Promesses
1983
- 3 / No 67
R. H. Guignard
|
.
DIEU CONDUIRA...
Il conduit les humbles dans la
justice. Aux humbles, Il enseignera Sa vole. (Ps.
25:9)
L'homme nouveau-né dans la foi
en Dieu et en son Fils Jésus-Christ est rempli de
joie, car il a reçu dans son coeur une douce
assurance que ses péchés sont
pardonnés. C'est un don qui vient directement de
Dieu. C'est une preuve que Dieu existe. Dieu a
répondu à une (ou à plusieurs)
prière(s), et c'est la joie dans le coeur. Une joie
qui va durer !
Or, dans la vie chrétienne,
vous allez lire le livre de Dieu. Peut-être ne
possédez-vous qu'un ou deux évangiles, ou le
Nouveau Testament, ou mieux encore toute la Bible. Lisez ce
que vous avez entre les mains. Si vous ne possédez
qu'un évangile, lisez-le. Apprenez-le par coeur.
C'est une nourriture pour votre être intime, pour
votre coeur, pour votre intelligence.
Vous commencerez à
connaître Dieu, le Créateur, ainsi que
Jésus-Christ, le Sauveur. Vous lirez donc un
évangile, puis un autre, et les Actes des
Apôtres. C'est très Intéressant. Si vous
êtes jeune dans la foi, vous ne comprendrez pas tout,
c'est souvent le cas. Dites, en vous adressant à Dieu
: « 0 Dieu, je n'ai pas compris cette phrase, alors je
lis plus loin ». Car Dieu voit cela, Il sait tout. Une
autre fois, en lisant les mêmes lignes, vous saisirez
mieux. Car, de jour en jour, Dieu vous donnera de
comprendre. C'est une nourriture qui vient de Dieu, sa
Parole.
C'est comme à l'école :
la classe primaire, puis secondaire, puis supérieure.
On ne fait pas d'emblée des enjambées
d'éléphant. Dieu nous instruit, peu à
peu, par sa Parole. Il connaît nos
possibilités, Il sait ce que nous pouvons
saisir.
« Il vous fera
marcher »
Le rôle du
chrétien
|
Courtes
méditations
(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral
|
.
CONDUIS-MOI
Il les a conduits, de jour, par la
nuée, et toute la nuit, par une lumière de
feu.
(Psaume LXXVIII, 14.)
Bien des hommes ne savent ni se
conduire eux-mêmes, ni se laisser conduire. Incapables
de trouver leur chemin, et surtout de le suivre, inhabiles
à se décider, et même, une fois
décidés, à pousser jusqu'au bout
l'exécution de leur dessein si péniblement
conçu, ils n'ont pas davantage l'humilité qui
réclame les directions ou la docilité qui les
accepte.
C'est là un grand mal dans
l'ordre humain.
S'il est bon de chercher en soi des
résolutions viriles et de ne pas dépendre
servilement d'autrui, il est encore plus nécessaire
et plus rare de savoir obéir. Ce qu'il faut dans la
famille, dans la société, dans
l'Église, ce ne sont pas tant des soldats qui
combattent à leur fantaisie, des francs. tireurs qui
fassent isolément leur coup de feu; ce sont des
soldats disciplinés qui sachent écouter,
comprendre et suivre les ordres.
La discipline est une condition de
prospérité, et même d'existence, pour
toute organisation humaine. Confondre l'obéissance
avec la servilité, et le respect de la règle
avec un formalisme méprisable, c'est faire fausse
route, c'est tourner le dos à la victoire.
Il en est de même dans notre vie
intérieure.
Pour un chrétien, il s'agit
moins de se bien conduire que de se laisser bien conduire.
