Passons vers l'autre bord
75 - La
"couleur" des cieux à
venir: Don - Salaire -
Récompenses
Respecter les
avertissements - Prenez
donc les armes de Dieu pour
faire la révolution !
3 - Après la
ceinture et la cuirasse... :
La bonne paire de chaussures !
Message
précédent: Respecter les
avertissements (74) - Prenez donc les armes de Dieu
pour faire la révolution ! - 2 - La
cuirasse de la justice
Avez-vous la ceinture de vérité
autour de vos reins ?
Je n'ose pas vous demander si vous l'avez mise ce
matin pour venir dans la présence du
Seigneur.
Je n'ose pas, car cela laisserait sous-entendre
que, si vous l'avez mise ce matin, c'est qu'il
s'est trouvé un moment où elle
n'était plus sur vous. On ne saurait
mettre ce que l'on a continuellement sur
soi !
La ceinture de vérité ne fait pas
partie du costume du dimanche que l'on ne met
qu'occasionnellement !
Une fois qu'on l'a prise, elle doit rester autour
de nous !
Elle doit rester de la même façon que
l'on doit garder son alliance. Ceux qui
l'enlèvent, pour une occasion ou une autre,
ont dans le coeur la pensée d'être
infidèles !
Alors, s'il nous arrivait d'avoir envie
d'ôter cette ceinture pour mentir ou pour
déguiser la vérité ou pour la
cacher, réfléchissons plutôt
deux fois qu'une avant d'accomplir ce geste dont
les conséquences pourraient être
très graves.
Voulons-nous suivre la manière de faire du
père du mensonge ?
Avons-nous vraiment besoin de mentir pour nous
sortir d'une situation délicate ?
Jésus qui est "le Chemin, la
VÉRITÉ et la Vie"
(Jean 14: 6) ne peut-il pas encore
nous secourir si nous nous sommes mis dans
l'embarras ?
Quant à la cuirasse de la justice
dont nous avons parlé la semaine
passée, son utilité n'est pas
à négliger.
Maintenant, vous savez qu'elle est destinée
à nous protéger des effets
désastreux des injustices que nous
subirons en tant que témoins de
Jésus-Christ.
En refusant de la porter, nous risquons de souffrir
intérieurement.
Ne possédant pas la force suffisante pour
résister à l'assaut des flots
d'injustice qui déferleront sur nous
(à cause de notre foi), nous finirons par
sombrer, incapables de tenir le coup par
nous-mêmes.
Mais je ne doute pas un seul instant que vous ayez
déjà expérimenté
cette cuirasse de la justice ; j'en suis
même persuadé.
- N'avez-vous jamais senti un certain
bien-être après avoir surmonté
une injustice sans que vous répliquiez, sans
que vous manifestiez une certaine
irritation ?
- N'avez-vous pas connu ce contentement qui vous a
ensuite conduits à rendre grâce au
Seigneur d'avoir été
victorieux ?
- N'avez-vous jamais été
réjouis après avoir souffert
injustement pour Christ ou à cause
de Christ ; réjouis d'avoir
passé l'épreuve sans avoir mis de
l'huile sur le feu comme le voulait le prince
de ce monde ou comme vous le faisiez
autrefois ?
Si vous l'avez connu..., c'est parce que vous avez
usé de cette cuirasse de la
justice... !
Alors..., puisqu'il en est ainsi, entretenez
votre reconnaissance et témoignez de la
bonté du Seigneur qui vous a
gardé.
N'allez surtout pas vous plaindre de
l'épreuve !
N'allez pas pleurer dans le giron de votre
frère ou de votre soeur à cause de
l'injustice que vous avez subie et à
laquelle vous n'avez pas
répliqué !
N'allez pas pleurer ! Ce serait donner le
feu vert pour que l'amertume s'installe dans votre
coeur et détruise le bénéficie
de la victoire que vous avez remportée en
Christ.
Si vous en parlez..., que ce soit pour partager
votre joie en proclamant la victoire du Seigneur
sur votre vieille nature qui a capitulé
devant votre obéissance.
Les apôtres se
retirèrent de devant le sanhédrin,
joyeux d'avoir
été jugés dignes de subir des
outrages pour le nom de
Jésus.
Actes 5: 41
Mes frères, regardez comme un sujet de joie
complète les diverses épreuves
auxquelles vous pouvez être
exposés,
sachant que l'épreuve de votre foi produit
la patience. Jacques 1: 2-3
Réjouissez-vous, au
contraire, de la part que vous avez aux souffrances
de Christ, afin
que vous soyez aussi dans la joie et dans
l'allégresse lorsque sa gloire
apparaîtra. 1 Pierre 4: 13
La joie dans l'épreuve !
