Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA BIBLE


Introduction

Vous vous êtes réunis en grand nombre dans cette salle, il y a trois semaines, pour entendre la Conférence de M. le professeur Buisson, sur une réforme urgente dans l'instruction primaire, et plusieurs croyaient qu'il s'agirait d'orthographe phonétique, ou d'hygiène scolaire, ou de quelque nouvelle méthode d'enseignement à introduire dans nos écoles. Aussi, ceux qui étaient venus ici avec ces idées, ne furent pas médiocrement surpris d'entendre le conférencier proposer, comme réforme urgente à apporter à notre instruction primaire, la suppression de l'enseignement de l'Histoire sainte dans nos écoles.

Supprimer cet enseignement ! Mais nous avions la simplicité de croire que cette réforme urgente avait été votée il y a quelques années déjà; que l'enseignement de l'Histoire sainte ne figure plus parmi les branches de l'enseignement primaire; que les parents ne sont plus obligés de le faire donner à leurs enfants; que les instituteurs ne sont plus astreints à enseigner l'Histoire sainte, ni la doctrine chrétienne, ni la morale chrétienne, ni rien de ce qui touche au christianisme. Et si nous ne craignions d'être impoli, nous dirions au conférencier: Monsieur, votre montre retarde de plusieurs années.

« Oui, nous répond-on, en droit, l'enseignement de l'Histoire sainte n'est plus obligatoire; en fait, il se donne comme s'il l'était encore. Les pasteurs, - les pasteurs sont aujourd'hui la cause de tout le mal qui se fait, et on ne leur reconnaît pas même, comme à ces malheureux rois dont on dit tant de mal, d'avoir du bon quelquefois, - les pasteurs, les prêtres, - c'est ainsi qu'on nous appelle, - les prêtres donc sont membres des commissions d'éducation, ils y ont toute l'influence, et les instituteurs n'osent pas refuser de se charger de l'enseignement religieux. » Voilà ce qu'on dit. À cela je réponds: Si les pasteurs sont membres des commissions d'éducation, ils le sont parce qu'ils y ont été nommés par les intéressés, ils n'en sont pas membres-nés; si les intéressés les y font entrer, c'est apparemment qu'ils le jugent bon, car on n'oserait soutenir qu'ils agissent en ignorants; si les instituteurs, dans leur très-grande majorité, ont consenti à continuer l'enseignement religieux dont la loi les déchargeait, c'est apparemment parce qu'ils l'ont bien voulu, trouvant dans cet enseignement un moyen éducatif infiniment précieux, car on n'oserait pas dire qu'ils manquent à ce point de dignité et d'indépendance que de se faire les plats valets des pasteurs, et l'on n'oserait pas porter atteinte à ce point à l'honneur de notre corps enseignant; enfin, si les parents envoient encore leurs enfants à ces leçons de religion, c'est apparemment encore qu'ils les trouvent utiles et nécessaires, parce qu'ils sont chrétiens, ou que, sans être chrétiens, ils veulent, comme un de mes anciens amis de collège, que leurs enfants soient instruits dans la religion chrétienne, afin qu'ils puissent plus tard se décider pour elle ou contre elle avec une entière connaissance de cause. De sorte que je ne vois d'autre moyen de changer l'état de fait actuel, c'est-à-dire d'empêcher les instituteurs et les institutrices de donner volontairement et joyeusement des leçons de religion, et les parents d'y envoyer volontairement leurs enfants, que d'afficher dans toutes les salles d'école :

De par la loi, défense en ce lieu
De prier Dieu.

Il y aurait encore un autre moyen, mais dont peu de personnes paraissent se soucier, ce serait de séparer l'Etat et l'Ecole. Que les croyants aient leurs écoles; que les non-croyants aient leurs écoles. On veut la séparation de l'Eglise et de l'Etat; je la veux aussi ; mais voudra-t-on, avec moi, la séparation de l'Etat et de l'Ecole ?

Je reproche donc à la proposition faite ici il y a trois semaines, de n'avoir pas le mérite de l'à propos. La réforme urgente est faite.

Mais comment, Messieurs, a-t-on motivé la proposition qu'on faisait de cette réforme urgente dans notre instruction primaire? L'a-t-on fait en invoquant les grands principes qui sont à notre ordre du jour : La liberté de conscience, la séparation du temporel et du spirituel, du civil et du religieux? Non, Messieurs, on a dit que la Bible est un livre rempli d'histoires immorales et absurdes, et qu'un tel livre ne doit pas être laissé entre les mains des enfants.

