Le parcours du combattant
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Les armes de Dieu
Le casque du
salut
Mes brebis entendent ma voix; je
les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle; et elles ne
périront jamais, et personne ne les
ravira de ma main. Jean 10: 27-28
Nous,
nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se
perdre, mais de ceux qui ont la foi pour
sauver leur âme. Hébreux 10: 39
Mais pour nous, nous n'avons garde
de nous soustraire [à notre Maître] ;
ce serait notre perdition ; mais nous
persévérons dans la foi, pour le
salut de l'âme. (Version David
Marin)
Demeurez en moi, et je demeurerai
en vous. Jean 15: 4
Alors que nous sommes dans
l’arsenal de Dieu, invités à
prendre les armes pour mener une vie
chrétienne à la gloire de notre
Seigneur, nos pas nous conduisent aujourd’hui
dans le département des casques.
Sans doute avez-vous remarqué que chacune
des armes qui nous ont été
proposées jusqu’à présent
possède un nom bien
caractéristique.
Ce ne sont pas simplement des ceintures, des
cuirasses, des chaussures ou des boucliers
quelconques qui ressembleraient à celles que
le monde possède! Non! Les nôtres ont
des propriétés bien définies:
vérité, justice, zèle,
foi.
C’est ainsi que le casque qui nous est
présenté maintenant n’est pas
quelconque: c’ est celui du salut. Un casque
qu’il faut porter à tout prix et
surtout ne pas abandonner le long du chemin!
Contrairement aux autres armes qui deviennent de
plus en plus opérantes en fonction de notre
sanctification, le salut, lui, ne s’acquiert
pas grâce à nos mérites, ne se
bonifie pas avec le temps, il est le don gratuit de Dieu!
Car c'est par la grâce que
vous êtes sauvés, par le moyen de la
foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de
Dieu.
Éphésiens 2: 8
Pour réaliser la
valeur d’un don, il faut en connaître le
prix et aussi prendre en considération ce
qu’il nous apporte.
Pour avoir négligé ces deux aspects
ou en avoir oublié les
caractéristiques, plusieurs se sont
défaits du casque du salut durant leur
parcours terrestre. Ils poursuivent leur route
comme si de rien n’était, tout en
pensant qu’ils seront bien accueillis à
la fin de leur pèlerinage alors qu’ils
auront abandonné le “passeport”
pour l’entrée dans le royaume de
Dieu.
Ce qui est gratuit n’est pas toujours sans
valeur!
Le monde, et particulièrement celui du
commerce, nous offre continuellement des cadeaux
gratuits pour son propre intérêt. Il
le fait afin de nous conquérir pour nous
rendre esclave d’un produit, d’une
marque, afin de faire plus de
bénéfice sur notre dos.
Il en est tout autre du salut gratuit qui nous est
offert! Il est tout à notre avantage! Nous
en sommes bénéficiaires à
100%. Dieu ne gagne rien à ce que nous
soyons sauvés ou perdus! Son offre est
exclusivement un signe d’amour de sa part!
Ceci, afin que nous soyons
bénéficiaires, à tout jamais,
de la paix et du bonheur parfait.
Le salut qui m’a été
donné, au travers de l’oeuvre parfaite
de Jésus-Christ, a-t-il une valeur
suffisante à mes yeux pour que je le
considère comme un trésor
inestimable?
Hélas! Tous n’envisagent pas le salut
comme une richesse sans égale. En effet il y
en a certains qui déposent leur casque
pendant quelques instants, qui mettent de
côté leur appartenance à Christ
pour vivre comme ils l’entendent, de la
même façon qu’il y a des
personnes qui ôtent provisoirement
l’alliance de leur annulaire pour faire croire
qu’ils sont libres.
Les uns comme les autres agissent ainsi pour faire
des oeuvres qu’ils ne pourraient pas accomplir
s’ils gardaient les attributs qui marquent
leur appartenance.
Adultères que vous
êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde
est inimitié contre Dieu? Celui donc qui
veut être ami du monde se rend ennemi de
Dieu. Jacques 4: 4
Ce casque du salut qui
m’a été offert est-il toujours
en ma possession? Et si oui, est-il bien à
la place qu’il doit être?
Est-ce que je suis toujours conscient de la valeur
du salut?
De ce salut qui devrait avoir de plus en plus prix
à mes yeux au fur et à mesure que je
m’approche de l’instant où il me
faudra entrer définitivement dans
l’éternité, avec ou sans Dieu, dans son royaume ou dans celui des
ténèbres!
