Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
REGARD
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écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
LE
VEILLEUR SUR LA TOUR
|
Ephraïm est un gâteau qui
n'a pas été
retourné. |
Ce fut une lamentable époque que celle
où le prophète Osée se leva
pour annoncer à Israël la
volonté de Dieu.
L'infortuné royaume de Samarie,
après la gloire
éphémère qu'avait jetée
sur lui le règne de Jéroboam II, se
trouvait en proie aux discordes civiles,
ensanglanté par de continuelles
révolutions de palais, exploité
cyniquement par les politiciens, prêtres ou
chefs de clans. Il oscillait de l'appui vacillant
de l'Égypte à l'amitié
dangereuse de l'Assyrie, et, dans son aveuglement,
il finissait par tourner ses armes contre ses
propres frères, les habitants du royaume de
Juda. Le roi d'Assyrie, Tiglath Pilézer,
devait bientôt exiger, pour prix de son
alliance, des sommes écrasantes. Au temps
d'Osée, c'était déjà
l'agonie, bien que personne encore ne s'en
doutât. De toute part, les influences
étrangères s'infiltraient, et elles
corrompaient insensiblement l'âme du peuple.
Avec cela, les apparences de la vie étaient
sauvegardées. Israël
paraissait intact et s'enorgueillissait encore de
ses victoires. C'était son âme,
surtout, qui était atteinte. Il était
comme un gâteau qui n'a pas été
retourné, et qui se consume insensiblement
sous l'action de la flamme.
Les vieilles organisations patriarcales,
fondées sur le principe de la famille et sur
l'autorité locale des anciens, avaient
disparu. C'était la cour de Samarie qui
conduisait les affaires : la cour de Samarie,
c'est-à-dire une coterie d'ambitieux sans
scrupule et sans idéal.
Largement ouvert aux influences
étrangères, le peuple perdait
insensiblement ce qui, jadis, avait fait sa force.
La religion des ancêtres s'altérait.
Le culte qu'on rendait à Yahvé, le
Dieu d'Israël, ne différait plus
sensiblement du culte que les Cananéens
rendaient à Baal. C'était la
même dévotion sensuelle ;
c'étaient les mêmes orgies. Baal avait
vaincu, et c'était lui, à
présent, le Dieu cruel et impur qu'on
adorait sous le masque de Yahvé. Les
prêtres ne songeaient qu'à exploiter
la superstition des fidèles. Et ce qui
subsistait de l'antique piété
était pareil, suivant l'expression
d'Osée, « aux brumes matinales,
à la rosée qui bientôt se
dissipe ».
Ce qu'il y avait de plus tragique dans
le cas de ce peuple, c'était qu'il ne
s'aperçût de rien. Malgré
l'anarchie régnante, malgré les
progrès de la
débauche et de l'impiété,
Ephraïm restait indifférent. Les
influences étrangères auxquelles il
s'abandonnait consumaient sa force, et il n'en
savait rien. « Les cheveux blancs, dit le
prophète, apparaissent sur sa tête, et
il ne s'en doute pas. » Ce peuple vieilli
était inconscient de sa
décrépitude. Il ne songeait
qu'à s'amuser. Et quand, par aventure, il se
trouvait un prophète pour annoncer
l'imminence des châtiments divins, on
haussait les épaules, on ricanait.
« Le prophète est fou »,
disait-on. Ainsi le peuple allait à sa
ruine. Le gâteau se calcinait lentement sous
les influences étrangères, sans que
personne s'en avisât.
Situation qui n'est pas unique dans
l'histoire. C'est le propre des peuples en
décadence qu'ils ne se rendent pas compte de
leur décrépitude.
Ferons-nous à notre temps
l'application du texte
prophétique ?
On peut relever des analogies curieuses
entre nous et l'Israël auquel le
prophète adressait ses avertissements. Il y
a dans notre littérature des traits
incontestables de vieillissement et de
décadence. Ainsi, la recherche verbale, le
choix systématique du mot rare et obscur, la
complication irritante et inutile de l'analyse ou
du vocabulaire, l'alexandrinisme, en somme. Mais
ceci ne serait encore rien. Il y a ici, quant au
fond des choses, l'étude minutieuse des
états d'âme les
plus artificiels et les plus morbides : c'est
une analyse de névroses, entreprise par des
névrosés, où l'on ne nous fait
grâce d'aucun détail, où l'on
s'efforce de faire sortir du subconscient tout ce
qui s'y trouve, et qu'il y aurait pourtant avantage
à y laisser. C'est la remontée
à la surface de tout ce qui est
déchet de l'âme produits de
décomposition, êtres monstrueux qui
naissent de la pourriture.
