Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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TROISIÈME PARTIE

Autour du Sinaï


L'étrange aventure d'un précieux manuscrit

En mai 1844 une petite caravane s'approchait lentement du monastère de Sainte-Catherine ; elle escortait un illustre voyageur allemand, le comte de Tischendorf, qui parcourait le monde oriental à la recherche d'anciens manuscrits de la Bible. On sait qu'avant l'invention de l'imprimerie à la fin du XVe siècle, il y avait, dans les couvents, des ateliers de copistes. Les Saintes Écritures étaient ainsi connues par des manuscrits soigneusement écrits, dont les calligraphes faisaient de véritables oeuvres d'art, en les ornant d'enluminures, c'est-à-dire de dessins exécutés dans les marges ou dans certaines lettres au début des chapitres. En copiant, on risque de laisser passer des fautes, et la question légitime qu'on peut se poser est la suivante : le texte biblique que nous lisons, transmis pendant quinze siècles par des manuscrits, avant d'être imprimé, n'a-t-il pas subi certaines détériorations dues précisément à des copistes négligents ou à des interprétations différentes ?

Pour être à même de donner une réponse valable, il faudrait connaître les plus anciens manuscrits et les comparer avec notre texte actuel. C'est à cette tâche que de nombreux savants se sont consacrés, au XIXe siècle, dans l'intention d'établir le texte biblique le plus authentique possible. Ici et là, ils ont pu, grâce à leurs études minutieuses, apporter quelques corrections ou quelques éclaircissements, mais, dans l'ensemble, ils ont dû constater qu'il y avait peu d'erreurs.
La recherche des manuscrits est devenue, pour Tischendorf, une véritable passion. L'Égypte sablonneuse présente les meilleures conditions climatériques pour conserver papyrus et parchemins. Tout est sec, il ne pleut jamais, et si la vallée du Nil est fertile, c'est grâce à la crue périodique de ce fleuve qui permet d'irriguer les terres. Mais le désert reprend vite ses droits et c'est dans son sein que, pendant des millénaires, momies et manuscrits sont restés intacts.

Tischendorf se doute bien que le monastère de Sainte-Catherine abrite une fameuse bibliothèque, puisque c'est un des plus vieux couvents de la chrétienté. Il a épuisé les bibliothèques européennes et se tourne maintenant vers l'Orient où il espère faire de nouvelles découvertes. Aussi n'hésite-t-il pas à affronter les pires fatigues pour arriver à son but.

Le voilà maintenant, avec son escorte, au pied de la muraille du couvent. Les moines l'ont déjà aperçu. Ce n'est pas difficile. Il y a un guet sur les remparts, et personne n'échappe à sa vigilance. Le comte voit s'ouvrir la porte du monte-charge, dix mètres au-dessus de sa tête. Tout d'abord, avant d'y prendre place lui-même, il doit déposer ses pièces d'identité et surtout la lettre d'introduction que lui a remise l'archevêque du Sinaï au Caire. Une fois ces papiers examinés par l'higoumène (1), l'autorisation est donnée de faire entrer le savant qui, pendant quelques minutes, dans cette cage de bois semblable à un panier, est balancé entre ciel et terre.
Il entre par l'échauguette. Les moines l'accueillent très fraternellement. Il leur dit sa joie de se trouver dans ces lieux que les pieds de Moïse ont foulés. Comme c'est toujours la coutume en Orient, on lui offre une tasse de café qu'il savoure avec délices. La soif est dévorante après un long parcours dans le désert.

Un moine le conduit dans l'église qu'il visite avec intérêt. Il est quelque peu frappé, lui le strict protestant, de voir tant d'icônes dorées représentant les saints d'Orient, tant de lampes d'argent, de lustres vénitiens et de chandeliers énormes, parfois enveloppés de drap rouge. Il y a encore des peintures, des mosaïques, des broderies qu'il regarde en passant. Sans pouvoir pénétrer dans le lieu saint réservé aux prêtres, il lève néanmoins les yeux vers la voûte pour admirer la grande mosaïque de la Transfiguration, très bien conservée, un chef-d'oeuvre de l'art byzantin. Son guide lui ouvre la châsse dans laquelle a été déposée la main sèche et noire de sainte Catherine, avec ses bagues et ses bracelets ; dans un autre coffret, il y a la tête, couronnée d'un diadème de pierres précieuses. Mais ces reliques n'attirent guère l'attention du savant qui est davantage intéressé par les évangiles manuscrits ouverts sur les pupitres. Ceux-ci ne lui paraissent pas très anciens ; il espère trouver mieux dans la bibliothèque.

Derrière le lieu saint (ou le tabernacle, comme on l'appelle aussi, en souvenir de la tente qui servait de temple à Moïse dans le désert), l'hôte des moines doit descendre quelques marches. Le lieu est assez sombre, les parois sont revêtues de faïences bleues. Le guide prie Tischendorf d'ôter ses souliers. C'est la coutume pour pénétrer dans la chapelle du Buisson ardent, car Moïse lui-même a reçu l'ordre de Dieu de se déchausser avant de s'avancer vers le lieu d'où venait la voix divine.

Tischendorf loge dans une chambre assez bien meublée, quoique le lit soit dur, mais il est habitué à la vie du désert, et il préfère encore ce lit du couvent à la natte sous la tente. La chambre est celle qu'on réserve aux hôtes de marque. il est probable que le célèbre voyageur suisse Jean-Louis Burckhardt l'occupa de temps en temps d'avril à juin 1816, lors de son séjour au Sinaï. Cet explorateur de l'Arabie voulait identifier si possible la montagne « où la loi nous fut donnée ». Avant d'entreprendre cette nouvelle randonnée, il écrivait à un parent : « Souhaite un peu d'air de Suisse pour mon voyage, afin que je ne rôtisse pas dans les vallées rocheuses en feu du Sinaï. » A ce moment-là, la peste sévissait au Caire, et tous les Européens s'étaient déjà enfermés dans leurs maisons. « Comme je n'aime ni être emprisonné, ni vivre dans le voisinage de cette maladie - écrivait-il avant de se mettre en route - je me suis décidé à séjourner chez les Bédouins du désert, aussi longtemps que l'épidémie durera. je pars après-demain pour le Sinaï.»