Si Dieu nous invite
à prendre le casque du salut...
... N’est-ce pas pour que nous nous
rappelions, jour après jour, instant
après instant, que nous sommes sauvés
par grâce et qu’en conséquence
nous ne pouvons pas, nous ne pouvons PLUS vivre
comme si nous étions étrangers
à la foi?
Voici donc ce que je dis et ce que
je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne
devez plus marcher comme les
païens, qui marchent selon la
vanité de leurs pensées. Éphésiens 4: 17
Ce casque, qui nous est
offert, doit donc être mis sur notre
tête ...
... afin de
préserver nos pensées de toutes influences néfastes
d’un monde qui n’admet pas que l’on
porte des armes différentes des siennes, que
l’on vive un autre mode de vie que le
sien.
Nous sommes nés sur les terres
polluées du prince des
ténèbres, mais, par la grâce de
Dieu, nous avons changé
d’identité en devenant enfants de Dieu
(1 Jean 3:1), frères de
Jésus-Christ (Hébreux 2. 11), amis du Fils de Dieu (Jean 15:14).
Nous avons changé d’identité et,
à cause de notre engagement, nous avons
reçu tous les moyens pour ne pas être
contaminés par les souillures du monde.
Ce casque, qui nous
est offert, doit aussi être mis sur notre
tête...
... afin de
montrer notre appartenance! Si chaque pays, chaque armée a
son casque typique, un soldat de Christ doit aussi
en porter un bien spécifique afin que
personne ne puisse se méprendre sur son
appartenance.
- Ceux qui nous côtoient doivent voir que
nous sommes des soldats de Christ:
Souffre avec moi, comme
un bon
soldat de Jésus-Christ. 2 Timothée 2: 3
On doit aussi savoir à
quelle corporation nous appartenons. En effet un
casque de scaphandrier est différent de
celui d’un pompier, d’un motard,
d’un cycliste, etc... Un casque de
chrétien a donc aussi sa
particularité!
Imaginez un scaphandrier prendre le casque
d’un pompier! Un pompier, prendre celui
d’un coureur cycliste! Cela n’aurait pas
de sens et conduirait immanquablement à des
catastrophes.
De même l’enfant de Dieu ne peut pas
s’équiper n’importe comment, tout
comme il ne peut pas se fournir d’armes qui ne
viendraient pas des “entrepôts”
divins.
Prenez le casque du
salut! Éphésiens 6. 17
Cette invitation qui nous est
faite ne doit pas nous conduire à prendre ce
casque puis à le mettre sous clé par
crainte qu’il nous soit volé! Un casque
est fait pour être mis sur la tête!
Personne ne pourra nous prendre le casque du salut!
Personne ne pourra nous voler le salut que Christ
nous a donné!
Aucun événement extérieur ni
aucune puissance au monde ne pourront nous
séparer de l’amour de Dieu.
Tant que nous serons
dans sa main, il est
lui-même le garant de notre salut.
Tant que nous ne sortirons pas de notre “ville
de refuge” (la main de Dieu), nous serons en
sécurité!
-
Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à
moi... Jean 6: 37
- ... personne ne peut les ravir de la main de mon
Père. Jean 10: 29
L’enseignement de
l’Ancien Testament est là pour nous
faire comprendre que la ville de refuge
était un lieu de sécurité
absolue pour celui qui s’y réfugiait
(le meurtrier involontaire); que son salut, sa
sécurité, dépendait
exclusivement de son obéissance à la
loi divine qui le protégeait.
Venait-il à sortir de la ville de refuge? Sa
protection devenait caduque et il se trouvait alors
sous la colère du vengeur du sang.
Si le meurtrier sort du territoire
de la ville de refuge où il s'est enfui, et
si le vengeur du sang le rencontre hors du
territoire de la ville de refuge et qu'il tue le
meurtrier, il ne sera point coupable de meurtre.
Nombre 35: 26
Si, à mon tour je
quitte la main de Dieu, si j’abandonne celui qui est
mon refuge, ma forteresse, celui en qui je me
confie, si je le fait
délibérément, suis-je encore
sous sa protection?
Nous venons de voir que PERSONNE NE PEUT NOUS RAVIR
DE LA MAIN DE DIEU, mais par contre nous pouvons librement nous
éloigner de Dieu et vivre notre vie loin de Lui comme
bon nous semble, selon ce que l’ennemi de nos
âmes nous inspirera!
