NOUVELLES GLANURES
3. Le culte, le dimanche, le chant.
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Le travail
du dimanche.
Un vénérable cultivateur
du canton de Lucerne, ancien membre du Grand Conseil, M.
Amrein, vient de mourir à l'âge de
huitante-cinq ans. Il avait fait à son père
sur son lit de mort la promesse de ne jamais travailler le
dimanche et il l'a tenue rigoureusement. Lorsqu'on le
critiquait à cause de cette habitude, il
répondait tranquillement : « je n'en deviendrai
pas plus pauvre ; j'ai toujours eu mon foin et mes gerbes,
aussi bien que ceux qui font travailler jours ouvrables et
dimanches. »
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Fidélité au
dimanche.
Un samedi soir, un des ministres de la
reine Victoria d'Angleterre, arriva assez tard au palais.
Porteur de papiers très importants, il sollicitait de
la reine une entrevue pour le lendemain.
- C'est demain dimanche, fit-elle
observer au ministre.
- Votre Majesté a raison, mais
les affaires d'Etat ne souffrent aucun retard.
La reine lui promit de les examiner le
lendemain, au sortir du service divin.
Mais, le lendemain, ce gentilhomme ne
fut pas peu surpris, quand il entendit tout le sermon rouler
sur les devoirs et les obligations du dimanche
chrétien.
- Comment votre Seigneurie a-t-il
trouvé la prédication, lui demanda la reine
?
- Très bonne en
vérité.
- Bien, dit la reine. je ne vous
cacherai pas que c'est moi qui, hier au soir, ai
envoyé au prédicateur le texte sur lequel il
devait prêcher. J'espère que son sermon nous
aura fait du bien à tous.
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A l'usine
de Patrieroft.
Un dimanche matin, M. James Nasmyth,
propriétaire des vastes usines de Patricroft, fut
très surpris d'apercevoir à sa porte un
officier, le prince de K... Il venait l'informer que le tsar
visiterait les usines dans l'après-midi.
- Mais sa Majesté ne verra pas
grand' chose, puisque c'est dimanche.
- Ne pourriez-vous pas alors, reprit
l'officier, faire marcher l'usine pendant quelques heures.
Le tzar vous en saurait gré.
- Je n'en doute pas, prince, mais je
suis moins rassuré du côté de Dieu.
D'ailleurs je le voudrais, que mes hommes ne s'y
prêteraient pas.
- Le refuseriez-vous à la reine
Victoria ? demanda l'aide de camp surpris.
- Jamais il ne lui viendrait à
l'esprit de demander pareille chose, repartit M.
Nasmyth.
Le tzar ne visita pas
Patricroft.
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La loi de
Dieu.
Quelques Européens ayant
à faire un voyage dans l'intérieur de la
Nouvelle-Zélande, prirent à leur service
plusieurs hommes du pays pour porter leurs bagages.
Le dimanche survint avant qu'ils
eussent atteint leur destination. Les Européens
voulurent poursuivre leur route, mais les Zélandais
qui avaient été instruits par un missionnaire,
refusèrent de les accompagner ce jour-là. Les
voyageurs laissèrent leurs bagages en arrière
sans consentir à s'arrêter. Un peu plus tard
les porteurs les rejoignirent avec leurs charges, mais ceux
qui les avaient engagés refusèrent indignement
de les payer sous prétexte qu'ils n'avaient pas
marche régulièrement.
- C'est la loi de Dieu qui nous
défendait de travailler le dimanche, dirent les
insulaires.
- La loi de Dieu ? Qu'avons-nous
à faire avec cette loi ?
- Oui, répondit un des
Zélandais, sans la loi de Dieu nous, aurions pu nous
emparer de vos bagages, peut-être même que nous
vous aurions assassines ; nous ne l'avons pas fait.
Voilà ce que vous avez à faire avec la Loi de
Dieu.
(Chrétien
belge.)
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Un
rendez-vous sacré.