Ces études de cas morbides,
écrites par des malades, et ces
prétendues biographies psychologiques
ôtent toute illusion sur les bas-fonds
ténébreux de l'âme qui se
complaît dans une telle littérature et
qui sert d'objet à ces analyses. Par de tels
livres, il est permis de juger ceux qui les lisent.
En fait, parmi les vices les plus abjects de la
décadence romaine, il n'en est aucun qui
n'ait reparu et qui ne trouve parmi nos
littérateurs des analystes complaisants,
parfois des apologistes, dont certains joignent
l'exemple au précepte. Et tout ceci n'a rien
de commun avec l'exubérance des peuples
jeunes. Cette littérature est celle de
peuples vieillis, qui s'abandonnent sans lutte aux
influences malsaines du monde subliminal, et, ayant
été appauvris de leur sang le plus
généreux, descendent insensiblement
vers la tombe.
Nous savons qu'il y a d'autres choses
à dire, et qu'il ne faudrait pas juger un
peuple tel que le nôtre sur les vices qu'il
étale, mais sur
l'idéal qu'il n'a pas cessé de porter
en lui, et qui l'avait si magnifiquement soutenu en
1914. Néanmoins, il faut prendre garde. Nous
savons que les peuples jeunes, eux-mêmes,
sont atteints par la contagion des vices des
autres ; que la famille se dissout ailleurs
bien plus fortement que chez nous ; qu'il y a
dans notre élite, et en particulier, dans
les éléments les plus jeunes de cette
élite, des motifs d'espoir. Mais justement
à cause de cela, je voudrais rendre mes
auditeurs attentifs à leur
responsabilité particulière. Mes
frères, il faut que vous sauviez
l'idéal de notre pays. Faites
attention ! Le danger est grand pour vous,
chrétiens, qui n'êtes qu'une
poignée dans cette masse qui retourne au
paganisme, de vous laisser envahir par une
façon de penser et de vivre qui ne peut
plaider l'excuse de l'ignorance.
Ceux qui sont étrangers à
votre idéal consument votre force, et vous
n'en savez rien.
Votre force, c'est votre foi.
La force de l'Israël antique,
c'était le sentiment religieux. Le symbole
de ce peuple, c'est Samson, le héros
toujours vainqueur qui, en signe de
consécration à Dieu, a laissé
pousser sa chevelure. Tant qu'il la conserve
intacte, il reste fort. Du jour où il la
laisse couper, il devient étrangement
faible. Vous aussi, dès que se relâche
le lien de prière qui vous unit à
Dieu, vous devenez faibles comme les autres.
Or, la foi des ancêtres a
décliné. Pour eux, la religion
était l'essentiel de la vie. Aujourd'hui, la
religion n'est plus qu'un accessoire,
considéré, il est vrai, dans certains
milieux, comme obligatoire ; mais enfin, un
accessoire quand même.
Il y a quelque cinquante ans, le culte
de famille était pratiqué partout.
Nos pères lisaient chaque jour leur Bible,
et y puisaient leur force. Ils la lisaient avec
leurs enfants. C'était le livre
précieux entre tous, le trésor pour
la possession duquel les ancêtres avaient
souffert. Aujourd'hui, la question se pose de
savoir s'il ne conviendrait pas de renoncer
à remettre aux nouveaux mariés un
livre qui est si souvent pour eux un objet
d'indifférence, sinon de mépris.
Autrefois, les dimanches étaient
consacrés à Dieu ; et les
provinciaux, quand ils venaient à Paris, ne
songeaient qu'à courir les
églises.
Aujourd'hui, on va encore au culte, une
partie de l'année tout au moins, et dans
cette partie de la société où
il est de bon ton de professer sa foi. On y va,
quand il se trouve placé à une heure
où il ne gêne personne ; et
encore faut-il que certaines conditions climatiques
soient remplies. On y va quand on n'a, comme on
dit, rien de mieux à faire. On y va ;
mais on réduit son assistance à la
portion congrue. On y arrive à toute heure,
pendant le sermon, après
le sermon ; il y a même ceux qui
viennent « pour la sortie », ce
qui est une façon très mondaine,
peut-être, mais parfaitement
incompréhensible de concevoir ses
obligations religieuses.
Mais dans la religion, il y a autre
chose encore que les pratiques et l'instant si
court que l'on y consacre. Il y a tout le reste de
la vie. Et c'est là que s'exerce, insensible
et pourtant continue, l'action d'un monde
étranger au véritable esprit du
christianisme.
Comme l'Israël de jadis, vous
êtes placés entre l'Assyrie
antireligieuse et l'Égypte cléricale.
L'une et l'autre s'efforcent de miner votre
fidélité et celle des vôtres.
L'une et l'autre font appel à la ruse ou
à l'intimidation pour séduire les
faibles ou pour les contraindre.
Aucune persécution n'avait pu
ébranler la fidélité de nos
admirables Églises des Cévennes.
