Nouvelles d'Israël

Mars 1986
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La haine cruelle contre Israël augmente

Le premier janvier de cette année, Israël devait se souvenir que, il y a 25 ans, ladite organisation El-Fatah était fondée et que, depuis, elle a effectué des milliers d'attentats politiques. En effet, en ce premier janvier, le Premier ministre Shimon Peres a parlé au sujet des attentats commis dans les aéroports de Rome et de Vienne, en mentionnant aussi El-Fatah. Jusqu'au moment de l'impression de ces lignes, rien de déterminant n'a encore été entrepris concernant ce terrorisme croissant contre Israël. Il est vrai, que l'ancien ministre des Affaires étrangères, Abba Eban, a exigé la fermeture de tous les bureaux de l'OLP. Par ailleurs, il était souvent question de représailles par les USA et Israël. Mais le fait que rien ne se passe est certainement dû à la crainte que n'éclate, dans toute la région méditerranéenne, un feu de guerre qui ne s'éteindrait plus. Cependant, la raison spirituelle de ce terrorisme croissant, qui prend des formes toujours plus brutales et haineuses, nous est révélée dans Apocalypse 12,12: «.. car le diable est descendu vers vous anime dune grande colère, sachant qu'il a peu de temps» La délivrance d'Israël n'est plus très lointaine! La venue du Messie est imminente! C'est pourquoi, l'enfer se déchaîne! Mais c'est le Roi d'Israël, qui vient bientôt, qui aura le dernier mot!

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Nouvelles d'Israël

Mars 1986
Texte intégral

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Sujet de conversation: Yitzhak Rabin

Le soldat intellectuel

Sa voix grave et calme, dont le timbre et l'élocution rappellent de façon déconcertante celle de Bruno Kreisky, son regard clair ainsi que sa bouche aux lèvres charnues, font penser aux intellectuels juifs qui vivaient dans l'ambiance des maisons de café viennoises en 1938. Cette impression est juste, car Yitzhak Rabin, le ministre de la Défense israélienne, est certes un intellectuel. Mais ce n'est pas tout.

Ce politicien, né à Jérusalem en 1922, a prouvé qu'il était capable, en tant que militaire, de mener à bout avec une rigueur impitoyable, les résultats de ses analyses, même si cela signifie la guerre. C'est pourquoi, les observateurs n'ont pas considéré ses dernières mises en garde contre les terroristes palestiniens, syriens et libyens, comme des phrases vides de sens, mais comme des signes précurseurs.

Rabin était soldat dès sa tendre jeunesse. A dix-sept ans il était déjà membre du Palmach, de cette unité d'élite de l'armée clandestine juive, la Hagana. En 1941, le Palmach aida l'armée britannique à conquérir la ville de Damas occupée à l'époque par les troupes de Vichy. Par contre, en 1945, le Palmach combattait les Britanniques, afin de gagner l'indépendance de l'Etat juif. Comme beaucoup de ses compagnons, Rabin a été fait prisonnier par les Britanniques. Pendant la guerre d'indépendance en 1948/49 il fit preuve, en qualité d'officier de troupe, d'un caractère à la fois des plus pondérés et des plus courageux. A la fin de la guerre et lors de ses activités au sein de l'état-major, Rabin fut considéré rapidement comme l'un des plus brillants théoriciens de Tsahal (les forces de défense israéliennes). Malgré tout, la route vers une position en tête resta fermée à Rabin. Le Premier ministre Ben Gourion se méfiait de cet officier d'élite du Palmach. Peu après la démission de Ben Gourion, Rabin devint, en 1963, chef de l'état-major. En peu d'années il transforma Tsahal, qui manifestait encore des traits de l'armée clandestine, en l'une des plus puissantes armées du monde. Sous la direction de Rabin, l'armée d'Israël remporta, lors de la guerre des six jours, sa plus brillante victoire contre trois Etats arabes. Rabin chercha et trouva une autre vocation - celle d'ambassadeur d'Israël à Washington.