Dans ce cas, en tant que hors-la-loi, puis-je
bénéficier des avantages qui
m’appartenaient lorsque je vivais en accord
avec la volonté du Seigneur, fidèle
à ce que j’avais compris de la Parole
de Dieu?
En quittant le territoire qui est sous la
juridiction divine (la main de Dieu), je me
retrouve automatiquement sur un terrain qui, pour
temps, n’est plus sous son autorité
(quoique lui appartenant). Ce n’est pas sans
raison que Satan est appelé le “prince
de ce monde”.
Il n'y a donc maintenant
aucune
condamnation pour ceux qui sont EN
Jésus-Christ. Romains 8: 1
Alors, si je ne suis plus
dans la main de Dieu, si j’ai changé de camp, il
est clair que je ne vis plus EN
Jésus-Christ!
Dans ces conditions,
puis-je toujours espérer être
accueilli les bras ouverts dans la maison du
Père?
Oui! Pour autant que j’y retourne le coeur
repentant et que je
sache rester au service et sous la protection de
Celui qui a donné sa vie pour me sauver de
la condamnation!
S’il n’existe personne qui puisse avoir
l’audace de nous ôter de la main de
Dieu, personne qui ait le pouvoir de nous en
extirper par la force, par contre, au nom de la
liberté d’action qui nous a
été donnée, nous avons le libre de choix de notre
conduite! Nous pouvons nous écarter,
peut-être à jamais, de celui qui
attendra notre retour tel le père du fils
prodigue.
Frères, vous avez
été appelés à la
liberté, seulement ne faites pas de cette
liberté un prétexte de vivre selon la
chair... Galates 5: 13
Un autre exemple de la Parole
de Dieu met en avant un certain Schimeï qui
perdit la vie pour avoir abandonné son
refuge, la ville de Jérusalem, où il
fut assigné à résidence en
raison des malédictions qu’il avait
prononcé contre le roi David.
Tant qu’il restait dans la ville sainte,
il était
protégé par les propres paroles du
roi Salomon (fils de David) qui lui garantissait la vie
sauve.
Un jour il sella son âne et s’en alla
à la recherche de deux de ses serviteurs qui
s’étaient enfuis de chez lui.
N’étant plus sous la protection de la
parole du roi, il se
plaça lui-même sous la
condamnation!
(1 Rois 2: 36-46)
Cet homme avait mit de côté la parole
de son roi pour courir après des biens qui
lui semblaient plus précieux.
Il perdit la vie pour
n’avoir pas su apprécier, à leur
juste prix, les valeurs qui étaient entre
ses mains.
Par similitude, nous sommes en
sécurité tant que nous restons
là où le Seigneur nous a
placés: dans le royaume du Fils de son
amour! (Colossiens 1: 13)
À nous de bien réaliser la valeur de
notre salut! Le sang de Christ n’est pas le
sang d’un animal qu’il fallait remplacer
régulièrement pour cacher les
péchés aux yeux de
l’Éternel à l’époque
de l’ancienne alliance! C’est Christ qui
s’est donné pour nous! Dieu s’est
fait homme pour nous racheter! Ce n’est pas
rien!
Cet inestimable cadeau ne peut que nous
“forcer” à suivre Celui qui a
accompli un tel prodige en notre faveur.
De là tout le
sens profond du mot “croire” qui est bien
autre chose qu’un engagement intellectuel!
- Croire sans garder la Parole de Dieu, ce
n’est pas croire!
- Croire et vivre comme auparavant, ce n’est
pas croire!
- Croire et ne pas vivre pour Christ, en cherchant
à lui être agréable, ce
n’est pas croire comme Dieu l’entend!
- Croire en Dieu conduit obligatoirement à
changer de conduite et à s’attacher
fermement à l’auteur de notre
salut!
Si quelqu'un ne demeure pas en moi
(Jésus), il est jeté dehors...
Jean 15: 6
Prenez par-dessus tout
cela le bouclier de la foi ..., prenez aussi le
casque du salut!
Si Dieu se
revêt lui-même du casque du salut
(Esaïe 59: 17) pour aller au combat, comment
oserions-nous entrer dans son armée la
tête nue? Comment pourrions-nous
prétendre être chrétiens,
enfants de Dieu en étant dans le camp de
l’adversaire?
