La sainteté
convient à TA maison
Sans la
sanctification... personne ne verra le
Seigneur
7) À
la
rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (f)
De la synagogue de Satan au trône
de Satan
Message de la semaine
passée: 6) À la rencontre de M. et
Mme "Philadelphe". (e)
J'estime (Paul) que les souffrances du temps
présent ne sauraient être
comparées à la gloire à venir
qui sera révélée pour nous.
Romains 8: 18 (v. L. S)
Car tout bien
compté,
j'estime que les souffrances du temps
présent ne sont point comparables à
la gloire à venir qui doit être
révélée en nous. (v. D.
M)
Ces textes nous rappellent que la souffrance,
à cause du nom de
Jésus-Christ, est peu de choses par
rapport à ce que Dieu réserve
à ceux et celles qui auront
été fidèles dans leur
marche.
"Tout bien compté..." nous dit la
version David Martin, c'est-à-dire,
après estimation, après
évaluation de tout ce que l'on peut endurer,
supporter pour l'amour de celui qui nous a
préparé une place dans SON
royaume...
... après avoir "TOUT BIEN COMPTÉ",
je dois conclure que ce qui m'est
réservé dans le Ciel a une telle
valeur en pensant à "l'amour de Christ qui surpasse
toute connaissance"
(Éphésiens 3: 19), que
mon temps de souffrance et d'épreuves
devrait être considéré comme
une goutte d'eau par rapport à
l'océan de bonheur éternel qui
m'attend si je marche dans la
sanctification :
... nos légères
afflictions du moment présent produisent
pour nous, au delà de toute mesure,
un poids
éternel de gloire. 2 Corinthiens 4: 17 (v. L. S)
L'apôtre Paul parlant d'un homme qui avait
été "enlevé dans le Paradis"
(2 Corinthiens 12: 3-4), met en
évidence que ce qui se passe
"là-haut" dépasse tout ce qui est
inimaginable à tel point qu'il n'est pas
possible de le traduire dans notre langage
actuel : "... il
entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas
permis à un homme d'exprimer"
(2 Corinthiens 12: 4).
... tout bien
compté, j'estime que les souffrances du
temps présent ne sont point comparables
à la gloire à venir...
Ai-je vraiment bien compté, bien
soupesé tout ce qui me fait "souffrir" pour
Christ, persécutions,
incompréhensions, épreuves
diverses ? Ai-je aussi pensé à
ce "poids éternel de gloire" qui
m'attend si je tiens ferme, si je reste un
vainqueur en me pliant à la volonté
du Seigneur?
L'Église de Smyrne où nous nous
étions arrêté la semaine
passée, était une Église
habituée à la souffrance,
appelée à souffrir pour la cause de
Christ afin que sa foi soit éprouvée,
testée
(Apocalypse 2: 10).
Je dois..., tu dois..., il doit..., NOUS DEVONS
TOUS être testés afin que la
valeur de notre foi soit évaluée et
affinée si besoin est. Qui n'aurait pas
besoin de grandir dans la foi, dans la confiance en
Dieu ?
Cette Église n'avait reçu aucun
reproche du Seigneur tandis que celle
d'Éphèse, tout aussi ferme dans la
souffrance, s'était vue
admonestée, réprimandée par le
Seigneur parce qu'elle avait abandonné son
premier amour.
Cette comparaison nous oblige à retenir que
la souffrance ne doit pas nous empêcher de
servir Dieu.
Elle ne doit pas être une excuse pour nous
relâcher dans notre fidélité
à accomplir les mêmes oeuvres que
celles que nous pratiquons dans les périodes
où il nous donne du repos ; les oeuvres
qu'il a préparées d'avance pour que
nous entrions dans son travail !
Voici donc deux Églises où il est
question de la souffrance, la troisième
n'échappera pas non plus à la
tribulation !
Comme ses soeurs, l'Église de Pergame
sera mise à l'épreuve. Et quelle
épreuve ! Un serviteur du Seigneur sera
mis à mort : "Antipas, mon témoin
fidèle, qui a été mis à
mort chez vous..."
(Apocalypse 2: 13).
Le point positif à retenir de cette
Église qui correspond avec la conduite de
notre couple - M. et Mme Philadelphe, de
l'Église de Philadelphie, est le
suivant :
Tu retiens mon nom, et tu
n'as pas renié ma foi... Apocalypse 2: 13 (v. L. S)
Pour Philadelphie, il avait été
dit : "tu as
gardé ma parole, tu n'as pas renié
mon nom"
(3. 8)
Qu'en est-il pour nous ?
