Les Enseignements d'un
Grand-Père
11ème
leçon
Abraham
Mes chers enfants, je vous ai déjà
parlé de plusieurs hommes
remarquables : Adam, Abel, Énoch,
Noé. Aujourd’hui, j’ai
l’intention de vous faire faire connaissance
avec un des hommes que Dieu s’est plu à
honorer, Abraham. Ce nom veut dire père
d’une multitude. Dieu lui avait promis une
postérité comme les étoiles en
nombre et comme le sable qui est sur le rivage de
la mer, lequel ne peut se compter.
Abraham, autrefois, habitait la ville de Ur en
Chaldée. C’était une grande
ville, une ville extraordinaire de laquelle on
retrouve maintenant des ruines remarquables qui
nous font connaître son ancienne splendeur.
Cette cité a été
détruite et pendant fort longtemps, on ne
connaissait même plus son emplacement. Dieu a
voulu que ces dernières années elle
soit retrouvée. Les fouilles qui s’y
font amènent au jour bien des choses qui
viennent confirmer les enseignements de la parole
de Dieu. Nous ne pouvons pas en parler ici,
peut-être y reviendrons-nous dans une autre
circonstance.
À Ur on adorait les idoles. Quelle folie que
de se prosterner devant des figures de bois, de
pierre, d’argent ou d’or !
C’est Satan qui se sert de ce moyen pour
détourner les hommes du seul vrai Dieu, ce
Dieu qui a fait les cieux et la terre ; qui
donne à tous la vie et la respiration et qui
a envoyé son Fils bien-aimé dans le
monde pour nous sauver.
C’est au milieu de cette idolâtrie que
Dieu est venu tirer Abraham. Il l’a
appelé, lui a fait de grandes et
précieuses promesses. Abraham a cru Dieu, il
lui a obéi. Il a tout quitté et il
est parti ne sachant où il allait, se
laissant conduire par le Dieu Tout-Puissant. Ce
n’était pas peu de choses que de
quitter le lieu de sa naissance, ses parents, ses
amis, mais la parole de l’Éternel lui a
suffi et jamais il n’a regretté
d’avoir écouté cette parole.
Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu’il
est allé dans le pays de Canaan et
c’est à l’âge de cent
soixante-quinze ans qu’il y est mort. De sorte
que s’il s’était souvenu du pays
d’où il était sorti, s’il
avait regretté de l’avoir
quitté, il aurait eu du temps pour y
retourner. Lorsqu’il fut arrivé dans le
pays, l’Éternel lui dit de regarder
vers les cieux et de compter les étoiles
s’il pouvait les compter ; et il lui
dit : Ainsi sera ta semence. Il crut
l’Éternel qui lui compta cela à
justice, ou, si vous préférez,
l’Éternel le tint pour juste
puisqu’il l’avait cru. S’il
s’agit de ce que nous avons fait, il n’y
a pas de justes, non, pas même un seul. Mais
Dieu, dans sa grâce, veut bien justifier ou
tenir pour justes ceux qui croient sa parole.
Abraham donc a cru ce que Dieu lui avait dit, et
maintenant ce même Dieu demande aux hommes de
croire en son Fils bien-aimé, et celui qui
croît est justifié par lui, ainsi
qu’il est écrit : Il justifie
celui qui est de la foi de Jésus. La foi
peut être soumise à diverses
épreuves pour la fortifier. Celle
d’Abraham a dû traverser de rudes
épreuves, mais jamais il n’est revenu
en arrière. Aussi Dieu s’est plu
à l’honorer.
Lisez le chapitre 11 de l’épître
aux Hébreux. (Heb 11) Là vous
verrez les noms de plusieurs hommes que Dieu
s’est plu à honorer en parlant de leur
foi. C’est comme la liste des grands hommes de
foi de l’Ancien Testament. Au milieu de ces
noms nous voyons briller celui d’Abraham.
Là il nous est dit que Dieu n’a pas
honte d’eux, savoir d’être
appelé leur Dieu, car il leur a
préparé une cité, la
cité céleste de laquelle il est
l’architecte et le fondateur.
