TITLE>LA JUSTIFICATION ET LA SANCTIFICATION - LEUR UNION INDISSOLUBLE ET LEUR DISTINCTION NÉCESSAIRE - 2

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LA JUSTIFICATION ET LA SANCTIFICATION
LEUR UNION INDISSOLUBLE ET LEUR DISTINCTION NÉCESSAIRE


I
-

Si le monde matériel, qui n'est qu'une création passagère, symbolique, prophétique du monde à venir est déjà plein de grandeur et de beauté, comment le monde éternel ne serait-il pas plus merveilleux encore ? Et si Dieu a supporté pendant des siècles une terre souillée de tant de péchés, accablée de tant de souffrances, n'est-ce pas parce qu'il veut faire aboutir ce monde de misères à quelque chose de si parfait et de si glorieux, que nul ne trouvera trop longue et trop acharnée la lutte qui aboutira à un si grandiose triomphe ?

En Canaan, l'on oublie
La souffrance et les déserts ;
Là fleurit l'arbre de vie,
Là les champs sont toujours verts.

Le salut de Dieu, aujourd'hui l'unique chemin pour arriver à la réalisation du plan divin conçu dès avant la création du monde, est un grand et glorieux salut : Jésus sauve à plein tous ceux qui s'approchent de Dieu par lui.

La grandeur de ce salut apparaît dans les nombreux aspects sous lesquels il nous est présenté. Ici, C'est un combat incessant, aboutissant à une pleine victoire, il est vrai chèrement achetée, d'où l'on sort

Vainqueur, mais tout meurtri ; Tout meurtri, mais vainqueur.

Là c'est une bénédiction si riche qu'en elle seront bénies toutes les familles de la terre ; c'est Dieu se révélant aux hommes dans un envoyé plus grand que Moïse ; c'est un royaume dont la justice est la base, universel, éternel ; c'est un héritage qui ne peut ni se souiller, ni se corrompre, ni se flétrir ; ce sont de nouveaux cieux, une nouvelle terre, avec une nouvelle Jérusalem.

Les titres donnés au fondateur de ce salut n'en montrent pas moins la grandeur : Postérité de la femme, fils d'Abraham, Fils de David, Agneau de Dieu, Lion de Juda, Étoile du matin, Désiré des nations, Emmanuel, Serviteur de l'Éternel, Germe, Soleil de justice, Prince de paix, Bon berger, Porte de bergerie, Cep véritable, Pain de vie, Chemin, Vérité et Vie.

Ce salut est un, malgré la grande variété de ses aspects, car il est individuel et collectif, intérieur et extérieur. Pensez au Psaume 23: « L'Éternel est mon berger, je n'aurai point de disette », aboutissant à travers toute une série de grâces à cette parole : « Même quand je passerais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, parce que tu es avec moi, c'est ton bâton (ta massue pour lutter contre les bêtes fauves) et ta boulette (pour remédier à mes propres écarts), qui me rassurent. » Pensez au Psaume 103: « C'est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités, qui retire ta vie de la fosse, qui t'enveloppe de gratuité et de compassion, qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l'aigle. Pensez à ce cantique, à la pensée si pleine, si abondante que les mots manquent pour l'écouler, qui ouvre l'épître aux Éphésiens. « Béni soit Dieu qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions dans les lieux célestes en Jésus-Christ. C'est en Lui qu'il nous a élus ; c'est en Lui que nous avons la rédemption par son sang ; c'est en Lui que nous sommes devenus héritiers ; c'est en Lui qu'ayant cru, nous sommes scellés du Saint-Esprit qui avait été promis. »

Le salut est un, parce qu'il est l'oeuvre d'un Dieu parfaitement sage et qui n'a pas préparé un remède insuffisant à notre misère. Là, au contraire, où le péché a abondé, la grâce a débordé par-dessus.

Du Rocher de Jacob, toute l'oeuvre est parfaite....
De tous nos ennemis, il sait quel est le nombre.

Le salut est un, parce que Dieu n'est pas comme l'homme qui avait commencé une tour, sans pouvoir en achever la construction. Ses serviteurs peuvent dire : « Je suis persuadé que Celui qui a commencé la bonne oeuvre en vous, la rendra parfaite pour le jour de Christ. » Et le fidèle peut chanter avec assurance :

Ce qu'il t'a plu de commencer,
Sans se lasser, ta main l'achève.

