Nouvelles d'Israël
02 /
1993
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Israël et le mouvement
Hamas
Le gouvernement Rabin a pris une
décision grave et provocante, qui aurait même
rebuté le Likoud lorsqu'il était au
gouvernement, en expulsant de l'Etat hébreu plus de
400 Palestiniens, activistes du mouvement Hamas en
Israël. L'opération expulsion a
été rapidement mise en oeuvre dans le plus
grand secret. Le transport des sympathisants du mouvement
Hamas vers la frontière libanaise s'est
effectué en autocar.
La décision d'expulser les
Palestiniens a été prise à la suite
d'un acte terroriste grave perpétré par une
branche année du mouvement Hamas. Le Hamas est une
organisation islamique fanatique, active dans les
«territoires occupés». Ses sympathisants
pensent que la totalité de l'Etat hébreu
constitue la Terre sainte islamique. A leurs yeux, il est
donc criminel de concéder aux Juifs la moindre
parcelle de cette terre. Cette pensée dogmatique
religieuse rend le Hamas hostile à la reconnaissance
d'Israël. Certains sermons de leurs chefs appellent les
musulmans à «ouvrir les portes des
mosquées à l'aide de crânes de
Juifs». Lors d'une action terroriste
exécutée à la mi-décembre, un
garde-frontière a été enlevé et
tué à coups de poignard. Nissim Toledano a
été kidnappé tôt le matin en
plein coeur de la ville de Lod, alors qu'il se rendait
à son travail. Les ravisseurs l'ont gardé en
otage pendant quelques heures en réclamant la
libération du chef du mouvement Hamas, Cheikh Ahmed
Yassine. Cheikh Yassine est maintenu en captivité
depuis plusieurs années, en raison de son implication
dans une longue série d'attentats terroristes graves,
parmi lesquels l'enlèvement et le meurtre de soldats
israéliens.
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Le Mossad israélien - les
meilleurs services secrets du monde
Le Mossad israélien est le
service de renseignements le plus efficace du monde - tel a
été le résultat d'une enquête
publiée dans le New York Times.
Le journaliste William Speyer a
testé l'efficacité des services secrets sur
deux critères: la récolte des informations et
les actions secrètes. Speyer a attribué le
quatrième rang pour le premier de ces critères
et le troisième pour le second. «L'espionnage
israélien est toujours très fort au
Proche-Orient et en Europe, mais plus faible en
Afrique», a écrit Speyer pour expliquer pourquoi
le Mossad n'a pas obtenu la note la plus
élevée dans le domaine des actions
secrètes. Selon l'ordre des appréciations de
Speyer, la CIA se situe au troisième rang pour la
récolte des informations et au deuxième pour
les actions secrètes.
Les services secrets russes obtiennent
des cotes semblables à celles du Mossad. (ZL)
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02 /
1993
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Négociations avec la
Jordanie
Un rapprochement surprenant entre
Israël et la Jordanie semble s'être engagé
dans le cadre des négociations de paix
israélo-arabes qui se déroulent à
Washington. Les deux parties se sont mises d'accord sur un
ordre du jour commun concernant les négociations, ce
qui permettra pour la première fois de faire avancer
les pourparlers.
Les pays arabes n'ont pas bien
accueilli cette évolution. Ils ont accusé la
Jordanie de faire cavalier seul dans le rapprochement avec
l'Etat hébreu. Les Jordaniens ne s'en sont pas
laissé compter. L'héritier du trône, le
Prince Hassan, frère du roi Hussein, s'est
déclaré convaincu que l'entente entre les deux
Etats était parfaite. «Il vaut mieux
réunir l'unanimité sur un ordre du jour
acceptable, que pas d'unanimité du tout.»,
a-t-il affirmé lors d'un entretien accordé
à un journal britannique. Dans une autre interview
à un quotidien italien, le Prince Hassan s'est
prononcé pour un règlement du conflit avec
Israël, conformément au modèle des pays
du Bénélux. Il a également émis
le désir de se rendre à l'Université
Bar-Ilan près de Tel-Aviv. Bar-Ilan est une
université religieuse. Selon les propos du Prince, il
s'agit par conséquent d'une université
particulière, «car elle parvient à allier
les sciences à la théologie».
Néanmoins, l'héritier du trône a
expliqué que d'un point de vue politique, le moment
d'une telle visite n'était pas encore propice.