On a mis au jour certains faits de l'histoire sainte; on a laissé les autres dans l'ombre; si l'on a dit que les premiers ne peuvent avoir qu'une fâcheuse influence sur les enfants, on n'a pas montré que les seconds devaient en avoir une très-bonne; on n'a présenté qu'une des faces de la question; on a choisi dans la vie d'un Samuel, d'un David, d'un Salomon, les traits les plus désavantageux, et on a oublié les autres; on ne s'est pas demandé si l'interprétation que l'on donnait de certains faits était la bonne, celle qui ressort de l'ensemble des textes, et si telles actions dont se sont rendus coupables des hommes de l'Ancienne Alliance ne nous sont pas racontées précisément pour nous apprendre à détester le mal ; et l'on a porté sur la Bible un jugement aussi peu impartial que le serait un jugement porté sur Voltaire par un- écrivain qui ne tiendrait compte que des bassesses dont il s'est rendu coupable, et ne dirait mot, par exemple, de son zèle dans l'affaire des Calas. Et c'est cette accusation portée contre la Bible qui m'a poussé, moi, membre de la Société d'Utilité publique, à demander de pouvoir présenter ici la défense de l'accusée, demande qui m'a été gracieusement accordée.

On veut donc provoquer dans notre enseignement primaire une réforme urgente, et modifier non la loi qui est parfaite, mais l'état de fait, en montrant que la Bible est un livre dangereux pour le coeur, l'intelligence, le caractère, la moralité des enfants qui la lisent. - Mais je ne puis cacher ma surprise: on ignore donc que, dans toutes nos écoles, - je crois pouvoir dire toutes sans me tromper, - les leçons d'histoire sainte de l'Ancien Testament se donnent à l'aide de manuels, que nulle part l'Ancien Testament n'y est en usage comme manuel d'instruction religieuse, et que ces manuels sont appropriés à l'âge des enfants , omettent certains récits., stigmatisent certains actes coupables, en racontant en quelques lignes les conséquences que la Bible nous a fait connaître comme découlant de ces faits condamnables. Permettez-moi de vous raconter une histoire qui date de l'autre jour : Un homme, très-savant dans la science qu'il professe, mais moins dans la connaissance des manuels d'Histoire sainte, disait à un de mes amis : « Avouez pourtant que Jacob, trompant son père, se conduit indignement. Et voilà ce que vous faites admirer aux enfants ! ... » Et voilà comme on écrit l'histoire, dirai-je; le manuel d'Henriod, en usage dans beaucoup de nos écoles, parle ainsi de la fourberie de Jacob :

« Le mensonge de Jacob ne resta pas impuni, car toute sa vie fut dès lors une suite de douleurs; et, comme il avait trompé son père, il fut trompé par ses enfants. Rebecca, qui avait poussé son fils au mensonge, en porta de son côté la peine; car dès lors elle fut privée de ce fils, qu'elle ne revit jamais. »

Je crois donc 'que si l'on avait consulté nos manuels d'Histoire sainte, on se serait évité la peine de citer à l'appui de la réforme urgente dans l'instruction primaire que l'on réclame, nombre de faits, bibliques, mais passés sous silence par nos manuels, et je comprends toujours moins comment la Conférence d'il y a trois semaines a pu être annoncée sous ce titre : Une réforme urgente dans l'Instruction primaire.

« Mais ces enfants qui s'en vont, le dimanche matin, la Bible sous le bras, à l'école du dimanche ! » Ah ! Messieurs, ici, nous sortons évidemment de l'instruction primaire. L'école du dimanche est le domaine de la liberté; les moniteurs y enseignent librement, les enfants y viennent librement, la loi ne les connaît pas et elles n'en vont pas plus mal, et les réformes à apporter dans l'enseignement primaire ne les concernent pas; c'est donc à tort qu'on a parlé d'elles, si, en effet, on ne voulait qu'une réforme dans l'instruction primaire.

Mais, chacun l'a compris, et ceux qui étaient douloureusement affectés de ce qu'ils entendaient et ceux qui applaudissaient: c'est à la Bible qu'on en voulait, à la Bible qui contient, dit-on, des légendes absurdes et immorales, à la Bible qui donne de Dieu les idées les plus fausses et les plus extravagantes, à la Bible qui, toute pleine de surnaturel, n'est propre qu'à maintenir dans l'ignorance ceux qui la lisent, à la Bible, Ancien et Nouveau Testament, car ces deux parties sont indissolublement unies ; frapper l'une, c'est frapper l'autre, et le surnaturel que l'on reproche à l'Ancien Testament n'est pas absent du Nouveau. Aussi, après avoir dit qu'il n'y a pas, chez nous, au point de vue religieux, de réforme urgente à introduire dans l'instruction primaire, je veux vous parler du rôle de la Bible dans l'éducation. Je n'ai point entendu M. le professeur Buisson, et lui-même a eu l'obligeance de venir me dire que sa Conférence ne sortirait pas de 'presse assez tôt pour qu'il me fût possible de m'en servir en préparant la mienne. Aussi je ne peux pas le suivre dans tous les détails de son exposition, mais je veux envisager la question de plus haut et d'une manière générale. Je répondrai d'abord aux objections que l'on fait à ceux qui remettent la Bible aux enfants, et je montrerai ensuite son rôle éducatif.