Vous pouvez lire la description de cette
cité dans le chap. 21, 9-27 du livre de
l’Apocalypse. (Ap 21:9-27) Elle est
merveilleuse : Tout ce qu’il y a de
riche, de beau, de précieux est
employé pour nous en faire connaître
les splendeurs. Certes elle vaut mille fois mieux
qu’Ur de Chaldée qui n’a
subsisté que pour un temps et qui a
été détruite. Abraham et tous
ceux qui croient y auront leur part pendant
l’éternité. Certainement vous
désirez y entrer. Faites comme Abraham,
croyez Dieu et sa Parole. Avant de terminer notre
leçon, j’aimerais que vous chantiez le
petit cantique bien connu :
Cité d’or, ô
ville sainte !
Qui foulera tes parvis ?
Qui, dans ta céleste enceinte,
Près de Dieu peut être
admis ?
Le pécheur, de ses souillures,
Dans le sang du Christ lavé,
Seul franchit tes portes pures :
Il est saint, il est sauvé.
12ème leçon
Abraham,
père d'Isaac
Mes chers enfants, nous avons déjà
parlé ensemble d’Abraham, de sa foi, de
son obéissance à
l’Éternel. Nous reviendrons plusieurs
fois sur ce sujet, car c’est lui qui occupe la
plus grande place dans le livre de la
Genèse. Nous voulons parler aujourd’hui
d’une des circonstances les plus heureuses de
sa longue vie.
Vous vous souvenez que l’Éternel lui
avait promis une postérité nombreuse.
Mais voici qu’il devenait âgé,
très âgé, Sara, sa femme aussi
et ils n’avaient pas d’enfants. Sa foi
était ainsi mise à
l’épreuve pendant bien des
années. Malgré cela
l’Éternel n’oubliait pas ses
promesses envers son serviteur.
Ce fut lorsqu’il était âgé
de cent ans que ce fils longtemps attendu fit son
entrée dans le monde. Quelle joie et quelle
reconnaissance devaient remplir le coeur de ces
deux pieux vieillards ! Oui, Dieu ne trompe
personne. Il fait bon se reposer sur les
déclarations de sa parole. Ne doutez jamais
de lui, quelles que soient les circonstances par
lesquelles il trouvera bon de vous faire passer.
Soyez bien assurés que jamais vous ne serez
confus si vous vous confiez en lui. Votre vieux
grand-père pourrait vous raconter bien des
délivrances dont il a été
l’objet et bien des réponses qu’il
a reçues de la part de Dieu pendant sa
longue vie. Aussi il peut vous dire : Croyez
la parole du Seigneur et vous vous en trouverez
toujours bien. Espérez en lui contre toute
espérance et vous verrez des merveilles.
Abraham appela son fils Isaac, ce qui veut dire
"Rire. " Il y a plusieurs choses qui provoquent le
rire chez les hommes. Souvent nous entendons le
rire des moqueurs : misérable rire que
celui-ci. Dans le chap. 21 de la Genèse
(Ge 21) qui nous rapporte
la naissance d’Isaac, nous voyons le fils de
la servante d’Abraham qui se moquait
d’Isaac. Certes Dieu se moque des
moqueurs.
Il y a aussi le rire de l’incrédule. On
ne croit pas ce que Dieu dit et on rit. C’est
aussi un misérable rire que celui-ci. Sara
elle-même a eu ce rire à un moment
donné. Lisez à ce sujet le chap. 18
du livre de la Genèse. (Ge 18)
L’Éternel venait annoncer à
Abraham qu’il allait accomplir sa promesse et
Sara, qui écoutait vers la porte de la
tente, a ri en elle-même, pensant sans doute
qu’elle était trop âgée
pour avoir des enfants, comme si une chose
était trop difficile pour Dieu. Mais
lorsqu’Isaac est né c’était
le rire de la foi que celui d’Abraham et de
Sara. Elle dit: Dieu m’a donné sujet de
rire, quiconque l’entendra rira avec moi.
