Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Saints en Christ


VINGTIÈME JOUR
Sainteté et liberté

Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice : faites maintenant de vos membres les esclaves de la justice pour devenir saints. Aujourd'hui que vous êtes affranchis du péché, et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous portez votre fruit de manière à être saints, et vous avez pour fin la vie éternelle. (Rom. VI, 18,19, 22)

La liberté que nous avons en Jésus-Christ. (Gal. II, 4.)

En vertu de la liberté pour laquelle Christ nous a affranchis, tenez donc ferme, et ne vous laissez pas mettre sous le joug de la servitude. (Gal. V, 1.)

Aucune possession n'est plus estimable et plus précieuse que la liberté ; rien n'inspire et n'élève davantage l'homme, et rien au contraire de plus déprimant et de plus dégradant que l'esclavage. L'esclavage ravit à l'homme ce qui constitue sa virilité, sa puissance de décision et d'action ; il l'empêche d'être et de faire ce qu'il voudrait.

Le péché est un esclavage ; c'est la servitude sous un pouvoir étranger qui s'est rendu maître de nous, et qui exige souvent un service des plus répugnants. La rédemption de Christ restaure notre liberté et nous affranchit de la puissance du péché. Si nous voulons vraiment vivre comme des rachetés, nous devons, non seulement regarder à l'oeuvre que Christ a accomplie pour notre rédemption, mais nous devons accepter et réaliser par l'expérience combien est complète, sûre et absolue la liberté par laquelle il nous a rendus libres. Ce n'est que lorsque nous nous tenons fermes dans cette liberté qui est en Jésus-Christ que nous pouvons « porter notre fruit de manière à être saints ».

Il est à remarquer combien rarement, dans la grande argumentation de l'épître aux Romains, le mot saint se rencontre, et comment, là où il est employé deux fois (chap. VI), dans l'expression : « pour la sanctification ou pour être saints », il est clairement énoncé comme but et fruit à atteindre par une vie de justice. Cette double répétition « pour être saints », indiquant un résultat qui doit être atteint, est précédée d'une pensée répétée deux fois aussi : « Ayant été affranchis du péché, et étant devenus les esclaves de la justice », ce qui nous montre bien comment l'affranchissement de la puissance du péché et l'abandon de notre être au service de la justice ne sont pas encore en eux-mêmes la sainteté, mais le seul et le plus sûr moyen de l'atteindre. Une vraie connaissance de l'affranchissement du péché que Christ nous procure, et une entrée complète dans cette liberté sont indispensables pour une vie de sainteté. Ce fut lorsqu'Israël fut affranchi du joug de Pharaon que Dieu commença à se révéler à lui comme le Dieu saint ; ce n'est que lorsque nous savons que nous sommes « affranchis du péché », délivrés de la main de tous nos ennemis, que nous servons Dieu en justice et en sainteté tous les jours de notre vie.

« Ayant été affranchis du péché » ; pour bien comprendre cette parole nous devons nous garder de deux erreurs. Nous ne devons ni la diminuer, ni y mettre plus que le Saint-Esprit n'y a mis lui-même. Le contexte montre que l'apôtre parle, non de notre position judiciaire, mais d'une réalité spirituelle, de notre union vivante avec Christ dans sa mort et dans sa résurrection, par laquelle nous sommes entièrement délivrés de la domination de la puissance du péché. « Le péché n'aura pas domination sur vous ». Paul ne parle pas davantage d'une expérience, de ce que nous sentons que nous sommes affranchis de tout péché. Il parle du grand fait objectif que Christ nous a enfin délivrés de la puissance que le péché avait de nous forcer à faire sa volonté et ses oeuvres, et il nous presse, dans la foi à ce fait glorieux, de repousser hardiment les commandements ou la tentation du péché. Connaître la liberté que nous avons en Christ, notre affranchissement de l'empire et de la puissance du péché, c'est le moyen de réaliser ces choses dans notre expérience.

Dans le temps où les Turcs et les Maures réduisaient souvent des chrétiens en esclavage, des sommes considérables étaient fréquemment payées pour la rançon de ceux qui étaient esclaves. Mais il arriva plus d'une fois que ceux pour qui on avait payé une rançon, éloignés dans l'intérieur du pays de leur servitude, ignorèrent toujours la bonne nouvelle de leur rachat, leurs maîtres ayant tout intérêt à la leur laisser ignorer. D'autres avaient bien appris cette nouvelle, mais ils s'étaient tellement habitués à leur esclavage qu'ils étaient incapables de faire un effort pour atteindre la côte ou la frontière. L'indolence ou le désespoir les retenait dans l'esclavage, ils ne pouvaient croire qu'ils fussent jamais capables d'atteindre sûrement le pays de la liberté. La rançon avait été payée ; ils étaient réellement libres, et cependant soit ignorance, soit manque d'énergie, ils étaient encore dans l'esclavage.