Ensemble avec Golda Meir, et évitant souvent le ministre des Affaires étrangères, Rabin noua un assemblage de relations qui n'avait point d'égal même parmi les meilleurs alliés. Ses efforts furent couronnés de succès puisque, après le retrait en 1974 de Golda Meir, Rabin lui succéda comme Premier ministre. Cependant, dans cette fonction il resta sans éclat. Il lui manquait l'expérience du cabinet. Par ailleurs il s'usait dans la lutte avec son rival de parti, Shimon Peres. Finalement, en 1977, une infraction à la réglementation des changes de la femme de Rabin mit fin à cette période de fonctions. Le parti travailliste passa alors dans l'opposition.

Lorsque, il y un an, Shimon Peres prit la responsabilité du gouvernement, il ne pouvait ignorer Rabin, malgré la grave détérioration de leurs relations. La grande popularité de Rabin passa à travers toutes les limites des partis. En tant que ministre de la Défense, Rabin se chargea du retrait sans friction des troupes israéliennes du Liban. Mais en même temps, il fit savoir qu'Israël n'était nullement prêt à abandonner ses frontières ou la vie des Juifs et des Israéliens dans le monde entier, à la merci du danger.

Nous nous souvenons encore très bien qu'après la guerre des six jours, Rabin était l'homme fêté. Cependant, lorsqu'on le rencontre, par exemple à la cantine de la Knesset, il paraît toujours être le type très embarrassé. qui semble s'excuser d'être encore là. Il y a un dicton qui dit: «L'humilité est un ornement ... » C'est exact. Cependant, la suite du dicton ne correspond pas à la réalité: «.. mais on va plus loin sans elle» L'actuel ministre pour le Commerce et l'industrie, Ariel Sharon, dont la popularité est tombée au plus bas, en est un exemple typique. Lors d'un récent sondage en Israël, seul le 27,3 % de la population l'a approuvé, alors que le 66,6% est pour Rabin. C'est encore plus important dans la vie spirituelle. Celui qui est d'accord de s'effacer et «de recevoir les instructions» de Jésus (cp. Mt. 11, 29), a la puissance spirituelle, car Dieu fait grâce aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux!

W.M. 

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Nouvelles d'Israël

Avril 1986
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Journalisme autour et en Israël

En 1985, 9000 journalistes, venant de 29 pays, ont visité Israël. 93 d'entre eux se sont déplacés dans le cadre de visites d'Etat. Parmi les 807 qui restaient, 253 sont venus des USA, 83 d'Angleterre et 71 de la République Fédérale d'Allemagne. Actuellement, 350 journalistes étrangers sont stationnés en Israël. A cause des nombreuses falsifications dans les informations sur Israël, le ministre de l'Energie israélien Schachal (MAARACH) proposa le licenciement de certains hommes de la presse travaillant en Israël. Mais son idée s'est heurtée à une forte opposition du côté de la justice et de l'association des journalistes. Cependant, un observateur favorable au licenciement a expliqué: «Une critique à l'égard d'Israël est considérée comme une chose d'actualité, objective et honorable, alors que la critique à l'égard des Arabes et de l'OLP passe pour être tendancieuse et impopulaire. A proprement parler, ceux de la gauche ont plus d'amis du côté de la presse que nous, et davantage de moyens pour l'imprimerie».

Ainsi, en 1985, trente reporters «impopulaires» furent tués alors qu'ils remplissaient leurs fonctions de journalistes. Treize disparurent ou furent enlevés et soixante-seize subirent des mauvais traitements. Il faut payer un prix pour tout - surtout pour un reportage correct et objectif.

Malheureusement, le fait est que, par rapport à Israël et au Proche-Orient, la vérité est souvent déformée par les médias. Mais, la Parole de Dieu dit «malheur à ceux qui appellent le mai bien, et le bien mai ... » (Es. 5, 20).

Israël est une épine dans la conscience des nations, parce qu'il est l'index de Dieu et un signe pour le monde, qui s'écrie en voyant Israël:

Ce n'est pas vrai! Cela ne peut pas être vrai! Cela ne doit pas être vrai!

