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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La mort est dans le pot, la farine aussi
et

la bénédiction a suivi

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Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham.
Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 9.10

Ces paroles que nous venons de lire nous mettent en présence de Zachée, un homme de petite taille qui avait envie de voir Jésus.
Ayant grimpé sur un sycomore pour ne pas manquer le passage du Seigneur, il fut interpellé par le Fils de Dieu qui désirait aller dans la maison de cet homme.
Il voulait entrer dans sa maison..., il y entra, non pas en s'imposant, mais parce qu'il fut reçu avec joie.

Dans combien de maisons, dans combien de coeurs voudrait-il entrer aujourd'hui et ne le peut-il pas parce que ses éclaireurs - ceux qui sont devenus la lumière du monde par sa grâce, c'est-à-dire VOUS et MOI (Matthieu 5 : 14) - ne cherchent pas à aplanir les sentiers pour lui préparer le chemin ?
Parce que ses ambassadeurs - VOUS et MOI - n'annoncent pas que le Roi des rois a l'intention de proposer un cadeau inestimable que personne d'autre que lui n'est en mesure d'offrir : le salut éternel, le pardon des péchés, la réconciliation avec Dieu !

Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. Luc 19 : 5-6

Aux yeux des hommes, ce Zachée était considéré comme un pécheur. Étant chef des publicains, chef des collecteurs d'impôts au service de l'occupant, il était mal vu de la communauté toute entière.
Aux yeux du Seigneur, c'était une âme à sauver parmi tant d'autres :
« Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Marc 2 : 17), aura-t-il l'occasion de dire lorsqu'on le verra manger avec des publicains et des gens de mauvaise vie (Marc 2 : 16), un comportement choquant pour des Juifs religieux qui se croyaient plus justes que le commun des mortels.

Comme Zachée, nous faisions partie de ces pécheurs qui, un jour, ont eu le coeur travaillé après avoir entendu parler de Jésus. Comme lui nous avons répondu à son appel : « il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison », et parce que nous nous sommes repentis de nos péchés, parce que nous avons accepté d'entrer dans le chemin étroit, il est venu habiter dans notre coeur.

Dans notre maison, c'était la mort qui régnait sans partage à cause de nos péchés (Éphésiens 2 : 1), mais la vie est venue : « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, NOUS A RENDU Á LA VIE AVEC CHRIST c’est par grâce que vous êtes (que nous sommes) sauvés » (Éphésiens 2 : 4-5).

Dans bien des maisons..., y compris dans celles où nous avons déjà mis les pieds, c'est aussi la mort qui règne. Elle règne parce que nous l'avons laissé faire en ne parlant jamais du salut en Jésus-Christ.
Cette indifférence ou cette retenue n'est-ce pas le signe d'une dégénérescence, d'une dégradation de notre foi ?

Les années passant, nous ferions bien de regarder ce que contient notre coeur après que Jésus y eut fait sa demeure. Qu'avons-nous ajouté ou qu'avons-nous retranché pour nous rendre la vie plus facile, plus... STÉRILE ?

Quoique le Seigneur ne nous ait donné QUE des bonnes choses, il n'est pas improbable que nous trouvions dans notre coeur quantité de choses qui n'ont rien à y faire.

- Soit que nous y avons ajouté des éléments étrangers à la foi sans que nous donner la peine de savoir si ce n'étaient pas un genre de coloquintes incompatibles avec la vie chrétienne (2 Rois 4 : 39).

- Soit que le monde nous ait « embobinés » pour que nous suivions, de près ou de loin, sa façon de penser, de vivre.

- Soit que nous avons négligé de mettre en pratique certains enseignements pour alléger notre vie afin de ne pas heurter les aspirations de la chair.

S'il en est ainsi, nous devons reconnaître que la « mort est dans le pot » tout comme au temps d'Élisée lorsqu'un serviteur bien intentionné ajouta des légumes inconnus dans le potage en préparation.

Toutefois, si nous devons reconnaître, que la mort est dans le pot ou que l'ombre de la mort nous menace...
... sachons qu'il n'a jamais été question pour le Seigneur d'abandonner ceux qui lui appartiennent. Nous le voyons au travers de la farine qui fut jetée dans le pot sur l'ordre de l'Éternel. Il était dans l'intention de Dieu de faire du bien aux fils des prophètes en leur montrant sa puissance et son amour suite à leur collaboration.