Souvenez-vous de la parabole du festin des noces
où toute la populace (méchants et
bons) était conviée. Parmi elle se
trouvait un homme qui se distinguait des autres par
le fait qu’il n’avait pas
l’habillement adéquat. Il n’avait
pas revêtu cet habit de noce qui était
le signe de son acceptation à la
volonté du roi.
En raison de son attitude, il fut lié et
jeté dans les ténèbres du
dehors, où il y aura des pleurs et des
grincements de dents. (Matthieu 22: 1-14)
Qu’en est-il de
ta tenue aujourd’hui? Te manque-t-il quelque
chose? N’as-tu rien égaré en
route?
Si par malheur tu avais perdu ce casque du salut,
refais vite la route en arrière, reviens sur
tes pas, recherche le carrefour où tu
t’es trompé...! Reviens de tout coeur à ton
Dieu qui ne se lasse pas de
pardonner et alors tu
le verras les bras tendus dans ta direction pour te
remettre le casque du salut, celui que tu avais
peut-être jeté aux orties un jour
où l’orage se déchaînait
contre toi.
Combien de frères et de soeurs dans la foi,
ne sont-ils pas revenus sur leurs pas pour
répondre à l’appel pressant
d’un Père qui ne les avait jamais
rejetés?
Sans doute sommes-nous plus nombreux que nous
l’imaginons à avoir perdu le casque du
salut dans un jour de tempête! Je peux
moi-même me mettre en tête de liste
tout en rendant grâce à Dieu pour tous
les moyens qu’il a mis en oeuvre pour me
“repêcher”.
Je pense toujours à ce frère gitan
qui, voyant dans quelle misère je
m’étais plongé, ne put
s’empêcher de pleurer devant moi tout en
suppliant Dieu qu’il me retire du bourbier
dans lequel je m’étais
enfoncé.
Nous, qui avons été rachetés
de la vaine manière de vivre que nous avions
héritée de nos parents (1 Pierre 1: 18), combien nous est précieux
aujourd’hui ce
Jésus qui ne pouvait admettre que le prix
qu’il avait payé pour nous, ne fut
payé en vain!
Grâce infinie qui a conduit le Seigneur des
seigneurs à envoyer son “ange”
pour nous sortir de la fosse de destruction dans
laquelle nous nous étions jetés.
Sommes-nous infiniment
reconnaissants pour cette main qui s’est
tendue alors que nous avions
délibérément quitté le
bon chemin? Que nous l’avons fait
malgré les appels
réitérés du corps de Christ
qui nous avertissait que la voie que nous prenions
conduisait vers un précipice!
Comment vivons-nous
aujourd’hui?
Notre consécration est-elle plus fervente ou
au contraire est-ce que nous nous laissons aller
parce que nous n’avons pas encore bien saisi
la grandeur du geste de notre Dieu qui n’a pas
abandonné les renégats que nous
étions?
Réfléchissons à
ce que nous serions devenus s’il
n’était pas intervenu en notre faveur
ou si nous avions refusé de saisir la main
qu’il nous avait tendue?
Mes frères, si quelqu'un
parmi
vous
s'est égaré loin de la
vérité, et qu'un autre l'y ramène,
qu'il sache que celui qui ramènera un
pécheur de la voie où il
s'était égaré sauvera une âme
de la mort et couvrira une multitude de
péchés. Jacques 5: 19-20
Vivre sans le casque du
salut, c’est vivre dangereusement, c’est
jouer avec la mort!
Jacques nous montre bien qu’il y a des
frères (relevons que ce sont des
frères..., des frères en Christ),
qu’il y a donc des frères qui peuvent
s’égarer au point de mettre leur
âme en danger de mort!
Il nous montre aussi qu’un enfant de Dieu
véritable fera tout ce qu’il peut pour
ramener son frère sur le chemin qui conduit
à la vie éternelle.
Quelle que fût
notre conduite dans notre passé
chrétien...
... Aujourd’hui, soyons fermes et prenons
toutes les armes que Dieu met à notre
disposition afin que nous proclamions
dorénavant avec l’apôtre
Paul:
Nous, nous ne sommes pas de ceux
qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont
la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10: 39
Mais pour nous, nous n'avons garde
de nous soustraire [à notre Maître] ;
ce serait notre perdition ; mais nous
persévérons dans la foi, pour le
salut de l'âme. (Version David
Marin)
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