C’est un rire de joie, le rire de la
récompense de la foi. Nous pouvons
être assurés si nous nous confions en
Dieu que tôt ou tard nous pourrons dire avec
le psalmiste : Quand l’Éternel
rétablit les captifs de Sion, nous
étions comme ceux qui songent. Alors notre
bouche fut remplie de rire et notre langue de
chants de joie ; alors on dit parmi les
nations : l’Éternel a fait de
grandes choses pour ceux-ci !
L’Éternel a fait de grandes choses pour
nous ; nous en avons été
réjouis.
Abraham, lui aussi, commençait à voir
de grandes choses et le commencement de
l’accomplissement des promesses de
l’Éternel ; aussi la joie
remplissait sa maison et il fit un grand festin le
jour où Isaac fut sevré :
C’était un jour de fête, tandis
que pour la servante et son fils ce fut un jour de
tristesse. Ils furent tous deux chassés de
la maison d’Abraham.
Il faut que je m’arrête pour
aujourd’hui. Si le Seigneur n’est pas
venu, nous aurons de nouveau l’occasion de
reparler d’Abraham et d’Isaac son fils.
Je vous engage à lire le récit que
Dieu nous en donne dans le livre de la
Genèse et je vous ferai remarquer plusieurs
choses que Dieu veut nous enseigner par ce
moyen.
Lorsque vous lisez la Parole, il arrive souvent que
vous y trouvez des choses que vous ne comprenez
pas. Que cela ne vous arrête pas, lisez quand
même et tôt ou tard, au moment
où cela vous sera utile, ces pages
s’éclaireront et vous comprendrez
pourquoi elles ont été
écrites. Ne riez jamais du rire de
l’incrédulité parce que vous ne
comprenez pas.
13ème leçon
Abraham, sa
foi, son obéissance
Mes chers enfants. Nous voici au commencement
d’une nouvelle année. J’aime
à penser que vous ne la commencez pas sans
bénir le Seigneur pour toutes ses
bontés envers vous pendant celle qui vient
de s’écouler. Le psalmiste
disait : Mon âme, bénis
l’Éternel ! Et que tout ce qui est
au dedans de moi bénisse son saint
nom ! J’espère que vous aurez
à coeur d’écouter les
enseignements d’un grand-père. Autre
chose encore, nous vous disons de ne pas vous
décourager si parfois il se trouve des
choses que vous avez de la peine à
comprendre. À tous, je recommanderai de
beaucoup prier : demandez à Dieu toutes
les choses dont vous avez besoin. Peut-être
qu’il ne vous les donnera pas
immédiatement, mais soyez bien
assurés qu’il vous entend et qu’il
vous exaucera au moment fixé par sa sagesse.
Priez sans cesse, nous est-il dit. (1Th 5:17) Souvenez-vous
que jamais on ne perd son temps quand on prie.
Maintenant, nous allons continuer le récit
de la vie d’Abraham. Vous vous souvenez de ce
que je vous ai déjà dit de cet homme
remarquable qui a été appelé
ami de Dieu. (Jas 2:23) C’est un
beau et glorieux titre que Dieu lui a donné.
Si Dieu l’a ainsi honoré, c’est
que lui a honoré l’Éternel par
sa foi, son obéissance et son entière
confiance en lui.
Aujourd’hui nous voulons nous occuper de ce
qui nous est dit de lui dans le chapitre 22 du
livre de la Genèse. (Ge 22) Là Dieu
nous raconte comment Abraham a obéi
lorsqu’il lui a demandé d’aller
offrir son fils bien-aimé en holocauste sur
la montagne qu’il lui indiquerait. Abraham a
obéi sans tarder. De bon matin il s’est
levé et a tout préparé et il
est parti vers le lieu que l’Éternel
lui avait indiqué. Arrivé sur la
montagne il bâtit l’autel, arrange le
bois, lie son fils, le met sur l’autel et
prend le couteau pour égorger Isaac.
À ce moment l’Éternel
l’arrête. En faisant ces choses, Abraham
avait montré sa foi et son
obéissance. Cela suffisait. Sa foi avait
été éprouvée et
l’épreuve qu’elle venait de
traverser en avait manifesté toute la
beauté.