Quoique la nature de cette farine ne permettait pas de rendre sain le potage en question, la puissance de Dieu, au travers de l'obéissance, s'est manifestée et a rendu l'impossible, possible.

Nos impossibilités actuelles ne sont rien, car bien plus que de la farine, c'est Jésus qui s'est donné pour nous sauver de la mort, pour nous racheter Á GRAND PRIX.
Comme ce rachat a été parfaitement accompli, il est compréhensible que le Seigneur entreprenne TOUT pour nous « récupérer » et nous garder afin que :

- Nous ne nous perdions pas en retournant à notre ancienne vie au point de ne plus vouloir nous en défaire.

- Que nous soyons utilisables pour son service pour ne pas être catalogués comme des serviteurs inutiles.

Jésus est venu sauver ce qui est perdu ! Nous avons été perdus (ce n'est pas très français, mais c'est quand même la vérité) !
Nous avons connu ce qu'était la perdition !
Si à l'époque nous n'en comprenions pas la signification, aujourd'hui nous devrions être capables de faire la différence puisque nous sommes passés de la mort à VIE et qu'un tel changement ne peut pas passer inaperçu, ni pour nous-mêmes, ni pour les autres.

Si la farine a accompli son rôle purificateur, c'est parce que l'obéissance a fait bouger le bras de Dieu ce qui a permis à chacun de bénéficier de la bénédiction.
Ils y ont participé, non seulement par le fait que la soupe est devenue bonne à manger, mais aussi parce que l'Éternel envoya, peu de temps après, un homme chargé d'une vingtaine de pains et de quelques épis à partager avec la centaine de personnes autour d'Élisée.

Les plans de Dieu nous dépassent et nous dépasserons toujours !

Mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel. Esaïe 55. 8

Á la parole d'Élisée - serviteur de l'Éternel - l'homme qui était venu avec quelques provisions se trouva pris au dépourvu : comment allait-il partager avec cent personnes les quelques pains et les quelques épis qu'il avait en sa possession (lire 2 Rois 4 : 42-44).

Et nous..., comment allons-nous faire pour mettre en pratique la Parole de celui qui nous a sauvés de la condamnation éternelle et partager le trésor qu'il nous a confié ?

Avant de répondre, relevons d'abord que la nourriture que cet homme avait dans son sac ne lui appartenait plus même si elle était entre ses mains.
C'était la part consacrée à l'Éternel, les prémices (v. 42) ! « Tu apporteras à la maison de l’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de la terre » (Exode 23 : 19).

De même la Parole de Dieu ne nous appartient pas quoiqu'elle soit dans nos mains. (raison pour laquelle nous n'avons pas à la manipuler pour lui faire dire autre chose que ce qu'elle dit.)
C'est Dieu qui est responsable de SA parole !
C'est LUI qui déclare que l'on est perdu et que l'on peut être sauvé !
C'est LUI, le Créateur de toute chose, qui dit qu'il y a un Ciel ou un lieu de perdition éternelle qui nous attend ! C'est LUI... pas nous... !

En disant les MÊMES CHOSES que LUI, nous ne faisons que transmettre une commission qu'il nous a chargée de faire.
Et s'il nous demande d'avoir une vie qui corresponde au message que nous allons transmettre, c'est pour montrer que SA Parole est la vérité.

Pour en revenir à notre homme chargé de victuailles, c'est au travers de SON obéissance qu'allait s'accomplir un miracle prophétisé : « ils... en eurent de reste, selon la Parole de l’Éternel » (v. 44).

Tant qu'il n'y a pas d'obéissance, il n'y a pas de miracle !

Le Seigneur nous a fait des promesses, mais sans la foi et l'obéissance, les promesses restent à l'état de promesses.
Les pains et les épis se sont multipliés pendant la distribution et non avant !
C'est aussi pendant la marche que nos forces se renouvellent : « Leur force augmente pendant la marche » (Psaumes 84:7 / 8).
C'est quand nous commençons à témoigner que l'Esprit de Dieu nous donne les paroles qui conviennent : « Ouvre ta bouche, et je la remplirai » (Psaumes 81: 10 / 11).