Un pasteur m'a raconte l'histoire que
voici - Il y avait dans sa paroisse une personne qui ne
manquait guère d'accomplir ses devoirs religieux le
dimanche. Le lendemain d'une absence remarquée, elle
lui en dit le pourquoi : « J'étais toute
prête a partir, les cloches sonnaient... quand, tout a
coup, on sonne à la porte : des visites, des amis que
je n'avais pas revus de longtemps... Alors... je ne pouvais
pas les laisser ainsi seuls et je suis restée avec
eux. » Le pasteur garda le silence un moment, puis,
prenant la parole - « Madame, permettez-moi de vous
dire ceci, de faire à votre endroit la supposition
suivante: Vous avez une affaire à traiter avec un
notaire. Il vous assigne à son bureau pour tel jour,
à telle heure, aux fins de stipuler l'acte. Vous en
prenez note, car il ne s'agit pas d'oublier. Le dit jour
arrive, vous êtes sur le pas de votre porte,
prête à partir, quand, tout a coup, vous
apercevez, se dirigeant vers vous, ces visites du dimanche.
Qu'allez-vous faire ? »
« Je vais vous dire ce que vous
ferez : vous leur direz : « Mes chers amis, que je suis
heureuse de vous voir, veuillez entrer, vous reposer, mais
il faut que je vous le dise : j'ai maintenant un rendez-vous
fixe, depuis quelque temps, avec un notaire et je ne puis le
manquer ; vous m'excuserez donc pour un instant, c'est
l'affaire d'une heure ; attendez-moi et je suis à
vous... » Et vous voilà partie... »
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Attachée à la maison de
Dieu.
Deux récits du pasteur A. Gout,
de Paris:
J'ai connu un vieillard de
huitante-quatre ans. Il habitait à deux
kilomètres de ma paroisse et marchait difficilement.
Tous les dimanches et à tous les services de la
semaine, quelque temps qu'il fît, je le voyais au pied
de ma chaire.
- Ces courses
répétées ne vous fatiguent-elles pas
trop ? lui dis-je un jour.
- Elles sont ma joie et ma
consolation. je ferais des lieues pour entendre la parole de
Dieu. je suis heureux de n'avoir pas encore manque un seul
service divin.
Cet homme était le seul
protestant de son village.
J'ai connu un autre Huguenot,
affligé d'une surdité complète. Il ne
conversait qu'à l'aide d'une ardoise.
- Quelle privation pour vous de ne
pouvoir assister au service divin, lui dis-je.
- J'y assiste tous les
dimanches.
- Eh ! mais vous ne pouvez rien
entendre.
- Oui, mais je donne l'exemple de
l'assiduité au culte ; je proteste contre ces
protestants, qui, sous le plus futile prétexte,
désertent la maison de Dieu.
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Le juste ne
se rétracte point.
(Psaume 15. 4.)
Tu as promis de venir demain à
l'Eglise, n'oublie pas ! disait a une jeune fille qui avait
traverse l'Ogooué pour venir lui vendre du plantin la
femme d'un missionnaire.
- Certainement, je viendrai,
répondit la jeune fille.
Le lendemain matin, elle
s'aperçoit, ahurie, qu'on lui a vole son canot. Et le
fleuve a cinq cents mètres de large ! Mais elle est
résolue à aller. N'a-t-elle pas promis ? Elle
se jette à l'eau, et en nageant obliquement contre le
courant, arrive à temps pour le service.
(Le Messager des
messagers.)
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Mais. quand
il pleut?
Le professeur Tholuck se trouvait, un
jour, avec deux personnes dans un coupé de chemin de
fer. La conversation porta sur le culte et les gens
pieux.
- Vous êtes sans doute de
ceux-là, dit un de ses compagnons ?
- Et vous, vous n'en êtes pas,
répondit-il simplement.
- Non, nous adorons Dieu dans la
nature.
- Comment faites-vous ?
- C'est bien simple ; le matin, quand
le ciel est pur, le soleil resplendissant, quand la
rosée perle sur les feuilles et, que, tout
là-haut, dans l'azur, l'alouette chante...
- Mais, quand il pleut ? remarqua le
professeur.
Les adorateurs de Dieu dans la nature,
tout surpris, gardèrent le silence.
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Il faut que
j'aille.
L'excellent
archevêque anglican Leighton se sentait
indisposé un dimanche matin, et comme le temps
était mauvais sa famille le pria de rester à
la maison et de ne pas se rendre au temple.
- Si le temps
était beau, répondit Leighton, je resterais
chez moi, mais comme il est mauvais, il faut que j'aille au
culte, pour éviter jusqu'à l'apparence de la
mauvaise habitude qu'ont beaucoup de gens de se laisser
retenir à la maison par le mauvais temps ou par
quelque empêchement insignifiant.