On reproche à la Bible d'être un livre immoral.

On reproche à la Bible de nuire au développement intellectuel des enfants, en leur apprenant à croire au surnaturel.

On reproche à la Bible de disposer les enfants à la servilité et de faire d'eux des êtres sans caractère, ennemis de la liberté, tremblant devant des hommes qui se disent les représentants et les interprètes de la Divinité.

On reproche à la Bible d'assombrir leur existence et d'attrister la vie humaine par ses doctrines de la justice de Dieu, d'un jugement, d'un enfer.

Je crois pouvoir comprendre sous ces quatre chefs les accusations portées contre la Bible, et je crois pouvoir dire d'avance que la réponse à ces objections ne sera point difficile, car voici déjà un certain nombre de siècles que la Bible est connue de plusieurs peuples, qu'elle a fait ses preuves et montré ce qu'elle peut accomplir, et voici aussi un certain nombre de siècles que plusieurs peuples vivent sans elle et nous font connaître jusqu'où l'on s'élève quand on se passe de son secours. Nous n'aurons qu'à comparer.

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§ 1. LA BIBLE EST UN LIVRE IMMORAL!

Les faits allégués à l'appui de cette accusation ont été présentés ailleurs sous leur vrai jour dans une Conférence que je ne veux pas affaiblir en la refaisant. Je me bornerai donc aux considérations suivantes :

Si la Bible est un livre immoral, il doit nécessairement résulter de là qu'un homme est d'autant plus immoral qu'il est placé plus directement sous son influence, et qu'un peuple formé à son école surpassera en corruption tous ceux qui ont le bonheur de l'ignorer. Ceci est une question de fait.

Le peuple le plus immoral devrait être le peuple juif, le peuple de l'Ancien Testament. Ne brille-t-il pas au contraire d'un éclat, obscurci sans doute parfois, mais jamais éteint, au milieu des peuples qui l'entourent, l'asservissent, l'entraînent à l'idolâtrie, les Babyloniens, les Ninivites, les Tyriens ? À l'époque du débordement inouï de corruption qui signala la fin de la république romaine, prépara le règne des Césars et eut son incarnation dans les monstres à figure humaine qui s'appelaient Tibère, Néron, le peuple juif était-il à la tête de la corruption? Les Juifs sont-ils aujourd'hui plus immoraux que les autres peuples? Entend-on parler souvent d'assassins juifs, d'ivrognes juifs? La statistique ne prouve-t-elle pas que chez eux les suicides sont quatre fois plus rares que chez nous et qu'il en est de même des naissances illégitimes? Les peuples chrétiens sont-ils plus immoraux que les peuples païens? La religion de la Bible n'a-t-elle pas été le sel qui a empêché le monde romain de disparaître dans l'abîme d'une incurable corruption ? Quand Chrysostome raconta à Libanius, ce fidèle ami de Julien, que sa mère, veuve depuis l'âge de 20 ans, n'avait jamais voulu prendre un autre époux, Libanius s'écria, en se tournant vers son auditoire païen, - et il était en cela l'interprète des sentiments d'admiration pour les chrétiens que les vertus chrétiennes inspiraient aux païens sérieux : « 0 Dieux de la Grèce, quelles femmes parmi ces chrétiens ! »

Qui a appris au maître la justice, à l'esclave la liberté, à l'indigent la patience, au riche la charité? Qui a fait sortir comme de terre des asiles pour toutes les souffrances? Qui a mis au coeur des Calame de fonder les Billodes, des Pourtalès de construire un hôpital, des Meuron d'édifier un palais pour les aliénés? Qui inspire à de saintes filles, les diaconesses, la volonté de se consacrer tout entières au soulagement des pauvres et des malades. Qui? la Bible immorale ! Est-ce que la moralité ne grandit pas chez un peuple en proportion de sa connaissance de la Bible? Est-ce que la Bible n'est pas le plus puissant moyen, connu jusqu'à présent, de civiliser et de moraliser les peuples païens? Est-ce que les enfants élevés sous la discipline de la Bible sont plus immoraux que les autres? Est-ce que le représentant le plus parfait de l'esprit israélite et de la culture juive, Jésus de Nazareth, a été un homme immoral, d'autant plus immoral qu'il avait grandi plus complètement dans l'atmosphère, dans les idées, dans les enseignements de l'Ancien Testament, ou a-t-il été, comme le dit M. Renan, celui qui s'est élevé au plus haut sommet de l'humanité ?

