Nouvelles d'Israël

Janvier 1986
Peter M. Ranke
Texte intégral

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Hussein se dérobe

L'offre de paix du Premier ministre israélien Peres, qui ne rejette plus la «protection» internationale exigée par le roi Hussein pour des négociations directes, a mis le Jordanien dans une situation difficile. S'il veut faire adopter la nouvelle assistance d'armes américaines de 1,9 million de dollars au congrès, il ne peut refuser franchement cette offre. Et, s'il dit oui, il brise le consensus anti-israélien du monde arabe et s'attire des meurtriers.

Ainsi, il n'y a pas pour lui d'autre solution que de se dérober et de poser des conditions irréalisables - comme toutes les autres depuis 1967, Par là, il évitera peut-être à Israël une crise gouvernementale entre le Likoud et le parti travailliste, mais il manquera la «dernière chance» qu'il a évoquée lui-même.

Si Hussein négociait directement avec Israël au sujet de la paix, les Syriens se mettraient immédiatement contre lui. Il en est aussi de même pour les Saoudiens, qui se disent pro-occidentaux. Car, d'un ton avertisseur, Ryad avait fait savoir que ni les Syriens ni les Jordaniens ne feraient la paix séparément avec Israël. Moubarak n'offre pas non plus de couverture à Hussein, puisque l'Egypte boude l'Amérique comme Israël, et se prépare secrètement à une visite du chef d'Etat a Moscou. La base arabe pour les négociations de paix avec Israël est trop faible pour soutenir Hussein.

Au fond, Shimon Peres en est conscient. Cependant, pour lui, il s'agit de clarifier la situation face aux Américains comme face aux sympathisants occidentaux de l'OLP. Hussein veut bien la paix, comme le prouvent sa politique des ponts ouverts près du Jourdain et son contrôle quant à l'OLP. Mais seul, il n'est pas capable de faire la paix. Apparemment, ce sont des amis pro-occidentaux comme l'Egypte, l'Arabie Saoudite ou les Syriens et l'Irak qui l'en empêcheraient et qui, pour cela, sont largement récompensés par des livraisons d'armes.

La nature irrésolue que traîne le roi Hussein comme une hérédité derrière lui, se manifeste toujours plus nettement dans cette confrontation avec Israël. A ce propos, nous avions écrit ce qui suit dans les «Nouvelles d'Israël» de novembre 1985:

Le roi Hussein, homme indécis et changeant, a son palais à «Ammon», c'est-à-dire à Amman. Ammon fut l'un des fils de Lot. Hussein est donc un descendant des fils de Lot, de l'éternel indécis qui, au moment même où l'heure de la vérité sonna pour lui, et où les anges de Dieu le tirèrent de la ville de Sodome, mûre pour le jugement (cp. Ge. 19, 16), hésita toujours, ne pouvant choisir la solution salutaire, puisqu'il dit aux anges: «Oh! non, Seigneur!» (v. 18).

Les différentes réactions du roi Hussein depuis 1967, et beaucoup de choses dans son comportement rappellent son ancêtre, «le juste Lot» (cp. 2 Pi. 2, 7):

 

- D'abord, Il s'allia avec l'Egypte contre Israël, et perdit Jérusalem.

- Ensuite, Il trafiqua avec divers Etats arabes contre Israël, et Il n'y a rien gagné.

- Puis Il compta sur les USA, sans vouloir négocier avec Israël. Il en est revenu les mains vides.

- Aujourd'hui, il tente un essai avec Moscou. Il perdra une nouvelle fois. Pauvre Hussein, jusqu'à quand boiteras-tu des deux côtés?