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Un appel au
devoir
A propos de Sir
William Thomson, plus tard Lord Kelvin, un grand savant
anglais, le président de l'Université de
Cornell a raconté une amusante anecdote qu'il tenait
du professeur Hoffmann de Berlin:
Ce dernier,
étant arrivé un samedi soir a Glasgow, se
présenta le dimanche matin chez le professeur
Thomson. Au coup de sonnette, une servante répondit
et Hoffmann demanda si le professeur était chez
lui.
- Certainement
pas.
- Pourriez-vous me
dire où je pourrais le trouver ?
- Monsieur, vous le
trouverez à l'église, où
vous-même devriez être.
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Fidélité.
M. Girard, riche
armateur de Philadelphie, ordonna, un samedi soir, à
tous ses employés de venir le lendemain matin sur le
quai pour décharger un vaisseau récemment
arrive. Un de ces jeunes gens répondit calmement
:
- Monsieur Girard, je
ne peux pas travailler le dimanche.
- Vous connaissez nos
règlements.
-Oui, je les connais
et j'ai une mère à pourrir, mais je ne puis
pas travailler le dimanche.
- Eh bien ! montez au
bureau et le caissier va vous régler votre
compte.
Pendant trois
semaines, le jeune homme ne trouva pas d'ouvrage; mais un
jour, un banquier vint trouver M. Girard pour lui demander
s'il n'aurait personne à lui recommander comme
caissier.
Girard lui indiqua
immédiatement le jeune homme qu'il avait
congédié.
- Mais, dit le
banquier, vous avez renvoyé ce jeune homme de chez
vous.
- Oui, je l'ai
renvoyé parce qu'il ne voulait pas travailler le
dimanche. Or, un homme prêt, pour obéir
à sa conscience, à sacrifier sa place, me
paraît devoir faire un caissier digne de toute
confiance.
Et le jeune homme fut
immédiatement choisi.
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Le
dimanche, jour de joie.
Un dimanche
après-midi, tandis qu'il se rendait à
l'église, Spurgeon rencontra un ami. Une pluie
torrentielle tombait. L'ami, d'un ton mélancolique,
lui fit remarquer que le temps était bien mauvais.
« Quelle sottise, mon bon ami! » fut la
réponse joyeuse de Spurgeon. « C'est le jour que
notre Seigneur a fait, et nous devons être joyeux ce
jour-là. »
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Qu'est-ce
que le dimanche?
- N'est-ce pas, maman,
disait un petit garçon, le dimanche est un saint
jour, parce qu'il est le jour où l'on s'aime ?
- Mais on s'aime tous
les jours, lui répondit sa mère ; tous les
jours, nous t'aimons, toi et ton petit frère.
- Oui, mais tu n'as
pas le temps de nous le dire. Le dimanche, tu nous prends
sur tes genoux et nous racontes des histoires de la Bible.
C'est le jour où l'on s'aime.
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Le chant du
bouébe.
Eugene Rambert raconte
que dans les Alpes d'Uri il entendit un bouèbe
chanter un grand quart d'heure sur la porte du chalet. Le
lendemain, malgré la pluie, il chanta de plus belle.
Intrigue, il prêta l'oreille.
- Qu'est-ce qu'il
chante la, votre garçon ? demanda-t-il aux Uranais
présents ?
- Vêpres.
- Comment :
vêpres ?
Ils
m'expliquèrent qu'il n'y avait point de chapelle sur
l'alpe, point d'office du soir et que la chanson du
bouèbe devait en tenir lieu.
- Et dans les autres
chalets, fait-on la même chose ?
- Oui, c'est la
coutume du pays.
Quand le bouébe
rentra, je le priai de me dire ce qu'il avait chanté;
il me récita très correctement les cinq
premiers versets de l'Evangile de Jean :
«Au commencement
était la Parole et la Parole était avec Dieu
et cette Parole était Dieu ! »
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Une bonne
réponse.
Un incrédule
anglais, Collins, rencontra un paysan et lui demanda
où il allait.
- A l'église,
Monsieur.
- Et qu'y vas-tu faire
?
- Adorer Dieu.
- Ton Dieu est-il
grand ou petit?
- Il est l'un et
l'autre, Monsieur.
- Comment cela
?