Messieurs, je m'arrête dans ces questions. La Bible est un livre immoral, dit-on; la conséquence devrait être que l'immoralité croit en proportion de la diffusion de la Bible. Eh bien ! les faits prouvent non-seulement qu'il n'en est point ainsi, mais au contraire que la civilisation, le progrès moral la suivent partout et grandissent à mesure qu'elle est plus répandue et plus écoutée. Messieurs, les faits sont là, et en présence de ces faits je suis en droit de proclamer la sainteté de la Bible. Et voulez-vous, sur cette question, un témoignage qui ne vous sera pas suspect de partialité en faveur du christianisme? C'est le jugement que porte M. Ch. Darwin sur les missions évangéliques à Taïti, et qui est tiré de son « Journal de Recherches sur la Géologie et l'Histoire naturelle des diverses contrées visitées par le Beagle, de 1832 à 1836, page 492. »

« J'avais, dit-il, entendu parler si diversement de cette île, que je désirais fort juger par moi-même de son état moral. L'une des impressions qui m'étaient restées de la lecture de Beechy et de Kotzebue s'est trouvée entièrement fausse. Je m'étais figuré que les Otaïtiens étaient devenus un peuple triste et sombre et qu'ils vivaient dans la crainte continuelle de leurs missionnaires. Je n'ai pas aperçu trace de ce sentiment, à moins que la crainte ne soit devenue synonyme de respect. . . . . On a blâmé comme peu judicieuse la défense de danser au son de la flûte, et l'observation plus que puritaine du dimanche. Je n'ai pas la prétention d'avoir, sur ces points, une opinion opposée à celle d'hommes qui ont résidé dans cette île autant d'années que j'y ai demeuré de jours. Considérées dans leur ensemble, la religion et la moralité des Otaïtiens leur font à mes yeux tout honneur. Il est des gens qui attaquent avec plus d'acrimonie encore que Kotzebue les missionnaires, les règles qu'ils ont suivies et les effets de leur influence; mais ces raisonneurs exigeants paraissent oublier ce qu'était l'état de cette île il n'y a que 20 ans. »

Mais en démontrant par les faits que la Bible est le plus puissant agent de civilisation et de moralisation, est-ce que j'oublie qu'elle contient des récits qu'on qualifie d'immoraux? Non, certes; mais de ce que la Bible met à nu dans un langage énergique les misères et les plaies de notre humanité, de ce qu'elle montre sans fard les chutes épouvantables d'un David et la corruption d'un Salomon, est-on en droit de l'accuser d'immoralité? Elle serait immorale si elle s'appliquait à rendre le mal attrayant, si elle le voilait, si elle l'excusait, si elle le faisait paraître aimable et désirable, mais elle le flétrit et le condamne, et nous montre, dans ce qu'elles ont de hideux, les turpitudes de notre pauvre nature, pour nous inspirer l'horreur du mal, comme on montrait aux jeunes Spartiates des hommes ivres, pour les dégoûter de l'ivrognerie.

Pourquoi, d'ailleurs, juge-t-on la Bible comme si elle ordonnait d'admirer en tous points les hommes dont elle nous parle, comme si elle se donnait pour ne raconter que des choses saintes, comme si elle n'était pas l'histoire de l'oeuvre de Dieu dans un peuple et au milieu d'hommes pécheurs, mais saints, c'est-à-dire mis à part pour devenir les instruments du salut de l'humanité tout entière ? Pourquoi oublie-t-on que la spiritualité et la moralité d'un Abraham, d'un David, ne peuvent être celles d'un saint Jean et d'un saint Paul, car entre les premiers et les seconds est venu se placer Jésus-Christ ? *Qui empêche de juger les récits de l'Ancien Testament avec une conscience chrétienne ? Où a-t-on trouvé que le fidèle ne devait éprouver pour tout ce que l'Ancien Testament raconte qu'une béate et stupide admiration ?

Convient-il néanmoins qu'un tel livre soit mis~ entre les mains des enfants ? N'iront-ils pas de préférence repaître de la lecture de ces pages leur imagination malsaine ? Je réponds que tout maître intelligent et tout père sage usera de prudence dans les leçons qu'il donnera à ses enfants et à ses élèves sur l'Ancien Testament; que les enfants doivent être mis de bonne heure en mesure de discerner le bien du mal; que s'il en est qui recherchent, pour satisfaire leur curiosité, les passages qui racontent nos hontes, ils trouveront le moyen de satisfaire cette curiosité d'une manière ou d'une autre, et que pour tous, puisqu'il est certaines choses que dans notre pauvre monde on ne peut pas toujours ignorer, il vaut mieux qu'ils les apprennent de la bouche de Dieu, qui flétrit nos souillures, que de la bouche du diable, qui les rend désirables. Quant à moi, le premier livre que je donnerai à mes enfants, quand ils sauront lire, ce sera la Bible, parce que j'ai la persuasion très-ferme et très-réfléchie que la Bible n'est pas un livre immoral.



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