Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Dispensant correctement
la

Parole de la Vérité



6. LA LOI ET LA GRÂCE.

La division la plus évidente et la plus frappante de la Parole de Vérité est celle établie entre la Loi et la Grâce. Ces deux principes, si contrastants, caractérisent les deux dispensations les plus importantes — la dispensation juive et la dispensation chrétienne.
« Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et là vérité sont venues par Jésus-Christ. » (Jean 1 : 17.)
Cela ne signifie évidemment pas qu'il n'y avait pas de loi avant Moïse, pas plus qu'il n'y avait pas de grâce et de vérité avant Jésus-Christ. La défense faite à Adam de manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Gen 2 : 17) était du domaine de la loi ; et certainement la grâce a été manifestée avec tendresse en la personne de l'Éternel Dieu quand II cherchait Ses créatures pécheresses et les revêtait de vêtements de peau (Gen. 3 : 21) — un magnifique type de Christ qui « a été fait pour nous... justice » (1 Cor. 1 : 30). La loi, au sens d'une certaine révélation de la volonté de Dieu, et la grâce au sens d'une certaine révélation de la bonté de Dieu, ont toujours existé et l'Écriture nous en fournit d'abondantes preuves. Mais « la loi » dont parle partout l'Écriture, a été donnée par Moïse, et elle domine, elle caractérise l'époque qui va du Sinaï au Calvaire. De même, la grâce domine, elle donne son caractère particulier à la dispensation qui commence au Calvaire. Il est prédit qu'elle prend fin lors de l'enlèvement de l'Église.

Cependant, il est d'une vitale importance d'observer que l'Écriture ne confond jamais ces deux principes dans aucune dispensation. La loi a toujours une place et une oeuvre distinctes et entièrement différentes de celles de la grâce.

La loi, c'est Dieu défendant et exigeant.

La grâce, c'est Dieu cherchant et donnant.

La loi est un ministère de condamnation ; la grâce, de pardon.

La loi maudit ; la grâce rachète de cette malédiction.

La loi tue ; la grâce donne la vie. La loi ferme toute bouche devant Dieu ; la grâce ouvre toute bouche pour Le louer.

La loi met une grande distance entre l'homme coupable et Dieu ; la grâce rapproche l'homme coupable de Dieu.

La loi dit : « Oeil pour oeil, dent pour dont » ; la grâce dit : « Ne résiste pas au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre ».

La loi dit : « Tu haïras ton ennemi » ; la grâce : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ».

La loi dit : « Fais et tu vivras ; la grâce : « Crois et tu vivras ».

La loi ! a eu peu de missionnaires ; la grâce doit être prêchée à toute créature.

La loi condamne absolument l'homme le meilleur ; la grâce justifie gratuitement le plus mauvais. (Luc 23 : 43 ; Rom. 5 : 5 ; 1 Tim. 1 : 15 ; 1 Cor. 6 : 9-11).

La loi est un système d'épreuves ; la grâce, de faveurs.

La loi lapide la femme adultère ; la grâce dit : « Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. »

Sous la loi, la brebis meurt pour le berger ; sous la grâce, le berger meurt pour la brebis.

Partout, les Écritures nous présentent la loi et la grâce en contraste le plus absolu, le plus tranchant.
Leur mélange, dans un enseignement fréquent aujourd'hui, les altère toutes deux ; car la loi s'y voit retrancher sa terreur et la grâce sa gratuité.

Nous attirons l'attention de l'étudiant sur le fait que « la loi », dans le Nouveau Testament, signifie toujours la loi donnée par Moïse (Rom. 7 : 23 est la seule exception) mais, quelquefois, il s'agit de toute la loi — la loi morale, ainsi appelée, ou les Dix commandements, et la loi des cérémonies — quelquefois, des commandements seulement, quelquefois, de la loi relative aux cérémonies seulement. Parmi les passages de la première catégorie, nous avons, comme exemples, Rom. 6 : 14 ; Gal. 2 : 16 ; et 3 : 2. Dans la deuxième catégorie, Rom. 3 : 19 et 7 : 7-12. Dans la troisième catégorie, Col. 2 : 14-17.

Il faut se rappeler aussi que dans la loi relative aux cérémonies sont contenus ces merveilleux types — les magnifiques symboles de la Personne et de l'oeuvre du Seigneur Jésus-Christ comme Prêtre et Sacrifice, comme dans le Tabernacle (Exode chap. 25 et 26 à 30) et les offrandes des lévites (Lév. chap. 1-5 et 6 à 7) qui feront toujours l'émerveillement et les délices de l'homme spirituel.

Il en est do même de certaines expressions des psaumes qui seraient tout-à-fait inexplicables si elles étaient simplement « ministère de mort, gravé avec des lettres sur des pierres » (2 Cor. 3 : 7), mais qui deviennent tout-à-fait claires lorsque nous les apportons à Christ ou aux rachetés.

« Qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit. » (Ps. 1:2.)

« Que tes compassions viennent sur moi pour que je vive ! Car ta loi fait mes délices. » (Ps. 119 : 77.)

« Combien j'aime ta loi : Elle est tout le jour l'objet de ma méditation. » (Ps. 119 : 97.)