Elles se laissent envahir aujourd'hui par la
propagande perfide du sectarisme maçonnique.
De même, le matérialisme pratique
envahit nos Églises du Poitou, et
déchaîne en tout lieu contre les
jeunes qui veulent rester fidèles à
leur Église la moquerie ou la violence.
Partout, l'incrédulité a
fait d'effrayants ravages. je sais qu'il y a dans
notre peuple des aspirations religieuses dont le
succès des admirables missions de la Cause a
démontré la persistance. Il n'en est
pas moins vrai que nous ne
devons pas nous faire d'illusion. Nous avons,
à Paris, des temples qui se
remplissent ; nous en avons dans quelques-unes
de nos villes de province ; avez-vous
comparé l'accroissement de nos auditeurs de
ville à la diminution de nos auditoires de
campagne ? Vous êtes-vous demandé
de quel côté penchait la
balance ?
L'Assyrie vous inquiète, à
Paris, plus qu'elle n'inquiète vos
frères de province ; mais, volontiers,
vous vous tournez du côté de
l'Égypte. Ici, vous rencontrez des
manières plus engageantes ; vous vous
sentez en communion avec des affirmations
religieuses, qui se rapprochent des vôtres.
Et d'ailleurs, au fond, tout au fond du coeur, ne
vous arrive-t-il pas, désireux que vous
êtes d'appuyer votre faiblesse à une
autorité, de regretter en secret ces oignons
d'Égypte, que vos pères ont
méprisés pour chercher la
liberté au désert ? C'est
pourquoi vous vous laissez envahir et
désagréger lentement par l'influence
d'une puissance qui sait ce qu'elle veut, et qui
saura, s'il le faut, faire preuve de
tolérance et de largeur, pour ressaisir son
empire sur ceux qu'elle prétend, par les
multiples détours dont elle a le secret,
ramener au bercail.
Mais l'action des influences
étrangères ne serait pas trop
redoutable, si votre force morale était
restée intacte. Ce qu'il y a de plus grave,
c'est que ceux qui croient servir Dieu servent
en réalité Baal.
Pour beaucoup d'entre eux, la religion se
réduit à des apparences correctes,
sous lesquelles se dissimule une existence
où les instincts les plus vulgaires se
donnent libre cours. De plus en plus, le religion
tend à se séparer de la
moralité, dont elle devait rester
inséparable. Non seulement le plaisir passe
avant le service de Dieu, mais il s'altère,
et prend un caractère franchement
païen. On laisse traîner sur sa table
des livres auxquels, autrefois, on aurait rougi de
toucher. On tolère, dans les réunions
de société, des propos et des manques
de tenue qui étaient laissés
auparavant, je ne dis pas au monde, mais à
ce qu'il y a de plus profane et de moins estimable
dans les à-côtés du monde. On
laisse tout dire et tout lire ; et, jusque
dans leur façon de s'habiller et dans les
modes auxquelles ils se soumettent les
honnêtes gens prennent soin de copier ceux
qui ne le sont pas.
Je n'ai rien dit des spectacles. La
société de l'Ancien Régime
était corrompue ; mais quelle
différence entre les spectacles auxquels
assistaient alors les gens dépravés
et ceux auxquels assistent aujourd'hui les gens
sérieux ! D'ailleurs, en ce
temps-là, la cour était seule
atteinte par la corruption ; il y avait une
bourgeoisie aux vertus solides, et il y avait les
protestants. Au temps de la décadence
romaine, il y avait les chrétiens, qui
donnaient l'exemple de la
ferveur et de la pureté.
Mais aujourd'hui, à qui peut-on
regarder ? Où sont-ils, ceux que n'a
pas entraînés, à leur insu, le
courant du siècle ? On croit n'avoir
pas bougé ; on se persuade qu'on est
toujours les continuateurs d'une grande et sainte
tradition. Quelle illusion! « Tout passe,
tout s'écoule, disait le vieil
Héraclite, et on ne se baigne pas deux fois
dans le même fleuve. » Et le fleuve
qui nous entraîne va aux abîmes.
Nos Églises, sans doute, ont
conservé des apparences de vie. Nous avons
des oeuvres qui sont prospères. Mais sous
ces dehors de santé, nous sommes atteints
aux sources de la vie. Il n'y a rien d'alarmant
comme l'état des malades qui ont les
apparences de la santé. Atteints sourdement
d'un mal qui ne cesse de progresser parce qu'il ne
trouve aucune résistance, ils vont et
viennent, continuant de vaquer à leurs
occupations. Un jour, on apprend qu'ils sont
gravement malades ; un peu après, on
apprend qu'ils sont morts. Leur force a
été consumée, et ils n'en ont
rien su.