La joie alors que l'on est méprisé et
parfois méprisé par ceux qui nous
sont proches !
Eh oui... ! C'est ce que l'Écriture
nous enseigne, et c'est aussi ce que nous pouvons
vivre ! Si ce n'est pendant
l'épreuve, ce sera au moins
après en goûtant la
victoire que le Seigneur nous aura
donnée.
Si la ceinture de vérité est
indispensable, la cuirasse de la justice
n'est donc pas à négliger
étant donné qu'elle nous permettra
d'endurer l'injustice sans conséquence pour
notre foi, cette foi plus précieuse que
tout l'or du monde
(1 Pierre 1. 7).
L'une et l'autre sont donc indissociables
pour un soldat de Jésus-Christ qui veut
honorer son maître.
Un soldat qui s'intéresse à
préparer correctement son équipement
pour ne manquer de rien au jour du combat, ce jour
(ces jours) où l'adversaire de nos
âmes nous prendra comme cibles
privilégiées.
Notre marche, il faut toujours s'en souvenir quand
tout va mal, notre marche n'est pas une
promenade de santé !
Notre chemin, même si c'est le chemin
étroit, même si c'est un chemin
béni, n'est pas un chemin facile.
L'adversaire de nos âmes, toujours aux
aguets, fera son possible pour nous tendre des
pièges afin de nous faire tomber, ou, pour
le moins, nous décourager suffisamment pour
que nous ne poursuivions pas notre route.
Souvenons-nous de ce que dit la Parole de
Dieu : "Votre
adversaire, le diable, rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui il dévorera"
(1 Pierre 5: 8) !
Il rôde, non pas au milieu des gens du monde
qui lui appartiennent de toute façon, mais
il rôde aux alentours des chrétiens
afin de se saisir de ceux et celles qui auront
été négligents.
Combien ont-ils été
arrêtés dans leur marche ?
Combien ont-ils fait demi-tour ?
Ne cherchons pas à les compter !
Regardons plutôt si nous allons toujours dans
la bonne direction, si nous ne nous sommes pas
arrêtés !
Nous venons de parler de marche, mais cette marche,
si nous désirons qu'elle serve à la
gloire de Dieu, ne peut pas se faire en
traînant les pieds. C'est d'un pas
décidé que nous irons de
l'avant sans avoir crainte de porter notre
drapeau.
À nous de nous équiper pour cette
marche qui durera aussi longtemps que dureront nos
jours. À nous de nous équiper avec
les armes que Dieu met à notre
disposition.
Prenez toutes les armes de
Dieu, afin de
pouvoir résister dans le mauvais
jour, et tenir
ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc
ferme : ayez à vos reins la
vérité pour ceinture ;
revêtez la cuirasse de la justice,
mettez pour
chaussure à vos pieds le zèle que
donne l'Évangile de paix... Éphésiens 6:
13-15
Que nous le voulions ou non, nous sommes en guerre,
même si nous voulons être des hommes et
des femmes de paix.
Nous sommes en guerre parce que le prince des
ténèbres ne supporte pas que nous
ayons quitté son camp, aussi fera-t-il tout
ce qui est en son pouvoir pour nous ramener
à lui.
Nous sommes en guerre simplement parce que nous
sommes attaqués et qu'il est de notre devoir
de nous défendre.
Il est hors de question de se soumettre à
l'ennemi de nos âmes, le diable !
Pour lui résister, quoi de mieux que de
prendre les armes de Dieu ! De les prendre
toutes ! Ce sont des armes qui lui font peur,
celles de Dieu..., PAS LES NÔTRES !
Pour avoir refusé de s'en saisir,
plusieurs succomberont, tôt ou tard, sous
la pression de l'adversaire. Plusieurs
abandonneront leur marche avec Christ et
finiront dans l'étang ardent de feu et
soufre qui a été
préparé - initialement - pour Satan
et ses anges et non pour les hommes.
Hélas, en dépit des bouleversements
de la terre, de ses tremblements, bien des hommes
préfèrent toujours les
ténèbres à la lumière,
même après que la mort les ait
frôlés !
Combien de croyants rétrogrades ou qui
sont en passe de le devenir, ferment leurs
yeux, leurs oreilles et leur intelligence suite aux
événements extraordinaires qui
s'enchaînent les uns aux autres et qui
interpellent ceux et celles qui sont conscients de
l'heure qu'il est ?