Cependant, la vérité sera bientôt manifestée aux yeux du monde. Cette vérité, c'est JESUS-CHRIST, le Roi du monde et le Messie d'Israël! 

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Mai 1986

 

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Accueil chaleureux pour Chtcharanski en Israël_

La liberté en passant par le pont

Anatoly Chtcharanski, détenu depuis neuf ans par le régime soviétique - soi-disant comme «espion pour les USA», mais à la vérité comme «prisonnier sioniste» - a été libéré. Il fut accueilli récemment, au milieu de la «Glienicker Brücke», le pont qui relie Berlin-Est avec Berlin-Ouest, par l'ambassadeur américain de la République Fédérale d'Allemagne, Richart Burt, et conduit dans la voiture de ce dernier à l'aéroport. Une machine militaire américaine l'amena à Francfort où sa femme Awital l'embrasse après douze ans de séparation. Elle avait tout fait pour la libération de son mari. L'ambassadeur israélien remet un passeport à Anatoly Chtcharanski et accompagne l'heureux couple jusqu'à l'avion israélien «Westwind», qui les attend. Awital dit: «C'est le plus beau jour de notre vie».

A l'aéroport Ben Gourion à Lod, Anatoly est accueilli avec enthousiasme. Le Premier ministre Shimon Peres, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Yitzhak Shamir, le ministre de l'Intérieur Yitzhak Perez, le ministre de l'Immigration Jakow Zur, des parlementaires, les deux grands rabbins du pays, des journalistes du monde entier et des milliers de gens, dont de nombreux Juifs russes, sont au rendez-vous. «Loué sois-Tu, Seigneur, Toi qui fais revivre les morts»! Peres et Shamir embrassent ce «combattant pour la liberté des Juifs et de tous les opprimés de l'Union soviétique», qui a été libéré par les Soviets dans le cadre d'un «échange d'espions», - ou, selon l'expression de Chtcharanski dans une brève allocution - des «Pharaons de notre temps».

«Je n'ai jamais pleuré, aujourd'hui je le fais»

En Israël, Anatoly s'appelle maintenant Nathan

«Nous l'avons laissé parler afin que la tension en lui s'en aille»

Awital immédiatement conduite dans le hall des pas perdus

Un revoir entre quatre yeux

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Nouvelles d'Israël

Mai 1986

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Israël donne plus à Washington que ce qu'il en reçoit

Les découvertes et les expériences de l'armée israélienne et de ses fabricants d'armes, représentent pour l'industrie d'armement américaine une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les politiciens qui prétendent que les USA accordent une aide financière beaucoup trop élevée à Israël, qui chargerait ainsi injustement le payeur d'impôt américain, ont tort. C'est plutôt le contraire. L'amitié d'Israël permet à Washington d'économiser chaque année des centaines de millions de dollars. C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères israélien.

Ledit communiqué confirme ce que disait l'ancien ministre de la Défense israélienne, Ariel Sharon, qui affirmait que, en fin de compte, Israël soutenait plus généreusement les USA que ces derniers ne soutenaient Israël. Cette affirmation provoquait en général un sourire d'incrédulité chez les lecteurs des quotidiens américains. En effet, si l'on considère le fait que, en une seule année, Washington a accordé à Israël 3 milliards de dollars en guise d'aide «régulière» pour l'armement et l'économie, et qu'Israël recevra encore pour l'année 1986 une «allocation d'état d'urgence» de 750 millions de dollars, on pourrait en douter. Cependant, le célèbre politologue Steven L. Spiegel de l'université californienne à Los Angeles, pense que même si les expériences stratégiques d'Israël s'élevaient à deux pour-cent seulement du budget de la défense américaine, cela reviendrait à plus de 4 milliards de dollars.

Les inestimables réalisations d'Israël

Expérience de guerre et talent d'improvisation

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Juin 1986
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Les préparatifs de guerre syriens - énormes concentrations de troupes sur le Golan

Une nouvelle fois, la Syrie a déployé ses forces militaires le long de la frontière israélienne sur le Golan.

