Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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la

Parole de la Vérité



7. LES DEUX NATURES DU CROYANT.

Les Écritures enseignent que chaque personne régénérée possède deux natures ; l'une, provenant de la naissance naturelle, qui est entier ment et désespérément mauvaise ; l'autre, la nouvelle nature, provenant de la nouvelle naissance, 'qui est la nature de Dieu Lui-même, et, conséquemment, entièrement bonne.

Les passages suivants démontreront suffisamment ce que Dieu pense de la vieille nature, ou nature d'Adam :
« Voici, je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché. » (Ps. 51 : 7.)

« Le coeur est tortueux par dessus tout, et il est méchant ! Qui peut le connaître ? » (Jér. 17 : 9.)
(La traduction littérale de ce passage par le Dr Young est : « Le coeur est tortueux par dessus tout, et il est incurable ! Qui le connaît ? »)

« Il n'y a point de juste, pas même un seul ; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Rom. 3 : 10-12.)
Dieu ne dit pas qu'aucun de ceux qui sont irrégénérés ne soit pas raffiné, ou cultivé, ou capable, ou d'un caractère doux, ou généreux, ou charitable, ou religieux même, mais II dit que nul n'est juste, nul ne comprend Dieu ni Le cherche.

C'est une des épreuves les plus douloureuses de la foi d'accepter le verdict de Dieu sur la nature humaine ; d'admettre que nos amis, quelles que soient leur moralité et leur distinction, et qui, de manière générale, sont scrupuleux dans l'accomplissement de leurs devoirs, qui sont pleins de sympathie pour les malheurs comme pour les aspirations de l'humanité, et ardents pour la défense des droits de l'homme, ont cependant un parfait mépris pour les droits de Dieu, insensibles qu'ils sont au sacrifice de Son Fils dont ils dénient la divinité avec une insolence inqualifiable et dont ils rejettent la Parole avec ; dédain. Voici une dame, par exemple, de culture raffinée et de bonne famille, qui pousserait des cris d'horreur à l'idée de mettre en doute la parole de son semblable, et qui, cependant, fait chaque jour Dieu menteur ! (Voir 1 Jean 1 : 10 ; 5 : 10.) Et cette difficulté est encore immensément accrue par le fait que, du haut des chaires chrétiennes, des flots de louanges sont continuellement déversés sur l'humanité.

Qu'il est frappant le contraste entre les apparences et la réalité dans le temps qui précède le déluge. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là..., ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité. (Gen. 6:4.)
Et ainsi il semblait que le monde s'améliorait constamment et le résultat apparent des unions sacrilèges entre les fils de Dieu et les filles des hommes fut d'amener la nature humaine à des niveaux plus élevés.
Or, là justement,

« L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » (Gen. 6:5.)

Voyez plus loin :
« Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l'homme. » (Marc 7 : 21-23 )

« Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. » (1 Cor. 2 : 14.)

« Car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. » (Rom. 8 : 7, 8.)

« Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère. » (Eph. 2:3.)
Par ces textes nous voyons que l'homme inconverti a une triple incapacité. Il peut être bien doué, ou cultivé, ou aimable, ou généreux, ou religieux. Il peut payer ses dettes, être droit, laborieux, bon mari et bon père — ou même toutes ces choses ensemble — mais il ne peut ni comprendre Dieu, ni obéir à Dieu, ni plaire à Dieu.

Le croyant, au contraire tout en ayant encore sa vieille nature, inchangée et inéchangeable, a reçu une nouvelle nature « créée selon Dieu dans une justice et une sainteté véritables ».
Les textes suivants vont nous montrer l'origine et le caractère de l'homme nouveau.
L'on verra que la régénération est une création et non pas seulement une transformation : l'apport d'une chose nouvelle et non le changement d'une ancienne. De même que nous avons reçu la nature humaine par la naissance naturelle, nous recevons la nature divine par la nouvelle naissance.

« En vérité, en vérité, je te le dis (Nicodème, un homme moral, religieux) si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » (Jean 3:3.)

« Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » (Jean 1 : 12-13.)

« Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. » (Gal. 3: 26.)
L'on observera de quel poids sont ces passages en face de la parole spécieuse et « séduisante », si populaire de nos jours, mais entièrement contraire à l'Écriture. « La paternité universelle de Dieu et la fraternité universelle des hommes » — parole d'autant plus dangereuse qu'elle renferme une demi-vérité dans le second membre de phrase. Ce ne sont pas tous ceux qui naissent mais tous ceux qui sont nés de nouveau, qui sont les enfants de Dieu. L'Écriture nous dit en effet qu'Adam était le fils de Dieu, mais elle déclare aussi avec soin que Seth était fils d'Adam. (Luc. 3 : 38.)