Vous savez qu’on éprouve l’or pour
s’assurer qu’il ne contient aucun alliage
d’un métal quelconque. Par cela les
orfèvres soumettent l’or à
l’action de certains acides. Si l’or est
pur il reste dans tout son éclat, il ne
change pas, mais s’il est
mélangé à d’autres
métaux il se détériore et se
ternit.
Or la foi est plus précieuse que l’or,
c’est pourquoi Dieu l’éprouve.
Vous pouvez penser combien l’épreuve
d’Abraham était douloureuse. Il aimait
tendrement son fils unique. En l’offrant en
holocauste, il devait le sacrifier
entièrement. L’holocauste était
un sacrifice qui devait être
entièrement consumé. Abraham, en
sacrifiant son fils, montrait qu’il aimait
l’Éternel, qu’il se confiait en
lui, qu’il savait que l’Éternel
pouvait le lui ressusciter d’entre les
morts.
Ces choses sont de toute beauté. La foi est
quelque chose de merveilleux, elle est toujours
accompagnée de l’obéissance
à la parole de Dieu. Souvenez-vous que
croire et obéir vont toujours ensemble. Nous
comprenons que l’Éternel s’est plu
à bénir son serviteur Abraham et que
Dieu se plaît ainsi à nous raconter
comment son serviteur l’a honoré.
En nous donnant ce récit, Dieu aussi a
voulu, à l’avance, nous faire
connaître ce que ce devait être pour
Lui que de sacrifier son Fils unique et
bien-aimé lorsqu’il est mort sur la
croix. Si l’ange de l’Éternel a
arrêté la main d’Abraham
lorsqu’il allait frapper son fils, personne
n’a pu arrêter la main de Dieu
lorsqu’il a sacrifié son Fils sur le
mont Calvaire. De fait Isaac n’a pas dû
mourir, mais le Fils unique est mort entre deux
malfaiteurs : le Père l’a
sacrifié pour des méchants. Quel
amour que l’amour de Dieu pour vous et pour
moi !
Maintenant je vais vous demander de montrer votre
foi: vous aussi, de même qu’Abraham,
vous avez à le faire. Abraham a cru que Dieu
pouvait ressusciter son fils. Vous, croyez-vous que
Dieu a pu ressusciter d’entre les morts
Jésus, notre Seigneur qui est mort pour nos
fautes et est ressuscité pour notre
justification ? Si vous croyez vraiment cela,
vous êtes sauvés,
déclarés justes par Dieu
lui-même.
Lisez vous-même le premier verset du chap. 5
de l’épître aux Romains et
(Ro 5:1) le v. 9 du chap.
10 de la même épître. (Ro 10:9) Alors
dites-moi : Êtes-vous
sauvés ? Si vous croyez vraiment, vous
pouvez sans crainte répondre : Oui, je
suis sauvé : Dieu l’a dit.
14ème leçon
Résurrection des justes et
résurrection des méchants
Mes chers enfants. Ce matin, avant le lever du
soleil, je suis allé faire une longue
promenade dans la campagne. Je puis bien vous dire
que j’ai eu beaucoup de plaisir à me
trouver ainsi seul au milieu des oeuvres du Dieu
créateur. Tout ce qu’il fait est
merveilleux, et nous avons à admirer toutes
ses oeuvres et à lui en donner gloire. Les
cieux racontent sa grandeur, et
l’étendue annonce l’ouvrage de ses
mains ; et il fait toutes choses pour sa
gloire, car sa bonté demeure à
toujours.
Je ne puis vous raconter tout ce que j’ai vu,
ni vous faire part de toutes les choses qui ont
rempli ma pensée. Il faudrait bien un livre
entier pour le faire. Il suffit d’ouvrir les
yeux pour voir des merveilles trop nombreuses pour
pouvoir les raconter, mais les jouissances que
j’ai éprouvées m’engagent
à vous recommander de vous lever toujours de
bon matin. C’est une chose beaucoup plus
importante que vous ne le pensez.