II
-

Mais si le salut est un, on peut distinguer en lui des parties ou des éléments, non séparés mais distincts. Saint Paul les énumère parfois sans s'astreindre à être complet ni à suivre toujours le même ordre. Il dit par exemple, Romains 8: « Ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Dans 1 Cor. 6. 11, ou lit : « Vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de notre Dieu. » Nous lisons dans 1 Pierre 1. 2 : « élus selon la prescience de Dieu le Père, en sainteté de l'Esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus-Christ. »

Cette distinction dans les éléments du salut correspond à une distinction dans l'état de l'homme pécheur. Quand on dit que l'homme est pécheur, l'on dit une chose complexe où l'analyse peut distinguer des misères diverses, car c'est dire tout d'abord qu'il est ignorant, ignorant des choses les plus élémentaires et qu'il aurait le plus besoin de savoir ; bien plus, il est égaré, fourvoyé à fond, ne sachant plus où se tourner, comme la brebis qui a voulu suivre son propre chemin.

Quand ou pense que tous les hommes, sans aucune exception, aspirent au bonheur, le recherchent avidement, et qu'il en est si peu, si peu à qui l'on ose demander en les regardant fixement : « Êtes-vous heureux ? »

Malgré les enseignements des moralistes qui se croient sûrs de leur affaire, malgré les expériences de milliards d'individus, le chemin du bonheur, loin d'être large et battu à y marcher les yeux fermés, est un sentier mal frayé et que bien peu découvrent.

Et que faut-il penser de l'homme lui-même ? Est-il bon et est-ce la société qui le corrompt ? ou est-il mauvais tellement qu'il pervertit tout ce qu'il touche ? Grands et durables débats là-dessus, plus animés que jamais, puisque c'est une des questions capitales engagées dans l'agitation socialiste contemporaine.

Mais l'homme n'est pas seulement ignorant, égaré ; il est coupable, car son ignorance est souvent une conséquence directe d'attitudes volontairement prises. Sans aller ordinairement à ce péché absolument conscient, absolument voulu, perpétré en pleine lumière, que l'Écriture appelle le péché à la mort, ou le péché contre le Saint-Esprit, ou le péché irrémissible, il y a toujours un élément de liberté, partant de responsabilité dans la conduite que l'homme adopte, dans les actes qu'il commet. Les avocats blanchissent leurs plus mauvais clients en remontant à leur éducation, à leur hérédité ; et il y a là des facteurs d'une importance indéniable ; mais s'ils émeuvent facilement les jurés, la conscience des accusés est-elle aussi aisée à rassurer ? Ne peut-elle pas leur rappeler qu'ils ont repoussé délibérément bien des sages avis, de bienfaisantes influences, des mains affectueusement tendues avant de verser dans le crime et dans la honte ?

« J'ai péché, j'ai péché contre toi proprement et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, » voilà l'aveu auquel est amené tout homme sincère.

Coupable !
Y a-t-il un trait plus perçant, une douleur plus poignante que celle qu'enferment ces mots que le pécheur s'adresse à lui-même : « Tu es coupable ! » La pensée de la mort est très redoutée, cependant l'on a vu les hommes se plaire à la braver, peindre sur les murs de leurs salles de fêtes ces célèbres danses des morts, la chanter avec toutes ses horreurs qu'une civilisation raffinée s'efforce de dissimuler. Mais les hommes se sont-ils jamais raillés de leur culpabilité ? Le drame antique peint souvent le coupable poursuivi par la Némésis et par les Furies, et vous savez quelle expression dramatique Shakespeare a donnée aux remords de la conscience.

Sans doute, le péché ne pèse guère à la conscience endormie, mais, qu'elle se réveille, et vous verrez s'il est facile de lui faire croire que les péchés sont pardonnés. Les plus formelles déclarations de Dieu, un message d'anges n'y suffirait pas. Il y faut les angoisses de Gethsémané, le Eli ! Eli ! lamma sabachtani ? et le : Tout est accompli ! de Golgotha.

Et ne pensez pas qu'il ne s'agisse dans ce sentiment de culpabilité que de choses graves, de ces crimes si honteux ou si odieux qu'ils font de l'homme un fuyard qui voudrait être loin de partout. Ce que l'on n'a pas fait, ce que l'on n'a pas été, tourmente d'une manière non moins douloureuse.