La rédemption de Christ a si complètement mis fin au péché et à la puissance légale qu'il avait sur nous « car la puissance du péché c'est la loi » (1 Cor. XV, 56), que très réellement et très certainement le péché n'a plus le pouvoir de nous forcer à lui obéir. Ce n'est que dans la mesure où nous lui permettons encore de régner, dans la mesure où nous lui cédons comme si nous étions ses serviteurs qu'il peut exercer son empire. Satan fait l'impossible pour tenir les croyants dans d'ignorance de ce qu'il y a de complet dans leur affranchissement de son esclavage. Et comme les croyants sont si facilement satisfaits de leurs propres pensées sur la signification de la rédemption, et qu'ils désirent si faiblement et font si peu valoir leurs droits de la voir telle qu'elle est, et de posséder par son moyen la délivrance complète et les bénédictions qu'elle renferme, l'expérience qu'ils font de l'étendue de l'affranchissement du péché est très faible. « Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté ». (2 Cor. III, 17). C'est par le Saint-Esprit, par sa lumière éclairant et guidant notre être intérieur, son action étant humblement désirée et fidèlement acceptée, que cette liberté peut devenir notre propriété.

Au chapitre VI des Romains, Paul parle de l'affranchissement du péché ; au chapitre VII, 3, 4, 6, de l'affranchissement de la loi, l'un et l'autre nous ayant été acquis en Christ, et par notre union avec lui. Au chapitre VIII, 2, il nous parle de cette liberté comme devenue nôtre par l'expérience. Il dit : « La loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m'a affranchi oie la loi du péché et de la mort ». La liberté qui est nôtre en Christ doit devenir nôtre par une appropriation et une jouissance personnelles, par le moyen du Saint-Esprit.

La dernière dépend de la première ; plus la foi est complète, plus la connaissance est claire et nette, plus nous pouvons joyeusement nous glorifier en Jésus-Christ et en la liberté par laquelle il nous a affranchis, plus aussi est rapide et entière notre entrée en possession de la glorieuse liberté des enfants de Dieu. Comme la liberté est en Christ seul, de même c'est l'Esprit de Christ seul qui nous met de fait en possession de cette liberté et qui nous y fait demeurer. « L'Esprit de vie qui est en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté ». Lorsque l'Esprit nous révèle Jésus comme Seigneur et Maître, notre nouveau Maître, qui seul a quelque chose à nous commander et qui nous engage à nous livrer nous-mêmes, à présenter nos membres, à abandonner notre vie entière au service de Dieu en Christ, la foi à l'affranchissement du péché devient consciente et réelle en nous. Croyant à ce qu'il y a de complet dans la rédemption, le captif sort de son esclavage comme un « affranchi du Seigneur ». Il sait maintenant que le péché n'a plus pour un seul instant aucun pouvoir pour lui imposer l'obéissance. Il se peut qu'il cherche à reprendre ses anciens droits ; il se peut qu'il parle avec un ton d'autorité ; il se peut qu'il nous effraie jusqu'à se faire craindre et à nous soumettre à ses exigences, mais il n'a absolument plus de puissance sur nous, à moins que nous, oubliant notre liberté, nous ne cédions à ses tentations, et que nous ne lui donnions nous-mêmes puissance sur nous.

Nous sommes les affranchis du Seigneur. « Notre liberté est en Jésus-Christ ». Au chapitre VII des Romains, Paul décrit les terribles luttes de l'âme qui cherche à accomplir la loi, vendue au péché, captive, esclave, sans la liberté de faire tout ce que son coeur désire. Mais lorsque l'Esprit prend la place de la loi, le cri : « Malheureux que je suis, qui me délivrera du corps qui cause cette mort ? » est changé en ce chant de victoire : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ ; la loi de l'Esprit de vie m'a affranchi ».

Que de plaintes sur l'insuffisance de nos forces à accomplir la volonté de Dieu, que d'efforts impuissants, d'espérances déçues, de continuelles défaillances reproduisant et répétant sous mille formes ce cri du captif : « Malheureux que je suis ! » Mais, grâces en soient rendues à Dieu, il y a une délivrance ! Christ nous a affranchis pour la liberté. (Gal. V, 1). « Tenez donc ferme, et ne vous laissez pas mettre sous le joug de la servitude ». Satan cherche sans cesse à mettre sur nous soit le joug du péché, soit celui de la loi, comme si le péché ou la loi dans leurs exigences avaient quelque pouvoir sur nous.

