Nouvelles d'Israël
Août 1989
Texte intégral
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La première visite
officielle d'un chef d'Etat israélien au
Canada
Invité par le gouvernement de
Brian Mairony, le président Chaïm Herzog s'est
rendu en visite au Canada. Il a eu l'occasion de prononcer
un discours devant les deux chambres du Parlement canadien,
un honneur réservé jusqu'à
présent uniquement à quelques chefs d'Etat
(Churchill, Kennedy, Reagan, Mitterand et la reine des
Pays-Bas). Les parlementaires lui ont fait une ovation
émouvante! Dans le discours, le président
Herzog a insisté sur le fait qu'Israël n'avait
nullement l'intention de dominer ou de diriger un autre
peuple! Quant au Premier ministre canadien B . Mairony, il a
confirmé, dans ses propos, l'attitude
inébranlable du Canada face à Israël. Une
centaine de sympathisants de l'OLP et d'Arabes
s'étaient réunis devant le Parlement d'Ottawa
et ils crièrent: «Vive l'Intifada!» Il y a,
actuellement, environ 300'000 Juifs qui vivent au
Canada.
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Nouvelles d'Israël
Septembre 1989
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Israël a enlevé le
cheikh Obeid, un dirigeant terroriste
1. La folle du Hezbollah
L'autobus 405 de la compagnie EGGED,
qui s'est écrase au fond d'un ravin de 150 m de
profondeur, présentait un spectacle horrible. Les
équipes de secours ont eu bien du mal à
évacuer de ce précipice les 26 personnes
grièvement blessées et les 16 corps
calcinés ou déchiquetés. A la suite de
cet horrible événement, l'émetteur du
Hezbollah (Parti de Dieu) a diffusé le
communiqué suivant: «Gloire et honneur au
combattant qui a détruit l'autobus sioniste. Les fils
de Sion doivent savoir que leur sang ne vaut pas grand chose
en Palestine!» Le passager arabe qui, en criant:
«Allah est grand!», se précipita sur le
chauffeur, le bouscula et dirigea l'autobus dans le ravin,
se trouve actuellement en détention. Ce terroriste du
Hezbollah, Abd al-Hadl (27), un Arabe en
provenance de Gaza, a pu quitter l'autobus avant que
celui-ci tombe dans le ravin et il s'en est tiré avec
de légères blessures. Quant à l'OLP,
elle a déclaré sur les ondes de la radio de
Sana, de Bagdad et de Monte-Carlo: «L'exploit d'Abd
al-Hadl n'est pas un acte terroriste, mais une
décision héroïque. Et nous sommes plus
que jamais convaincus que notre combat nous conduira
à la victoire!» L'instigateur de ce crime, et de
nombreuses autres attaques contre Israël, est le
dirigeant chiite Abdel Karim Obeid (36). Le cheikh Obeid est
également rendu responsable de la mort de 300
Américains, de 70 Français et de plusieurs
Israéliens.
2. Le terrorisme de l'OLP
Lors de la dernière
réunion du Conseil national de l'OLP, les 1'159
délégués présents ont
réaffirmé leur attitude à
l'égard d'Israël en déclarant: «Nous
continuons notre combat contre Israël en utilisant tous
les moyens dont nous disposons. Et nous sommes fiers de
pouvoir dire qu'aucun de nos projectiles lancés
contre les sionistes depuis 1945 n'a été
tiré en vain! Ainsi, nous refusons
catégoriquement le plan de paix proposé par
Israël. Car nous ne nous exprimons pas par l'encre et
la plume mais par le tonnerre des obus!» Et
effectivement, la liste des actes terroristes, des
détournements d'avions et des prises d'otages est
très longue.
Depuis le début des
émeutes de l'Intifada, le nombre des actes
terroristes perpétrés contre des
Israéliens s'élève à 8'142. Au
plan mondial, depuis 1968, l'OLP est responsable de la mort
de 7'231 personnes, dont 903 en Israël. Et en
dépit de cela, le monde respecte Arafat et ses
compagnons! En revanche, il condamne le combat de
défense mené par Israël et qui,
jusqu'à présent, a coûté la vie
à 510 Palestiniens. On ignore sciemment le nombre des
victimes israéliennes et on compte uniquement les
victimes palestiniennes.
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Nouvelles d'Israël
Septembre 1989
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Représailles
On a découvert dans une grotte
des environs de Nazareth, le corps d'un garçon arabe
chrétien de 12 ans. En l'accusant de
«collaboration», un groupe d'Arabes musulmans,
engagés dans l'Intifada, a abusé sexuellement
de lui, l'a tué et a mutilé son corps.
Ensuite, ils ont fixé sur son corps au moyen de
clous, une feuille de papier souillée de sang portant
l'inscription: «Mise en garde à tous les
chrétiens!»
