Si cela est le cas, il faut comprendre que la
Parole de Dieu ne peut pas être
saucissonnée. Il faut la prendre dans son
ensemble pour en connaître les avantages
en sachant qu'elle nous ramènera toujours
à elle-même..., quel que soit
notre point de départ !
Toujours nous aurons, soit en arrière-plan,
soit au premier plan, la personne de Christ, Parole
de Dieu faite chair
(Jean
1: 14).
La cuirasse de la justice représente la
fidélité de Dieu, si je prends la
version Segond. M'entourer de la
fidélité, m'appuyer sur elle...,
c'est la garantie que je serai en
sécurité : "DIEU EST
FIDÈLE"
(2 Corinthiens 1 ; 18).
La cuirasse de la justice représente la
vérité, si je choisis la version
de la Bible annotée. Sachant que Dieu n'est
pas un homme pour mentir
(1 Samuel 15: 29), j'ai toujours
l'assurance que je ne serai pas trompé par
celui qui est Fidèle puisqu'il est LA
Vérité !
Maintenant, si j'associe la
fidélité et la
vérité pour reconnaître la
cuirasse de la justice, j'en arrive à ce que
nous avions dit au début lorsque nous
faisions la comparaison avec Job :
"revêtez-vous du Seigneur
Jésus-Christ"
(Romains 13: 14). Il est le
Fidèle
(Apocalypse 19: 11), il est aussi la Vérité
(Jean 14: 6).
Ce dernier commandement qui vient d'être
cité - "revêtez-vous du Seigneur
Jésus-Christ" - s'adressait aux
chrétiens de Rome, à des enfants
de Dieu qui s'étaient engagés pour
Christ d'une telle façon que leur foi
était renommée dans le monde
entier :
- Je rends d'abord
grâces à mon Dieu par
Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce
que votre foi est
renommée dans le monde
entier...
Romains 1: 8
- Vous avez obéi de
coeur à la règle de
doctrine dans
laquelle vous avez été instruits.
Romains 6: 17
Nous pourrions être étonnés de
ce que des personnes, dont la foi fut autant
renommée dans le monde et reconnue par
l'apôtre Paul, doivent être
invitées à revêtir Christ.
Ne le soyons pas pour eux..., et encore moins
pour nous quand il nous est demandé de
faire la même chose. Notre foi n'est
certainement pas aussi renommée que la
leur !
Pour bien comprendre, nous devons lire le verset de
Romains 13: 14 dans son
entier ; en le faisant, nous constaterons que
sa seconde partie va mettre en opposition
celle que nous venons de citer :
Revêtez-vous du
Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en
satisfaire les convoitises. Romains 13: 14
En lisant ce verset dans son entier, nous
reconnaissons que deux idées s'opposent.
En conséquence, en choisissant de
revêtir Christ, la chair aura de moins
en moins son mot à dire.
Étant devenue de moins en moins
sensible, il est compréhensible que les
injustices auront peu d'influence sur elle.
Revenons un court un instant vers Job qui disait
s'être revêtu de la justice
(Job 29: 14) et regardons tout ce
qu'il a dû souffrir : Il perdit tous ses
biens, ses fils et ses filles et lui-même fut
atteint dans sa santé :
Alors Job se leva,
déchira son manteau, et se rasa la
tête ; puis, se jetant par terre, il se
prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein
de ma mère, et nu je retournerai dans le
sein de la terre. L'Éternel a donné, et
l'Éternel a ôté ; que le
nom de l'Éternel soit
béni !
En tout cela, Job ne pécha point et
n'attribua rien d'injuste à Dieu.
Job 1: 20-21
En tout cela Job ne pécha point par ses
lèvres. Job 2: 10
Est-ce exagéré de dire qu'il avait
"crucifié sa chair" ? Si lui ne l'a pas
fait, assurément nous ne l'avons pas fait
non plus, car nos "légères
afflictions du moment"
(2 Corinthiens 4: 17) ne sont
certainement pas comparables à ce qu'il a
vécu.
Malgré sa souffrance, sa foi et son
attachement à l'Éternel n'en
souffrirent point quoiqu'il ne sût jamais
pourquoi il eut tant de malheurs.
Sa foi resta intacte à tel point
qu'il put dire :
Je sais que mon rédempteur est
vivant, Et qu'il
se lèvera le dernier sur la terre.
Quand ma peau sera détruite, il se
lèvera ;
Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
Je le verrai, et il
me sera favorable ; Mes yeux le verront, et non ceux
d'un autre ;
Mon âme
languit d'attente au dedans de moi. Job 19: 25-27
Il avait revêtu la cuirasse de la justice,
non seulement en parole, mais en actes.
Il souffrit sans faiblir dans la foi.
Il souffrit à cause de Satan qui
décida de le cribler.
Il souffrit en raison de la mauvaise attitude de
ses amis fâcheux.
Il souffrit aussi à cause de sa
méconnaissance de Dieu et de son silence
interminable.
Il souffrit, mais sa foi resta intacte.
Qu'en est-il de la nôtre - de notre foi -
lorsqu'une contrariété, un mot de
travers ou qu'une "légère affliction"
vient nous malmener ?
La cuirasse de la justice, nous l'avons compris,
est d'autant plus indispensable qu'elle est
symbolisée par Christ. En marchant au nom de
Jésus nous n'éviterons pas les coups
de l'adversaire, c'est certain !
Mais, sachant que Dieu est fidèle et
qu'il est la vérité, nous avons
la garantie d'arriver à bon port si nous
avons toutes les armes qui sont indispensables pour
que nous soyons victorieux.
Prenez toutes les armes de
Dieu, afin de
pouvoir résister dans le mauvais
jour, et tenir
ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins
la
vérité pour ceinture ; revêtez
la cuirasse de la
justice... Éphésiens 6:
13-14
Les avez-vous?
À suivre : 3 - Après la
ceinture et la cuirasse... :
La bonne paire de chaussures !
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 12 mars 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C29042011
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