Mais il n'en est rien. Ne vous laissez point prendre à ses filets ; tenez ferme dans la liberté pour laquelle vous avez été affranchis par Christ. Prêtons l'oreille à ce message : « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice..., faites maintenant de vos membres les esclaves de la justice pour devenir saints ». — « Aujourd’hui que vous êtes affranchis du péché, et devenus les esclaves de Dieu, vous portez votre fruit de manière à être saints » ; (Rom. VI, 18, 19, 22) ou « vous avez pour fruit la sanctification ».

Pour être saint, vous devez être libre, parfaitement libre ; libre de manière à ce que Jésus puisse régner en vous, vous conduire ; libre de manière à ce que le Saint-Esprit puisse disposer de vous, respirer en vous, agir, opérer en vous son oeuvre secrète, douce et puissante, afin que vous croissiez jusqu’à la pleine liberté que Christ vous a acquise.

Ayant été affranchis du péché, et étant devenus les esclaves de la justice, vous portez votre fruit de manière à être saints, et vous avez pour fin la vie éternelle. Liberté, justice, sainteté voilà les degrés à franchir pour atteindre à la gloire future. Plus nous entrerons profondément par la foi dans la liberté que nous avons en Christ, plus aussi nous présenterons joyeusement et avec confiance à Dieu nos membres comme instruments pour faire ce qui est juste. Dieu est le Père dont nous sommes heureux de faire la volonté, et dont le service est une parfaite liberté. Le Rédempteur est le Maître auquel l'amour nous lie dans une obéissance volontaire. La liberté n'est pas la licence : « Nous sommes délivrés des mains de nos ennemis afin de le servir sans crainte, en pratiquant sous son regard la sainteté et la justice tous les jours de notre vie ». (1)

La liberté est la condition de la justice, et la justice de la sainteté.
« Soyez saints comme je suis saint ».

O Dieu de gloire ! Je te prie d'ouvrir mes yeux à cette merveilleuse liberté pour laquelle Christ m'a fait un de ses affranchis. Fais-moi saisir pleinement ta Parole quand elle me dit que le péché n'aura pas domination sur moi, parce que je ne suis pas sous la loi, mais sous la grâce ! Apprends-moi à bien connaître la liberté que j'ai en Jésus-Christ et a m'y tenir ferme.

Mon Père, ton service est un service de parfaite liberté ; révèle-moi cette vérité ; tu es l'infiniment libre et ta volonté ne connaît d'autres limites que celles qu'y met sa propre perfection. Et tu nous invites à entrer dans cette volonté pour la faire, afin que nous soyons libres comme toi-même, ô Dieu ! tu es libre. O mon Dieu ! montre-moi la beauté de ta volonté lorsqu'elle m'affranchit de moi-même et du péché ; et que je fasse de cette volonté mes seules délices. Que le service de la justice soit une joie et une force pour moi, et qu'il ait pour fruit ma sanctification, m’introduisant dans ta sainteté.

Bien-aimé Sauveur ! mon Libérateur et ma liberté, je t'appartiens. Je m'abandonne à ta volonté, afin de ne connaître d'autre volonté que la tienne. Maître ! je veux te servir toi, et toi seul. J'ai ma liberté en toi ! Sois mon gardien, toi seul. Je ne puis rester debout un seul instant hors de toi. En toi je me tiens ferme ; en toi je me confie.
Dieu très saint ! moi ton enfant libre, obéissant et qui t'aime, tu me rendras saint Amen.


La liberté est le pouvoir de donner libre essor à l'impulsion de notre nature. En Christ, l'enfant de Dieu est affranchi de tout pouvoir qui l'empêcherait d'agir selon les lois de sa nouvelle nature.

2° Cette liberté nous vient de la foi. Par la foi en Christ, j'entre en possession de la liberté et j'y demeure.

3° Cette liberté est du Saint-Esprit. « Où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté ». « Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes plus sous la loi ». Un coeur rempli de l'Esprit devient vraiment libre.

4° Mais cette liberté est dans la charité. « Vous avez été appelés à la liberté ; seulement que votre liberté ne serve pas d'excitation à la chair ; mais asservissez-vous les uns aux autres ». La liberté pour laquelle Christ nous affranchit est la liberté de devenir semblables à lui, pour aimer et pour servir. « Quoique libre de tous, je me suis fait esclave de tous, pour gagner un plus grand nombre ». Voilà la liberté de la charité.

5° « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice pour devenir saints ». Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve. (Ex. X, 3). Celui-là seulement qui fait ce qui est juste peut devenir saint.

6° Cette liberté est joie et chants de triomphe.



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Le double résultat de la Rédemption (Extrait d'un discours du pasteur Stockmans)
« Qui s'est donné Lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui Lui appartienne, purifié par Lui et zélé pour les bonnes oeuvres ».

