Nouvelles d'Israël
05 /
1999
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La question libanaise: un
thème électoral
Pour la première fois depuis la
«Paix pour la Galilée» (la guerre contre le
Liban en 1982), la présence des forces armées
israéliennes au Liban constitue une
question-clé de la campagne électorale en
Israël.
C'est Ehud Barak, président du
Parti travailliste, qui a donné le ton. Lors d'une
interview télévisée, il s'est
engagé à ramener les soldats israéliens
au pays, ajoutant que s'il devenait Premier ministre, tous
les soldats israéliens présents au Liban
seraient rapatriés pour juin 2000. A peine quelques
heures plus tard, le Premier ministre Netanyahou faisait
savoir que ce retrait était «une
possibilité à envisager». Ces mots sont
tombés à la fin d'une semaine difficile, au
cours de laquelle deux incidents sur le sol libanais ont
coûté la vie à sept soldats et un
civil.
Pour soutenir l'opinion publique et
restaurer légèrement le moral, le Premier
ministre et le chef de l'Etat-major ont signalé lors
d'une conférence de presse nocturne organisée
au ministère de la Défense à Tel Aviv
que la lutte contre le Hezbollah serait intensifiée,
et que des avions de combat seraient mis en oeuvre pour
bombarder les points d'appui et les camps
d'entraînement de l'organisation terroriste.
Ce bombardement a apporté des
résultats mitigés: les cibles ont bien
été détruites, mais les terroristes,
qui s'attendaient à l'intervention, n'ont
pratiquement subi aucun dommage.
L'armée critique la
classe politique
Le Habad abandonne Netanyahou
Publicité pour le Shas
«Un seul Israël»
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
04 /
1999
Texte intégral
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"Rencontre avec le
diable"
Le Président israélien
brise la glace
Un chef d'Etat israélien
peut-il serrer la main du chef d'une organisation terroriste
arabe responsable de la mort d'innombrables
Israéliens? Peuvent-ils avoir un entretien approfondi
au sujet du processus de paix?
C'est la question qui a
préoccupé l'opinion israélienne
à l'occasion des funérailles du Roi Hussein. A
cette occasion, le président israélien Ezer
Weizmann a rencontré Naif Hawatmeh, le chef du
«Front démocratique pour la libération de
la Palestine. Ils ont échangé une
poignée de main et ont conversé
ensemble.
La rencontre a eu lieu dans un salon
d'un des châteaux de la dynastie jordanienne, alors
que les deux hommes, en compagnie de nombreux autres
hôtes de marque, attendaient la
cérémonie funèbre. On ne sait pas au
juste lequel des deux s'est dirigé vers l'autre et a
pris l'initiative, mais tous ont vu Weizmann et Hawatmeh se
serrer la main et parler ensemble.
Le Premier ministre Netanyahou et
Ariel Sharon, ministre des Affaires
étrangères, qui étaient
également présents à cette occasion,
ont évité d'adresser la parole à
Hawatmeh. Ils ont violemment critiqué le
président. Selon eux, il est inconvenant que le
président israélien devise longuement avec
l'homme qui est responsable de quelques-uns des pires
attentats commis en Israël. Parmi ces attentats, on
compte notamment celui de Maaloth, dans le nord du pays, qui
avait provoqué la mort de 24 civils et soldats le 15
mai 1974.
Mais face à ceux qui le
critiquaient, Weizmann n'a pas mâché ses mots.
Il leur a rappelé que Yasser Arafat n'avait pas
été un «enfant de choeur», lui non
plus. Netanyahou l'a pourtant rencontré à
plusieurs reprises et lui a serré la main. Arafat,
lui aussi, a le sang de victimes juives innocentes sur les
mains. Netanyahou a répliqué que Hawatmeh
continuait à revendiquer l'assassinat de juifs.
Weizmann lui a rétorqué qu'il avait justement
parlé du processus de paix avec Hawatmeh. Il a en
outre cité l'ancien chef du mouvement
révisionniste, Zeev Jabotinsky, qui a proclamé
voici de nombreuses années: «Pour le bien du
peuple juif, je suis même disposé à
rencontrer le diable en personne». D'après
Weizmann, «toutes les parties devront finir par
communiquer pour faire réellement la
paix.»
Hawatmeh vit depuis quelques
années à Damas et s'est élevé
avec véhémence contre les accords d'Oslo. Son
organisation, forte d'un millier de membres, fait partie du
«Front du Refus», qui rassemble toutes les
organisations catégoriquement opposées
à des négociations avec Israël. Signalons
en passant que les chefs du «Front du Refus», ont
pour leur part attaqué violemment Hawatmeh pour son
attitude et le fait qu'il se soit entretenu avec le
président de «l'ennemi sioniste».