Combien de croyants rétrogrades ou qui
sont en passe de le devenir, choisissent encore
d'user du siècle présent afin de
satisfaire les désirs de leur chair
plutôt que de revenir à Dieu de tout
leur coeur ? Ce Dieu qui ne se lasse pas de
pardonner
(Esaïe 55. 7).
IL use ENCORE de patience à notre
égard
(2 Pierre 3: 9).
Ces rétrogrades persistent dans leur mauvais
choix alors que l'Écriture les invite - et
nous invite - à relever la tête en
raison de la prochaine venue du Seigneur
Jésus : "Quand
ces choses commenceront à arriver, redressez-vous
et levez vos têtes, parce que
votre
délivrance approche"
(Luc 21: 28).
Parce qu'ils ont fait le mauvais choix et qu'ils
n'ont pas envie de faire demi-tour, parce qu'ils
ne veulent pas se préparer pour le
siècle à venir, ils iront
rejoindre - éternellement - le maître
maudit qu'ils ont préféré
servir et seront eux-mêmes maudits pour
toujours !
"Retirez-vous de moi,
maudits ; allez dans le feu éternel qui
a été préparé pour le
diable et pour ses anges" Matthieu 25: 41 (Paroles de
Jésus).
Oui, nous sommes en guerre !
C'est pour cette raison que DIEU NOUS ORDONNE de
prendre TOUTES les armes qu'il met à notre
disposition. Il sait bien que, sans elles, nous ne
ferons pas le poids devant les esprits
méchants, devant les autorités, les
princes de ce monde de ténèbres
(Éphésiens 6: 12).
Si nous avons pris la ceinture de la
vérité et si nous nous sommes
revêtus de la cuirasse de la justice, ce
n'est pas pour rester les bras
croisés ; c'est pour nous mettre en
marche. Raison pour laquelle maintenant il nous est
demandé de nous chausser correctement
(Éphésiens 6:
15) :
Mettez pour
chaussure à vos pieds le zèle que
donne l'Évangile de paix.
Ce texte pourrait nous surprendre étant
donné qu'il est question de prendre toutes
les armes de Dieu. En quoi des chaussures
peuvent-elles être une arme ?
Nous comprenons certainement qu'il n'est pas
question de donner des coups de pieds dans les
tibias de nos adversaires, tout comme nous n'avons
pas à prendre la ceinture de la
vérité dans la main pour en cingler
le visage de ceux qui nous font face.
Décortiquons donc un peu ce verset pour
mieux en comprendre sa signification. Nous y
voyons :
1) Un ordre : Mettez...
2) Nous découvrons la fonction
de l'objet dont on doit se saisir : pour chaussure...
C'est parce que l'utilisation de l'objet en
question n'est pas évidente (le
zèle), qu'une telle précision est
donnée.
3) Connaissant la fonction de cet objet, une
confirmation nous est donnée afin que nous
utilisions correctement ce qui est mis à
notre disposition : à vos
pieds...
Ne sourions pas ! Il y a d'autres
façons de porter des chaussures ! On
peut les avoir dans un bagage, les mettre autour du
cou, reliées l'une à l'autre par un
lacet.
Là, c'est aux pieds qu'elles doivent
être mises !
Pourquoi ?
Pour être prêt à marcher au
commandement du Seigneur !
4) Et enfin nous connaissons la "marque", la
forme des chaussures en question : le zèle que donne l'Évangile de paix.
Équiper de cette sorte de chaussure - le
zèle - nous ne pourrons pas rester
inactifs.
LE ZÈLE DONNE DES
AILES !
Si nous avons compris l'utilité de ce
genre de chaussures, nous devons admettre qu'elles
ne serviront à rien si nous restons assis
dans un fauteuil au coin du feu ou installés
confortablement dans une chaise longue. Elles ne
sont pas destinées à cet usage tout
comme de gros brodequins ne sont pas
destinés à marcher dans le salon.
À présent..., il est possible que
vous n'ayez pas trop envie de mettre à vos
pieds ce que le Seigneur ORDONNE !
Peut-être pensez-vous que vous êtes
tirés d'affaires (tirés de la
perdition éternelle) parce que vous vous
êtes convertis à Jésus-Christ
et que vous veillez sur votre conduite ?
Assurément, c'est vrai ! Vous vous
êtes engagés dans la bonne voie, mais
c'est loin d'être suffisant !