Notre homme mit donc devant l'assemblée tout ce qu'il avait offert à l'Éternel (les prémices) ; tous eurent la possibilité de se servir autant qu'ils purent en manger.
Chacun put prendre dans le tas sans que ce dernier ne diminue ; la foi véritable les a empêchés de prendre le minimum par crainte d'être mal jugés pour le cas où la nourriture ne se multiplierait pas suffisamment.
Dieu donne toujours en abondance afin qu'on ne se méprenne pas sur son infinie richesse. Il l'a fait au temps d'Élisée, comme il l'a fait dans le Nouveau Testament et comme il a la liberté de le faire aujourd'hui lorsqu'il rencontre la même foi.
Nous pouvons semer en quantité, nous aurons toujours assez pour en donner à tous ceux que nous rencontrerons et nous aurons toujours de la réserve.

... ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l’Éternel. 2 Rois 4 : 44
(Au départ : vingt pains d'orges et quelques épis)

Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Matthieu 15 : 37
(Au départ : sept pains et quelques petits poissons)

Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. Luc 9 : 17
(Au départ : 5 pains et deux poissons)

Dieu n'est pas regardant ; quand il bénit. Il bénit en abondance..., même si parfois on a le sentiment que l'abondance de Dieu ne semble pas à la hauteur de nos espérances.

En négligeant les petits ruisseaux, nous prenons le risque de ne pas savoir compter les bienfaits de Dieu et de perdre la joie d'avoir reçu quelque chose de sa part.
Je parle par expérience... !

Il y a de nombreuses années en arrière, alors que le Seigneur nous apprenait à vivre par la foi, nous nous trouvions, mon épouse et moi-même, dans l'incapacité de payer une facture importante ; très certainement un loyer.
Alors que nous attendions qu'il pourvoie à notre besoin - c'était urgent à nos yeux - il trouva bon de nous donner un enseignement en permettant que l'on reçoive simplement un petit billet de vingt francs en réponse à nos prières.
Je me souviens encore d'avoir été mécontent en faisant la remarque que je ne pouvais rien faire avec ce montant et qu'il me fallait bien plus pour honorer ma facture !

C'était l'école !
Fort heureusement Dieu use de patience et n'abandonne jamais ses enfants même lorsqu'ils perdent pied..., sa miséricorde dure à toujours !
Je ne me souviens plus du nombre de leçons qu'il a fallu pour que JE comprenne que mes destinées sont dans la main de l'Éternel et qu'il n'abandonnera JAMAIS ceux et celles qui veulent vivre pour LUI, pour l'avancement de SON Royaume.

Soyons francs !
N'est-ce pas l'abondance quand, n'ayant plus rien, le Seigneur accorde le soutien nécessaire au moment où le besoin s'en fait sentir, quitte à le renouveler le lendemain pour le besoin du lendemain et le surlendemain pour le besoin du surlendemain et aussi longtemps qu'il sera nécessaire ?
La manne dans le désert était donnée chaque matin pour les besoins de la journée, excepté la veille du sabbat où une double portion était ramassée !

Ce qui est valable pour les besoins matériels l'est encore plus dans le domaine spirituel étant donné que la Parole de Dieu est considérée aussi bien comme une nourriture pour notre âme que comme une semence que nous sommes appelés à semer.
Une semence qui DOIT porter du fruit si elle est tombée dans un terrain favorable à son développement.

Sachant que le Seigneur est venu sauver ce qui était perdu, sachant que nous sommes devenus « ouvriers AVEC Dieu » (1 Corinthiens 3 : 9), il nous appartient - à tous - d'être des témoins qui apporteront la Parole reçue dans notre coeur.

Nous avons reçu la semence de Dieu, on ne peut pas le contester ! Mais..., que faisons-nous de cette semence ?
Allons-nous la cacher comme le méchant serviteur avait gardé le talent que son Maître lui avait confié pour qu'il le fasse fructifier ? Vous savez quelle a été la sanction ?

... le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents
(l'enfer). Matthieu 25 : 30

Comme je vous le disais la semaine passée, INTELLECTUELLEMENT nous aimerions que toute notre famille soit sauvée...,
... mais, DE COEUR..., nous ne faisons pas grand-chose pour les amener à la connaissance de Jésus-Christ.

Prenons conscience que Dieu ne fera jamais croître ce que nous n'avons pas semé !
La semence restera telle quelle, et elle le restera aussi longtemps que nous n'aurons pas à coeur de nous réunir pour préparer le terrain de la semence par nos prières ! « J’ai planté, Apollos a arrosé », disait l'apôtre Paul.

