Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Quel cas doit-on faire
de l'homme ?



CHAPITRE 6
L’avenir de l’homme nouveau

Que peut et doit attendre un croyant sincère, d’un monde qui a crucifié son Seigneur ? C’est bien la question à laquelle nous sommes tous invités à répondre de manière unanime si nous sommes cohérents. Nous n’avons et ne devons rien attendre. Le Seigneur avant de quitter la terre a déclaré :
"Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde " (Jean 16.33).

Si nous ne connaissons pas de persécution, nous pouvons penser que nous ne serions pas assez fidèles pour l’endurer, et que Dieu dans sa bonté nous en épargne. S’il en est ainsi, Dieu nous rappelle aussi : " Nous connaissons le temps actuel : c'est déjà l'heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru " (Romains 13. 11).
La nouvelle nature du croyant, si étouffée soit-elle par le vieil homme qui pactise avec le monde, ne peut désirer qu’une chose, être avec le Seigneur. C’est donc ce que nous attendons de l’avenir : le repos pour nos âmes lassées, dans la présence de Christ, lorsque lui-même se reposera. On pourrait parler de la gloire et des joies variées de l’Épouse dans le ciel, mais la Parole dit simplement" Nous serons toujours avec le Seigneur " (1 Thessaloniciens 4.17).

- Le retour de Christ
L’histoire de l’Église est plus affligeante encore que celle du peuple terrestre de Dieu. Elle s’est imbriquée dans les affaires du monde et le mélange s’est rapidement établi laissant le tableau d’une église formelle sans vie. Il n’en demeure pas moins que selon l’Écriture la véritable Église n’est composée que de croyants de coeur. La parabole des vierges sages et des vierges folles (Matthieu 25.1-13) dépeint tout à fait l’état de la chrétienté lorsque le Seigneur reviendra. Ceux qui ont la vie divine, les chrétiens de coeur laisseront la terre, les autres resteront.

La Parole décrit le retour du Seigneur pour enlever les siens, comme un fait exceptionnel dont les conséquences relèvent du miracle :
"Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés, les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés" (1 Corinthiens 15:51, 52). Ailleurs il est fait allusion au désir du croyant, dont le corps d’infirmité est comparé à une tente. Il ne souhaite pas être dépouillé mais revêtu, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie (2 Corinthiens. 5:4). Le racheté est dans une tente qui se détruit mais il n’a pas pour espérance d’être dépouillé. Il attend le moment où il sera revêtu d’un corps glorifié semblable à celui du Seigneur. C’est dans la perspective d’attendre le jour de gloire dans le sein du Seigneur, qui fait jaillir du coeur de l’apôtre : "Nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur " (2 Corinthiens 5.8).

C’est au moment précis où Christ viendra prendre avec Lui ses rachetés, que pour le croyant encore en vie, prendra fin sa vie d’homme naturel. Il sera revêtu de la tunique de justice et de sainteté de Christ qui habillait déjà son âme régénérée. Pour ceux qui seront déjà mort, depuis peu ou beaucoup de temps, leur ancienne "tente", leur corps, sera ressuscité en corps glorifié. À la venue du Seigneur il n’y aura donc que la disparition du vieil homme (pour les croyants vivants), puisque celui-ci finit à la mort du corps du croyant, puis l’établissement en gloire des corps de tous les rachetés, en conformité à celui de Christ. (Phil 3.21). Quant aux âmes, il ne peut être question de changement puisque dés l’instant où un homme se tourne vers Christ et le reconnaît comme son Sauveur, son âme est régénérée. Le retour de Christ confirmera cette régénération et établira des corps célestes.

On trouve dans l’Écriture un sentiment commun qui fait reconnaître les hommes de foi des autres : le désir d’être avec Dieu. Moïse contemple de loin, résigné, le pays promis. Était-il amer et déçu ? Ou bien la nature divine qu’il avait reçue par grâce, avait déjà pris le pas sur l’homme naturel ? Alors il ne voyait plus que le ciel ouvert à la manière d’Étienne.
Il n’y a que la foi de l’homme en nouveauté de vie qui puisse réaliser que la venue de Christ va être effective. Comme nous l’avons vu dans le récit des vierges de la parabole, seules celles qui ont de l’huile sont en mesure de répondre favorablement à la voix de l’époux. Par l’Esprit, la nouvelle nature est enseignée à attendre patiemment cet événement, non pas tant pour être délivrée des conditions terrestres, mais pour être avec Christ, ce que Paul qualifiait comme étant de beaucoup meilleur (Philippiens 1.23), lui qui pourtant vivait si prés du Seigneur.