Étant donné que nous sommes
invités à nous équiper de
chaussures spéciales, nous comprenons que
nous avons certainement autre chose à
faire que de nous prélasser en attendant
le jour du grand départ.
Dites-moi.... : que seriez-vous devenus
aujourd'hui si la personne qui a été
utilisée pour vous amener à Christ
avait préféré vivre son salut
discrètement, secrètement, en
cachette ?
Vous seriez encore mort dans vos
péchés ! Fort heureusement pour
vous..., ce ne fut pas le cas !
Cette personne-là avait mis à ses
pieds le zèle que donne l'Évangile de
paix et vous avez su en bénéficier
tout comme j'ai su le faire.
Ainsi, il nous est permis de dire :
Qu'ils sont beaux Les
pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui
annoncent de bonnes
nouvelles !
Romains 10: 15
Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de
celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie
la paix ! De celui qui apporte de bonnes
nouvelles,
Qui publie LE
SALUT !
Esaïe 52: 7
Vous êtes heureux d'être sauvés,
mais si vous l'êtes, c'est bien parce qu'un
jour ces "beaux pieds", ces ambassadeurs ou
ambassadrices de Christ, sont venus vers vous
pour vous annoncer la bonne nouvelle de
l'Évangile.
Il se pourrait même que vous soyez infiniment
reconnaissants de ce que Dieu a eu la bonté
d'employer quelqu'un pour vous réveiller,
pour vous arracher de votre insouciance dans
laquelle vous étiez tombés !
Quelqu'un qui avait mis à ses pieds le
zèle que donne l'Évangile de
paix !
Sans lui, vous vous seriez endormis spirituellement
du sommeil de la mort, cela ne fait aucun
doute !
Votre entourage, ceux que vous côtoyez
régulièrement n'ont-ils pas le droit
de connaître le même bonheur que vous,
le même pardon, le même
salut ?
Comment le connaîtront-ils si VOUS,
qui êtes si proches d'eux, vous ne
mettez pas à vos pieds les chaussures
adéquates, c'est-à-dire celles du
zèle que donne l'Évangile de
paix ?
Et..., que deviendront ceux de votre entourage,
ceux que vous côtoyez
régulièrement, si vous vivez votre
foi égoïstement, sans la
partager ?
Vos pieds sont-ils beaux ?
Peut-être allez-vous me dire que ce n'est pas
facile de rendre témoignage ?
Soit ! Mais que dit notre Père
céleste ?
PRENEZ
TOUTES les armes de Dieu...
METTEZ pour
chaussure à vos pieds le zèle que
donne l'Évangile de paix...
Si vous n'obéissez pas à cette
injonction, ne soyez pas surpris de votre
faiblesse, de votre timidité, de votre
manque de tempérament pour les choses de
Dieu, je pourrais même dire : de...
votre refroidissement !
Souvenez-vous du jour où vous avez
donné votre vie au Seigneur, de ce jour
où vous avez connu cette nouvelle vie en
Jésus-Christ, ce jour où vous avez eu
la joie de savoir que tous vos péchés
étaient pardonnés...
Souvenez-vous-en... !
Sans qu'on vous le dise, les chaussures du
zèle avaient été
enfilées et vous portaient pour
témoigner de votre foi à qui voulait
l'entendre et même à ceux qui ne
voulaient pas forcément vous
écouter.
Que s'est-il passé depuis pour
qu'aujourd'hui vous hésitiez à rendre
témoignage de votre foi ?
À mon avis, vous avez certainement
rangé vos chaussures dans l'armoire avant
qu'elles ne soient usées jusqu'à la
corde, pardon... avant que vous ne soyez usés
jusqu'à la corde, que vous ne soyez
passés vers l'autre bord !
Vous vous êtes "débarrassés"
des chaussures du zèle que donne la bonne
nouvelle de l'Évangile de paix. Ne pouvant
rester ainsi, vous avez alors porté votre
choix sur des chaussons confortables tandis que
d'autres ont habillé leurs pieds avec des
souliers qui convenaient mieux aux activités
mondaines qu'ils désiraient pratiquer. Dans
un cas comme dans l'autre, vous êtes mal
chaussés pour marcher en
vainqueurs !
Ressaisissons-nous et changeons de chaussures si
nous n'avons pas les bons souliers à nos
pieds ! Il y a encore des âmes à
sauver !
Ôtons nos chaussures pour mettre celles que
Dieu nous propose : le
zèle (Romains 12: 11) !
Ayez du
zèle, et non de la paresse.
Soyez fervents d'esprit.