« Dans l'oeuvre de la rédemption de notre Sauveur Jésus-Christ, il y a deux aspects bien distincts. Vous ne saurez jamais le secret de demeurer en Christ, aussi longtemps que vous ne saurez pas discerner ces deux aspects. Le premier, c'est « Jésus pour moi », le second, « moi pour Christ ». Béni soit notre Seigneur, Il est venu pour les pécheurs. Lui pour nous. Béni soit le Seigneur, il y a rédemption pour le coupable. Mais ce n'est pas là tout ce que signifie la rédemption. Par ce même Saint-Esprit qui est le guide qui nous conduit à la pleine possession de tout ce que Christ nous a acquis et par sa vie et par sa mort, il faut que vous arriviez à saisir la seconde partie de la rédemption. Il s'est donné Lui-même, afin de nous racheter de toute iniquité, — non pas que nous ayons la joie de nous complaire dans notre état de pureté ou de sainteté, ou autres choses semblables ; mais afin qu'il puisse nous posséder entièrement pour Lui-même « afin de se faire un peuple qui Lui appartienne », un peuple qui Lui appartienne à Lui seul, qui soit vraiment Sa possession.

« Et maintenant, qu'est-ce que la rédemption ? — L'affranchissement du moi, même du moi spirituel. Nous ne sommes pas faits pour être le centre de notre propre vie, le centre de notre joie, de notre marche en avant, ayant dans nos pauvres et faibles mains le fil de notre vie spirituelle. Il n'y a de vraie vie spirituelle qu'en Christ, et Il doit prendre soin de celle-ci du commencement à la fin. Levez les yeux, chers frères, vous qui, si longtemps, vous êtes traînés à terre péniblement. Nous sommes faits pour la gloire de Dieu, pour être la propriété de Jésus-Christ. Le Seigneur notre Dieu en donnant Son Fils, l'Agneau de Dieu, Son Agneau à Lui, a trouvé le moyen pour amener de pauvres créatures, si entièrement plongées dans l'égoïsme que, même dans la ligne de la vie Chrétienne, elles étaient capables de se rechercher elles-mêmes, à devenir, dans le sens le plus pratique. Sa propre possession à être possédées par Jésus. C'est là, et là seulement, le sens de la rédemption.
C'est là que votre âme trouvera sa pleine satisfaction, lorsqu'elle ne pourra plus se satisfaire d'une expérience personnelle quelle qu'elle soit, mais laissant là ses expériences, lorsqu'elle pourra dire : je suis libre, libre comme les enfants d'Israël à la sortie d'Égypte, libre pour le service de mon Dieu. « Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve ». Vous êtes libre, libre par le sang de Christ, libre par la puissance du Saint-Esprit. Aucune autre puissance n'est capable de vous retenir en arrière. Le Seigneur a étendu Son bras sur toutes les puissances qui nous avaient gardé dans l'esclavage en Égypte et Il en a triomphé. Vous êtes libre comme l'oiseau des cieux pour vivre désormais en Jésus ; libre dans votre vie de tous les jours, libre jusque dans les profondeurs les plus mystérieuses de votre être, libre pour Jésus, la propriété de Jésus, un peuple qui lui appartient. Laisse aller mon peuple, dit Dieu. J'ai donné mon sang, dit Jésus ; et ni la chair, ni le péché, ni la puissance subtile de votre propre moi ne peut plaider contre le sang de Jésus. Il s'est fait à Lui-même, non pas à nous, un peuple qui Lui appartienne...

« Vous demandez le secret de demeurer en Jésus. N'avez-vous pas lu dans le quinzième chapitre de Jean que demeurer en Jésus et porter du fruit sont deux choses inséparables ? Vous ne pouvez demeurer en Jésus pour Sa joie et en même temps pour votre propre satisfaction. Le secret pour demeurer est de prendre votre position de racheté, aussi fermement dans la deuxième partie de la rédemption que dans la première. Je vis maintenant pour Jésus et je dis au Seigneur : Seigneur, qu'y a-t-il à faire pour toi maintenant ? Je suis pour toi. Je vis pour Jésus. Je n'ai qu'à suivre, à suivre comme un être sanctifié, comme un être qui ne se possède plus lui-même, qui ne vit plus pour lui-même, qui a mis sa vie tout entière entre les mains de Jésus. Oh, comme il est simple de demeurer en Lui ! Ce n'est pas du mysticisme ; ce n'est pas une expérience spéciale. C'est tout simplement un fait. J'ai besoin de Jésus à chaque instant de ma vie, et mes tentations, aussi bien que mes devoirs, sont autant d'occasions de réaliser cette vie de communion avec Christ. Oh, oui, c'est là la rédemption ! Oh, merveilleuse puissance de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu l'Esprit Saint, capable de garder une pauvre, faible et infidèle créature comme vous et moi au centre de la vie ! Scellé par le Saint-Esprit. Jamais Dieu ne brisera Son propre sceau ! »

 

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