Qu'en est-il de la foi que j'avais placée en
Jésus-Christ ?
Qu'en est-il de mon attachement à la Parole
de Dieu, attachement qui devrait me conduire
à marcher toujours dans
l'obéissance ?
Suis-je bien conscient que toute
désobéissance est un pas qui me
mène vers le reniement puisque je
m'oppose à la volonté de Dieu,
puisque je "renie" une partie de SA parole, une
partie de SES commandements ?
Le Fils de Dieu, alors qu'il se trouve dans la
gloire, a trouvé bon de
révéler à l'apôtre Jean,
la particularité de chacune des
Églises qui composerait la
chrétienté jusqu'au jour où il
viendrait chercher ceux qui auront
été fidèles.
Il a voulu que nous prenions connaissance des
"erreurs" de celles qui avaient
péché, tout comme il a voulu en
relever tous les points positifs.
Points positifs qui, ne l'oublions pas, sont
consécutifs à des vies qui, un
jour, se sont engagées à suivre
Jésus dans le chemin étroit.
Mais points positifs qui n'amoindrissent pas la
culpabilité de ceux qui n'ont pas
veillé attentivement sur leur conduite et
qui ont péché !
- Repens-toi, et pratique tes premières
oeuvres...
(2: 5)
- Repens-toi
donc ;
sinon...
(2: 16)
- Je lui ai donné du
temps, afin qu'elle
se repentît
...
(2: 21)
- Rappelle-toi donc comment tu as
reçu et entendu, et garde, et
repens-toi.
(3: 3)
- Aie donc du zèle,
et
repens-toi.
(3: 19)
À plusieurs reprises, nous voyons que le
Seigneur Jésus parle de repentance.
Il en parle à des croyants comme il en parle
aux inconvertis.
Il en parle à tous - SANS EXCEPTION - parce
que sans repentance le péché n'est
pas effacé ! S'il n'est pas
effacé... chacun peut comprendre la suite,
et la comprendre d'autant plus facilement s'il se
souvient que, pour chacune des Églises, il a
été dit : CELUI QUI VAINCRA
...
À CELUI QUI VAINCRA... ! Pas aux
autres ! Pas à toi, pas à moi,
pas à nous si nous n'avons pas gravé
dans notre coeur la pensée qu'avait Marie
Durant dans sa prison (la tour de Constance) :
"RÉSISTER !"
À CELUI QUI VAINCRA... !
Si tous avaient part à ce qui est promis
sans qu'il soit question de marcher en vainqueur,
la Parole de Dieu ne comporterait pas ce
sérieux avertissement : "À CELUI
QUI VAINCRA... ! "Or la Parole de Dieu,
déjà dans l'Ancien Testament, mettait
en garde ceux qui
rétrogradaient :
Lorsque je dis au juste qu'il
vivra, s'il se confie dans sa justice et commet
l'iniquité, toute sa justice sera
oubliée...
Ézéchiel 33:
13 (v. L.
S)
Par la grâce de Dieu, l'inverse n'est
pas à négliger puisque nous en avons
été bénéficiaires au
travers de l'oeuvre de
Jésus-Christ, nous qui étions
pécheurs et qui sommes passés des
ténèbres à la
Lumière :
... Tous les péchés qu'il a
commis seront oubliés ; s'il pratique la droiture et la
justice, il vivra.
Ézéchiel 33:
16 (v. L. S)
"Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié
ma foi..." Avait-il été dit
à l'Église de Pergame ; la mort
d'un serviteur de Dieu, "témoin
fidèle", selon l'expression même de
celui qui aujourd'hui est assis à la droite
du Père, cette mort violente ne
dégageait pas cette Église de
continuer à marcher dans la
fidélité, sans oublier de veiller
à ce qu'il y ait de l'ordre au milieu
d'elle.
"Je sais où tu
demeures"
(2:13), dira le Fils de
Dieu !
Jésus est parfaitement conscient de
l'environnement dans lequel nous vivons,
néanmoins, à ses yeux, il n'y a
aucun environnement qui puisse nous empêcher
de rester fidèle à notre
engagement et de rester le témoin que
nous devons être. N'a-t-il pas promis
d'être avec nous jusqu'à la fin du
monde ?