Les terroristes de l'Intifada veulent
tuer tous ceux qui sont favorables à l'initiative de
paix proposée par Israël. A Bidya, des
terroristes, masqués de keffiehs, ont fait intrusion
dans la cour d'une école et ils ont
étranglé l'instituteur Jamal Ata (31) devant
ses élèves. Dans les environs, la police a
retrouvé son corps entièrement
mutilé.
Ahmed Yahya (45), qui habitait
à Kfar A-Rai, a été battu à mort
au moyen de barres de fer par des terroristes.
Jamal AI-Kadumi (32) a
été lapidé sur la place du
marché de Naplouse. Mustafa Sa'd (42), père de
7 enfants, a été abattu sur le chemin de son
travail. Depuis le mois d'avril 1989, le nombre des Arabes
qui ont été assassinés par les
terroristes de l'Intifada, sous prétexte qu'ils
étaient des «collaborateurs»,
s'élève à 92.
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Janvier 1990
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Coopération militaire entre
Israël et l'Afrique du Sud?
Un reportage de la NBC, une
série de trois émissions diffusée au
cours du mois d'octobre 1989 accuse Israël de
coopération militaire avec l'Afrique du Sud.
Dans le reportage en question, on
affirme qu'Israël et l'Afrique du Sud auraient en
collaboration mis au point une fusée à ogive
nucléaire et procédé à son
lancement. La fusée, dont la portée serait de
1 500 km, aurait été lancée depuis la
base d'Erniston, village situé au bord de
l'Océan indien, en direction des Iles du
Prince-Edouard. De plus, il existe dans la région de
Palmachim (au sud de Tel Aviv) une base d'essai pour les
fusées israéliennes, et une base semblable
aurait été construite en Afrique du Sud,
à proximité de la ville de Oberberg. On
prétend aussi que la mise au point des fusées
s'est faite grâce à l'expérience
israélienne en la matière. Enfin, on accuse
Israël d'avoir transmis des données
américaines en matière de technologies et de
systèmes d'armement à l'Afrique du Sud. En
compensation, Israël aurait reçu de l'uranium
enrichi destiné à sa propre production d'armes
nucléaires.
Les caméras de la NBC ont pu
filmer, à distance, l'ancien conseiller du
ministère israélien de la Défense, le
général de brigades Chagai Regev. Selon les
dires du journaliste, Chagai Regev aurait dirigé le
projet depuis l'ambassade israélienne à
Pretoria.
Cette émission
télévisée a suscité de vives
émotions en Israël et aux Etats-Unis. Ayant pris
conscience, ces dernières années, du
problème de l'apartheid, Washington avait fait
pression, en 1987 déjà, sur le gouvernement
israélien afin que celui-ci ne signe pas de nouveaux
accords avec Pretoria. A la suite de la diffusion de ce
reportage, un grand nombre de sénateurs et de
représentants au Congrès américain ont
exigé un rapport circonstancié sur les
relations entre Israël et l'Afrique du Sud. Les
journalistes pensaient que, si les accusations retenues
contre Israël dans le reportage de la NBC
étaient justes, il faudrait prendre des sanctions
à l'encontre d'Israël; entre autres, la
suspension de l'aide économique et militaire qui
s'élève cette année à 3
milliards de dollars devrait être
envisagée.
Le Premier ministre israélien,
Y. Shamir, a qualifié les accusations
formulées contre Israël dans le reportage
américain de «propos mensongers». Et le
ministre israélien de la Défense, Y. Rabin, a
fait siennes les déclarations du Premier ministre
dans le rapport qu'il a adressé au ministère
américain de la Défense. En dépit de
ces démentis officiels, le Sénat a
constitué une commission parlementaire chargée
d'enquêter sur les relations entre Israël et
l'Afrique du Sud.
Les experts de la CIA ont
déclaré devant cette commission
sénatoriale que la coopération militaire entre
Israël et l'Afrique du Sud se limitait à la mise
au point de fusées balistiques, et qu'il n'y avait
aucun indice permettant de conclure que la collaboration
entre les deux pays ait été étendue au
domaine de la recherche nucléaire, ou encore
qu'Israël ait livré des secrets technologiques
américains à l'Afrique du Sud. Selon ces
experts, la coopération militaire entre les deux
Etats repose uniquement sur les technologies et les
systèmes d'armement développés par
Israël. Ils ont cité en exemple la fusée
«Jéricho Il», une fusée de moyenne
portée mise au point par l'Etat hébreu. Par
ailleurs, les experts ont rappelé que la France et
d'autres pays d'Europe occidentale avaient aussi
signé des accords secrets en matière
d'armement avec l'Afrique du Sud. Ces accords, y compris
celui d'Israël, avaient été conclus avant
que l'ONU ne décrète un embargo sur les
livraisons d'armes à l'Afrique du Sud.