Notre volonté gagne à accepter une direction
plutôt qu'à en choisir une, et les meilleurs
chemins pour notre âme sont ceux qu'elle n'a pas
tracés. . C'est là une dure expérience
contre laquelle s'insurge notre sot orgueil. Combien de
détours, de faux pas, de tâtonnements, de
chutes, avant que nous ayons abdiqué le
privilège onéreux d'être nos propres
conducteurs! L'éducation rigoureuse de la vie nous
conduit, bien lentement d'ordinaire, à redevenir
« comme des enfants, » c'est-à-dire
à nous abandonner entre des mains plus sages et plus
fortes que les nôtres. Mûrir, pour le
chrétien, c'est retourner à
l'obéissance du petit enfant, à sa confiance
illimitée, à l'effacement de la volonté
propre devant la Volonté Souveraine.
Mais cette Volonté
Suprême n'est pas toujours visible? - Il est vrai, et
la vie serait trop aisée, si nous voyions toujours
clair devant nous. Cette volonté est souvent
enveloppée d'obscurité, et, bien qu'à
n'en pas douter elle marche devant nous, elle se
dérobe derrière le nuage. Mais elle est
là, et à certaines heures, s'il le faut, elle
deviendra comme un feu.
Nous pouvons - c'est notre droit, et
nous en usons pour notre malheur, - nous pouvons regimber
contre cette direction : à la fois incapables et
révoltés, faibles quand il faudrait être
forts, ou forts en apparence quand nous nous sentons faibles
en réalité, nous pouvons faire les
maîtres pour ne point paraître
serviteurs.
Mais cela ne change rien à la
nature des choses ni au devoir de l'homme. La
vérité, c'est que, si Dieu ne nous conduit
pas, il ne nous restera que le nuage vide, un nuage
où Dieu ne sera plus. Nous aurons toujours et plus
que jamais les obscurités : nous n'aurons plus Celui
qui les éclaire. Est-ce donc là, mon
âme, ce qu'il te faut ?
Conduis-moi, Sagesse et Amour
suprême, fût-ce à travers la nuée,
fût-ce pas à pas, fût-ce par les chemins
du désert, fût-ce en passant par Mara,
où les eaux sont amères, ou par
Réphidim, où il n'y a point d'eau à
boire. Conduis-moi : « la nuit est sombre, et je suis
loin de la maison; » tu sais conduire, oh! si seulement
je savais me laisser conduire!
|
Nouvelles d'Israël
05 /
1983
|
.
LES TROIS CRITERES DANS L'AVENIR
D'ISRAEL
« O Dieu, ne reste pas dans le
silence !
Ne te tais pas, et ne te repose pas,
ô Dieu ! Car voici, tes ennemis s'agitent, ceux qui te
haïssent lèvent la tête. Ils forment
contre ton peuple des projets pleins de ruse, et ils
délibèrent contre ceux que tu protèges.
Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations et
qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël ! ils se
concertent tous d'un même coeur, ils font une alliance
contre toi» (Ps. 83, 1-6).
L'un des miracles de la
prophétie, c'est la description très
précise dans ce verset de la situation actuelle
d'Israël !
En effet, les «projets pleins de
ruse» contre ce peuple et son pays semblent
réussir. C'est comme si Dieu gardait le silence
!
En considérant aujourd'hui la
situation du peuple élu avec objectivité, on
pourrait s'inquiéter du fait que ses ennemis internes
et externes parviennent finalement à la
réussite de leur projet fixé depuis des
millénaires, c'est-à-dire: « Venez,
disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu'on
ne se souvienne plus du nom d'Israël !» (Verset 5.
)
La grandeur d'Israël
Les frontières d'Israël
sont le thème général du monde
entier.
L'Eglise de Jésus-Christ dans
l'avenir d'Israël
©
Nouvelles d'Israël
|
Courtes
méditations
(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral
|
.
LE NID
Le passereau même a bien
trouvé sa maison, et l'hirondelle son nid, où
elle a mis ses petits : tes autels, ô Eternel des
armées, mon Roi et mon Dieu!
(Psaume LXXXIV, 4.)
J'ai lu quelque part cette vieille
légende scandinave :
« Le roi et ses guerriers
étaient assis autour d'un feu dans une vaste et
sombre salle. Il faisait nuit, et c'était
l'hiver.
Soudain, un petit oiseau entra, en
voletant, par une porte, et sortit par une autre.