Les croyants qui ont été enseignés au sujet des vérités concernant le retour du Seigneur pour enlever son Église, devraient avoir le désir de voir ce moment sans plus attendre. C’est l’attente réelle et patiente de la nouvelle nature, qui sait qu’elle est pour le moment dans une tente, c'est-à-dire un campement, une habitation provisoire, pour un temps qui est peut-être très court.
Dieu par sa Parole insiste sur l’importance de l’état de notre coeur, dans la perspective du retour de Christ. Il désire stimuler notre foi et notre amour pour Lui : 
C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus-Christ" (1 Pierre 1:13).

Attendre le Seigneur doit nous détacher du monde, et faire de nous des étrangers continuellement prêts a partir. Hélas que de fois notre nature terrestre, notre chair se trouvant bien ici-bas, nous suggère souvent des atermoiements à cet événement.

Que la perspective du prochain retour de Jésus Christ ait des effets sanctifiants dans notre vie :
Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur " (1 Jean 3. 3).

- Le tribunal de Christ
Bien que n’ayant rien à craindre de la justice divine, puisque Christ a réglé définitivement le jugement du péché, et qu’il n’y a donc plus aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus (Romains 8.1),
le croyant devra connaître le tribunal de Christ. Quelques passages nous enseignent cette vérité démontrant que l’homme ne peut rien tenir secret, ni rien cacher " tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire " (Hébreux. 4. 13).

Tout doit être mis en lumière. Le croyant aura donc à rendre compte de ses actions dans la chair, mais il sera alors dans la félicité de la présence divine, revêtu de la robe de justice des élus. C’est comme un panorama qui défilera devant nous, faisant briller la miséricorde et la grâce du Seigneur sur une rétrospective de nos fautes et de nos infidélités que notre vieille nature aura causées. Libéré de cette nature qui produisait le mal en nous, nous connaîtrons comme nous avons été connus, et pourrons dans la pleine clarté discerner en perfection ce qu’ont été les voies de Dieu à notre égard.

Ne craignons pas un tel moment où nous pourrons voir avec satisfaction le plein jugement de notre chair et de ses actions. Désirons le car tout ce qui nous aura tant entravé durant notre marche, allant jusqu’à nous pousser à jeter du déshonneur sur le nom du Seigneur, sera alors jugé à fond devant nos yeux, ne laissant à nos coeurs que le souvenir de sa miséricorde.

- Le règne du Seigneur Jésus Christ
Lorsque l’Esprit de prophétie exprime par David : "Quand je regarde tes cieux, l'ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as disposées : Qu'est-ce que l'homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l'homme, que tu le visites ? Tu l'as fait de peu inférieur aux anges, et tu l'as couronné de gloire et d'honneur ; Tu l'as fait dominer sur les oeuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds " (Psaume 8.3-5)
il nous révèle l'ensemble du propos de Dieu à l'égard de "l'Homme Christ Jésus".
Christ est présenté dans le passé : "les cieux sont l’ouvrage de ses doigts" ; c’est par lui que toutes choses ont été créées ;
Dans le présent : " Il a été fait un peu moindre que les anges, il est couronné de gloire et d’honneur à la droite de Dieu" ;
Dans l’avenir : "toutes choses sont mises sous ses pieds. "

Mais il faut l’intervention du Nouveau Testament pour nous éclairer pleinement ce que l’Ancien Testament ne pouvait faire que de manière voilée : notre association avec Lui, le Fils de l’homme. Cette association que Christ a désirée et a payée de sa vie, nous conférera de partager sa gloire, comme il a partagé notre humiliation en se chargeant de nos péchés.
"Partager sa gloire" Il convient d’apporter une précision concernant cette expression, assez usité dans certains milieux chrétiens. Il ne peut être en aucun cas question de se trouver revêtus de la gloire de Christ qui n’appartient qu’à Lui. Il faut voir dans cette expression le côté de la joie d’être avec Christ, dans la même sphère d’amour, occupés à contempler sa glorieuse personne.

"Un roi régnera en justice, et des princes domineront avec droiture ; et il y aura un homme qui sera comme une protection contre le vent et un abri contre l’orage" (Esaïe 32.1-2).
Dieu dans sa souveraineté et sa sagesse fera juger les hommes par Celui qu’ils ont rejeté et mis à mort, l’homme Christ Jésus, qui, dans son office de médiateur entre Dieu et les hommes, a été la Sainte victime. Le Seigneur Jésus exercera son pouvoir, soumettant tous les ennemis de Dieu. À la fin de son règne, il abolira la mort elle-même, en lui arrachant ses proies et en la jetant dans l’étang de feu. Le jugement est un acte qui entre dans le cadre de son règne. Règne et jugement, les deux choses sont liées (2 Timothée 4.1). Plus aucune opposition ne s’élèvera désormais contre Dieu, et tout se trouvera à nouveau dans sa juste relation avec le Créateur.

