Jésus sauve
parfaitement...
... et pourtant les justes se sauvent avec
peine.
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Savez-vous que nous sommes toujours en route
vers l'autre bord ?
Je vous pose la question, parce que depuis deux
mois, tout en restant attachés à la
Parole de Dieu, nous avons abordé d'autres
sujets.
Je vous pose la question, car il se pourrait bien
que l'éternité ne soit plus l'objet
de vos pensées, celles-ci étant
davantage fixées sur le temps des
vacances et les plaisirs qu'elles peuvent
offrir.
Même en vacances, Dieu est
réel !
Même en vacances la mort peut nous faire
passer d'un monde à l'autre !
Il suffit de regarder les informations pour
constater que plusieurs vacanciers ne sont pas
arrivés à leur lieu de
villégiature malgré les
réservations qu'ils avaient faites. Ils n'y
arriveront jamais, car ils ont franchi les portes
de l'éternité !
Étaient-ils prêts à rencontrer
Dieu ?
Étaient-ils prêts à joindre
leur voix à celle de l'apôtre
Paul ?
J’ai combattu le bon
combat, j’ai achevé la course,
j’ai gardé la foi.
Désormais la
couronne de justice m’est
réservée; le Seigneur, le juste juge, me la
donnera dans ce jour-là, et non seulement
à moi, mais encore à tous ceux qui
auront aimé son avènement.
2 Timothée 4 :
7-8
Pour eux..., pour ceux qui sont partis dans
l'éternité, il est trop tard pour
changer quoi que ce soit : « il est réservé
aux hommes de mourir une seule fois, après
quoi vient le jugement »
(Hébreux 9 : 27).
Mais pour nous qui sommes encore sur la Terre des
vivants, il est temps de prendre ou de reprendre en
considération que nous sommes toujours en
route vers l'autre bord.
Il est temps de nous comporter comme si la fin de
notre pèlerinage allait être
imminente, de cette façon nous ne serons
pas surpris d'être à la fin de notre
vie :
Quoi! mes jours sont
passés, mes projets sont anéantis,
Les projets qui remplissaient mon coeur...
Job 17 : 11
Ce n'est pas sans raison que le psalmiste - un
homme comme tous les autres - demandait à
être enseigné pour qu'il apprenne
à bien compter ses jours
(Psaume 90 : 12).
N'avons-nous pas besoin d'être
enseignés aussi dans ce domaine afin de
ne pas remettre à plus tard ce que nous
devons faire aujourd'hui pour notre âme,
pour notre prochain ou pour l'avancement du Royaume
de Dieu ?
Si nous avons mal compté nos jours - ce qui
ne manquera pas d'arriver si nous nous laissons
distraire - le calendrier n'a pas oublié de
le faire pour nous ! Les jours n'ont pas
manqué de défiler même si nous
n'en avons pas pris conscience.
Notre capital temps s'amenuisant au fur et à
mesure que les heures, les jours, les mois et les
années s'égrènent, il est
impératif - pour le bien de notre
âme - de prendre..., de reprendre en
considération que nous sommes en route vers
l'autre bord.
Et si nous faisions le bilan de ces deux derniers
mois où nous avons mis en sourdine le fait
que nous sommes en route vers l'autre
bord ?
N'y a-t-il pas eu du relâchement dans
notre vie chrétienne ces derniers
temps ?
Si oui..., reconnaissons alors que c'est une
grâce que nous soyons encore de ce monde pour
bénéficier de la patience de Dieu et
mettre à profit ce temps pour nous
remettre en ordre avec lui.
Profiter aussi du temps qu'il nous accorde pour
amener des âmes à Christ, ou du moins,
pour annoncer la bonne nouvelle du salut en
Jésus-Christ.
Ne trouvez-vous pas étrange que Dieu soit
obligé d'user de patience à notre
égard pour que nous soyons sauvés ou,
pour être conforme à l'Ecriture :
«"ne voulant pas
qu’aucun périsse, mais voulant que tous
(les bien-aimés qu'il a
rachetés) arrivent
à la
repentance" (2 Pierre 3 : 9)?