(ZL)
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03 /
1993
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L'affaire des
expulsés
En janvier, l'expulsion de 415
activistes du mouvement Hamas vers le Liban a pris, pour
Israël, des proportions internationales. L'affaire des
Palestiniens s'était aggravée avec le refus
résolu du Liban de prendre en charge les 415 hommes
ou de leur faire parvenir de l'aide humanitaire. Les bannis
attendent donc toujours dans leur camp de toile,
dressé quelque part entre Israël et le Liban. Ce
camp est devenu un but d'excursion pour les médias
internationaux et s'est mué en théâtre
de la propagande anti-israélienne. Les images de la
télévision et les articles des quotidiens font
le reste pour poser les expulsés en victimes de la
barbarie israélienne. Mais on se garde bien de dire
que les expulsés sont des activistes dangereux d'une
organisation musulmane fondamentaliste
meurtrière!
La pression des médias a
provoqué l'ingérence de l'ONU dans cette
affaire. Le Secrétaire général des
Nations unies, M. Boutros Ghali, a
dépêché deux envoyés
spéciaux en Israël en vue d'obtenir une
annulation du décret d'expulsion.
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1993
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Elections présidentielles en
Israël
Sauf surprise, c'est Ezer Weizmann qui
sera élu, au mois de mars, au poste de
septième président de l'Etat juif. M. Weizmann
est le candidat du parti travailliste aux élections
présidentielles. Il se présentera contre le
candidat du Likoud, M. Dov Shilansky, parlementaire à
la Knesset, lors d'élections qui auront lieu,
à scrutin secret, à la Knesset. Selon toute
vraisemblance, M. Weizmann est déjà
assuré de recevoir une majorité de 61 voix.
Néanmoins, le parti travailliste entreprend tous les
efforts possibles et imaginables pour garantir à M.
Weizmann une victoire appréciable qui doit
échoir à quiconque doit incarner le consensus
national.
M. Weizmann, âgé de 68
ans, a été élu avec l'aval du
comité central du parti travailliste. Deux autres
personnalités du même parti s'étaient
également portées candidates. C'est la
première fois qu'un candidat aux élections
présidentielles est élu parmi d'autres
à main levée lors d'un congrès de
parti.
M. Weizmann est connu et
apprécié tant en Israël que dans le monde
entier. Il est jovial, très dynamique et
célèbre pour son franc-parler qui bouleverse
parfois les règles de la diplomatie. Pendant sa
campagne électorale au sein du parti, il a promis de
ne pas être un «président fantoche»,
s'il venait à être élu. Si
c'était le cas, ce serait le deuxième Weizmann
de la famille à exercer un mandat de
président. Son oncle paternel, Chaïm Weizmann,
fut le premier président de l'Etat
hébreu.
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Israël restitue à
l'Egypte des trouvailles archéologiques
Israël "restitue" le Sinaï
pour la deuxième fois. Mais cette fois, il ne s'agit
pas du territoire, mais de milliers de trouvailles
archéologiques qui avaient été
découvertes dans le désert du Sinaï entre
les années 1967 et 1977. La restitution de ces
trouvailles archéologiques s'étendra sur une
période de 24 mois, commençant à partir
de janvier 93. Cela est stipulé dans un accord qui a
été signé ce mois-ci à
Jérusalem par les autorités
israéliennes compétentes en matière
d'archéologie et une délégation
égyptienne. Cet accord constitue un avenant au
traité de paix entre les deux Etats. Jusqu'à
la conquête du Sinaï par Israël pendant la
guerre des Six Jours, les Egyptiens n'avaient pas
marqué d'intérêt pour les fouilles
archéologiques dans cette région. En revanche,
les archéologues israéliens l'ont presque
prise d'assaut. Au cours de dix périodes de fouilles,
les Israéliens sont parvenus à mettre au jour
sur la péninsule du Sinaï plus de 1300 anciens
lieux d'habitation, villes, routes, tombes, lieux de
pèlerinage et lieux saints. Les trouvailles
archéologiques vont de l'époque
préhistorique au Moyen-Age. Une partie d'entre elles
concerne l'histoire des Juifs. Les chercheurs ont
découvert à proximité de Kuntilla un
lieu saint israélite datant de l'ancienne monarchie
israélite (8ème-9ème siècles
avant Jésus-Christ). On a trouvé sur les lieux
des écritures hébraïques qui sont d'une
importance capitale pour la compréhension de la
religion en Israël à l'époque de la
monarchie. Mais on a également trouvé dans
d'autres endroits du Sinaï des bâtiments avec des
inscriptions et des monnaies hébraïques. Toutes
ces trouvailles qui avaient été
emmenées en Israël pour y être
étudiées en détails vont à
présent être restituées à
l'Egypte dans le cadre de l'accord conclu. Les chercheurs
israéliens espèrent seulement que ces
découvertes seront exposées dans des
musées du Caire et d'autres villes d'Egypte et
qu'elles seront accessibles à un large public.
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03 /
1993
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Le Likud - le parti le plus grand
et le plus divisé d'Israël.