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Nouvelles d'Israël

Janvier 1986

 

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Visite d'Etat du président de la République Fédérale d'Allemagne en Israël (du 8-11 octobre 1985)

A midi exactement, l'appareil militaire allemand 02 à la croix noire s'arrêta près du tapis rouge - la visite d'Etat du président de la République, le baron Richard von Weizsäcker, vient de commencer. Le président de l'Etat israélien Chaïm Herzog et le Premier ministre Shimon Peres, accompagnés de 21 coups de canon, saluent leur hôte. Les soldats israéliens jouent l'hymne national allemand. Au milieu des drapeaux bleu-blanc israéliens, le pavillon noir-rouge-or de l'Allemagne fait contraste. Un nombre inattendu de journalistes se sont réunis pour accompagner le président de la République en Israël. Quelques-uns ont avoué n'être venus «que pour expérimenter la différence entre cette visite et celle du chancelier Kohl». Le président de l'Etat Herzog souligna, dans son allocution d'accueil, que «le passé ne pouvait être oublié, mais qu'il ne fallait pas perdre de vue l'avenir». Il rejoint ainsi les déclarations du président de la République, qu'il qualifie «d'ami d'Israël véritable et éprouvé».

Au jardin des roses, en face de la Knesseth, les grands rabbins de Jérusalem souhaitent, selon «l'ordre de Melchisédek», la bienvenue aux hôtes allemands, en leur offrant «le vin, le pain et le sel».

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Février 1986
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Cercles militaires israéliens: Tsahal doit s'attendre à une attaque subite des Syriens

Dans les cercles militaires supérieurs, on est d'accord quant à la nécessité de préparer l'armée israélienne à une offensive subite des Syriens contre des positions israéliennes dans le Golan. Conformément à cette éventualité, les forces israéliennes ont pris position le long de la frontière israélo-syrienne. Des mesures préventives de tout genre ont été prises afin de faire échouer une telle attaque syrienne.

Malgré tout, on craint que Damas n'engage une offensive militaire dans le Golan, avec ce but: Gagner des avantages politiques avec Israël, avant une éventuelle ouverture de négociations avec Israël. Il faut admettre que Damas pourrait considérer la conquête d'une partie seulement des hauteurs du Golan comme un succès militaire suffisant pour s'assurer une solution avantageuse à la fin des discussions au sujet de l'avenir de ce territoire autrefois syrien. Un autre motif pour une attaque éclair syrienne contre les lignes israéliennes pourrait être la recherche d'un torpillage des négociations de paix entre Israël et la Jordanie. Tsahal a pris toutes les mesures imaginables afin d'être préparé à toute éventualité dans ce secteur du front.

Nous nous attendons à une prochaine guerre avec la Syrie, cet adversaire millénaire d'Israël, dont la population est purement sémite (cp. De. 26, 5). Mais nous croyons que lorsque le dernier Juif sera rentré de la diaspora au pays de ses pères, la guerre avec les Syriens cessera. L'histoire d'Israël nous en donne la preuve: aussi longtemps que les 12 tribus étaient réunies en une seule nation, sous le règne du roi David et du roi Salomon, les Syriens leur étaient assujettis. Ainsi, lorsque régnera le plus grand Fils de David, le Fils de Dieu qui reviendra en Israël, la Syrie et l'Egypte se convertiront et seront, avec Israël, une bénédiction au milieu de la terre (Es. 19, 24 trad. Darby). 

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Février 1986

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La complicité de l'Egypte dans le développement du terrorisme

Provocations de la presse et faiblesse du gouvernement

A Meadi, banlieue du Caire, le diplomate israélien Albert Atrakchi, âgé de trente ans, a été abattu le 20 août dans sa voiture. Sa femme Ilana et la secrétaire d'ambassade, Maral Menache, ont été blessées. Le Premier ministre égyptien envoya une note de sympathie à la famille touchée, qui avait immigré de l'Irak en Israël. Cependant au Caire, il y a dix mois, la presse avait passé sous silence le meurtre de l'employé de l'ambassade israélienne, Zvi Kedar.

Les malfaiteurs ont pu échapper à chaque fois. Mais ils laissèrent des lettres dans lesquelles ils déclaraient être des «révolutionnaires d'Egypte» qui continueraient la guerre contre Israël et «ses répondants américains». «Le drapeau israélien déshonore notre pays», expliquent-ils dans leurs missives. Ils s'agit des mêmes terroristes qui avaient détourné le Boeing 737 de «Egypt Air» à Malte et tué plusieurs passagers, y compris un agent de sécurité. A la libération de l'avion, effectuée par des troupes égyptiennes, 50 autres personnes furent tuées ... Les coupables sont-ils des Egyptiens ou des Arabes? Nul ne le sait. Il est étonnant d'apprendre que les meurtriers ne soient pas tombés, jusqu'à présent, dans le filet serré de la police égyptienne.