Servez le Seigneur...
L'antidote à la paresse spirituelle est
l'activité au service de Dieu - "Servez le
Seigneur" !
La paresse est un des symptômes
caractéristiques de la perte de son premier
amour ! Cet amour qui nous porte à
être des témoins du matin jusqu'au
soir ! Cela quel que soit l'endroit où
l'on se trouve !
Tu aimeras l'Éternel,
ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme
et de toute ta force. Et ces commandements, que je
te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur.
Tu les inculqueras
à tes enfants...
Tu en
parleras quand tu
seras dans ta
maison,
Quand tu iras en
voyage,
(et en vacances pour ce qui nous
concerne.)
Quand tu te
coucheras et quand
tu te
lèveras....
Deutéronome 6: 5-7
Si nous entretenons notre âme de cette
façon, je suis persuadé que notre
premier amour reprendra vie très vite et
qu'il sera naturel pour nous d'avoir de
l'empressement à servir celui qui nous a
tant aimés.
Peu importe l'âge ! L'amour pour Dieu
ne s'éteint pas avec les
années !
Lui-même ne nous rejette pas parce que nous
sommes à la retraite !
Au contraire, cette liberté est tout
à fait propice pour devenir un serviteur ou
une servante du Seigneur à
plein-temps, avec des forces nouvelles qu'il
renouvellera pendant la marche
(Psaume 84: 7 [8]).
Les adolescents se fatiguent
et se lassent, Et les jeunes hommes
chancellent ;
Mais ceux qui se
confient en l'Éternel renouvellent leur
force. Ils
prennent le vol comme les aigles ; Ils
courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et
ne se fatiguent point. Esaïe 40: 30-31
C'est
lui qui rassasie
de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme
l'aigle.
Psaume 103 : 5
En parlant de mettre à nos pieds pour
chaussure le zèle que donne
l'Évangile, j'y perçois le sourire de
Dieu, car il a fait coïncider cette
prédication avec mon premier jour de
retraité..., oui mais... de retraité
actif !
Pris par mes propres paroles, je ne saurais me
retrouver avec un jeu de cartes entre les mains ou
des boules de pétanques pour... "tuer le
temps" : il y a tant à faire dans le
champ de Dieu que tous les bras sont utiles.
Ce serait donc égoïste de ma part de ne
plus mettre à profit les dons que Dieu a mis
à ma disposition pour servir le corps de
Christ.
Ce serait aussi mal séant de demander
à ce que le Seigneur me conserve en
santé dans le but de pouvoir me "la couler
douce" afin de profiter de la vie et de ce que
le monde met à disposition des
retraités pour leur faire oublier
l'essentiel.
La ceinture de la vérité autour de
mes reins, la cuirasse de la justice bien
adaptée à ma personne et les
chaussures "divines" à mes pieds, je suis
prêt à recevoir le bouclier de la
foi qui est le prochain élément
de l'armure du "parfait" combattant pour
Christ.
Hauts les coeurs, les retraités !
Pour le Seigneur, nous ne sommes pas devenus des
personnes improductives pour son Royaume ;
s'il renouvelle nos forces c'est bien pour le
service ! Pas pour jouir du monde ! Pas
pour dormir ! Nous aurons
l'éternité pour nous
reposer !
Si nous restons fidèles dans le service,
dans le témoignage, dans la
prière et que nous combattons jusqu'au
bout le bon combat de la foi, nous serons
assurés que le Seigneur ne sera pas oublieux
du travail que nous aurons fait... que nous
allons encore faire. Ce travail qui se trouve
dans les oeuvres qu'il a préparées
d'avance pour que nous les pratiquions
(Éphésiens 2: 10).
Dieu n'est pas injuste,
pour oublier votre travail et l'amour que vous avez
montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des
services aux saints.
Nous désirons que chacun de vous montre le
même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine
espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez
point, et
que vous
imitiez ceux qui,
par la foi et la persévérance,
héritent des promesses. Hébreux 6: 10 -12
***
Prenez TOUTES les armes de
Dieu, afin de
pouvoir résister dans le mauvais
jour, et tenir
ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc
ferme : ayez à vos reins la
vérité pour ceinture ;
revêtez la cuirasse de la justice,
mettez pour
chaussure à vos pieds le zèle que
donne l'Évangile de paix... Éphésiens 6:
13-15
***
À suivre : 4 - La ceinture, la
cuirasse, les chaussures...
Et... le bouclier qui convient !
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 19 mars 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse c20042011
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