Vous vous souvenez, sans doute, qu’Abraham
s’est levé de bon matin lorsque
l’Éternel lui a dit d’aller offrir
son fils en holocauste sur la montagne de Morija.
Cherchez vous-même dans votre Bible et vous y
verrez combien de fois il y est question de se
lever de bon matin. Vous y verrez aussi que le
Seigneur Jésus, le divin modèle, se
levait le matin longtemps avant le jour et se
retirait dans un lieu désert, et il priait
là. (Mr 1:35) Si nous voulons
lire la Parole de Dieu avec profit pour nos
âmes, il faut le faire de bon matin ;
c’est aussi le moment le plus favorable pour
la prière et la méditation. Prenez
donc cette bonne habitude dès votre jeune
âge et jamais vous ne le regretterez.
Maintenant, nous voulons continuer notre lecture du
livre de la Genèse. Aujourd’hui ce sera
le chapitre 23. (Ge 23) Vous verrez que
dans ce chapitre le Saint-Esprit nous raconte
l’histoire de la mort et de l’enterrement
de Sara, la femme d’Abraham. Elle a
vécu cent vingt-sept ans. C’est une
longue vie. Nous ne voyons jamais maintenant des
personnes qui atteignent un âge aussi
avancé, mais quoi qu’il en soit, il
arrive un jour où nous devons quitter cette
terre, car il n’y a pas d’espoir pour
l’homme de demeurer ici-bas. Soyez bien
pénétrés de cette
pensée solennelle que, même un jeune
enfant peut être appelé à
mourir, même subitement. De là
l’importance qu’il y a pour chacun de
nous, de savoir où nous irons lorsque nous
quitterons cette terre. Serez-vous avec le Seigneur
Jésus, ou serez-vous perdu pour
l’éternité ? Celui qui
croit au Seigneur Jésus a la vie
éternelle. Si son corps doit être
déposé dans la poussière, son
âme est avec le Seigneur Jésus, ce qui
est de beaucoup meilleur. Quant à ceux qui
sont perdus, lisez le chapitre 16 de Luc, v. 19
à 31. (Lu 16:19-31) Là
vous serez renseignés mieux que je ne
saurais le faire : c’est affreux.
Abraham a pleuré sa femme et a mené
deuil sur elle. Quel monde que celui dans lequel
nous sommes : la mort, les larmes et le
deuil ! C’est la
désobéissance d’Adam qui a
amené toutes ces choses. Ainsi qu’il
est écrit : Par un seul homme le
péché est entré dans le monde
et par le péché la mort, et ainsi la
mort a passé à tous les hommes en ce
que tous ont péché. (Ro 5:12) Mais celui qui
croit, sait qu’il ressuscitera bientôt
dans un corps glorieux semblable au corps de la
gloire du Seigneur Jésus.
Abraham connaissait le Dieu qui ressuscite les
morts. Il avait montré sa foi lorsqu’il
avait sacrifié son fils sur la montagne de
Morija. Il savait que lui et les siens auraient une
part dans le règne glorieux de Christ.
L’Éternel lui avait promis ce bon pays
dans lequel il était et il savait que Dieu
était fidèle et puissant pour
accomplir sa promesse. C’est pourquoi il
achète des fils de Heth le champ et la
caverne qui s’y trouvait pour la
posséder comme sépulcre assuré
pour lui et les siens. Là furent
enterrés Abraham, Sara, Isaac, Rebecca,
Jacob et Léa. Tous ceux-ci auront part
à la première résurrection. Je
dis première, car de fait il y en aura une
seconde. Il y aura la résurrection des
justes, et la résurrection des
méchants, autrement dit la
résurrection de vie et la
résurrection de jugement. (Jn 5:29) Donc tous ceux
qui ont été enterrés dans le
sépulcre d’Abraham auront part à
la première résurrection, car ils ont
cru Dieu et ont montré leur foi par leurs
oeuvres. Je vois que je vous donne une bien grand
leçon aujourd’hui. Tâchez de vous
souvenir de tout ce que je vous ai enseigné.
Que Dieu vous garde, chers enfants.