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Février 1986
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Dangereux trafic avec les ennemis d'Israël

A Londres, le prince Sultan, ministre de la Défense de l'Arabie Saoudite, a signé un acte de vente d'armes d'une valeur de 12 milliards de DM. Sur la liste d'achat se trouvent, entre autres, 48 avions de combat TORNADO (dont un seul coûte 100 millions de DM). Les Britanniques qui, par ce marché, ont délivré les Allemands du souci d'une décision, contribuent jusqu'à 45 pour cent à l'affaire du TORNADO, les Allemands jusqu'à 40 pour cent et les Italiens jusqu'à 15 pour cent. En outre, l'entreprise d'armement «Rheinmetall» a reçu de Bonn la permission de participer à la mise au concours de la construction d'une fabrique de munitions en Arabie Saoudite.

La Jordanie, elle, a commandé aux USA, pour environ 5 milliards de DM, des avions de combat F-20 de haute qualité - le dernier modèle, qui se trouve actuellement sur le marché - avec leurs fusées infrarouges, etc. Israël éprouve de la crainte face à ce trafic, car ces acheteurs arabes sont des ennemis déclarés d'Israël. Les Européens et les Américains sont d'avis que «cette crainte est exagérée», puisque ces pays arabes s'intéressent aux discussions de paix. Cependant, un seul regard dans la presse saoudienne suffirait pour discerner l'esprit et la motivation qui se trouvent derrière de telles actions. Ainsi, la photo de couverture de l'hebdomadaire saoudien AL-SHARQ du 23 mars 1985, avait pour sous-titre: NOUS COUPERONS LA TETE AU SERPENT, QU'IMPORTE LE NOMBRE DE TETES QU'IL AURA!

La République Fédérale d'Allemagne a exporté, en 1983 seulement, pour 8,6 milliards de DM de matériel de guerre. Au cours des six premiers mois de 1985, le total des exportations de la R.F.A. aux pays arabes se chiffrait à 267,8 milliards de DM, ce qui représente une augmentation de 14 pour cent par rapport à l'année précédente. Le total des importations des pays arabes en République Fédérale d'Allemagne s'est élevé, les six premiers mois de 1985, à 235,7 milliards de DM, soit 9,5 pour cent de plus que l'année précédente.

Vu à long terme, les nations qui fournissent des armes aux ennemis d'Israël n'auront pas la paix. Si elles donnent la priorité aux intérêts économiques en voulant ignorer le danger qui guette le peuple bien-aimé de Dieu, Israël, elles le regretteront un jour. On peut tourner et retourner le problème, les armes vendues aux ennemis mortels d'Israël augmentent la terrible menace pour lui! Enfin, ce sera devant le trône de gloire du Fils de Dieu, quand Il reviendra, que toutes les nations devront rendre compte de leurs actions (cp. Mt. 25,31-46). W. M.

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Février 1986
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Israël au nouvel an 5746

Partout, les synagogues étaient pleines à craquer pour la célébration de Rosch-Haschana (nouvel an juif). A Jérusalem, en plus des 450 synagogues, il fallait installer, comme moyen de fortune, des «maisons de prières» dans les écoles et dans les salles de gymnastique. Les uns se rendaient à la synagogue par souci de l'avenir, les autres par reconnaissance de l'amélioration de la situation qui se profile à l'horizon.

Le gouvernement national unitaire d'Israël (94 des 120 sièges) a atteint deux objectifs remarquables au cours de sa première année d'existence:

Premièrement, il a mis fin officiellement à la guerre au Liban en retirant toute l'armée israélienne du pays des cèdres. N'oublions pas, cependant, les 650 soldats israéliens qui ont laissé leur vie lors des combats.