L'imagination rudimentaire du Moyen Âge a pu se complaire dans des descriptions bien grossières des tourments des damnés ; j'ai souvent pensé que pour rendre un homme malheureux d'une douleur inconsolable, pour lui arracher des larmes amères et lui donner des grincements de dents, Dieu n'aurait qu'à montrer à ce malheureux ce qu'il aurait pu devenir, ce qu'il aurait pu faire si, même né dans le péché et dans la corruption, il avait répondu à l'intention de Dieu à son égard, accepté l'appel au salut qui lui était adressé, mis à profit les grâces qui avaient été à sa disposition. Qui consolera d'un échec complet alors que Paul parlait d'un échec partiel, d'une partie de sa vie comme de celle d'un avorton ? Oh ! ces avortements de créatures qui auraient pu être si belles, si pures, si utiles ! Oh ! ces vies dont il n'a été mis à profit qu'une si minime partie !

Oh ! que de grâces perdues,
Que de lueurs disparues,
Que d'inutiles douleurs,
Que de funestes bonheurs !

Si du moins nous pouvions dire au moment où nous faisons ces tristes découvertes : « Ce triste passé est clos, une nouvelle ère commence. Ma volonté, qui vient de se ressaisir, va mettre un mur de séparation entre les deux parties de ma vie. Il y aura un autrefois et un maintenant aussi différents l'un de l'autre que le jour et la nuit. » Beaucoup l'ont dit, beaucoup l'ont cru, l'ont espéré, l'ont voulu ; beaucoup ont chanté d'avance cette merveilleuse transformation. Mais comme il a fallu déchanter ! Par dessous et à travers ce barrage que l'on croyait profond et parfaitement étanche, la vie avec son impulsion originelle, ses habitudes prises, ses goûts déformés parfaitement fixés, ses liaisons aux personnes et aux choses demeurées les mêmes, avec ce sous-conscient obscur où vivent avec nous les ancêtres de la famille, les ancêtres du pays, les générations lointaines, la race, l'espèce ; la vie passée coule à pleins bords, s'infiltre partout et fait de nos grandes résolutions des fétus de paille qui tourbillonnent avec le courant.

Comme l'a dit Jérémias Gotthelf, ce robuste moraliste suisse, dégagé de toute mièvrerie sentimentale : « Les jeunes gens viennent au monde avec des idées toutes battant neuves, mais le monde est vieux, très vieux et il suit toujours son même chemin. »

L'homme n'est pas seulement coupable il est mauvais, il est corrompu, et, comme l'a dit Sainte-Beuve, il ne mûrit pas en vieillissant, il durcit par places, pourrit par d'autres.

Bonnes intentions, bonnes résolutions, les flagellations, la claustration, le jeûne à extinction, la castration n'y suffisent pas. Le virus a tout infecté. C'est une constitution à refaire.

Et ce n'est pas la fin de cette triste analyse de l'état de péché de l'homme. Il faudrait rappeler ici toutes les conséquences funestes qui en ont été, en sont et en seront la suite. Misère, maladies, infirmités, difformités, deuils, labeur excessif, déceptions, bonheurs transformés en sources de larmes, et tant de choses qui manquent et dont l'absence fait languir ; et puis les suites lointaines de nos paroles, de nos écrits, de nos exemples, les hérédités tristement fécondes, qui dira tout ce qu'il y a de funeste dans une vie dominée par le péché ?

Comment parler enfin de ce qui attend l'homme au sortir d'une existence sans réveil de l'âme, sans repentance, sans réconciliation avec Dieu, sans régénération !

Oh ! qui connaîtrait la misère,
Qu'aux pécheurs promit ton courroux,
Devant toi, Dieu saint et sévère,
Passerait sa vie à genoux !

a écrit Vinet.

C'est en face de cette immense détresse que se présente Celui qui est le remède préparé par Dieu lui-même, Jésus-Christ.

III
-

Dans son office général de Médiateur unique, parfait et définitif entre Dieu et les hommes, on peut aussi distinguer trois charges spéciales : Il est le prophète d'abord, annoncé par Moïse, le témoin fidèle et véritable. La première partie de son ministère a été surtout une oeuvre d'enseignement. Quand les foules recherchent en lui le guérisseur des malades et que ses apôtres, enchantés d'une telle vogue, viennent le surprendre au milieu de son recueillement en lui disant : « Tous te cherchent, » il leur répond : « Allons-nous-en aux bourgades des environs afin que j'y prêche aussi. »
À la prédication par la parole, il ajoute celle de l'exemple. À l'une et à l'autre celle du Saint-Esprit qui illumine également pour nous ses paroles et sa vie ; voilà ce qui correspond et répond à notre ignorance.