Commentaire:
Weizmann a raison. Car Arafat ne vaut
pas mieux que ce Hawatmeh. Mais Arafat est peut-être
suffisamment intelligent pour rechercher la paix avec
Israël de manière à provoquer ainsi la
chute de «l'ennemi héréditaire
sioniste». Au fond de son coeur, Arafat ne pense pas
autrement que Hawatmeh. Nous imaginons très bien,
à la lecture de la Parole prophétique, qu'un
consensus finira tôt ou tard par apparaître avec
le «Front du Refus» de Hawatmeh, tout comme avec
la Syrie. Nous en parlions dans notre dernière
édition. Peut-être Weizmann a-t-il fait le
premier pas en ce sens. Et quand il cite le chef sioniste
Zeev Jabotinsky: «Pour le bien du peuple juif, je suis
même disposé à rencontrer le diable en
personne», c'est là une effrayante et
inquiétante prophétie quant à ce que
fera Israël: conclure une alliance avec l'Antichrist
avant de reconnaître sa profonde erreur et de se
convertir à Jésus Christ, le véritable
Messie. Voilà ce que nous enseigne la Parole
prophétique. Jésus l'a exprimé par ces
mots: «Si un autre vient en son propre nom, vous le
recevrez» (Jean 5, 43). Tout s'accomplit. Jésus
revient. CM
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Nouvelles d'Israël
05 /
1999
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ARIE DERI DÉCLARÉ
COUPABLE
Deri ne renonce pas encore
Le chef du mouvement Shas, Arie Deri,
le prodige et l'étoile montante de la politique
israélienne, a été
déclaré coupable par un tribunal de
Jérusalem pour faits de corruption graves, de
tromperies et d'abus de confiance. Le jugement a
été annoncé à la mi-mars. La
procédure judiciaire contre Arie Deri fut la plus
longue et la plus volumineuse dans l'histoire de la justice
israélienne.
Des griefs furent formulés pour
la première fois contre lui il y a neuf ans. Il
était alors directeur général du
ministère de l'Intérieur et devint ensuite
ministre de ce même département. Il
était soupçonné d'avoir accepté
un pot-de-vin de 170.000 dollars US ainsi que d'autres
«dons» personnels; en contrepartie desquels il
faisait parvenir de l'argent à plusieurs
organisations orthodoxes et à des individus en
relation avec lesdites organisations.
Durant les années qui
s'étaient écoulées depuis ces
accusations, Deri et ses avocats ont employé la
tactique de se dérober pour retarder la
procédure juridique. Apparemment, ils
espéraient que serait trouvé un accord
politique, dans le cadre duquel les accusations ne seraient
pas maintenues.
Toutes ces années, Deri
lui-même s'est prévalu de son droit pour
refuser de témoigner, et cela alors que l'on
attendait de lui, étant donné sa position de
ministre du gouvernement, une entière
coopération avec les responsables de l'enquête.
Mais en raison de la pression exercée par l'opinion
publique et la presse durant toute l'affaire, Deri n'a pas
pu écarter une procédure judiciaire.
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Appel de
Minuit
05 /
1999
Texte intégral
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Des forces de
sécurité Israéliennes tuent des
manifestants kurdes
Les forces de sécurité
du consulat israélien à Berlin ont ouvert le
feu sur des manifestants kurdes, quand l'un d'eux a
essayé de s'emparer des armes d'un garde; c'est ce
qu'a déclaré le Premier ministre Benjamin
Netanyahou. Celui-ci a insisté sur le fait
qu'Israël n'avait joué aucun rôle dans
l'arrestation du leader kurde
Abdullah Ocalan. Il a ajouté
que la mort est «toujours quelque chose de
tragique», mais que «d'autre part, nous sommes
obligés de protéger les citoyens
israéliens partout où ils se trouvent, et
d'assurer la sécurité des institutions
israéliennes partout dans le monde.»
Netanyahou a aussi fait remarquer que
les forces de sécurité des
représentations diplomatiques israéliennes ont
reçu l'ordre de faire avorter toute tentative de
prise d'otage «en ayant recours à la violence
et, en cas de nécessité, par l'usage d'armes
à feu». Une femme, Ruth Ya'alkov, qui avait
été prise en otage par les manifestants, fut
relâchée après que les Israéliens
eurent demandé aux autorités allemandes
d'intervenir.
Après une enquête rapide
faite par le service de sécurité
israélien, la décision, prise à Berlin,
d'ouvrir le feu sur les manifestants se justifiait. La radio
israélienne a annoncé que, suite à
l'application de mesures de sécurité
accentuées, les représentations diplomatiques
israéliennes en Europe seraient de nouveau
ouvertes.