« Et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (Eph. 4 : 24.)

« Si quoiqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature . Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles : » (2 Cor. 5 : 17.)

Et cet « homme nouveau » est lié avec Christ.
« J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ, qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aime et qui s'est livré lui-même pour moi. » (Gal. 2 : 20.)

« À qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire. » (Col. 1 : 2 7.)

« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu, Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. » (Col. 3:3, 4.)

« Lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, » (2 Pierre 1:4.)

« Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché ; mais l'esprit est vie à cause de la justice. » (Rom 8:10.)

« Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » (1 Jean 5: 11, 12.)

Mais cette nature nouvelle, divine, qui est la nature même du Christ, coexiste dans le croyant avec la vieille nature. C'est le même Paul qui pouvait dire : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » et qui dit aussi : « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi (c'est-à-dire dans ma chair) ». (Rom. 7 : 18) et. « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. » (Rom. 7 : 21.) Ce fut Job, « l'homme intègre et droit » qui dit « J'ai horreur de moi-même ». Ce fut Daniel, un homme de Dieu éminent qui dit : « Mon teint frais fut changé en corruption » lorsqu'il vit la gloire de l'Ancien des jours.

Il y a conflit entre ces deux natures. Étudiez attentivement la bataille entre les deux « Paul » - le vieux Saul et le nouveau Paul dans (Rom. 7 : 14-25), C'est cette expérience qui déconcerte et rend perplexes les jeunes convertis. La première joie de la conversion s'est calmée, la marche est moins surveillée, et le nouveau converti est découragé de trouver au dedans de lui la chair avec ses vieilles habitudes et ses désirs, comme avant sa conversion, et il en arrive à douter de son acceptation de Dieu. C'est alors un temps de très grand danger. Paul, dans cette crise, demande à grands cris la délivrance, appelant sa vieille nature un « corps de mort ». La loi rend seulement son agonie plus intense (bien qu'il soit un homme converti) et il trouve la délivrance de « la chair » non pas en faisant un effort, ni en luttant pour garder la loi, mais « par Jésus-Christ notre Seigneur ». (Rom. 7 : 24, 25.)

La présence de la chair n'est cependant pas une excuse pour marcher selon la chair. Il nous est dit que « notre vieil homme est crucifié avec Christ » ; que, dans ce sens, nous « sommes morts », et nous sommes appelés à en faire une expérience constante en mortifiant (« rendant morts ») nos membres qui sont sur la terre.
La puissance qui nous est donnée pour cela est celle du Saint-Esprit qui habite dans chaque croyant (1 Cor. 6 : 19), et dont l'office béni est de vaincre la chair.

« Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Gal. 5 : 16, 17.)

« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » (Rom. 8 ; 13.)
Donc, au lieu d'opposer aux sollicitations de la vieille nature, la puissance de la volonté, ou de bonnes résolutions, faites appel à l'Esprit de Dieu qui habite en vous.

Le 7 ème chapitre des Romains contient le point culminant du conflit entre un homme régénéré et son vieux moi (sa vieille nature) ; aussi est-il intensément personnel. « Je veux » « Je ne fais point » « Je ne veux pas » « Je fais », c'est la triste confession de la défaite qui trouve un écho dans tant de coeurs chrétiens. Dans le 8 ème chapitre, le conflit continue, mais combien impersonnel : Il n'y a pas d'agonie, car Paul en est sorti ; le conflit est maintenant entre « chair » — Saul de Tarse — et Saint-Esprit. Paul est en paix et victorieux.
(Il est bien entendu qu'il s'agit ici de victoires sur la chair, des sollicitations intérieures au mal telles que la convoitise, l'orgueil, la colère, etc. ; les tentations extérieures sont vaincues en ayant recours à Christ, notre Grand Prêtre.)

Considérez attentivement les passages suivants :
« Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fut détruit (annulé, rendu sans puissance) pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. » (Rom 6 : 6.)

« Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » (Phil. 3 : 3).

« Car vous êtes morts (en Christ) et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » (Col. 3:3.)

« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » (Rom. 6 : 11.)

« Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire la convoitise, » (Rom. 13 : 14.)

« Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. » (Rom. 8: 12.)


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