Dès que Jésus eut amené ses disciples à reconnaître en lui par une intuition profonde, le Fils du Dieu vivant, il ouvrit le second chapitre de son enseignement et leur enseigna d'autorité ses humiliations, ses souffrances et sa mort que suivrait, le troisième jour, sa résurrection. Il y revint souvent dès lors, mais son enseignement sur ce point se heurta à une résistance absolue. Le rôle de Jésus comme sacrificateur et comme victime, comme Agneau de Dieu, ne fut compris par les disciples que lorsqu'ils eurent constaté le néant de leurs vertus au milieu de la crise de la réjection de leur Maître. Dès lors la croix prit sa place centrale dans leurs coeurs et dans leur message. On sait quelle place l'épître aux Hébreux fait au Christ comme Sacrificateur saint, éternel et comme victime unique et pleinement suffisante. Voilà ce qui répond à notre culpabilité et au besoin d'un intercesseur autorisé, efficace et permanent auprès de Dieu.

Enfin Jésus est Roi, mais un roi qui a pour caractéristique de remédier à toutes les impuissances de ses sujets, de leur communiquer la vie, de leur procurer toutes les délivrances dont ils ont et auront besoin, jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à la perfection individuelle, à la perfection sociale, aboutissant elle-même à la perfection extérieure et cosmique. Voilà ce qui remédie à notre mort spirituelle, à toutes nos misères, à toutes les souffrances.

Jésus-Christ nous a été fait de la part de Dieu : Sagesse, Justice et Sanctification, Rédemption.

IV
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Ces grâces sont unies intimement, et tout particulièrement la justice et la sanctification, comme le fait bien sentir le texte grec.
Il n'y a qu'à lire saint Paul pour être au clair sur ces deux grâces de la justification et de la sanctification. Il n'y a eu qu'à reprendre ses enseignements aux XVIme et XIXme siècles pour rouvrir les trésors de la grâce divine méconnue par la sagesse humaine, toujours disposée à rendre à l'homme la tâche et le mérite surtout de son relèvement.

St-Paul rappelle, dès les premiers versets de son épître aux Romains, que ce qui est révélé dans l'Évangile c'est la Justice de Dieu, sur le principe ou sur la base de la foi et pour la foi.

Dieu est Amour, mais cet amour se réalise dans l'ordre et non dans l'arbitraire ou le caprice. Chaque créature dans l'Univers doit occuper sa place spéciale, remplir sa fonction déterminée dans l'ensemble pour que s'opère, dans l'harmonie universelle, l'épanchement de l'amour divin et que Dieu soit tout en tous (1).

Ce que St-Paul avait donc cherché dès sa première jeunesse, ce qu'il voit être l'aspiration la meilleure de son peuple, c'est la justice, une attitude, des dispositions, une vie en tout conformes à la volonté de Dieu. Il avait cru y être arrivé pour son compte, quand tout l'édifice de sa justice s'écroula et que s'écrivirent, dans sa conscience réveillée, ces mots désespérés : Il n'y a point de juste, non pas même un seul.

Après avoir enlevé à tout homme païen ou juif le moindre espoir d'arriver à une justice que Dieu puisse reconnaître, St-Paul dit : « Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée, sans la loi, mais la loi et les prophètes lui rendant témoignage, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ envers tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n'y a pas de différence, car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu, et ils sont justifiés gratuitement, par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ. »

Et il peut dire triomphalement au début du chapitre 5 : « Étant donc justifiés au moyen de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. »

Ces termes : justifiés, justification, ont passablement disparu de notre vocabulaire religieux. Ils sont très rares dans les cantiques tenus pour les plus évangéliques. Le mot justification sans doute est peu propre, à entrer dans la langue des vers, mais le mot justifié s'y prêterait fort bien.
Il est vrai que la chose y est, ou à peu près, mais le mot précis manque, et l'on peut craindre qu'en perdant les mots on ne perde un peu des choses qu'ils expriment.

La prédication moderne s'étudie à éviter le langage biblique devenu, dit on, par trop cliché, phraséologie banale. On peut se demander si, au point de vue pédagogique, c'est une pensée très juste que de dérouter les esprits par une terminologie toute différente de celle de la Bible où la piété doit s'alimenter. En tout cas faut-il bien prendre garde, dans ce transvasage que l'on juge nécessaire, de ne rien perdre de la liqueur précieuse de l'Évangile.


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1) Ps. 97 : 2. La justice et le jugement sont la base de son trône.

 

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