Le journal israélien Jediot
Acharonot écrit que l'attaque visant le consulat juif
à Berlin est la 25 ème du genre dans
l'histoire de l'Etat hébreu, et que, pour cette
raison, des troupes de sécurité vigilantes et
promptes à réagir sont d'une importance
capitale. Parmi les attentats précédents
contre des représentations diplomatiques, nous
mentionnerons, par exemple, celui qui détruisit, par
une bombe, l'ambassade israélienne à Buenos
Aires (Argentine). Son triste bilan: 28 tués et
quelque 300 blessés. Rappelons aussi l'attaque dont a
été victime, le 4 juin 1982, l'ambassadeur
israélien en Grande-Bretagne, Shlomo Argov,
grièvement blessé à la tête par
des balles de revolver, alors qu'il sortait d'un
établissement du centre de Londres. Le 28 mai 1971,
le consul israélien en Turquie fut mortellement
blessé lors d'un attentat à Istanbul.
(ISRAEL LINE,
18.2,1999)
Israël ne peut se permettre de
faire preuve de négligence dans les questions de
sécurité. Tandis que les manifestants à
Berlin maîtrisaient rapidement quelque 50 hommes des
forces de sécurité allemandes, leur tentative
contre les Israéliens s'avéra mortelle.
L'avenir d'Israël, qui a déjà
commencé, est décrit par ces mots en
Jérémie 51, 20: «Tu as été
pour moi un marteau, un instrument de guerre. J'ai
brisé par toi des nations; par toi, j'ai
détruit des royaumes.»
A.F.
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Nouvelles d'Israël
05 /
1999
Texte intégral
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Jehuda Gil déclare
coupable
Pendant que le Shabak, une institution
qualifiée pour le service interne des renseignements,
se réjouissait de la découverte de l'affaire
Kaminsky, le Mossad, qui est compétent pour
l'espionnage transfrontalier, fut appelé à se
souvenir d'une de ses bavures particulièrement
pénibles. Un tribunal spécialement
convoqué a déclaré coupable l'agent
Jehuda Gil pour activités particulièrement
graves contre la sécurité de l'Etat.
L'affaire Gil a été
découverte en novembre 1997. Des communiqués
furent publiés selon lesquels un agent du Mossad
avait été arrêté pour propagation
de fausses informations qui avaient presque provoqué
une guerre contre la Syrie. Cet agent est Jehuda Gil, un
membre de longue date du Mossad, hautement professionnel,
qui passait pour être extrêmement
crédible dans le monde du mensonge. Sur
l'arrière-plan de son professionnalisme et de sa
crédibilité, il donnait
régulièrement des cours à
l'«école» du Mossad sur ce sujet:
«présenter le mensonge comme
vérité».
Gil gagna la profonde estime de ses
supérieurs lorsque, dans les années 70, il
parvint à recruter un très important agent
syrien dans les cercles gouvernementaux de Damas. Cet homme
fournit pendant dix ans, contre paiement, des informations
importantes sur les intentions du Président
syrien.
Par la suite, il se retira de son
poste et Gil eut de moins en moins de possibilités
d'obtenir des informations importantes. Mais il ne voulut
absolument pas renoncer à sa position, et il continua
à fournir des informations. Comme il s'est
avéré plus tard, elles étaient pour la
plupart tout simplement inventées. Ces renseignements
douteux ont influencé l'évaluation de
situations par le Mossad ainsi que par le gouvernement, au
moins dans un cas concret et connu. Gil transmettait des
informations sur l'intention des Syriens de vouloir lancer
une attaque dans la région de l'Hermon (Golan). Sur
base de ces renseignements, l'armée
israélienne fut mise en état d'alerte.
Mais il fut finalement
décidé de ne pas mobiliser des
réservistes afin de ne pas aggraver la
tension.
Le procès contre Gil, qui dura
un an et demi, se tint à huis clos devant un tribunal
spécialement constitué et
présidé par un juge de la Cour suprême.
Cependant, le ministère public fit connaître
son intention de faire appel et de traiter l'affaire
directement devant la Cour suprême de justice.
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Nouvelles d'Israël
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Appel de
Minuit
05 /
1999
Texte intégral
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Les femmes du Mur Ouest obtiennent
gain de cause
La Cour suprême de justice a
consacré une audition de deux heures à la
pétition du groupe «Femmes du Mur Ouest» (=
Mur des Lamentations), qui veulent prier ensemble à
cet endroit en portant un rouleau de la Thora et un
châle de prière; c'est ce qu'on peut lire dans
un communiqué du journal «Jerusalem
Post».
Batya Kallus, membre de la direction
du groupe, a déclaré que ceci est la
première fois qu'un organe officiel a accordé
une audience à des femmes. «La Cour
suprême de justice a prouvé une fois de plus
aujourd'hui qu'elle est la seule voie à emprunter
quand il s'agit, dans ce pays, de se pencher sur les droits
des citoyens., dixit Madame Kallus, qui se qualifie
elle-même de Juive orthodoxe.
