La mort est dans le pot, la farine
aussi
et
la bénédiction a suivi
__________________________
Le salut est
entré
aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un
fils d’Abraham.
Car le Fils de
l’homme est venu chercher et sauver ce qui
était perdu.
Luc 19 : 9.10
Ces paroles que nous venons de lire nous mettent en
présence de Zachée, un homme de
petite taille qui avait envie de voir
Jésus.
Ayant grimpé sur un sycomore pour ne pas
manquer le passage du Seigneur, il fut
interpellé par le Fils de Dieu qui
désirait aller dans la maison de cet
homme.
Il voulait entrer dans sa maison..., il y entra,
non pas en s'imposant, mais parce qu'il fut
reçu avec joie.
Dans combien de maisons, dans combien de coeurs
voudrait-il entrer aujourd'hui et ne le
peut-il pas parce que ses éclaireurs - ceux
qui sont devenus la lumière du monde par sa
grâce, c'est-à-dire VOUS et MOI
(Matthieu 5 : 14) - ne cherchent
pas à aplanir les sentiers pour lui
préparer le chemin ?
Parce que ses ambassadeurs - VOUS et MOI -
n'annoncent pas que le Roi des rois a l'intention
de proposer un cadeau inestimable que personne
d'autre que lui n'est en mesure d'offrir : le
salut éternel, le pardon des
péchés, la réconciliation avec
Dieu !
Zachée, hâte-toi
de descendre ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Zachée se hâta de
descendre, et le reçut avec
joie. Luc 19 : 5-6
Aux yeux des hommes, ce Zachée était
considéré comme un pécheur.
Étant chef des publicains, chef des
collecteurs d'impôts au service de
l'occupant, il était mal vu de la
communauté toute entière.
Aux yeux du Seigneur, c'était une âme
à sauver parmi tant d'autres :
« Je ne suis pas
venu appeler des justes, mais des
pécheurs »
(Marc 2 : 17), aura-t-il
l'occasion de dire lorsqu'on le verra manger avec
des publicains et des gens de mauvaise vie
(Marc 2 : 16), un comportement
choquant pour des Juifs religieux qui se croyaient
plus justes que le commun des mortels.
Comme Zachée, nous faisions partie de ces
pécheurs qui, un jour, ont eu le coeur
travaillé après avoir entendu parler
de Jésus. Comme lui nous avons
répondu à son appel :
« il
faut que je demeure aujourd’hui dans ta
maison », et parce que nous
nous sommes repentis de nos
péchés, parce que nous avons
accepté d'entrer dans le chemin
étroit, il est venu habiter dans notre
coeur.
Dans notre maison, c'était la mort qui
régnait sans partage à cause de nos
péchés (Éphésiens
2 : 1), mais la vie est venue :
« Dieu, qui est
riche en miséricorde, à cause du
grand amour dont il nous a aimés,
nous qui
étions morts par nos
offenses,
NOUS A RENDU
Á LA VIE AVEC CHRIST c’est par grâce que
vous êtes (que nous sommes)
sauvés »
(Éphésiens 2 :
4-5).
Dans bien des maisons..., y compris dans celles
où nous avons déjà mis les
pieds, c'est aussi la mort qui règne.
Elle règne parce que nous l'avons
laissé faire en ne parlant jamais du
salut en Jésus-Christ.
Cette indifférence ou cette retenue n'est-ce
pas le signe d'une
dégénérescence, d'une
dégradation de notre foi ?
Les années passant, nous ferions bien de
regarder ce que contient notre coeur après
que Jésus y eut fait sa demeure.
Qu'avons-nous ajouté ou qu'avons-nous
retranché pour nous rendre la vie plus
facile, plus... STÉRILE ?
Quoique le Seigneur ne nous ait donné QUE
des bonnes choses, il n'est pas improbable que nous
trouvions dans notre coeur quantité de
choses qui n'ont rien à y faire.
- Soit que nous y avons ajouté des
éléments étrangers à la
foi sans que nous donner la peine de savoir si ce
n'étaient pas un genre de coloquintes
incompatibles avec la vie chrétienne
(2 Rois 4 : 39).