Six mois après sa cuisante
défaite électorale, le Likud est à
présent le parti à la fois le plus grand et le
plus divisé d'Israël. L'action d'ouverture
à des nouveaux membres s'est terminée à
la mi-janvier. Elle avait été organisée
pour préparer l'élection d'un nouveau
président de parti en lieu et place d'Yitzhak Shamir.
Un dénombrement a révélé que le
Likud compte actuellement environ 230.000 membres inscrits
et qu'il constitue ainsi le plus grand parti d'Israël.
A titre de comparaison, lors de son dernier recensement, il
y a environ un an, le parti travailliste comptait quelque
140.000 adhérents. Les membres du Likud peuvent
élire au suffrage direct le prochain
président. Sur les cinq candidats qui se sont
présentés, trois sont particulièrement
intéressants : Benny Begin (le fils de l'ancien
président de parti Menachem Begin), David Levy
(ancien ministre des Affaires étrangères du
cabinet Shamir) et Benjamin (Bibi) Netanyahu, ancien
vice-ministre des Affaires étrangères et
ambassadeur d'Israël à l'ONU.
A la mi-janvier, Netanyahu
était le candidat le mieux coté et le plus
populaire. Mais ses chances d'être élu
président du parti ont fondu comme neige au soleil
depuis qu'on a appris qu'il a eu une liaison
extra-conjugale. Netanyahu, qui est âgé de 43
ans, a lui-même révélé l'affaire.
Il est passé dans une des émissions
d'informations les plus populaires de la
télévision israélienne et y a
présenté un numéro dramatique sans
précédent dans la politique
israélienne, puisqu'il a reconnu cette liaison qui,
selon lui, a pris fin il y a quelques mois. Netanyahu a
affirmé devant la caméra qu'un membre du Likud
faisant partie du camp de ses adversaires a essayé
d'utiliser cette affaire pour le faire chanter et l'obliger
à retirer sa candidature aux élections.
Netanyahu a ajouté qu'il
n'avait pas l'intention de démissionner et qu'il
voulait plutôt lutter contre cette forme de chantage
politique. Il a également porté plainte
à la police.
Les déclarations spectaculaires
de Netanyahu ont déclenché une tempête
au sein de son parti et de l'opinion publique
israélienne. Des membres du Likud lui ont
reproché de ne pas avoir cité de nom et qu'en
agissant ainsi, il a tramé dans la boue tous ses
adversaires. Une partie de ses opposants est même
allée jusqu'à affirmer que Netanyahu,
impliqué dans une affaire personnelle, a
inventé l'histoire du chantage. D'après eux,
Netanyahu, qui a introduit en Israël le style
électoral américain, a essayé de copier
à cette occasion le président américain
Bill Clinton.
Cette polémique a en même
temps déclenché un violent débat sur la
question de savoir si l'on peut établir une liaison
entre la vie publique et la vie privée d'un homme
politique.
Cette affaire et les
différentes accusations lancées ont
amené le Likud au bord d'une scission. Actuellement,
on ne sait toujours pas comment les choses vont
évoluer, car l'enquête policière n'est
pas encore clôturée. Tout dépendra de
ses résultats. Une chose est en tout cas
déjà sûre : si la police découvre
des preuves confirmant les accusations de Netanyahu,
celui-ci survivra à la crise et pourra revenir en
force dans la lutte pour la direction de son parti. Par
contre, s'il s'avère que les accusations qu'il a
lancées et sa prestation
télévisée n'étaient qu'une
réaction irréfléchie à une crise
personnelle, il est fort probable que cela mettra un terme
soudain à la carrière brillante d'une des
personnalités les plus prometteuses de la politique
israélienne.
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03 /
1993
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La loi interdisant tout contact
entre Israéliens et l'OLP a été
abrogée
Depuis le 20/01/1993, les contacts et
le dialogue entre Israéliens et membres de l'OLP, qui
étaient assimilés au crime de haute trahison
ou aux relations avec des agents ennemis, ne sont plus
interdits. Ce changement surprenant a été
amorcé par l'adoption à la majorité par
la Knesset, d'une loi extraordinaire. Cette nouvelle loi
abroge la loi adoptée par le Likoud pendant son
mandat, qui interdisait les contacts avec l'OLP. Cette
réforme a été l'enjeu de débats
houleux à la Knesset entre les parlementaires des
groupes de droite et de gauche. Le Premier ministre, Itzhak
Rabin, n'était pas présent au moment du vote
à la Knesset. D'aucuns ont interprété
son absence comme un désaccord par rapport à
la réforme. Le projet de loi a été
déposé par un parti de la coalition
gouvernementale et a été soutenu par l'aile
ultra-conservatrice du parti travailliste de Rabin.