Qui, parmi nous, a déjà planté - semé - la Parole de Dieu dans sa famille ?
Qui l'a arrosé de prières pour que la semence produise son effet ?
Je crains que les semailles soient aussi rares que les arrosages !
J'ai peine à me rappeler quand est-ce que nous avons été réunis d'un même coeur pour intercéder en faveur d'un de nos proches qui aurait reçu la Parole de Dieu ! (Je parle à ceux ma famille en premier.)

Quand est-ce que nous pourrons parler comme l'apôtre Paul en remplaçant le nom des Corinthiens par celui des membres de notre famille ?

Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens (POUR VOUS MA CHÈRE FAMILLE), notre coeur s’est élargi. Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous...2 Corinthiens 6 : 11

Quand est-ce que nous serons unis d'un seul coeur et d'une seule âme (Actes 4 : 32) pour être agréables au Seigneur en intercédant pour ceux et celles de notre sang qui vont droit à la perdition si personne ne les arrête ?

Si nous n'avons rien semé, si nous n'arrosons pas ce que nous aurions déjà semé (pensons aux tracts, aux Évangiles, aux Bibles que nous avons [peut-être] donnés depuis le début de l'année), comment Dieu ferait-il croître ce qui n'a pas été semé et (ou) entretenu par des arrosages réguliers de prières ? Il faut de l'eau pour que les déserts refleurissent ; c'est l'enseignement de la nature !

Comment oserons-nous dire que nous sommes « ouvriers AVEC Dieu » si n'avons pas rempli une des fonctions qui viennent d'être présentées ?
J'ai d'abord MA PART à faire..., TU AS TA PART à faire, nous avons NOTRE part à faire avant que Dieu fasse la sienne :

CHACUN SA PART !

J’ai (Paul) planté, Apollos arrosé, mais Dieu fait croître, sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître.
Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et
chacun recevra sa propre récompense SELON son propre travail. 1 Corinthiens 3 : 6-8

Si nous n'avons pas plus de zèle que jusqu'à présent (je reste votre condisciple), comment pourrions-nous prétendre à une quelconque récompense (... et chacun recevra sa propre récompense) ?
Notre rétribution pourrait bien être semblable à celle du serviteur inutile si nous ne prêtons pas davantage à l'enseignement de la parabole des talents d'où le mauvais exemple de ce serviteur a été donné pour que nous en recevions une instruction utile.

Nous savons qu'il y a des perdus autour de nous..., Jésus est venu dans le monde pour les sauver !
Il a fait de nous ses ambassadeurs, des représentants officiels et permanents de son Royaume.
Il a voulu qu'il en soit ainsi parce que la mort est dans le monde, parce que la mort est dans nos familles et que LUI SEUL, par notre entremise, a le pouvoir de leur donner la Vie éternelle.
C'est en entrant dans ses plans, en accomplissant les oeuvres qu'il a préparées d'avance (Éphésiens 2 : 10) que nous serons OUVRIERS AVEC DIEU !

Ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait AVEC eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. Marc 16 : 20

Le plus grand miracle qu'il nous sera toujours donné de voir c'est celui d'un homme ou d'une femme passant des ténèbres à la lumière. Les guérisons les plus spectaculaires ne garantissent pas le salut. Voyez les dix lépreux..., tous ont bénéficié de la guérison, mais un seul a été sauvé (Luc 17 : 19).

Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu...
La mort est dans le pot ;
La mort est dans le monde ;
La mort est dans nos familles ;

C'est lui... JÉSUS, qui est, en quelque sorte, la farine que l'on prend pour mettre dans le pot..., c'est lui qui apporte la bénédiction et qui change la mort en VIE.
Mais..., la farine, au temps d'Élisée, n'est pas tombée toute seule dans le pot !
S'il a fallu qu'un homme obéisse à la Parole de Dieu transmise par son prophète, il faut aussi que nous prenions ce qui nous a été donné et que nous le passions plus loin !

Peu importe l'état des coeurs qui recevront la semence, ce n'est pas notre affaire ! « Tous murmuraient, et disaient : Il (Jésus) est allé loger chez un homme pécheur » (Luc 19 : 7).
Ils avaient tous raison, mais ils oubliaient l'essentiel :
« Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul » (Psaume 14 : 3).
Ils avaient oublié qu'ils étaient, eux aussi, des pécheurs qui avaient besoin de la grâce de Dieu tout comme Zachée..., tout comme nous..., tout comme ceux de notre sang.