Trois erreurs ont troublé l'Église concernant les véritables relations entre la loi et la grâce.

1. L'ANTINOMISME, OU le rejet de toute règle de vie pour le croyant ; c'est l'affirmation, que, parce que sauvés gratuitement par la grâce, sans aucun mérite personnel, il n'est pas nécessaire que les hommes vivent une vie sainte.

« Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d'aucune bonne oeuvre. » (Tite 1 : 16.)

« Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ. » (Jude : 4.)

2. LE CÉRÉMONIALISME. Sous sa forme première, ce fut l'obligation imposée aux croyants d'observer les ordonnances lévitiques.

« Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » (Actes 15: 1.)
La forme moderne de cette erreur est l'enseignement que l'observation des sacrements est essentielle au salut.

3. LE GALATIANISME, OU le mélange de la loi et de la grâce, enseignant que la justification s'obtient en partie par la grâce, en partie par la loi, ou, en d'autres termes, que la grâce est donnée afin de rendre le pécheur capable de garder la loi.
Contre cette erreur, la plus répandue de toutes, les avertissements solennels, la logique irrésistible, les déclarations positives de l'Épître aux Galates, sont la réponse concluante de Dieu.

« Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : Est-ce par les oeuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par la prédication de la foi ? Êtes-vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? » (Gal. 3:2, 3.)

« Je m'étonne de ce que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème. » (Gal. 1 : 6-8.)
Ce qui suit va nous donner un aperçu de ce que l'Écriture enseigne sur cet important sujet. Dans les passages cités, il s'agit uniquement de la loi morale.

1. CE QU'EST LA LOI.

« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Rom. 7 : 12.)

« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché, » (Rom. 7:14.)

« Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur. » (Rom. 7: 22.)

« Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en tasse un usage légitime. » (1 Tim. 1:8.)

« Or, la loi ne procède pas de la foi. » (Gal. 3 : 12.)

2. L'USAGE LÉGITIME DE LA LOI.

« Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eut dit : Tu ne convoiteras point. » (Rom. 7 : 7, voyez aussi v. 13.)

« Car nul ne sera justifié devant Lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. » (Rom. 3 : 20.)

« Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions. » (Gal. 3: 19.)

« Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la toi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le inonde soit reconnu coupable devant Dieu, » (Rom. 3 : 19.)
(La loi n'a qu'un langage — « tout ce que dit ». Elle ne parle que pour condamner.)

« Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres d^ la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. » (Gal. 3 : 10.)

« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » (Jac. 2 : 10.)

« Le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur dés pierres. » (2 Cor. 3 : 7.)

« Le ministère de la condamnation. » (2 Cor. 3:9.)

« Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. » (Rom. 7 : 9.)

« La puissance du péché, c'est la loi. » (1 Cor. 15 : 50.)
Il est donc évident que le but de Dieu en donnant la loi à la race humaine, qui avait vécu sans elle deux mille cinq cents ans (Jean 1 : 17 ; Gal. 3 : 17), était, premièrement, de faire connaître à l’homme coupable son péché et, ensuite, de lui montrer son impuissance absolue à remplir les justes exigences de Dieu. Ainsi, la loi était purement et simplement un ministère de condamnation et de mort.

3. CE QUE LA LOI NE PEUT PAS FAIRE.

« Car nul ne sera justifié devant Lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. » (Rom. 3 : 20.)

« Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. » (Gal. 2 : 16.)

« Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain, » (Gal. 2 : 21.)

« Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit : Le juste Vivra par la foi. » (Gal. 3:11.)

« Car — chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force —, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. » (Rom. 8:3.)

« Quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. » (Actes 13 : 39.)

« Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, — car la loi n'a rien amené à la perfection, — et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. » (Héb. 7 : 19.)

4. LE CROYANT N'EST PAS SOUS LA LOI.

Le sixième chapitre des Romains, après avoir établi la doctrine de l'identification du croyant avec Christ dans Sa mort, dont le baptême est le symbole (v. 1-10), définit, à partir du verset 11, les principes qui doivent gouverner la marche du croyant — sa règle de vie. C'est ce qui fait le sujet des douze derniers versets de ce chapitre ; le verset 14 nous donne le grand principe de sa délivrance — délivrance, non de la culpabilité du péché, laquelle est obtenue par le sang de Christ, mais de la domination du péché, de l'asservissement au péché.

« Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce... » (Rom. 6 : 14.)
Mais afin que ceci ne donne pas prise à l'horrible Antinomisme venant insinuer, qu'en conséquence, une vie sainte n'a pas d'importance, l'Esprit s'empresse d'ajouter : Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! (Rom. 6:15).
À quoi chaque coeur régénéré répond sans nul doute : Amen et Amen

Le septième chapitre des Romains introduit, ensuite, un autre principe de délivrance de la loi :
« De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. » (Rom. 7 : 4-6. ) (D'après le verset 7 nous voyons que ceci ne se rapporte pas à la loi des cérémonies. )

« Car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. » (Gal. 2 : 19.)

« Avant que la foi vint, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous tussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. » (Gal. 3 : 23-25.)

« Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime, sachant bien que la loi n'est pas faite, pour le juste. » (1 Tim. 1 : 8, 9.)

5. QUELLE EST LA RÈGLE DE VIE DU CHRÉTIEN ?

« Celui qui dit qu'il demeure en Lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » (1 Jean 2:6.)

« Noue avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. » (1 Jean 3 : 16.)

« Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme. » (1 Pierre 2:11 ; voyez aussi v. 12-23.)

« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité. » (Eph. 4 : 1, 2.)

« Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » (Eph. 5: 1, 2.)

« Autrefois, vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière. » (Eph. 5 : 8.)

« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. » (Eph. 5 : 15, 16.)

« Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. » (Gal. 5 : 16.)

« Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » (Jean 13 : 15.)

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. - (Jean 15 : 10.)

« C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé ?. » (Jean. 15 : 12.)

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime. (Jean 14 : 21.)

« Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c'est ici son commandement : que nous croyions au nom de Son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné. » (1 Jean 3 : 22, 23.)

« Voici l'alliance que je ferai avec eux : Après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leurs coeurs, et je les écrirai dans leur esprit. » (Héb. 10: 16.)


L'amour d'une mère fournit une magnifique illustration de ce principe. La loi exige que les parents prennent soin de leurs enfants et elle inflige des amendes à ceux qui les négligent volontairement. Mais le pays est rempli d'heureuses mères qui prennent tendrement soin de leurs enfants, ignorant même l'existence d'une telle loi. La loi est dans leurs coeurs.
Il est bon, à ce propos, de se souvenir que la place assignée par Dieu pour les tables de la loi était dans l'arche de l'alliance. Avec elles se trouvaient « le vase d'or contenant la manne et la verge d'Aaron qui avait fleuri » (types, l'un de Christ, notre pain dans le désert, l’autre, de la résurrection, et parlant tous les deux de grâce) tandis qu'ils étaient cachés à la vue par le propitiatoire d'or sur lequel était répandu le sang de l'expiation. L'œil de Dieu ne pouvait voir sa loi violée qu'à travers le sang qui avait satisfait complètement Sa justice et apaisé Sa colère. (Héb. 9 : 4, 5).
Il appartenait aux « légalistes » modernes de retirer ces tables saintes et justes, mais qui « font mourir », de dessous le propitiatoire et le sang de l'expiation, pour les dresser, comme règles de vie, dans les églises chrétiennes.

QU'EST-CE QUE LA GRÂCE ?

« Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés... il nous a sauvés... selon sa miséricorde. » (Tite 3:4, 5.)

« Afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. » (Eph. 2:7.)

« Mais, Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Rom. 5 : 8.)

QUEL EST LE PLAN DE DIEU DANS LA GRÂCE ?

« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Eph. 2 : 8, 9).

« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ. » (Tite 2 : 11-13.)

« Afin que, justifiés par 'sa grâce, nous devenions en espérance, héritiers de la vie éternelle. » (Tite 3:7.)

« Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Rom. 3 : 24.)

« À qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes. » (Rom. 5:2.)

« Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à Celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés. » (Actes 20 : 32.)

« À la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. En Lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce. » (Eph. 1 : 6, 7.)

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » (Héb : 4 : 16.)
Comme elle est complète, comme elle renferme tout ! La grâce sauve, justifie, édifie, rend acceptable, rachète, pardonne, dorme un héritage, donne une position ferme, prépare un trône auquel nous pouvons nous approcher avec assurance pour obtenir grâce et miséricorde, nous enseigne de quelle manière nous devons vivre et nous donne une bienheureuse espérance !

Il reste à remarquer que ces divers principes ne peuvent pas être confondus.
« Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres : autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre. » (Rom. 11 : 6.)

« Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice. » Rom. 4 : 4, 5. (Voyez aussi Gal. 3: 16-18 ; 4: 21-31.)

Finalement :
« C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre. » (Gal. 4 : 31.)

« Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'il ne leur en fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration : Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant. Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la Nouvelle Alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel. » (Héb. 12 : 18-24.)
Il n'est donc pas question d'établir une différence entre ce que Dieu a dit du haut du Sinaï, soit entre la « loi morale » et la « loi cérémoniale ». Le croyant ne s'approche pas du tout de cette montagne.,

Comme le bon vieux Bunyan disait :
« Par la foi au Seigneur Jésus, le croyant est maintenant à l'abri sous une justice si parfaite et si sainte, que cette loi tonnante du Mont Sinaï ne peut y trouver la moindre faute ou le moindre manquement. C'EST CE QUI S'APPELLE LA JUSTICE DE DIEU SANS LA LOI. »
(Si ces lignes tombent sous les yeux d'un incrédule, nous l'exhortons avec affection à se placer sous la véritable sentence de cette loi sainte et juste qu'il a violée : « II n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Rom. 3 : 23). En Christ il trouvera un salut parfait et éternel, comme il est écrit : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Rom. 10 : 9) ; car Christ est la fin de la loi pour la justification de tous ceux qui croient. » (Rom. 10 : 4, 8, 9.)


Table des matières

Page précédente:
 

- haut de page -