Je ne veux pas vous ennuyer en parlant encore une
fois sur ce sujet, mais je pense que cette
période de vacances - une période
des plus dangereuses pour la foi – cette
période de vacances m'oblige quand
même à nous mettre en garde sur la
façon dont nous allons vivre cette foi que
nous professons en temps ordinaire.
Un mois de vacances suffit à anéantir
le travail de restauration fait dans une âme
durant les six derniers mois.
Un mois de vacances..., la
« terreur » des serviteurs de
Dieu qui devront passer les mois suivants à
réparer – pour autant que ce soit
encore possible - les dégâts,
qu'une tranche de vie vécue un peu trop loin
du Seigneur a occasionnés.
Au début de la semaine, alors que je
demandais au Seigneur quel sujet je devais apporter
pour ce dimanche, deux textes bibliques me sont
venus à l'esprit. Deux textes qui semblent
se contredire, mais qui mettent en évidence
que :
Un salut parfait ne nous fera pas
passer dans l'éternité aussi
facilement qu'une lettre à la
poste !
Il
(Jésus) peut
sauver parfaitement ceux qui s’approchent de
Dieu par lui,
étant toujours vivant pour intercéder
en leur faveur. Hébreux 7 :
25
Et SI LE JUSTE SE
SAUVE AVEC PEINE ,
que deviendront l’impie et le pécheur?
1 Pierre 4 : 18
Ce dernier verset nous place devant notre propre
responsabilité puisque le juste, celui qui a
été rendu juste, reste responsable de
la façon dont il marche avec le
Seigneur.
"Si le juste se sauve avec
peine... !"
S'il a de la difficulté à garder le
cap, alors, oui, nous sommes en droit de nous
demander ce que deviendront ceux et celles (de
notre entourage) qui n'ont pas fait la paix avec
Dieu.
Mais aujourd'hui il n'est pas question des impies
et des pécheurs qui nous environnent, il est
question de nous... nous qui confessons avoir
donné notre vie au Seigneur, il est
question de notre salut, de ce salut parfait.
Nous devons déjà nous mettre dans la
tête qu'il n'y a rien à redire
concernant ce salut, rien qui soit à
même d'en affaiblir la portée.
Si l'enfant de Dieu se sauve AVEC PEINE, ce
n'est ni à cause du salut, ni à cause
du Seigneur Jésus qui SAUVE PARFAITEMENT
ceux qui s'approchent de Dieu au travers de
lui.
Si nous nous sauvons avec peine, c'est parce
que notre responsabilité est
engagée.
Certes, nous avons été
sauvés par grâce au travers de
l'oeuvre que le Seigneur Jésus a accomplie
en notre faveur.
C’est par la
grâce que vous êtes
sauvés, par
le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous,
c’est le don
de Dieu.
Ce n’est point
par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
Éphésiens 2 :
8-9
Comment comprendre que ma responsabilité
soit continuellement engagée après
avoir accepté que Jésus devienne mon
Sauveur et mon Seigneur ?
Comment comprendre que ce ne sont pas mes
oeuvres qui me sauveront, mais que ce sont quand
même mes oeuvres qui témoigneront en
ma faveur ou contre moi ?
Et, comme il y en a plusieurs (de mes oeuvres)
qui ne me seront pas favorables, Dieu est
obligé d'user de patience pour que je ne
périsse pas en subissant la condamnation
originelle! « Soyez donc parfaits, comme votre
Père céleste est
parfait », nous recommande le
Seigneur Jésus
(Matthieu 5 : 48) !
Une condamnation qui serait justifiée
malgré le salut parfait qui m'a
été accordé.
Un salut sur lequel il n'y a rien à
redire...
.... ce qui est loin d'être le cas pour la
conduite de ceux et celles qui doivent être
mis au bénéfice de la patience de
Dieu.
Déjà, nous devons réaliser
que, SI DIEU USE DE PATIENCE À NOTRE
ÉGARD, c'est parce que nous avons une
conduite qui ne le satisfait pas.