(Matthieu 28: 20)
"Je sais où tu
demeures, je sais que là est le trône
de Satan". Peut-il y avoir un endroit
sur terre qui soit pire que celui-ci ?
Nous pouvons avoir pour ennemis les gens de notre
maison
(Matthieu 10: 36), cela ne devient
pas une excuse pour réduire notre engagement
dans la foi : "Tu
retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma
foi"
(Apocalypse 2. 13) !
C'est-à-dire que cette Église n'a pas
changé de conduite ! Elle est
restée fidèle à ses
engagements, et cela, en dépit de la mise
à mort d'un serviteur de Dieu !
Nos "légères afflictions", selon
l'expression de Paul dans sa lettre adressée
aux Corinthiens
(2 Corinthiens 4: 17)...
Légères afflictions si l'on pense que
ni notre liberté, ni notre vie n'ont
été mises en
cause jusqu'à présent !
Hélas ! Ces "légères
afflictions" occasionnent parfois des
mécontentements qui conduisent certains de
leurs auteurs à maugréer contre Dieu.
Tout cela, parce que l'adversaire de nos âmes
s'est employé à les
déstabiliser pour qu'ils perdent leur
assurance !
"Pardonne-moi Seigneur, pour toutes les fois
où j'ai manifesté mon
mécontentement quand tu permettais
l'épreuve au lieu de réclamer ton
secours pour réussir le test de la foi.
Pardonne-moi et aide-moi, par la suite, à
marcher en vainqueur jusqu'à la fin de mes
jours ou jusqu'à ton retour !"
À Pergame, en tout cas, l'épreuve de
la mort d'un serviteur de Dieu, n'a pas amoindri
leur zèle pour servir le Seigneur.
Je sais où tu
demeures, je sais que là est le trône
de Satan. Tu
retiens mon nom, et tu n'as pas renié ma
foi, même
aux jours d'Antipas, mon témoin
fidèle, qui a été mis à
mort chez vous, là où Satan a sa
demeure. Apocalypse 2: 13 (v. L. S)
Alors que je réfléchissais au contenu
de cette lettre adressée à
l'Église de Pergame, je priais le Seigneur
parce qu'il me semblait qu'il n'y avait pas
grand-chose à dire à leur sujet en
dehors de ce point positif qui vient d'être
relevé.
C'est alors que mes pensées
s'arrêtèrent particulièrement
sur "le trône de Satan" et que je fus conduit
à revoir le contenu des lettres
adressées aux autres Églises, la
précédente (Smyrne) parlant d'une
"synagogue de Satan " et non d'un
trône !
Pouvait-il y avoir une situation encore
pire ?
Assurément, le Seigneur avait quelque chose
à m'apprendre - à nous apprendre.
Regardons ensemble les points qui m'ont
frappé au cours de ma relecture, et ensuite
cherchons à en tirer de bonnes conclusions
pour notre vie.
Éphèse : Tu hais les oeuvres des
Nicolaïtes,
oeuvres que je (Jésus) hais aussi.
(2.6)
Smyrne : Je
connais ta tribulation... (et) ceux qui se disent Juifs et ne le
sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
(2. 9)
Pergame : Je sais
où tu demeures, je sais que là est le
trône de Satan ... tu as des gens attachés...
à la doctrine des Nicolaïtes
(contrairement à l'Église
d'Éphèse.
(2: 13)
Thyatire : A
vous, à tous les autres... qui n'ont pas
connu les profondeurs de
Satan...
(2: 24)
Sardes : ... tu
passes pour être vivant, et tu es mort.
(3:1)
Laodicée : Voici, je
(Jésus) me
tiens à la porte, et je frappe (pour
entrer).
(3:20)
De fil en aiguille, nous constatons qu'au fur et
à mesure que le temps passe, l'adversaire de
nos âmes travaille à combattre les
Églises qui nous sont
présentées. Avec le temps, il gagne
du terrain, non seulement il affermit sa place dans
le monde, mais tente de s'infiltrer dans
l'Église et il finit par y
réussir.
Dans l'ordre chronologique, nous relevons qu'au
temps de l'Église d'Éphèse, il
y avait, en dehors d'elle, des
personnes qui pratiquaient des oeuvres que
Jésus haïssait. Ces oeuvres
étaient aussi haïes des
Éphésiens !