« Alors le roi dit :
« L'homme sur la terre est
semblable à cet oiseau. Il vient de
l'obscurité, et c'est de nouveau vers
l'obscurité qu'il s'envole. Il ne demeure qu'un
instant dans la lumière et dans la chaleur.
»
« - Sire, répondit le plus
vieux guerrier, l'oiseau n'est pas perdu dans
l'obscurité : il saura bien trouver son nid..
,
Ne peut-on pas appliquer cette
leçon à la vie de l'homme? Son enfance est un
crépuscule matinal plein d'ombres; sa vieillesse
aussi est un crépuscule du soir, avant la nuit pleine
de frayeurs; il passe de l'inconnu à l'inconnu. Mais
si cet homme est un chrétien, « il saura bien
trouver son nid, » il sait où il va; ce qu'il
laisse ne vaut pas ce qui l'attend, et il s'envole avec le
cri du Psalmiste sur les lèvres.
Mais cette parabole ne s'applique pas
seulement à l'au-delà, au monde supraterrestre
qui est comme le refuge et la ressource suprême.
N'est-ce pas déjà dans ce monde même, de
ce côté-ci de la tombe, que s'accumulent les
obscurités? Voici, nous avons traversé, en
chantant, l'atmosphère chaude et lumineuse du
bonheur. Nous avons goûté ce bonheur - il
existe, quoi qu'on en dise. Comme il faisait bon vivre dans
ce rayon! On s'épanouissait à cette flamme :
ce bien-être de l'âme semblait durable,
immortel.
Moment fugitif! Entrés par une
porte, nous avons fui bientôt par l'autre. Vivants,
nous nous sentons morts au bonheur, ou le bonheur semble
mort pour nous. Battus de l'aile, meurtris, affolés
par le passage subit de la lumière aux
ténèbres, sommes-nous donc perdus?
Non, mon âme, tu n'es pas perdue
dans la tristesse morne et dans la désolation sans
étoiles : « tu sais où trouver ton nid.
» C'est là ce qui te sépare de
l'âme sans foi et sans espérance. Ton instinct
te guide, ton amour t'éclaire. Quand tout te manque,
Lui te reste, Lui qui t'a préparé et
conservé un abri, Lui à qui le Psalmiste
criait : « Tes autels! » Lui à qui, dans un
sens bien plus spirituel et bien plus profond, tu peux dire
et tu dois dire : « Combien sont aimables tes
tabernacles, » ô Père, les tabernacles de
ton coeur!
|
Le
Berger d'Israël
No
405
Louis SCHWEITZER
Texte intégral
|
.
HEUREUX LE PEUPLE ATTENTIF AU
TEROU'A - AU SON D'APPEL DE LA TROMPETTE ! SEIGNEUR, CE
PEUPLE MARCHE A LA LUMIERE DE TA FACE ! Psaume 89:
16
DEPUIS LA CREATION DU MONDE
Le nouvel an Juif est tout autre chose
que le simple passage d'une année à l'autre.
Il est "anniversaire de la création. Tout
débute ainsi selon le calendrier au premier jour (ou
plus précisément au 6°, date de la
création de l'homme) de la première
année.
Et c'est comme si Dieu, à
chaque nouvel an examinait de nouveau l'état de son
oeuvre. Jour de jugement, donc, jour de
récapitulation pour Dieu et de décision. Parce
que l'année qui vient sera inscrite ce jour-là
dans le livre. Ce qui va se produire en bien ou en mal, ceux
qui naîtront et ceux qui mourront, ceux qui
deviendront riches et ceux qui deviendront pauvres, tout est
déjà inscrit par Dieu en ce premier jour de
"année (selon la tradition rabbinique).
Pour l'homme, ce jour est par
conséquent, jour de recueillement, de retour à
soi et jour de repentance. Car l'Eternel n'est pas
"ordinateur impitoyable qui ne ferait que donner le juste
résultat des informations reçues. Il est le
Dieu plein de compassion et de miséricorde qui sonde
les reins et les coeurs, c'est-à-dire qui ne
connaît pas seulement la surface des choses et des
hommes, mais leur intime profondeur et leur
vérité. Le nouvel an est donc un jour de
décision pour tout homme. Il peut changer de vie, se
détourner de tout son coeur du passé et suivre
la voie de l'Eternel.