15ème leçon
Précieux
au coeur de Dieu
Mes chers enfants, en commençant
j’aimerais vous donner un petit conseil.
Lorsque vous ouvrez votre Bible, placez
auprès de vous une feuille de papier et un
crayon et, au fur et à mesure que vous
lisez, notez sur cette feuille ce qu’il vous
sera donné de comprendre dans votre lecture.
Ce sera peut-être fort peu de chose, mais
ainsi vous le retiendrez mieux et le souvenir vous
en restera. C’est ainsi que procédait
un vénéré serviteur de Dieu
qui avait acquis une connaissance extraordinaire
des Écritures et dont les écrits ont
été et sont encore en
bénédiction à bien des saints.
Après cela vous pouvez consulter les
ouvrages qui vous feront mieux comprendre ce que
vous avez lu. C’est le moyen de rendre
vraiment profitable votre lecture et de ne rien
perdre de ce que le Seigneur vous aura
donné. Dans le livre des Proverbes, il nous
est dit qu’il y a ce qui se perd faute de
règle. (Pr 13:23)
Maintenant, nous allons lire le chapitre 24 de la
Genèse. (Ge 24) Souvent, j’ai
été surpris de la longueur
extraordinaire de ce chapitre. Il n’a pas
moins de soixante-sept versets, alors que le
premier chapitre de ce livre nous raconte la
création des cieux et de la terre dans un
court chapitre de trente et un versets. Souvent, il
faut fort peu de mots pour nous donner de grandes
leçons. D’autres fois Dieu se donne la
peine de nous raconter une des scènes de la
vie journalière avec une quantité de
détails auxquels nous n’aurions pas
pensé. Il est grand et merveilleux dans tout
ce qu’il fait.
Ces détails, surtout dans le chapitre qui
nous occupe, nous montrent sa tendre sollicitude
envers les siens. Nous sommes précieux
à son coeur et tout ce qui nous concerne
l’intéresse et a pour lui de
l’importance. C’est, je pense, une des
grandes leçons que nous pouvons retirer de
la lecture de ce chapitre.
L’Éternel aimait son fidèle
serviteur Abraham, et il n’aurait pas voulu
qu’une femme qui soit un sujet de souffrance
dans cette pieuse maison devint la compagne de son
fils Isaac. C’est pourquoi il a tout
préparé en vue du mariage de ce fils
bien-aimé d’Abraham, et il conduit le
serviteur par le vrai chemin pour trouver Rebecca,
la femme qu’il lui destinait. Il n’aurait
pas voulu qu’une fille de Heth qui ne
connaissait pas l’Éternel et
n’était ni capable de marcher par la
foi, ni d’apprécier les grandes et
précieuses promesses de
l’Éternel, fit son entrée dans
les tentes d’Abraham. Comment les uns et les
autres auraient-ils pu être heureux dans de
telles conditions ? Cela aurait
été impossible.
Il est de toute évidence que ceux qui
connaissent le Seigneur Jésus ne peuvent
s’unir avec ceux qui ne le connaissent pas.
Comme il est écrit : on ne peut pas se
mettre sous un joug mal assorti avec des
incrédules. (2Co 6:14)
Vous avez remarqué que, dans notre chapitre,
nous voyons un grand nombre de personnes qui
défilent pour ainsi dire devant nos
yeux : Abraham, son serviteur, Isaac et
d’autres. Cherchez-les vous-mêmes et
notez-les sur votre papier. Il nous semble que nous
les connaissons, que nous les voyons, car la
description qui nous est faite d’eux est si
simple et si vivante. C’est Dieu qui nous les
fait connaître.
Notez, je vous prie, ce que vous pensez de chacun
d’eux et, dans notre prochaine leçon,
je vous dirai de mon côté
quelques-unes des choses qui m’ont
intéressé. Ainsi vous pourrez
comparer et voir jusqu’à quel point le
Seigneur nous a conduits dans cette étude
dans le même courant de pensées. Je
termine aujourd’hui en vous donnant un verset
qui m’a été rappelé il y
a plus de quarante-cinq ans par un de mes chers
amis : c’est 1Ti 4:15.
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