- Soit que le monde nous ait
« embobinés » pour que
nous suivions, de près ou de loin, sa
façon de penser, de vivre.
- Soit que nous avons négligé de
mettre en pratique certains enseignements pour
alléger notre vie afin de ne pas heurter les
aspirations de la chair.
S'il en est ainsi, nous devons reconnaître
que la « mort est dans le pot »
tout comme au temps d'Élisée
lorsqu'un serviteur bien intentionné ajouta
des légumes inconnus dans le potage en
préparation.
Toutefois, si nous devons reconnaître, que la
mort est dans le pot ou que l'ombre de la mort nous
menace...
... sachons qu'il n'a jamais été
question pour le Seigneur d'abandonner ceux qui lui
appartiennent. Nous le voyons au travers de la
farine qui fut jetée dans le pot sur l'ordre
de l'Éternel. Il était dans
l'intention de Dieu de faire du bien aux fils des
prophètes en leur montrant sa puissance et
son amour suite à leur collaboration.
Quoique la nature de cette farine ne permettait pas
de rendre sain le potage en question, la
puissance de Dieu, au travers de
l'obéissance, s'est manifestée et
a rendu l'impossible, possible.
Nos impossibilités actuelles ne sont rien,
car bien plus que de la farine, c'est
Jésus qui s'est donné pour nous
sauver de la mort, pour nous racheter Á
GRAND PRIX.
Comme ce rachat a été parfaitement
accompli, il est compréhensible que le
Seigneur entreprenne TOUT pour nous
« récupérer » et
nous garder afin que :
- Nous ne nous perdions pas en retournant à
notre ancienne vie au point de ne plus vouloir
nous en défaire.
- Que nous soyons utilisables pour son service pour
ne pas être catalogués comme des
serviteurs inutiles.
Jésus est venu sauver ce qui est
perdu ! Nous avons été
perdus (ce n'est pas très
français, mais c'est quand même la
vérité) !
Nous avons connu ce qu'était la
perdition !
Si à l'époque nous n'en comprenions
pas la signification, aujourd'hui nous devrions
être capables de faire la différence
puisque nous sommes passés de la mort
à VIE et qu'un tel changement ne peut pas
passer inaperçu, ni pour
nous-mêmes, ni pour les
autres.
Si la farine a accompli son rôle
purificateur, c'est parce que
l'obéissance a fait bouger le bras de
Dieu ce qui a permis à chacun de
bénéficier de la
bénédiction.
Ils y ont participé, non seulement par le
fait que la soupe est devenue bonne à
manger, mais aussi parce que l'Éternel
envoya, peu de temps après, un homme
chargé d'une vingtaine de pains et de
quelques épis à partager avec la
centaine de personnes autour
d'Élisée.
Les plans de Dieu nous dépassent et nous
dépasserons toujours !
Mes pensées ne sont
pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas
mes voies, Dit
l’Éternel. Esaïe 55. 8
Á la parole d'Élisée -
serviteur de l'Éternel - l'homme qui
était venu avec quelques provisions se
trouva pris au dépourvu : comment
allait-il partager avec cent personnes les quelques
pains et les quelques épis qu'il avait en sa
possession
(lire 2 Rois 4 : 42-44).
Et nous..., comment allons-nous faire pour mettre
en pratique la Parole de celui qui nous a
sauvés de la condamnation éternelle
et partager le trésor qu'il nous a
confié ?
Avant de répondre, relevons d'abord que la
nourriture que cet homme avait dans son sac ne lui
appartenait plus même si elle
était entre ses mains.
C'était la part consacrée à
l'Éternel, les prémices
(v. 42) ! « Tu apporteras à la maison de
l’Éternel, ton Dieu, les
prémices des premiers fruits de la
terre »
(Exode 23 : 19).
De même la Parole de Dieu ne nous appartient
pas quoiqu'elle soit dans nos mains. (raison pour
laquelle nous n'avons pas à la manipuler
pour lui faire dire autre chose que ce qu'elle
dit.)
C'est Dieu qui est
responsable de SA parole !
C'est LUI qui déclare que l'on est perdu
et que l'on peut être sauvé !