Il faut jeter le cri d'alarme tandis
qu'il en est encore temps. Aujourd'hui comme aux
jours d'Osée, c'est l'usage d'accueillir
avec un sourire de scepticisme les avertissements
de la Parole de Dieu. On dit que les
prédicateurs exagèrent. Rentrez en
vous-mêmes, interrogez-vous, rappelez vos
souvenirs, réunissez vos
impressions, et vous conviendrez que nous
n'exagérons pas.
Certes, nous ne doutons pas de l'issue
finale. Il n'est pas au pouvoir des faiblesses
humaines d'empêcher la réalisation des
desseins de Dieu. Mais ce qui est en jeu, c'est
votre avenir à vous c'est votre salut :
ce sont vos âmes et les âmes de ceux
qui vous sont chers. Il est temps de vous
ressaisir. Si la génération qui
grandit en ce moment suit l'exemple de celles qui
l'ont précédée, c'en est fait
de l'Eglise.
Cette influence de la
société sans Dieu que vous subissez,
vous aussi, plus ou moins inconsciemment, il faut
la combattre. Ce faux idéal du monde, il
faut le rejeter. Vous avez affaire à la
puissance des Ténèbres.
« Ce n'est pas contre la chair et le
sang, dit l'apôtre, que vous avez à
combattre, c'est contre les esprits du
mal. » Dans cette lutte, il n'y a qu'un
moyen de vaincre : se convertir. Tout est
là, et vous savez ce que ce simple mot
comporte de renoncements obscurs, de
déchirements intérieurs, de
douloureux sacrifices ; mais il en est ici qui
savent déjà ce qu'il comporte de
joie. Écoutez ce que dit le
prophète : « Israël,
reviens à l'Éternel ton Dieu, car
c'est par ton péché que tu es
tombé. Prenez avec vous des paroles de
repentir, et revenez au Seigneur. Dites-lui :
« Pardonne notre faute, fais-nous
grâce ! » - « Je
réparerai les effets de leurs
égarements ; sans
réserve, je leur témoignerai mon
amour. je serai pour Israël comme la
rosée ; il fleurira comme un lys ;
il poussera des racines comme un cep de
vigne ; il aura la beauté de l'olivier,
la senteur embaumée du Liban. »
Oui, il y a dans la communion de Dieu
des bénédictions merveilleuses ;
et elles s'accompliront pour vous, les promesses
saintes. Dieu fera refleurir vos âmes
desséchées si vous revenez à
lui.
Est-ce donc si difficile, de revenir
à lui ?
Les prophètes, jadis, n'ont pu
arrêter sur la pente fatale Israël
entraîné vers son destin. C'est que le
Dieu dont ils parlaient au peuple était trop
inaccessible pour être un objet d'amour.
Osée, il est vrai, parlait de l'amour de
Dieu ; mais c'était un message trop
nouveau : on ne comprenait pas. Or, l'amour du
monde ne peut être combattu dans le coeur de
l'homme que par un autre amour, et cet amour, Dieu
seul peut l'inspirer. Ce que le juge n'a pas fait
naître dans le coeur d'Israël, le
Père peut l'inspirer au coeur des
chrétiens. Le Dieu qui disait à son
prophète, en parlant d'Israël :
« Je les ai attirés avec des
cordeaux d'amour », agit sur l'âme,
par Jésus-Christ, avec trop de puissance
pour que vous ne soyez pas inexcusable de
résister à son action, et de ne pas
lui permettre de lier votre âme avec ces
cordeaux d'amour, liens qui ne font pas esclave,
mais libre. Devant vous, l'Idéal divin
a surgi. Sur vos sentiers
d'ombre, le Christ est apparu ; l'attraction
qu'il exerce contrebalance celle du monde : il
dépend de vous, dès lors,
d'échapper aux influences qui vous tuent, ou
de vous y abandonner.
La tradition de l'ancienne Église
nous montre le Christ, son ministère
terrestre achevé descendant dans les
ténèbres des enfers pour y chercher
encore des âmes à sauver. Et sur ces
fresques naïves qui représentent la
descente du Christ aux Limbes, on voit le Sauveur
étendant la main vers la foule des
âmes captives, qui se précipitent
à sa rencontre.
C'est ainsi qu'il descend, Lui, le
Vivant, dans l'enfer de l'âme, dans ces
profondeurs inconscientes où s'exerce
l'influence malsaine d'un monde impie et
révolté. Et là, Il accomplit
tous les jours son oeuvre de délivrance. Car
il est plus fort que la puissance des
ténèbres. À son appel, tout ce
qu'il y a en vous de pur, de lumineux,
d'héroïque a tressailli. Ne
résistez pas à l'attraction qu'il
exerce, n'essayez pas de vous soustraire à
son influence qui
régénère.
Pour votre âme, ce serait la
mort : et il faut que vous viviez. Dieu le
veut. Jésus-Christ vous en conjure.
Convertissez-vous donc, et vivez.
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