Cette conduite est telle, qu'il doit nous donner du
temps pour que nous saisissions l'occasion afin de
nous repentir et de marcher - enfin - "d'une manière digne de
l'Évangile de Christ"
(Philippiens 1 : 27).
Imaginez quelques instants qu'un homme,
condamné par la justice des hommes, ait fait
une demande de grâce à
l'autorité compétente.
La grâce lui ayant été
accordée – tout comme elle nous
fût accordée – il n'y a plus
de condamnation pour sa faute ! Il peut
jouir de sa nouvelle liberté tout en
manifestant sa reconnaissance par les moyens qui
sont à sa disposition.
C'est la même chose pour nous :
« Il n’y a
donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui
sont en Jésus-Christ »
(Romains 8 : 1).
Reste à savoir si je suis bien EN
JÉSUS-CHRIST, si je vis pour lui, et si lui
vit en moi !
Que va faire notre condamné de cette
liberté qu'il a obtenue par pure
grâce, de cette vie nouvelle qui s'ouvre
devant lui ?
Va-t-il mettre à profit le pardon qui
lui a été accordé pour vivre
de façon à ce que la justice
n'entende plus jamais parler de lui, ou va-t-il
recommencer le même genre de vie qui l'avait
conduit à être
condamné ?
Il n'a que deux chemins devant lui !
Certes, les tentations sont là ;
elles sont d'autant plus pressantes que les amis
d'autrefois insistent pour qu'il
réintègre leur cercle. Comment
va-t-il se conduire ?
C'est aussi notre cas, la même question nous
est posée à nous qui avons
été rachetés de la vaine
manière de vivre que nous avions
héritée de nos pères
(1 Pierre 1 : 18) : Comment
allons-nous vivre notre carrière d'enfants de
Dieu ?
Réponse : Nous avons été
rachetés, nous avons été
bénéficiaires du pardon et de la
grâce, non pour recommencer notre ancienne
vie, mais pour vivre une vie
nouvelle !
SI quelqu’un est en Christ, il
est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont
passées;
voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
2 Corinthiens 5 :
17
Comme vous le voyez, il n'y a pas besoin de faire
beaucoup d'efforts pour réaliser que nous
ressemblons à ce condamné. Comme lui
nous avons bénéficié de la
grâce..., comme lui nous devons être
vigilants pour ne pas perdre le
bénéfice de cette nouvelle
liberté.
Le salut parfait qui nous a été
accordé - par grâce – ne
peut pas perdre de son efficacité. Le salut
reste parfait même lorsqu'il est
refusé !
Il reste parfait parce qu'il est universel ;
Dieu voulant que tous les hommes soient
sauvés
(1 Timothée 2 : 4).
Une personne peut donc refuser ce salut parfait, il
restera néanmoins parfait pour ceux qui
l'accepteront !
Un cadeau reste un cadeau même si certains
bénéficiaires n'en veulent
pas !
Notre attitude ne change rien à la valeur du
salut.
D'ailleurs, ce salut est tellement parfait que,
s'il m'arrive de pécher...
... il montre sa perfection en
Jésus-Christ qui devient alors MON
avocat en faisant valoir l'efficacité de son
sang, l'efficacité de son sacrifice
lorsque je confesse et abandonne ce
péché accidentel.
Alors..., s'il en est bien ainsi, comment cela se
fait-il que ceux qui ont été rendus
justes par le Seigneur, aient de la peine à
se sauver ?
Et si le juste se sauve
avec peine , que
deviendront l’impie et le pécheur?
1 Pierre 4 : 18
Il est impossible de passer sous silence cette
parole.
En effet, elle laisse sous-entendre que la vie
chrétienne n'est pas un long fleuve
tranquille sur lequel on peut se laisser porter
jusqu'au bon port. Si c'était le cas,
l'Ecriture ne nous préviendrait pas que le
juste se sauve avec peine !
Il suffirait de se laisser aller, de "se la couler
douce" (pour reprendre l'expression de certains) et
de profiter des bonnes choses de la vie aussi
longtemps que possible.
Ainsi nous avons un salut parfait qui nous a
été accordé. Un salut auquel
il n'y a rien à y ajouter pour que nous
soyons sauvés.