C'est LUI, le Créateur de toute chose, qui
dit qu'il y a un Ciel ou un lieu de perdition
éternelle qui nous attend ! C'est
LUI... pas nous... !
En disant les MÊMES CHOSES que LUI, nous
ne faisons que transmettre une commission qu'il
nous a chargée de faire.
Et s'il nous demande d'avoir une vie qui
corresponde au message que nous allons transmettre,
c'est pour montrer que SA Parole est la
vérité.
Pour en revenir à notre homme chargé
de victuailles, c'est au travers de SON
obéissance qu'allait s'accomplir un miracle
prophétisé :
« ils... en eurent
de reste, selon
la Parole de
l’Éternel »
(v. 44).
Tant qu'il n'y a pas
d'obéissance, il n'y a pas de
miracle !
Le Seigneur nous a fait des promesses, mais
sans la foi et l'obéissance, les
promesses restent à l'état de
promesses.
Les pains et les épis se sont
multipliés pendant la distribution et
non avant !
C'est aussi pendant la
marche que nos forces se renouvellent :
« Leur force
augmente pendant la marche »
(Psaumes 84:7 / 8).
C'est quand nous commençons
à témoigner que l'Esprit de
Dieu nous donne les paroles qui conviennent :
« Ouvre ta bouche, et je la
remplirai »
(Psaumes 81: 10 / 11).
Notre homme mit donc devant l'assemblée
tout ce qu'il avait offert à
l'Éternel (les prémices) ;
tous eurent la possibilité de se servir
autant qu'ils purent en manger.
Chacun put prendre dans le tas sans que ce dernier
ne diminue ; la foi véritable
les a empêchés de prendre le minimum
par crainte d'être mal jugés pour le
cas où la nourriture ne se multiplierait pas
suffisamment.
Dieu donne toujours en abondance afin qu'on ne se
méprenne pas sur son infinie richesse. Il
l'a fait au temps d'Élisée, comme il
l'a fait dans le Nouveau Testament et comme il a la
liberté de le faire aujourd'hui lorsqu'il
rencontre la même foi.
Nous pouvons semer en quantité, nous aurons
toujours assez pour en donner à tous ceux
que nous rencontrerons et nous aurons toujours de
la réserve.
... ils mangèrent
et en eurent de
reste, selon la
parole de l’Éternel. 2 Rois 4 : 44
(Au départ : vingt pains d'orges et
quelques épis)
Tous mangèrent et
furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines
des morceaux qui restaient. Matthieu 15 : 37
(Au départ : sept pains et quelques
petits poissons)
Tous mangèrent et
furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des
morceaux qui restaient. Luc 9 : 17
(Au départ : 5 pains et deux
poissons)
Dieu n'est pas regardant ; quand il
bénit. Il bénit en abondance...,
même si parfois on a le sentiment que
l'abondance de Dieu ne semble pas à la
hauteur de nos espérances.
En négligeant les petits ruisseaux, nous
prenons le risque de ne pas savoir compter les
bienfaits de Dieu et de perdre la joie
d'avoir reçu quelque chose de sa
part.
Je parle par expérience... !
Il y a de nombreuses années en
arrière, alors que le Seigneur nous
apprenait à vivre par la foi, nous nous
trouvions, mon épouse et moi-même,
dans l'incapacité de payer une facture
importante ; très certainement un
loyer.
Alors que nous attendions qu'il pourvoie à
notre besoin - c'était urgent à nos
yeux - il trouva bon de nous donner un enseignement
en permettant que l'on reçoive simplement un
petit billet de vingt francs en réponse
à nos prières.
Je me souviens encore d'avoir été
mécontent en faisant la remarque que je ne
pouvais rien faire avec ce montant et qu'il me
fallait bien plus pour honorer ma
facture !
C'était l'école !
Fort heureusement Dieu use de patience et
n'abandonne jamais ses enfants même
lorsqu'ils perdent pied..., sa
miséricorde dure à
toujours !
Je ne me souviens plus du nombre de leçons
qu'il a fallu pour que JE comprenne que mes
destinées sont dans la main de
l'Éternel et qu'il n'abandonnera
JAMAIS ceux et celles qui veulent vivre pour
LUI, pour l'avancement de SON Royaume.