Deuxièmement, une légère amélioration dans l'économie se profile, c'est-à-dire, le plan de redressement économique établi par le ministre Modaï semble porter ses fruits. En juillet, l'index des prix était monté jusqu'à 27,5%, alors qu'en août, le taux d'inflation était descendu à 3,9%. Ainsi, le pronostic d'inflation pour 1985 serait de 320% contre 460% en 1984.

Cependant, on ne peut rien retirer de ce qui n'existe pas. Ces derniers trois mois, la diminution des salaires et du pouvoir d'achat était de 21 % environ. Résultat: Les Israéliens se sont serré la ceinture et ont réduit leurs achats d'alimentation de 12%. De même, l'acquisition d'articles d'importation comme, par exemple, des automobiles, des appareils de télévision, etc. a été limitée à 28%. D'autre part, les Israéliens, qui pourtant aiment à voyager, ont réduit leurs départs à l'étranger de 50%. Beaucoup d'entre eux n'auraient pas été en mesure de payer la taxe de voyage supplémentaire de 300.- dollars imposée pour les départs à l'étranger. Par là, le bilan du commerce extérieur d'Israël s'est amélioré de 27%, et le déficit de paiement a diminué de trois milliards de DM. Le produit national brut est monté de 3%, alors que la consommation privée a diminué de 2%. En fin de compte, on est d'accord avec le professeur M. Bruno, responsable de la réorganisation: «Jusqu'ici, le développement est satisfaisant».

En effet, c'est un des côtés positifs. Ce qui est inquiétant par contre, c'est le problème du chômage. Le ministre des Affaires sociales présage une augmentation de 50%, ce qui signifierait qu'Israël devrait faire face en cette nouvelle année à cette situation, soit environ 12% de chômeurs. D'autre part, on a constaté que 267 000 Israéliens vivent au-dessous de la limite de la pauvreté. En ce moment, cette limite est fixée à 493 000 Shekels par mois pour un couple ayant deux enfants, ce qui équivaut à 970.- DM.

A cela s'ajoute le gel des relations entre Israël et l'Egypte, provoqué par le conflit de Taba, qui menace la coalition gouvernementale de Jérusalem comme une épée de Damoclès. C'est la raison pour laquelle le MAARACH et le LIKOUD se heurtent sans cesse, remettant en question le maintien de la rotation (1986) convenue. Dans ce courant de compromis, les faucons d'Israël aiguisent leurs griffes et se rangent, partiellement, du côté du parti radical KRACH de Kahane. C'est pourquoi, le président de l'Etat israélien, Chaïm Herzog, a exhorté la population à ne pas prendre à la légère le kahanisme, mais à s'y opposer activement. C'est bien dit. Seulement, tandis que le gouvernement cherche une possibilité de négociations avec la Jordanie, l'OLP s'installe dans la région Est du Jourdain et renforce son terrorisme contre Israël. Les attentats répétés des terroristes de l'OLP poussent la population israélienne dans les bras de Kahane, qui leur conseille de «se défendre eux-mêmes avant d'être au cimetière en attendant le feu vert pour les discussions». Lourde hypothèque pour Israël en ce début d'année 5746! Dans les synagogues, on encourage les fidèles avec le texte de Josué 8, 1: «Ne crains point, ne t'effraie point»!

En principe, le nouvel an israélien a lieu en septembre. Le présent communiqué révèle que l'évolution en Israël est à la fois positive et négative. Dans cette lutte entre le bon et le mauvais, on discerne la vraie nature de la misère en Israël. C'est que, jusqu'à ce jour, il n'a pas encore trouvé sa vraie identité, selon ce que Dieu avait prévu pour lui et annoncé par Moïse:

 

« Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. (Ex. 19, 6).

Israël sera pleinement conscient de son identité lorsque, étonné, Il reconnaîtra son Messie. 