La présence de ces Nicolaïtes dont il
est question n'affecta pas l'Église qui se
gardait bien d'avoir des relations avec ce
groupuscule qui, soit dit en passant, ne faisait
rien contre l'Église d'Éphèse.
Ils ne les persécutaient pas (encore), ils
étaient seulement présents et rien de
plus.
En passant à Smyrne, Église
fidèle malgré la souffrance, nous
constatons qu'une synagogue de Satan
s'était implantée et qu'elle
manifestait ouvertement son antipathie contre les
véritables enfants de Dieu.
Ainsi une "ambassade" de Satan était
officiellement née. Du petit groupe de
Nicolaïtes, le prince des
ténèbres était passé
à l'édification d'une "ambassade"
représentant son royaume.
Ambassade au pouvoir limité, mais dont les
moyens lui permettaient de mettre officiellement
des chrétiens en prison.
De Smyrne à Pergame cette "ambassade" est
devenue le trône de Satan :
Je sais où tu demeures
(Église de Pergame), je sais que là est le trône de
Satan.
Apocalypse 2: 13 (v. L. S)
De la synagogue de Satan ou de son "ambassade", au
trône de Satan, il va de soi que le pouvoir
malfaisant du diable ne pouvait que suivre le
développement de sa maison !
Les persécutions deviennent
LÉGALEMENT plus violentes au point que, la
prison ne suffisant plus pour détourner les
croyants de la foi, le meurtre devient alors une
arme que le prince des ténèbres ne
manquera pas d'utiliser comme il l'a toujours
fait :
Il (le diable) a
été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la
vérité, parce qu'il n'y a pas de
vérité en lui. Jean 8: 44 (v. L. S)
Le travail du prince des ténèbres a
pris plus d'ampleur et les croyants subissent des
persécutions plus violentes : nous
sommes passés de la prison au
meurtre !
Situation dramatique, mais dont la finalité
est de se retrouver auprès du Seigneur pour
ceux qui acceptaient de perdre leur vie pour
Christ !
Inadmissible pour le prince des
ténèbres ! Aussi lui fallait-il
chercher autre chose pour détourner les
croyants de Dieu afin qu'ils ne marchent plus en
vainqueurs, qu'ils ne meurent plus en
vainqueurs !
C'est ainsi que l'Église de Pergame fut en
plus parasitée par l'esprit antichrist. Elle
était en danger de sombrer si elle ne
contrôlait pas ce qui se passait au milieu
d'elle !
... j'ai
(Jésus)
quelque chose contre toi... tu as des gens attachés...
à la doctrine des
Nicolaïtes.
(2: 15 -
v. L. S)
"Tu as des gens" ! Le Seigneur Jésus
dénonce un groupe de personnes au sein de
cette Église de Pergame qui pratique les
oeuvres de Nicolaïtes, oeuvres que
haïssait l'Église
d'Éphèse et qu'il haïssait
lui-même !
Un manque de vigilance a donc permis cette
intrusion.
Était-ce des gens du dehors qui
s'étaient infiltrés dans
l'Église ? Étaient-ce des
croyants qui s'étaient laissés
séduire ?
Il importe peu de le savoir, car la situation
était suffisamment grave pour que les
véritables croyants soient exhortés
à mettre de l'ordre au milieu d'eux.
S'ils ne le faisaient pas..., ce serait le Seigneur
lui-même qui combattrait les "intrus" avec
l'épée de sa bouche
(2: 16). N'oublions pas qu'il
s'était présenté comme :
"Celui qui a
l'épée aiguë, à deux
tranchants"
(2. 12).
Nous savons que ce laisser-aller ira en
s'amplifiant au fil du temps et ouvrira la porte au
mal qui va déferler dans l'Église
suivante, celle de Thyatire. Là, une
"Jézabel" enseignera les serviteurs de Dieu
à "connaître
les profondeurs de Satan"
(2: 24).
En passant tout de suite à l'Église
suivante, celle de Sardes, nous trouvons une
Église morte !
Morte à cause des enseignements
reçus ! Morte parce qu'elle n'a pas
marché à contre-courant : "Tu passes pour être vivant,
et tu es mort"
(3: 1).
C'est une Église, ne l'oublions pas !