Soyons francs !
N'est-ce pas l'abondance quand, n'ayant plus rien,
le Seigneur accorde le soutien nécessaire au
moment où le besoin s'en fait sentir, quitte
à le renouveler le lendemain pour le besoin
du lendemain et le surlendemain pour le besoin du
surlendemain et aussi longtemps qu'il sera
nécessaire ?
La manne dans le désert était
donnée chaque matin pour les besoins de la
journée, excepté la veille du sabbat
où une double portion était
ramassée !
Ce qui est valable pour les besoins
matériels l'est encore plus dans le domaine
spirituel étant donné que la Parole
de Dieu est considérée aussi bien
comme une nourriture pour notre âme
que comme une semence que nous sommes
appelés à semer.
Une semence qui DOIT porter du fruit si elle est
tombée dans un terrain favorable à
son développement.
Sachant que le Seigneur est venu sauver ce qui
était perdu, sachant que nous sommes devenus
« ouvriers AVEC Dieu »
(1 Corinthiens 3 : 9), il nous
appartient - à tous - d'être des
témoins qui apporteront la Parole
reçue dans notre coeur.
Nous avons reçu la semence de Dieu,
on ne peut pas le contester ! Mais..., que
faisons-nous de cette semence ?
Allons-nous la cacher comme le méchant
serviteur avait gardé le talent que son
Maître lui avait confié pour qu'il le
fasse fructifier ? Vous savez quelle a
été la sanction ?
... le serviteur inutile, jetez-le dans les
ténèbres du dehors, où il y
aura des pleurs et des grincements de dents
(l'enfer). Matthieu 25 : 30
Comme je vous le disais la semaine passée,
INTELLECTUELLEMENT nous aimerions que toute
notre famille soit sauvée...,
... mais, DE COEUR..., nous ne faisons pas
grand-chose pour les amener à la
connaissance de Jésus-Christ.
Prenons conscience que Dieu ne fera jamais
croître ce que nous n'avons pas
semé !
La semence restera telle quelle, et elle le restera
aussi longtemps que nous n'aurons pas à
coeur de nous réunir pour préparer le
terrain de la semence par nos prières !
« J’ai
planté, Apollos a arrosé »,
disait l'apôtre Paul.
Qui, parmi nous, a déjà planté
- semé - la Parole de Dieu dans sa
famille ?
Qui l'a arrosé de prières pour que la
semence produise son effet ?
Je crains que les semailles soient aussi rares que
les arrosages !
J'ai peine à me rappeler quand est-ce que
nous avons été réunis d'un
même coeur pour intercéder en
faveur d'un de nos proches qui aurait reçu
la Parole de Dieu ! (Je parle à ceux ma
famille en premier.)
Quand est-ce que nous pourrons parler comme
l'apôtre Paul en remplaçant le nom des
Corinthiens par celui des membres de notre
famille ?
Notre bouche s’est
ouverte pour vous, Corinthiens (POUR VOUS MA
CHÈRE FAMILLE),
notre coeur
s’est élargi. Vous n’êtes point
à l’étroit au dedans de
nous...2 Corinthiens 6 : 11
Quand est-ce que nous serons unis d'un seul coeur
et d'une seule âme
(Actes 4 : 32) pour être
agréables au Seigneur en intercédant
pour ceux et celles de notre sang qui vont droit
à la perdition si personne ne les
arrête ?
Si nous n'avons rien semé, si nous
n'arrosons pas ce que nous aurions
déjà semé (pensons aux tracts,
aux Évangiles, aux Bibles que nous avons
[peut-être] donnés depuis le
début de l'année), comment Dieu
ferait-il croître ce qui n'a pas
été semé et (ou)
entretenu par des arrosages réguliers de
prières ? Il faut de l'eau pour que
les déserts refleurissent ; c'est
l'enseignement de la nature !
Comment oserons-nous dire que nous sommes
« ouvriers AVEC Dieu »
si n'avons pas rempli une des fonctions qui
viennent d'être
présentées ?
J'ai d'abord MA PART à faire..., TU AS TA
PART à faire, nous avons NOTRE part à
faire avant que Dieu fasse la sienne :
CHACUN SA PART !