Lorsque retentit le Chofar, tout homme
est replacé devant sa responsabilité de
créature de Dieu. Le Créateur tient les livres
et prend les décisions, mais sa créature doit
prendre aussi les siennes et s'engager pour la nouvelle
année. Ainsi, au rythme de la sonnerie du Chofar, le
temps de la création se déroule
irrémédiablement soutenu par le jugement et la
miséricorde de Dieu.
LE JOUR DU SALUT
L'appel à la repentance a bien
souvent retenti dans la bouche des prophètes
d'Israël. Et le premier message de Jésus
était : «repentez-vous car le Royaume de Dieu
s'est approché ». C'est bien le message du
nouvel an : Dieu est juge et nous devons changer. Dans sa
miséricorde, il nous ouvre les bras et si, par le
Messie, il appelle à la repentance, c'est par lui
aussi qu'il montrera jusqu'où va son amour en
acceptant la torture et la mort de la croix. Toute la vie du
Messie Jésus est à la fois jugement et
miséricorde. Appel au salut, la Bonne Nouvelle ne
cesse de dire l'amour du Père et le retour possible.
Mais pour celui qui se bouche les oreilles pour ne pas
entendre, c'est son refus même de la parole de
miséricorde qui l'enferme dans le jugement,
Il nous faut entendre aujourd'hui
encore l'appel du Chofar. Et l'entendre le premier jour
comme tous les autres jours de l'année. Dieu est le
même chaque jour. Comme le dit Paul «Dieu
était dans le Messie réconciliant le monde
avec lui-même sans tenir compte aux hommes de leurs
fautes et il a mis en nous la parole de la
réconciliation... Nous vous en supplions au nom du
Messie : soyez réconciliés avec Dieu ». 2
Co 5:19-20. Car c'est chaque jour, c'est aujourd'hui, le
jour du salut.
«Heureux le peuple attentif au
cri d'appel, ETERNEL, il marchera à la lumière
de ta face ». Lechana tova tikkathev veté'hathem
! Soyez donc inscrits et scellés pour une lionne
année !
©
Berger d'Israël
|
Appel de
Minuit
09 /
1999
BURKHARD VETSCH
|
.
Une conversation dans le
ciel
«L'Eternel dit à mon
Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce
que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes
pieds»
Le Psaume 110 est un Psaume
messianique prophétique. N'est-il pas étonnant
que le roi David ait eu connaissance d'une conversation qui
s'est tenue dans le ciel? Cette communication n'a pu se
donner que sous l'action de l'Esprit Saint. Il faut jouir
par avance de grands privilèges pour obtenir ainsi
des informations sur des secrets célestes. Dieu s'est
toujours réservé des serviteurs
sincères et humbles dans Ses conseils
éternels. Ecoutons ce témoignage de David au
Psaume 51, 8: «Maïs tu veux que la
vérité soit au fond du coeur fais donc
pénétrer la sagesse au-dedans de moi!»
Cette parole de Daniel va dans le même sens: «Il
y a dans les cieux un Dieu qui révèle les
secrets ... » (Dan. 2, 28). Pour qui ces
révélations sont-elles? Nous trouvons la
réponse en Jérémie 33, 3:
«Invoque-moi, et je te répondrai; je
t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées,
que tu ne connais pas.» De même, chez le
prophète Amos: «Car voici celui qui a
formé les montagnes et créé le vent, et
qui fait connaître à l'homme ses pensées
... » (Amos 4, 13). Assurément, un
précieux encouragement pour nous! Invoquez Dieu
encore et toujours! Son amour recruteur désire
tellement que nous Lui accordions toute notre confiance. La
joie du monde ne nous accaparerait plus, si notre communion
avec le Seigneur était plus étroite et notre
attachement à Sa Parole plus fort.
|