Cette décision constitue une
étape supplémentaire dans le lent processus de
reconnaissance de l'OLP auprès de l'opinion publique
israélienne. Il n'y a pas si longtemps, l'ancien
Premier ministre d'Israël, Menahem Begin, qualifiait le
chef de l'OLP, Yasser Arafat, de «bête sur deux
pattes». La rencontre avec un membre de cette
organisation était considérée comme une
violation grave de la norme et des valeurs de la
société israélienne. Les rares
Israéliens qui bravaient l'interdiction
étaient traduits en justice. Certains furent
même condamnés à des peines
d'emprisonnement. Le plus célèbre d'entre eux
est Abbie Nathan, un Israélien de souche indienne,
fervent défenseur des droits de l'homme.
M. Nathan, qui a déjà
purgé deux peines de prison pour avoir
précisément rencontré M. Yasser Arafat
en public, a pris le premier avion en direction de la
capitale tunisienne, le lendemain même de l'abrogation
de la loi, pour y informer en personne M. Arafat, de la
réforme de la législation israélienne.
Pendant son séjour à Tunis, M. Nathan a tenu
à interviewer le chef de l'OLP devant les
caméras de la chaîne de
télévision publique israélienne. Au
cours de cet entretien, le premier du genre, M. Arafat a
convié le Premier ministre, M. Rabin, à une
entrevue «entre hommes de bonne volonté pour
conclure la paix avec des hommes de bonne
volonté.»
En réaction à cet
entretien qui a obtenu un écho favorable en
Israël comme à l'étranger, le bureau du
Premier ministre a spécifié que la position du
gouvernement concernant les négociations avec l'OLP
restait inchangée. Selon le communiqué, le
gouvernement maintient sa décision de ne
négocier qu'avec la délégation
palestinienne dans le cadre des pourparlers
bilatéraux sur la paix. La délégation
est exclusivement composée de citoyens des
territoires occupés. Selon le gouvernement, rien ne
justifie ni ne nécessite une négociation avec
les représentants de l'OLP dont le siège se
situe à Tunis.
Nombreux sont les Juifs d'Israël
et du monde entier qui se rendent
régulièrement à Jérusalem pour
déposer des billets comportant une prière ou
une demande dans les interstices des vieilles pierres du Mur
des Lamentations. Les visiteurs non-Juifs suivent parfois
cette coutume. Même le président de l'Ukraine,
Leonid Kravtchouk, qui s'est rendu en Israël au mois de
janvier, a laissé, dans le Mur des Lamentations, un
feuillet de prières. Cette tradition trouve son
origine dans la croyance selon laquelle la
«Chechina», la présence spirituelle de
Dieu, qui planait jadis au-dessus du Temple, se trouve
à présent sur les pierres du Mur des
Lamentations, dernier vestige de l'enceinte du Temple.
Autrement dit, un feuillet inséré dans le Mur
des Lamentations représente un lien direct avec
Dieu.
La société de
télé-communications israélienne
«Bezek», qui détient le monopole sur le
marché, a décidé d'appliquer des
technologies modernes pour permettre à tout un chacun
de déposer un feuillet sans pour autant devoir se
déplacer personnellement. La société a
donc créé un service de
télécopie réservé à cet
usage. Il suffit de composer le numéro 612222
à Jérusalem pour pouvoir envoyer son texte.
Des courriers sont alors chargés d'insérer
discrètement la prière dans le Mur des
Lamentations où elle ira rejoindre les centaines de
milliers d'autres textes placés dans les interstices
des anciennes pierres.
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02 /
1993
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Israël va se joindre aux
troupes de paix de l'ONU
Israël va, sans tarder, se
joindre pour la première fois aux troupes de paix de
l'ONU. A Jérusalem, le gouvernement a
décidé de répondre favorablement
à la demande du Secrétaire
général de l'ONU, Boutros Ghali, en menant
à la disposition des troupes de paix de l'ONU des
citoyens israéliens pour des postes politiques et de
relations publiques.
En un premier temps, il est question,
pour les Israéliens, de huit postes prévus par
le secrétariat de l'ONU; ils se situeront notamment
au Cambodge, au Laos, en Somalie et en Namibie
Cet engagement d'Israéliens
dans les troupes de paix de l'ONU constitue une étape
supplémentaire dans le processus
d'amélioration des relations entre Israël et cet
organisme international. Récemment, Israël a
donné son accord pour que des représentants de
l'ONU participent aux négociations
multilatérales. Ces dernières, qui se tiennent
dans divers endroits du monde entier, s'inscrivent dans le
cadre du processus de paix entamé à la
Conférence de Madrid en 199 1. (ZL)
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