La seule chose que nous avons à faire est
de :
- Suivre le Seigneur Jésus en marchant
à ses côtés, sous son
joug ;
- Faire les oeuvres qu'il a préparées
d'avance pour que nous les pratiquions.
... NOUS SOMMES
SON OUVRAGE, ayant été
créés
en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que
Dieu a préparées d’avance,
afin que nous les
pratiquions.
Éphésiens 2 :
10
Notre nouvelle vie en Jésus-Christ, nous le
voyons, ne doit pas être une vie
stérile. Pensez au serviteur inutile
(Matthieu 25 : 26-30) et
regardez sa fin :
"Et le serviteur
inutile, jetez-le
dans les ténèbres du
dehors, où
il y aura des pleurs et des grincements de
dents."
Nous qui sommes devenus serviteurs et servantes du
Seigneur, nous ne sommes pas entrés à
son service pour rester les bras croisés ou
pour continuer à vivre comme par le
passé.
Ce n'est pas une mince affaire de dire que nous
appartenons à Christ, faut-il encore le
prouver par une attitude qui confirmera nos
dires !
(Jésus) qui s’est
donné lui-même pour nous,
afin
de nous racheter
de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui
appartienne,
purifié par lui et zélé pour les bonnes
oeuvres.
Tite 2 : 14
Jésus s'est fait un peuple qui lui
appartient.
Il s'est fait un peuple... ZÉLÉ ! Pas
un peuple de fainéants, de
paresseux !
Suis-je zélé pour lui ?
La question n'est pas banale !
Elle ne l'est pas, car la réponse que nous
fournirons, sera un indice pour savoir si nous
pouvons être reconnus comme faisant partie de
son peuple ; un peuple qui lui appartient, un
peuple qui a été purifié par
lui, un peuple zélé !
Afin que nous ne nous méprenions pas sur le
zèle dont il est question, j'ai repris mon
dictionnaire des synonymes afin de mieux comprendre
ce terme.
D'abord, il est question d'enthousiasme qui
exprime l'état ardent d'une âme qu'un
zèle extraordinaire transporte et
inspire.
Ensuite, il est question d'élan qui
suppose une ardeur passionnée vers
quelqu'un ou vers quelque chose.
Nous n'avons pas besoin d'aller plus loin pour
comprendre que si nous avons perdu cet
enthousiasme, cet élan vers le Seigneur,
c'est que nous sommes devenus...
tièdes !
« Aie donc du
zèle, et repens-toi »,
dira le Seigneur Jésus glorifié
à son Église de Laodicée,
cette église de la fin des temps à
laquelle nous appartenons
(Apocalypse 3 : 19).
Quelle grâce de savoir qu'il y a encore de
l'espérance pour ceux et celles qui ont
été nonchalants,
insouciants !
Au lieu d'être rejetés, ils sont
encouragés à renouveler leur
attachement au Seigneur et à le prouver par
une conduite qui ne laissera aucun doute quant
à leurs sentiments à l'égard
de leur Sauveur redevenu le Seigneur de leur
vie.
« Si le juste se sauve avec
peine... ! »
Maintenant nous comprenons un peu mieux que la vie
chrétienne suppose un engagement qui sera
d'autant plus difficile à tenir que le monde
nous tiendra !
C'est donc à nous de lâcher prise
et de le faire d'autant plus vite puisque
Jésus « s’est donné
lui-même pour nos péchés,
afin de nous
ARRACHER du
présent siècle
mauvais »
(Galates 1 : 4).
Nous voulons tous entrer dans le Royaume de Dieu,
du moins c'est ce que nous déclarons...,
mais je ne sais pas si vous vous rendez compte que
le Seigneur doit nous ARRACHER (texte grec)
du présent siècle mauvais !
Ne croyons pas que ce soit le prince des
ténèbres qui nous retienne de force
et qu'il faille toute l'énergie du Seigneur
pour nous en délivrer. Non ! Satan a
été vaincu à Golgotha. C'est
nous qui, selon les circonstances, ne voulons pas
lâcher prise.