- Il est si grand que
les cieux des cieux ne le peuvent contenir, et pourtant il
se fait si petit que je le sens la tout entier dans mon
coeur.
Collins avoua que
cette réponse d'un simple paysan lui avait fait plus
d'impression que la lecture de maint ouvrage des
docteurs.
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Le culte de
la bouteille.
Dans une de ses
courses d'évangélisation, Félix Neff
trouva abri dans une auberge. Deux hommes, dont l'un
était protestant et l'autre catholique, s'y
disputaient à propos de religion, chacun
préconisant la sienne comme étant la
véritable et la meilleure. Pendant cette discussion,
ils buvaient bouteille sur bouteille. Le protestant remarqua
enfin son pasteur assis à une table voisine et lui
dit: « N'est-ce pas, Monsieur le pasteur, que j'ai
raison ? - Vous avez
bien tort, lui
répondit Neff, de vous disputer, sur la religion,
puisque vous professez tous les deux la même: le culte
de la bouteille.
(L.
PESTALOZZI, La Fie chrétienne.)
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Avant le
culte.
Une jeune fille
trouvait une grande consolation, dans sa grave maladie,
à réciter de nombreux versets de cantiques. Sa
mère lui demanda :
- Comment peux-tu
savoir tant de cantiques ?
- Chaque dimanche,
répondit-elle, avant le commencement du culte et
pendant que les gens entraient, j'apprenais par coeur deux
ou trois versets. Quelquefois, le pasteur étant en
retard, j'apprenais un cantique tout entier. Et, pendant que
j'étais ainsi occupée, je n'avais pas la
tentation de regarder le chapeau de celle-ci ou le manteau
de celle-là. Et maintenant mes cantiques me font tant
de bien
Exemple à
imiter!
(Christlicher VolksIreund.)
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Le cantique
de Luther.
C'était au
château de Cobourg, en, un moment où Luther,
fatigue, vivait dans une complète retraite. Les murs
du donjon entendaient les ardentes prières du grand
Réformateur. Un soir, il était assis
près de sa fenêtre, son luth à la main.
Le psautier était ouvert devant lui ; plonge dans une
profonde méditation, l'homme de Dieu lisait à
mi-voix le psaume XLVI. Ces magnifiques paroles
émouvaient puissamment son âme.
Saisi d'un saint
enthousiasme, il prit un cahier et écrivit :
C'est un
rempart que notre Dieu,
Une invincible
armure,
Notre
délivrance en tout lieu,
Notre retraite
sûre !
Peu de moments lui
suffirent pour achever ce cantique, glorieux
témoignage d'une foi inébranlable et que des
milliers de croyants ont chanté dans les
circonstances les plus diverses.
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Un
cantique.
C'était en
1848, pendant la guerre du Schleswig-Holstein. Un
commerçant revenait de l'ensevelissement d'un de ses
fils mort sur le champ de bataille. Ses affaires l'avaient
conduit ensuite au château de Glücksbourg. Il
était arrivé si triste, si
découragé par les épreuves et par la
mort de ses deux fils qu'il ne pensait lui-même
qu'à terminer au plus tôt sa triste
carrière. Sous les murs du château il allait se
jeter dans un étang, lorsqu'il entendit les sons de
l'orgue. C'était le cantique : « Jesus, meine
Zuversicht » « jésus, mon refuge
».
- Je fus saisi,
raconte-t-il lui-même, une main invisible me prit et
me conduisit dans la chapelle. Tout était en ruines ;
seul, l'orgue avait subsisté ; il était tenu,
en ce moment, par un jeune officier.
Elevé en ce
moment au-dessus de toutes les tristesses, je ne pus que
serrer les mains de celui qui avait été
l'instrument de Dieu pour mon relèvement.
- Vous ne vous doutez
pas, lui dis-je, du bien que vous m'avez fait ; merci et que
Dieu vous bénisse !
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Les
cantiques de l'Ecole du dimanche
Nous avions comme
orateur l'aumônier militaire des soldats anglais
soignés à Paris, et ce monsieur a
raconté des faits extrêmement
intéressants, trop longs à rapporter dans une
lettre. Mais chose extraordinaire, quand M. Anderson demande
aux soldats: «Quels cantiques voulez-vous que nous
chantions, indiquez-les vous-mêmes ? » Ce sont
toujours des cantiques appris à l'école du
dimanche qu'ils demandent.
L.
PARKER. pasteur.
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