J’ai (Paul) planté, Apollos arrosé, mais Dieu fait croître, sorte que ce
n’est pas celui qui plante qui est quelque
chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait
croître.
Celui qui plante et celui qui arrose sont
égaux, et chacun recevra sa propre
récompense SELON son propre
travail.
1 Corinthiens 3 :
6-8
Si nous n'avons pas plus de zèle que
jusqu'à présent (je reste votre
condisciple), comment pourrions-nous
prétendre à une quelconque
récompense (... et chacun recevra sa propre
récompense) ?
Notre rétribution pourrait bien être
semblable à celle du serviteur
inutile si nous ne prêtons pas davantage
à l'enseignement de la parabole des talents
d'où le mauvais exemple de ce serviteur a
été donné pour que nous en
recevions une instruction utile.
Nous savons qu'il y a des perdus autour de nous...,
Jésus est venu dans le monde pour les
sauver !
Il a fait de nous ses ambassadeurs, des
représentants officiels et permanents de son
Royaume.
Il a voulu qu'il en soit ainsi parce que la mort
est dans le monde, parce que la mort est dans nos
familles et que LUI SEUL, par notre
entremise, a le pouvoir de leur donner la Vie
éternelle.
C'est en entrant dans ses plans, en accomplissant
les oeuvres qu'il a préparées
d'avance
(Éphésiens 2 : 10)
que nous serons OUVRIERS AVEC
DIEU !
Ils s’en allèrent
prêcher partout. Le Seigneur travaillait AVEC
eux, et confirmait
la parole par les miracles qui
l’accompagnaient. Marc 16 : 20
Le plus grand miracle qu'il nous sera toujours
donné de voir c'est celui d'un homme ou
d'une femme passant des ténèbres
à la lumière. Les guérisons
les plus spectaculaires ne garantissent pas le
salut. Voyez les dix lépreux..., tous ont
bénéficié de la
guérison, mais un seul a
été sauvé
(Luc 17 : 19).
Le Fils de l’homme est venu chercher et
sauver ce qui était perdu...
La mort est dans le pot ;
La mort est dans le monde ;
La mort est dans nos familles ;
C'est lui... JÉSUS, qui est, en quelque
sorte, la farine que l'on prend pour mettre dans le
pot..., c'est lui qui apporte la
bénédiction et qui change la mort en
VIE.
Mais..., la farine, au temps
d'Élisée, n'est pas tombée
toute seule dans le pot !
S'il a fallu qu'un homme obéisse à la
Parole de Dieu transmise par son prophète,
il faut aussi que nous prenions ce qui nous a
été donné et que nous le
passions plus loin !
Peu importe l'état des coeurs qui recevront
la semence, ce n'est pas notre affaire !
« Tous murmuraient,
et disaient : Il (Jésus) est allé loger chez un homme
pécheur »
(Luc 19 : 7).
Ils avaient tous raison, mais ils oubliaient
l'essentiel :
« Tous sont
égarés, tous sont pervertis ; Il
n’en est aucun qui fasse le bien,
pas même un
seul »
(Psaume 14 : 3).
Ils avaient oublié qu'ils étaient,
eux aussi, des pécheurs qui avaient besoin
de la grâce de Dieu tout comme
Zachée..., tout comme nous..., tout comme
ceux de notre sang.
Peu importe l'état des coeurs qui recevront
la semence, par contre l'état de notre
coeur a de l'importance.
Si la mort commence à s'installer en lui, si
l'indifférence - un des symptômes de
la mort spirituelle - nous pousse à faire le
minimum pour servir celui qui nous a tant
aimés, alors l'étiquette de
« serviteur inutile » pourrait
bien nous être attribuée.
L'important n'est pas de bien commencer, mais
de bien finir !
L'important est de marcher en vainqueurs jusqu'au
but, jusqu'à la ligne d'arrivée,
jusqu'au retour du Seigneur ou jusqu'à notre
départ pour l'éternité
(Matthieu 10 : 22 - v. D. ;
v. Bible annotée ; v. Ostervald
) !
... celui qui aura
persévéré jusqu'à la
fin, CELUI-LÀ sera sauvé.