Au cours des trois dernières années, les forces armées syriennes ont énormément augmenté. De six divisions et 300 000 hommes, elles se sont accrues à neuf divisions et 500 000 hommes.

Avec ses 2 000 chars blindés, l'armée syrienne a mis sur pied une organisation complexe. Elle effectua des déblaiements massifs en vue de préparer des positions de tir et installa des barbelés ainsi que des champs de mines très étendus. Les Syriens appellent ces installations la «zone de la mort».

L'armée régulière syrienne se trouve actuellement en état d'alerte, ce qui lui permettra de passer à l'attaque en l'espace de quelques heures seulement. Le retrait partiel des Syriens du Liban renforce la puissance de leur armée contre Israël. Fondée sur des principes militaires russes - la Syrie dispose de 4 000 conseillers soviétiques -

 

Le système de défense syrien est varié et vaste.

Selon les experts militaires, la Syrie semble prévoir que les israéliens repousseraient la première attaque syrienne et passeraient à une contre-attaque, ce qui permettrait à la défense syrienne - c'est ce que pense la Syrie - d'engloutir les Israéliens. On apprend de source européenne que la Syrie recevra prochainement des avions de combat MiG-29 de l'Union soviétique. Jusqu'à présent, l'Inde était le seul pays à posséder ces avions équipés de systèmes d'armes ultramodernes.

La marine de guerre syrienne dispose de fusées SS-3 à longue portée, qui pourront atteindre sans difficulté la région côtière israélienne. Ces fusées sont installées, entre autres, sur les bases aériennes de Tartus et Latakia et ont une portée de 300 kilomètres. Selon un journal libanais, qui est en étroite liaison avec la Syrie, le gouvernement soviétique envisagerait de former le personnel militaire syrien en vue d'une guerre atomique. Le journal cite le nom d'un ambassadeur arabe qui, selon ses dires, avait appris par le ministre de la Défense syrien que les Russes étaient d'accord de soutenir la Syrie par des armes nucléaires. Car Israël, par ses systèmes d'interception de grande capacité, peut informer très rapidement ses forces de défense dans le cas d'une attaque ennemie.

Cette menace syrienne ne nous étonne nullement. La Syrie est un ennemi millénaire d'Israël, qui a toujours cherché à faire la guerre à Israël. Elle est, mis à part l'Iran - où n'habitent guère de vrais Arabes - l'ennemi le plus farouche, le plus vindicatif et le plus obstiné d'Israël! Mais en même temps, les Syriens sont en tant que vrais sémites, les parents les plus proches d'Israël puisque avant sa vocation, Abraham, le père d'Israël, était lui-même Syrien (cp. De. 26, 5). C'est pourquoi il est d'autant plus réjouissant de savoir que, lors du règne de paix de mille ans, Israël, la Syrie et l'Egypte seront ensemble une bénédiction pour toute la terre (cp. Es. 19,25). 

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Juin 1986
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Les USA remettent un meurtrier des camps de concentration à Israël

Le 28 février, le meurtrier du camp de concentration de Treblinka, John Demjanjuk, a été remis par les USA à Israël. Il était connu sous le nom de «Iwan le Terrible». Déjà sept témoins ont Identifié Demjanjuk. Il est reconnu responsable de la mort de plus de 800 000 Juifs à Treblinka! Si cet Ukrainien devait être condamné à mort en Israël (ce qui est très probable, comme ce fut le cas pour Adolf Eichmann), il verrait s'accomplir la justice de Dieu encore ici-bas. Pourquoi toute cette agitation à cause d'un criminel de guerre? Pourquoi envisager un nouveau procès, qui sera long et coûteux pour Israël (environ trois millions de dollars)? S'il est évident qu'un tel meurtrier doit payer de sa vie, il est encore plus évident qu'il faut donner aux survivants et aux familles des victimes une preuve et la satisfaction que justice est faite. 

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