Le groupe, qui se nomme aussi
«Groupe de la Nouvelle Lune», a
régulièrement tenu des réunions de
prières au Mur Ouest. Kallus d'ajouter que ces
réunions se sont toujours déroulées
sans le moindre incident. Voici dix ans, alors que ces
rencontres, encore à leur début, se tenaient
dans la stricte observance de la loi, sans rouleau de la
Thora et sans châle de prière, les chants en
choeur des femmes n'étaient pas tolérés
par les autres suppliants au Mur Ouest. Elle a cependant
reconnu que les Juifs ultraorthodoxes se montrent
conciliants et qu'eux aussi pourront s'habituer à
voir des femmes lire dans la Thora au Mur Ouest.
Le tribunal n'a voulu, à ce
sujet, ni prendre de décision, ni accorder une
nouvelle audition.
Cette évolution en Israël
montre que le pays, sur la question du respect des lois
religieuses, ne se différencie pas des autres
nations. Tôt ou tard, la résistance
s'affaiblira et ces lois seront libéralisées,
même si cela est en opposition flagrante aux nettes
directives bibliques.
A.F.
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Appel de
Minuit
05 /
1999
Texte intégral
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Pression américaine
renforcée responsable du sang versé en
Israël
Les représentants pro-arabes du
ministère américain des Affaires
étrangères aiment se souvenir des effets de la
guerre arabo-israélienne de 1956, quand le
président Dwight Eisenhower se mit à exercer
de la pression sur le Premier ministre David Ben Gourion
pour qu'il cède à l'Egypte la totalité
de la péninsule du Sinaï. Eisenhower, par
exemple, brandit la menace de supprimer l'exonération
fiscale pour les dons que les Américains faisaient
à Israël. C'était là un
réel danger pour un petit pays appauvri, qui venait
d'accueillir 700.000 immigrés.
Tous ceux du ministère des
Affaires étrangères qui, aujourd'hui,
s'occupent de la politique au Proche-Orient, voient dans la
conception politique d'Eisenhower à cette
époque-là un modèle à suivre
dans l'actuelle politique américaine au Proche-Orient
et dans celle à venir, c'est-à-dire: exercer
de plus en plus de pression sur Israël, mais jamais sur
le clan arabe.
Mais nombreux sont ceux qui ignorent
qu'Eisenhower, plus tard, a exprimé ses regrets
profonds pour les mesures politiques qu'il avait prises
alors. Dans une conversation privée avec Max Fisher,
homme très influent dans les milieux juifs
d'Amérique, Eisenhower dit en 1965: «Tu sais,
Max, quand je pense à Suez, je regrette d'avoir agi
de la sorte. Je n'aurais jamais dû faire pression sur
Israël pour qu'il évacue le Sinaï. Richard
Nixon, une connaissance de Fisher, a, lui aussi,
raconté à ce dernier qu'Eisenhower lui avait
confié que «dans les années soixante -
j'en suis tout à fait sûr - il avait
également déclaré à d'autres
personnes qu'il regrettait les mesures prises à cette
époque-là (concernant le Sinaï). A son
avis, il avait mal agi..
Malheureusement, Eisenhower a compris
trop tard. Quand le Sinaï fut de nouveau entre les
mains des Egyptiens, les actes de terrorisme reprirent.
L'Egypte commença par le blocus des navires
israéliens dans le détroit de Tiran, et une
autre guerre s'ensuivit. Si Eisenhower avait permis à
Israël de rester dans le Sinaï, bien des bains de
sang auraient été évités.
(OUTPOST.5/1998)
Un article tout à fait
éloquent! Israël fait toujours tout à
nouveau l'objet de pressions; par contre, du
côté arabe, pratiquement jamais! Même si
une grande partie de la péninsule du Sinaï ne
fait pas partie de la Terre promise, le point de la
négociation en faveur d'Israël a
été réduit à néant par
l'intervention de l'étranger.
Joël a annoncé les
prochains jugements par ces mots: «De Sion l'Eternel
rugit, de Jérusalem il fait entendre sa voix. les
cieux et la terre sont ébranlés. Mais
l'Eternel est un refuge pour son peuple, un abri pour les
enfants d'Israël. Et vous saurez que je suis l'Eternel,
votre Dieu, résidant à Sion, ma sainte
montagne. Jérusalem sera sainte, et les
étrangers n'y passeront plus» (Joël 3,
16-17). Particulièrement importante dans ce cadre,
cette proposition: « .. et les étrangers n:v
passeront plus.» Israël ne sera plus alors sous la
pression des USA et des autres nations.
A.F.
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Israël, Hawatmeh, Eisenhower, Netanyahou, Weizmann,