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Février 1986
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Réfugiés palestiniens et juifs chassés

Rarement nos émotions ne jouent un rôle aussi dominant que dans la question des réfugiés. Elles peuvent être dangereuses au moment où elles obscurcissent la raison et ignorent les réalités. Afin de mieux classer la compassion justifiée pour les réfugiés palestiniens, par exemple, il faut absolument noter quatre points importants:

 

1. Dans un même laps de temps, entre 1948 et 1967, pratiquement autant de Juifs (580 000) ont dû quitter leurs patries arabes comme, par exemple, l'Algérie, la Libye, l'Egypte, l'Irak, la Syrie, la Jordanie, le Yémen et l'Arabie Saoudite, que les Arabes palestiniens (660 000) ont dû quitter Israël. Qui, parmi les Arabes, aurait repris les propriétés abandonnées par les Juifs? Cet échange ne serait-il pas favorable aux réfugiés palestiniens?

2. Entre les deux communautés nationales qui ont perdu leur patrie, il existe cependant une différence notable: les Juifs ont été chassés de leurs patries arabes, alors que les Palestiniens sont partis malgré l'invitation d'Israël de rester. Du point de vue des droits de l'homme, les Juifs venant des pays arabes sont considérés comme des délogés, les Palestiniens d'Israël comme des réfugiés. Mais aujourd'hui, plus personne ne fait allusion aux 580 000 Juifs renvoyés, puisqu'ils ont été pleinement intégrés en Israël, chose qui n'était pas facile pour l'Etat juif; effectivement, Israël devait encore fertiliser le désert et défendre son existence contre la puissance 24 fois plus grande de la Ligue des Etats arabes.

3. Les compensations indiquées ci-après démontrent que les nations arabes ne s'intéressent pas autant qu'ils le proclament à une solution au problème des réfugiés palestiniens.

3 000 000 000 de DM ont été réunis de 1948 à 1983 par les USA (près des 2/3), la Grande-Bretagne, le Canada, la République Fédérale d'Allemagne, la Suède et le Japon, pour le soutien des réfugiés palestiniens. L'Union soviétique ne fit strictement rien pour rehausser le standard de vie des réfugiés. La somme que les nations arabes ont versée de 1948 à 1983 ne s'élève qu'à 46 000 000 de DM, alors que plusieurs pays arabes sont favorisés par le pétrole et que leur recette d'exportation a été, seulement en 1983, de 2 100 000 000 de DM. Par contre, depuis 1967, Israël a contribué à l'amélioration du standard de vie des réfugiés palestiniens sous l'administration israélienne (Judée, Samarie, bande de Gaza) avec 300 000 000 de DM, et se déclare prêt à investir, avec l'aide des USA, encore 3 000 000 000 de DM, afin que les réfugiés palestiniens des camps UNRWA puissent s'installer dans des conditions d'habitation plus agréables. Cependant, les réfugiés refusèrent cette proposition, de peur de perdre leur statut de réfugiés à l'ONU.

 

4. Lors d'une session de la PALESTINE CONCILIATION-COMMISSION de l'ONU en avril 1949 à Lausanne, Israël a offert de recueillir, dans le cadre d'une solution générale du problème des réfugiés, 100 000 Palestiniens en fuite. La délégation arabe rejeta cette offre d'Israël. En 1950, la UNITED - NATIONS - RELIEF - ANDWORKS - AGENCY (UNRWA) fit la proposition d'installer les réfugiés arabes dans le Sinaï, en Jordanie et en Syrie. Les gouvernements arabes refusèrent cette proposition, précisant que «les réfugiés palestiniens ne rentreraient pas, aussi longtemps que le drapeau israélien flottera au-dessus du sol de la Palestine»!

Tout cela fait ressortir le fait que les réfugiés palestiniens sont exploités à des fins haineuses à l'égard d'Israël, dirigés par l'élite terroriste palestinienne de l'OLP, qui n'a été ni choisie ni légitimée par le peuple palestinien pour défendre ses intérêts.

Combien souvent Il y a, pour ce problème aussi, deux poids et deux mesures. Israël ressent, douloureusement, ce que le Seigneur Jésus lui avait annoncé:

«Et parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira» (Mt.24,12). Cependant, au travers de sa persévérance dans ce chemin se profile quelque chose de sa vocation dont Dieu parlait déjà à Abraham: «.. tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront» (Ge. 12, 2-3).

W. M. 

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