Une Église composée de croyants qui
se sont laissés séduire et qui en
sont morts spirituellement parce qu'ils ne sont
plus sensibles à l'Esprit de Dieu, et que SA
Parole ne les touche plus.
Puis, en poursuivant notre route, en sautant par
dessus l'Église de Philadelphie, celle qui
fut fidèle dans TOUT ce que le Seigneur
demandait, nous arrivons à Laodicée.
Là, l'Église morte est toujours
restée officiellement une
Église ! Une Église dite
"chrétienne", mais une Église
où Christ est à la porte !
Une Église dite "Chrétienne, où
Jésus n'a pas le droit d'entrer quoique l'on
parle de lui, que l'on chante des
cantiques !
IL EST À LA PORTE et il frappe, il frappe,
il frappe !
Quelqu'un lui ouvrira-t-il son coeur ?
Quelqu'un réalisera-t-il que l'on ne peut
pas se considérer comme chrétien si
Christ n'habite pas dans un coeur, si Christ ne
peut pas dicter SA loi ?
En voyant cette dégringolade, cette
décadence progressive conduire à
l'impensable - Jésus en dehors de son
Église - nous ne pouvons qu'aspirer de tout
notre coeur, à ressembler à M. et Mme
Philadelphe, ce couple qui, ayant su garder SON
PREMIER AMOUR, a pu conduire sa vie à la
gloire de Dieu.
Il a su sonder les Écritures afin de
discipliner sa vie.
Il a compris que la désobéissance
à la Parole de Dieu ne menait qu'au chaos et
à perdre la véritable foi, cette foi
qui permet de triompher du monde et de tout ce que
Satan propose au travers de lui !
Propositions pas toujours malsaines, il est vrai,
mais qui le deviennent dès l'instant
où elles font perdre la place que le
Seigneur doit avoir dans la vie de celui qu'il a
racheté et qu'il voudrait conduire au bon
port !
Tout m'est permis, mais tout
n'est pas utile ; tout m'est permis, mais
je ne me laisserai
asservir par quoi que ce soit. 1 Corinthiens 6. 12 (v. L. S)
Tout est permis, mais tout n'est pas utile ;
tout est permis, mais tout n'édifie
pas. 1 Corinthiens 10: 23 (v. L. S)
Ai-je gardé mon premier amour ?
Est-ce que je garde les commandements de Dieu,
la seule façon de prouver mon amour
à son égard ?
La réponse ne vient pas de notre bouche,
elle est donnée par notre zèle, par
notre comportement, par la façon dont nous
servons le Seigneur, aussi bien dans le
privé, que dans l'Église ou hors de
l'Église !
L'amour de Dieu consiste
à garder ses commandements (et à les mettre
en pratique -
Jacques 1: 22). Et ses commandements ne sont pas
pénibles, parce que tout ce qui est
né de Dieu triomphe du monde ; et
la victoire qui
triomphe du monde, c'est notre foi. 1 Jean 5: 3-4 (v. L. S)
Alors que nous sommes à la fin des temps,
que le retour du Seigneur Jésus est
imminent, c'est le moment de
réfléchir à ce qui vient
d'être dit.
Refaisons le parcours de ces Églises en le
comparant avec celui de notre vie, regardons
honnêtement où nous en
sommes !
Ressemblons-nous à ceux de
l'Église d'Éphèse qui
détestaient ce que le Seigneur
haïssait, qui souffraient à cause de
son Nom, mais qui, hélas, avaient perdu leur
zèle pour le Seigneur, leur premier
amour ?
Souvenons-nous de l'époque où nous
étions tout feu tout flamme pour le
Seigneur, ce temps où les choses du monde
avaient perdu de leur intérêt.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Nos "Nicolaïtes" mondains de l'époque,
ce que nous avions abandonné pour Christ,
où sont-ils ?
Ne sont-ce pas eux qui nous freineraient dans notre
sanctification en nous détournant - de temps
à autre - du chemin étroit ?
N'ont-ils pas réussi, plus d'une fois,
à nous détourner de l'essentiel en
préférant les joies du monde à
la communion fraternelle, à la lecture de la
Parole de Dieu, à la
prière ?
Ce laisser-aller, ce manque de vigilance
(éventuel) n'a-t-il pas permis que nous
acceptions, au milieu de nous ou dans notre
entourage, des "gens" qui professent autre chose
que la pure et saine doctrine que nous offre
l'Écriture comme cela s'est passé
à Pergame ?