Il doit nous arracher..., un mot qui montre
la difficulté de l'entreprise tant nous
sommes encore attachés aux choses de ce
monde, au siècle présent.
Tellement attachés que certains ne seront
pas libres de participer à
l'enlèvement de l'Eglise lorsqu'il aura
lieu !
Ne vous conformez pas au
siècle présent , mais soyez transformés
par le renouvellement de l’intelligence, afin
que vous discerniez quelle est la volonté de
Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Romains 12 : 2
Nous parlions du temps des vacances, de ce temps
favorable au refroidissement spirituel, ce temps
où il semble plus facile de lâcher le
Seigneur que les plaisirs du monde.
Ce temps où le juste est
particulièrement éprouvé pour
tester sa fidélité !
Ce temps des vacances où le juste – celui
qui est un peu plus négligeant que les
autres - aura encore plus de difficultés
à garder le bon cap !
En conclusion :
Si le juste se sauve avec peine..., c'est
parce que, depuis le jour où il a
reçu ce salut parfait, il s'est
encombré de bien des choses qui ont rendu sa
marche difficile.
Et, s'il a pu s'encombrer de la sorte..., c'est
parce qu'il a abandonné sur le chemin bien
des points de doctrine qui ne pouvaient pas faire
bon ménage avec les choses du monde que son
coeur désirait.
Il s'est débarrassé de certaines des
instructions du Seigneur ou les a adaptées
à son mode de vie au lieu d'adapter sa vie
aux enseignements de la Parole de Dieu.
"Si je le juste se sauve avec
peine... !"
Il y a au moins de l'espérance..., le juste
se sauve... Il se sauve !
Avec peine, certes !
Mais il se sauve « en y laissant des
plumes », en y perdant - peut-être - sa
récompense :
Si l’oeuvre bâtie
par quelqu’un sur le fondement subsiste, il
recevra une récompense.
Si l’oeuvre de quelqu’un est
consumée, il perdra sa récompense;
pour lui, il sera sauvé, mais comme au
travers du feu. 1 Corinthiens 3 :
14-15
Bien sûr, l'âme n'est pas
perdue !
Mais, moi, je ne veux pas vivre ma vie
chrétienne au rabais en pensant que je
serai sauvé in extremis !
En effet, rien ne me dit que je ne serais pas
allé trop loin dans mon
laisser-aller.
Rien ne me dit que ma paresse spirituelle n'aurait
pas engendré de la
désobéissance, et qu'au lieu
d'être sauvé avec peine, je finirai
par être vomi de la bouche du Seigneur en
raison de ma tiédeur !
Sincèrement..., Comment pourrions-nous nous
contenter de donner des miettes de notre coeur au
Seigneur alors que, lui, il a donné sa vie
pour que nous soyons réconciliés avec
Dieu ?
Le Seigneur se fait un peuple purifié par
lui, un peuple zélé pour les
bonnes oeuvres, pas un peuple qui vit sa foi
au rabais !
En vivant une foi à prix réduit, nous
prenons le risque de faire partie de ceux et
celles qui se perdent.
Ils ne sont pas encore perdus !
Le salut qu'ils ont reçu est parfait !
Mais ce sont eux qui prennent le chemin de la
perdition en n'ayant plus goût pour les
choses de Dieu.
N'ayant plus d'intérêt, plus de
passion pour le Seigneur, ils vivotent avec une
petite foi religieuse qui n'est pas capable de
nourrir leur âme.
Nous, nous ne sommes pas de
ceux qui se
retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour
sauver leur âme. Hébreux 10 :
39
Pour être certains d'être dans le bon
groupe – celui de ceux qui ont la foi "active"
pour sauver leur âme - suivons l'exhortation
de
Romains 12 : 11 ; suivons
là en tout temps...
.... y compris pendant les vacances, un temps
où nous avons la possibilité de nous
ressourcer au lieu de nous
dessécher !
Ayez du
zèle, et non de la paresse.
Soyez fervents d’esprit.
Servez le Seigneur.
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 16 juillet 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C08082011
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