Les déclarations des experts de
la CIA ont sérieusement remis en question les
affirmations du reportage de la NBC. Le ministre
américain des Affaires étrangères,
James Baker, a déclaré devant la presse que
les commentaires des mass-media au sujet de la
coopération militaire entre Israël et l'Afrique
du Sud étaient excessifs et que les bonnes relations
entre Israël et les USA ne seraient nullement
affectées par ce genre de publications. Z.L.
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Nouvelles d'Israël
Janvier 1990
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Tensions entre Israël et le
Vatican
Le gouvernement israélien s'est
déclaré «profondément
déçu» par l'attitude du Pape face au
conflit israélo-palestinien.
Dans l'allocution qu'il a
prononcée, le 22 octobre 1989, devant des milliers de
fidèles réunis sur la place St-Pierre à
Rome, le Pape a plaidé la cause palestinienne en
parlant «du cri de ce peuple qui souffre et qui est
affaibli par des années de lutte contre l'autre
peuple qui, lui aussi, au nom de sa foi et de son histoire
revendique le même pays.»
Ensuite, il a promis aux Palestiniens
qu'il soutenait leur «légitime revendication en
vue d'une patrie», pour autant qu'eux-mêmes
«respectent le droit de tous les peuples de vivre en
paix et en sécurité».
Parmi les auditeurs du Pape se
trouvaient également deux représentants de
l'OLP: Namer Chamau et Monseigneur Cappucci, le patriarche
de Jérusalem. Ce dernier avait été
condamné par la justice israélienne pour
trafic d'armes, il avait ensuite été
libéré par l'intervention du Vatican.
Aussi bien les propos du Pape que le
fait qu'il n'ait pas une seule fois cité le nom
d'Israël (il s'est borné à utiliser
l'expression «l'autre peuple») ont
révolté l'opinion publique
israélienne.
Dans le communiqué officiel du
gouvernement à l'attention de la Knesseth, le
ministre E. Olmert a relevé le fait suivant: Avant
1967, le Vatican n'avait jamais protesté contre la
domination jordanienne exercée sur les lieux saints
des chrétiens et des Juifs. Aucun Pape n'avait
élevé la voix contre l'interdiction qui
frappait les Juifs de se rassembler et de prier dans les
lieux saints. Mais à l'encontre d'Israël qui,
pourtant, garantit le libre accès aux lieux saints
à toutes les communautés religieuses, le Pape
fait preuve d'une grande sévérité. Cela
témoigne de sa sympathie pour les thèses de
l'OLP et de son indifférence à l'égard
du peuple dont, apparemment, il a oublié le
nom.
Ensuite, le ministre a rappelé
aux députés que le Vatican n'avait toujours
pas reconnu l'Etat d'Israël. Il a conclu le
communiqué en disant «qu'en dépit de la
gravité des accusations formulées contre
Israël, le gouvernement refusait de s'engager dans une
polémique avec le Vatican». Z L
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Nouvelles d'Israël
03 /
1990
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A propos du massacre à
Beyrouth
Les postes d'émission
israéliens enregistrent un taux très
élevé d'auditeurs qui choisissent
l'écoute des émissions. d'interrogatoires
concernant le «massacre». car chacun en
Israël se sent en quelque sorte impliqué dans
cette affaire. Un peuple qui, lui-même, a
traversé des moments de massacres laissant des
millions de victimes, sait ce que cela représente
pour ceux qui sont menacés d'être
liquidés. Toutes les craintes qui
précédaient l'acte n'étaient que des
hypothèses se limitant à un «aiguisement
de couteau» parmi les terroristes, les milices et les
extrémistes armés. Ce furent les
Israéliens qui furent les plus choqués de ce
que cela aboutisse à un massacre parmi les femmes et
les enfants. Les Libanais eux-mêmes ne
réagissaient que peu, étant devenus
insensibles par les huit ans de guerre civile qui avaient
entraîné la mort de 98 854 victimes. Ils
supposent même que le massacre a été
effectué par l'OLP.
Certes, Winston Churchill avait
déjà forgé cette idée: «Les
Arabes sont des tueurs». mais la grande tragédie
de ce massacre, c'est que ces Arabes se donnent le nom de
«chrétiens». sur leurs fusils sont
collées des images de madones et des décalques
d'icônes. Ici, en Israël, on considère la
consternation générale au sujet des 762
victimes du massacre comme étant de
«l'hypocrisie», car, où donc étaient
les protestations au moment de l'exécution dans les
fours à gaz des six millions de Juifs, dont un
million et demi d'enfants
Le ministre de la
Défense Ariel Sharon le 25.10.1982
Le général de division
Amir Drori, commandant de la zone nord, le 31.10.1982
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Le Premier ministre Menachem Begin le
8.11.1982
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