Si la version Segond, contrairement à bien
d'autres versions, ne précise pas
« celui-là »,
d'autres paroles du Seigneur renforcent cette
idée ; il suffit de lire les lettres
adressées aux sept Églises de
l'Apocalypse pour s'en convaincre :
« celui qui
vaincra... ». Ainsi donc, c'est
bien « celui-là » qui
sera sauvé et non un autre.
Par notre engagement, nous donnerons
l'occasion au Seigneur de toucher des coeurs
à salut ! Imaginez un instant que telle
ou telle personne de votre famille se convertisse
au Seigneur..., il se pourrait bien que cela fasse
boule de neige et que d'autres, par son
témoignage, associé au vôtre,
connaissent, eux aussi, le salut en
Jésus-Christ.
Alors... ! Allons-nous encore attendre
longtemps avant de prendre la ferme
résolution de servir le Maître ;
de le servir selon SA volonté quoiqu'il
puisse en coûter à notre vieille
nature ?
Celui qui marche en pleurant,
quand il porte la semence, Revient avec
allégresse, quand il porte ses gerbes.
Psaume 126 : 6
Il ne fait aucun doute que nous serons dans la joie
lorsque nous verrons la mort reculer et que cette
joie sera associée à celles des
anges, lorsqu'un pécheur se repentira.
Il y aura plus de joie dans
le ciel pour un seul pécheur qui se repent,
que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui
n’ont pas besoin de repentance. Luc 15 : 7
Afin que cette promesse devienne
réalité, sans doute faudra-t-il
d'abord que nous aimions le Seigneur de tout notre
coeur, de toute notre âme, de toute notre
force
(Deutéronome 6 : 5).
C'est ainsi que nous pourrons commencer à
devenir des ouvriers utilisables par le
Seigneur !
Notre amour, je le crains, est loin d'être
à la hauteur de celui qui nous est
demandé. En effet l'amour véritable
entre deux personnes fait que le temps
passé ensemble est toujours trop
court.
Á l'inverse, le temps de séparation,
le temps de l'éloignement est toujours trop
long. Les amoureux et ceux qui l'ont
été, savent que c'est la
vérité.
Nous devrions trouver le temps long, mais, au lieu
de cela, nous trouvons le temps court. Nous sommes
surpris que les mois, les années passent
aussi vite.
Cette façon de penser ne serait-elle pas due
au fait que nous estimons ne pas avoir suffisamment
profité du monde et de ce qu'il mettait
à notre disposition montrant ainsi que notre
coeur n'est pas tout entier pour Dieu ?
Comme une biche soupire
après des courants d’eau, Ainsi
mon âme
soupire après toi, ô
Dieu !
Psaume 41 : 1-2
... nous soupirons en nous-mêmes, en
attendant l’adoption, la rédemption de
notre corps. Romains 8 : 23
Lorsque nos désirs se porteront vers le Roi,
lorsque nous aimerons Jésus plus que tout,
il est certain que nous ne serons plus
indifférents au sort de notre famille et que
s'il nous arrive de trouver que le temps passe
trop vite, c'est parce que nous penserons
à nos bien-aimés qui ne sont pas
sauvés et qui plient sous le poids des ans.
« L’été est
fini, et ils ne sont pas
sauvés ! »
(adaptation de
Jérémie 8 :
20)
« Le Fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était
perdu... », il nous a
sauvés !
Il l'a fait en utilisant une tierce personne
qui a semé la Parole de Dieu en nous
l'annonçant de façon à ce que
nous prenions conscience de notre perdition.
Aujourd'hui, nous sommes invités à
être cette tierce personne pour quelqu'un
d'autre. Voulons-nous accepter la mission que le
Seigneur nous propose ?
Si vous refusez, il faudra en déduire que la
mort est dans le pot ou bien que vous
dormez !
On ne peut pas réveiller les morts, mais on
peut réveiller ceux qui dorment alors..., si
vous dormez..., si tu dors...
Réveille-toi, toi
qui dors,
Relève-toi d’entre les morts, Et
Christ
t’éclairera(sur la conduite que tu dois
avoir). Éphésiens 5 :
14
J-M Ravé le 22 octobre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds – Suisse C301211 Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
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