Sommes-nous devenus si peu regardants que nous
sommes prêts à accepter n'importe quel
Évangile du moment qu'il y ait des miracles
et des prodiges ?
Sommes-nous prêts à accepter n'importe
quel serviteur qui peut "prêcher" n'importe
quoi sans que cela ne nous dérange comme
cela se passait à Thyatire ?
Quant à la suite, pour ce qui concerne
Sardes et Laodicée, ce n'est
pas la peine de se demander si nous leur
ressemblons, car, si c'était le cas, nous
répondrions à côté de la
vérité comme ils l'ont fait
eux-mêmes !
Pour que jamais le Seigneur ne vienne nous
dire : "Tu passes pour..., tu dis que...,
mais, en vérité c'est le
contraire : tu es mort, pauvre, aveugle et
nu”...
... pour qu'il n'en soit jamais ainsi sachons
être attentifs lorsque le Saint-Esprit nous
met en garde, lorsqu'il nous interpelle, et...
acceptons qu'il utilise nos frères et soeurs
dans la foi pour nous reprendre quand ils nous
montrent, par les Écritures, que nous sommes
en danger.
Le premier amour !
Nous pourrions presque dire qu'il n'y a que cela de
vrai !
C'est en tout cas ce que le Seigneur Jésus
demande : Que nous le gardions ou que
nous le retrouvions!
En effet, c'est le maintien et l'entretien de ce
premier amour qui nous permettront
d'échapper à tous les pièges
que l'adversaire de nos âmes ne manquera pas
de mettre sur notre route pour nous faire
trébucher.
C'est ce premier amour qui nous portera à
être toujours plus près de celui qui
nous a tant aimés !
C'est ce premier amour qui nous poussera à
marcher dans l'obéissance !
Ce premier amour entretenu qui nous évitera
de tourner les yeux vers un amour de pacotille,
vers une amourette qui nous détournerait,
peut-être à jamais, du chemin
étroit dans lequel nous nous étions
engagés !
À CELUI QUI VAINCRA... ! pas
à celui qui a été
vaincu... !
l'Esprit et l'épouse
disent : Viens. Et que celui qui entend
dise : Viens. Et que celui qui a soif
vienne ; que
celui qui veut, prenne de l'eau de la vie,
gratuitement. Apocalypse 22. 17 (v. L. S)
Ai-je encore faim et soif de la Parole de
Dieu ?
Il le faudrait, car elle est un stimulant pour ma
foi, "elle est une
lumière sur mon sentier"
(Psaume 119: 105).
Ai-je bien faim et soif de la Parole de
Dieu ?
Lorsque j'ai soif, lorsque mon corps demande
à boire, je ne reste pas sans rien faire, je
bouge, je me déplace, j'agis ou je
demande à boire.
Si j'ai faim et soif de Dieu, c'est aussi à
moi de réagir, à moi de bouger,
à moi de le prouver :
Si quelqu'un a soif, qu'il
vienne à moi
(Jésus),
et qu'il boive. Jean 7: 37 (v. L. S)
O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ;
Mon âme a soif de toi, mon corps soupire
après toi, Dans une terre aride,
desséchée, sans eau. Psaume 63. 1 (v. L. S)
J'ai recueilli tes paroles,
et je les ai dévorées... Jérémie 15:
16 (v. L.
S)
***
On croit avoir trouvé une route plus
courte et plus facile pour parvenir aux
connaissances divines, et le loisir de ceux qui
n'ont que peu de temps à donner à la
lecture, est employé à parcourir les
écrits d'hommes sujets à l'erreur,
dans lesquels il n'y a de bon que ce qui est
tiré de la parole de Dieu...
... Les écritures seules, sans aucun autre
secours, « sont capables de rendre les
hommes sages à salut, par la foi en
Jésus-Christ. » Elles doivent donc
être le but principal des études de
tous les Chrétiens et c'est, en
résultat, dans ces écritures et non
pas dans les systèmes et les confessions de
foi que les hommes ont composés, que la
véritable doctrine doit être
apprise... (Robert Haldane - Commentaire sur
l'Épître aux Romains - 1819)
Le zèle de ta maison me
dévore....
Psaume 69: 9.
***
À suivre : 8) À
la
rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (g)
J-M Ravé 6 juin 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
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