Le mal entré dans le monde par le péché d'Adam, affecte, pour un temps, une création excellente ; Il disparaîtra en raison de la croix et de la résurrection de Christ. Il y a donc présentement une immense consolation pour le croyant dans l’attente du règne de Christ. La nature même soupire (Romains 8.22) jusqu’à ce que Christ, parfait administrateur, prenne comme homme parfait le pouvoir sur toute la création.

Les croyants hébreux jouissaient déjà par la foi de ces gloires du royaume à venir et des gloires éternelles, comme faisant partie du royaume céleste, les temps de la partie terrestre étant encore à venir.
C’est aussi le privilège de chaque croyant possédant la vie que de laisser vivre et exprimer sa nouvelle nature pour se mouvoir par la foi dans tout ce domaine post terrestre.

- L’État éternel
Cet état est – cela est bien difficile à exprimer en langage humain – un conditionnement hors du temps. C’est ce que la Parole appelle d’une manière générale l’éternité. Ce n’est ni un épisode, ni un instant puisque le temps aura cessé. Pouvons-nous l’appeler condition ? Toujours est-il que l’éternité c’est ce que l’âme régénérée attend, qu’elle en soit consciente ou non. La raison est bien claire, Christ en communiquant la vie divine éternelle au racheté à mis en son âme le désir – bien souvent non réalisé – d’entrer dans ce domaine éternel pour être avec le Seigneur. L’état éternel est la finalité du plan de Dieu.

Le Fils de l’homme, contrairement à Adam, renoncera volontairement à sa position souveraine et médiatrice, afin que Dieu soit tout en tous. La plénitude des bénédictions de l’état éternel remplira alors les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Le Seigneur Jésus, homme glorifié, restera cet homme glorifié même dans l’éternité, l’Église demeurant avec lui dans cette relation intime d’Épouse. Au moment où s’établit l’état éternel, celle à qui Dieu avait déjà accordée sur la terre de constituer "un temple saint", "une habitation de Dieu" (Éphésiens 2.21-22 ; 3.21), l’Église, habite déjà la maison du Père. Elle est l’Épouse de l’Agneau.
Dans l’état éternel cependant, il ne subsiste plus rien qui ait trait aux différentes périodes. Il n’y a plus que "Dieu tout en tous", Père, Fils et Saint Esprit.
Il en sera fini de l’homme déchu avec ses tares, ses misères et tout ce qui n’aura jamais pu faire de lui que de la poussière. Il sera en Christ, habitant avec Dieu dans les demeures de l’Amour, là où le temps n’existe plus.
Cet avenir est pour tous ceux qui ont mis leur confiance en Jésus-Christ, l’Homme des conseils de Dieu.

Dans l’attente de ce moment, attachons-nous chaque jour à laisser diminuer notre vieille nature pour laisser croître Christ en nous.
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que, comme Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, de même aussi nous marchions en nouveauté de vie (Romains 6.4).


L’histoire de l’homme est un mystère pour le monde qui n’a de cesse d’en chercher l’origine et d’établir des hypothèses n’aboutissant qu’à des interrogations obscures. La Bible déclare que les choses cachées sont à Dieu, et les choses révélées, par sa Parole, sont aux croyants (Deutéronome 29.29).
Cette histoire commence pour nous au jardin d’Eden, et se poursuit dans le monde, qui sous l’action de l’ennemi est devenu un désert (Esaïe 14.17).
Si l’homme Christ Jésus n’était venu pour vaincre la puissance de Satan et détruire ses oeuvres -" C'est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les oeuvres du diable " (1 Jean 3.8) - qu’en serait-il advenu de l’homme déchu ?
Mais par Jésus Christ, Dieu en a fini de l’invétéré homme terrestre, gloire à son Nom !


onclusion
Résumer très succinctement l’histoire de notre planète la terre, si petite dans l’univers, mais si grande parce qu’elle attire toute l’attention de l’Éternel, pourrait tenir en peu de mots.

En l’homme, se trouve un besoin d’amour immense ; en Dieu, l’Amour correspond parfaitement à ce besoin. Dieu s’est fait homme afin de détruire les puissances du mal qui s’étaient intercalées entre ces deux exigences de l’Amour : le besoin de donner, le besoin de recevoir.

Rendons grâces au Père qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour - (Colossiens. 1. 12-13.)

Enfants de Dieu, race choisie,
Pour habiter un jour les cieux,
Devant l’auteur de notre vie,
Entonnons des accents joyeux.


Que durant notre séjour ici bas, nous restions conscients de l’immense destinée que le Seigneur Jésus a ouvert devant nous, conscients aussi de notre responsabilité envers ce monde, essayant en tous lieux en tous temps de vivre pour plaire au Maître.


Table des matières

 

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