Peu importe l'état des coeurs qui recevront la semence, par contre l'état de notre coeur a de l'importance.
Si la mort commence à s'installer en lui, si l'indifférence - un des symptômes de la mort spirituelle - nous pousse à faire le minimum pour servir celui qui nous a tant aimés, alors l'étiquette de « serviteur inutile » pourrait bien nous être attribuée.

L'important n'est pas de bien commencer, mais de bien finir !
L'important est de marcher en vainqueurs jusqu'au but, jusqu'à la ligne d'arrivée, jusqu'au retour du Seigneur ou jusqu'à notre départ pour l'éternité (Matthieu 10 : 22 - v. D. ; v. Bible annotée ; v. Ostervald ) !

... celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, CELUI-LÀ sera sauvé.

Si la version Segond, contrairement à bien d'autres versions, ne précise pas « celui-là », d'autres paroles du Seigneur renforcent cette idée ; il suffit de lire les lettres adressées aux sept Églises de l'Apocalypse pour s'en convaincre : « celui qui vaincra... ». Ainsi donc, c'est bien « celui-là » qui sera sauvé et non un autre.

Par notre engagement, nous donnerons l'occasion au Seigneur de toucher des coeurs à salut ! Imaginez un instant que telle ou telle personne de votre famille se convertisse au Seigneur..., il se pourrait bien que cela fasse boule de neige et que d'autres, par son témoignage, associé au vôtre, connaissent, eux aussi, le salut en Jésus-Christ.
Alors... ! Allons-nous encore attendre longtemps avant de prendre la ferme résolution de servir le Maître ; de le servir selon SA volonté quoiqu'il puisse en coûter à notre vieille nature ?

Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. Psaume 126 : 6

Il ne fait aucun doute que nous serons dans la joie lorsque nous verrons la mort reculer et que cette joie sera associée à celles des anges, lorsqu'un pécheur se repentira.

Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Luc 15 : 7

Afin que cette promesse devienne réalité, sans doute faudra-t-il d'abord que nous aimions le Seigneur de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre force (Deutéronome 6 : 5). C'est ainsi que nous pourrons commencer à devenir des ouvriers utilisables par le Seigneur !

Notre amour, je le crains, est loin d'être à la hauteur de celui qui nous est demandé. En effet l'amour véritable entre deux personnes fait que le temps passé ensemble est toujours trop court.
Á l'inverse, le temps de séparation, le temps de l'éloignement est toujours trop long. Les amoureux et ceux qui l'ont été, savent que c'est la vérité.

Nous devrions trouver le temps long, mais, au lieu de cela, nous trouvons le temps court. Nous sommes surpris que les mois, les années passent aussi vite.
Cette façon de penser ne serait-elle pas due au fait que nous estimons ne pas avoir suffisamment profité du monde et de ce qu'il mettait à notre disposition montrant ainsi que notre coeur n'est pas tout entier pour Dieu ?

Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Psaume 41 : 1-2

... nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.
Romains 8 : 23

Lorsque nos désirs se porteront vers le Roi, lorsque nous aimerons Jésus plus que tout, il est certain que nous ne serons plus indifférents au sort de notre famille et que s'il nous arrive de trouver que le temps passe trop vite, c'est parce que nous penserons à nos bien-aimés qui ne sont pas sauvés et qui plient sous le poids des ans. « L’été est fini, et ils ne sont pas sauvés ! » (adaptation de Jérémie 8 : 20)

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu... », il nous a sauvés !
Il l'a fait en utilisant une tierce personne qui a semé la Parole de Dieu en nous l'annonçant de façon à ce que nous prenions conscience de notre perdition.

Aujourd'hui, nous sommes invités à être cette tierce personne pour quelqu'un d'autre. Voulons-nous accepter la mission que le Seigneur nous propose ?
Si vous refusez, il faudra en déduire que la mort est dans le pot ou bien que vous dormez !
On ne peut pas réveiller les morts, mais on peut réveiller ceux qui dorment alors..., si vous dormez..., si tu dors...

Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera(sur la conduite que tu dois avoir). Éphésiens 5 : 14


J-M Ravé le 22 octobre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.


 

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