Dans la bibliothèque où le savant allemand a pénétré se trouve une grande corbeille remplie de fragments de manuscrits endommagés. Tischendorf les examine attentivement, comme s'il s'agissait de choses très précieuses. Le bibliothécaire Kyrillos s'en étonne et lui fait la remarque que par deux fois le contenu de la corbeille a déjà été jeté au feu. Le savant éprouve comme un frisson. «C'était donc pour la troisième fois qu'on allait, selon toute apparence, brûler de ces papiers ! » écrit-il dans ses notes de voyage. En reprenant l'examen de ces pages éparses, il est frappé de voir, parmi les feuilles de grand format, des parchemins couverts de belles majuscules grecques, et remarque qu'il s'agit d'un très vieux manuscrit, dont les bibliothèques européennes ne possèdent que de rares exemplaires. Tout de suite il fait le rapprochement avec la Bible du Vatican. « C'était là, raconte-t-il, un manuscrit écrit avec les mêmes lettres, on ne pouvait pas en douter. je n'avais jamais rien vu de plus ancien que ces pages »
Il reconnaît le texte des livres historiques et prophétiques de l'Ancien Testament. Fébrilement, gagné par l'émotion, il compte les pages et arrive au nombre de 129. Une quarantaine d'entre elles sont liées ensemble. Comme elles sont destinées à être brûlées, il demande qu'on les lui cède. Kyrillos accepte sans discussion.

Mais quand le savant veut plus tard entrer en possession des 86 autres, le supérieur fait des difficultés, on ne sait trop pourquoi. Flaire-t-il tout à coup que ces feuilles ont de la valeur ? Dans tous les cas, il refuse de s'en dessaisir, en autorisant toutefois l'intéressé à les étudier. Tischendorf en note exactement le contenu et recommande au bibliothécaire de les garder avec soin, ainsi que toutes celles, pareilles, qu'il trouverait encore.

Dès son retour en Allemagne, Constantin de Tischendorf publie le précieux manuscrit (les 43 pages qui lui ont été données) et en fait cadeau à son souverain, le roi Frédéric-Auguste II de Saxe. Le manuscrit a été remis par le monarque lui-même à la bibliothèque de l'Université de Leipzig, où il figure toujours en bonne place aujourd'hui, malgré les réclamations réitérées des moines du Sinaï qui prétendent que Tischendorf leur a simplement emprunté ces pages. Pour le prouver, ils montrent un reçu rédigé en grec de la main du savant qui dit clairement : « Je prends ces feuillets à titre de prêt et m'engage à les rendre au monastère. » Histoire troublante...

La réaction des moines est-elle ancienne ? Peut-être. Ce qui paraît certain, c'est la résistance que rencontre Tischendorf lors de son deuxième voyage au Sinaï, en 1853. Il ne parvient même pas à retrouver la trace de l'autre partie du manuscrit. Cette fois-ci, il doit repartir bredouille. Mais il a beaucoup de persévérance. Par amour de la Bible, que n'entreprendrait-il pas ?
En 1859, il retourne au Sinaï, patronné par le tzar Alexandre II, protecteur de l'orthodoxie et en conséquence du monastère de Sainte-Catherine. Cette impériale recommandation lui vaut une certaine considération, de même que ses ouvrages, fort bien édités, qu'il offre à la bibliothèque du couvent.

Entre-temps, d'autres chercheurs de manuscrits ont passé, ils n'ont rien trouvé non plus. Le théologien allemand est inquiet : où a disparu la seconde partie du fameux manuscrit ? Qui l'a emporté ? Personne ne sait. Que faire ? De nouveau un banal concours de circonstances lui permet d'atteindre son but.
C'est la dernière semaine de son séjour au Sinaï. Un après-midi, l'économe l'invite à faire une promenade dans les environs du monastère qui sont splendides. Au crépuscule, ils regagnent le couvent et l'économe le convie à venir prendre des rafraîchissements dans sa chambre. Tout en le servant, il lui dit : « J'ai ici un manuscrit grec de l'Ancien Testament. » Sur ces mots, il tire d'une armoire un manuscrit de grand format enveloppé dans un drap rouge. Tischendorf défait le drap noué. il en a presque le souffle coupé. Devant lui dansent de splendides lettres majuscules, disposées sur quatre colonnes ! Ce sont des pages semblables à celles du manuscrit qu'il a déjà emporté à Leipzig.
Un coup d'oeil furtif lui fait comprendre qu'il s'agit non seulement de feuillets de l'Ancien Testament, comme la première fois, mais encore d'un texte complet du Nouveau Testament auquel sont annexés d'autres écrits très rares. C'est une trouvaille encore plus formidable que la précédente !

Entre-temps, d'autres moines sont entrés dans la chambre de Kyrillos et assistent à une scène dont ils n'arrivent pas à saisir la portée. ils voient le savant allemand au visage rayonnant de joie penché sur le vieux manuscrit, l'embrassant presque et relevant la tête comme pour leur dire : « Vous ne remarquez donc pas le trésor que je viens de découvrir ! » C'est, en effet, pour Tischendorf, un moment unique, le plus beau jour de sa vie. Il demande de pouvoir prendre ces feuillets (enveloppés dans un drap parce qu'ils n'étaient pas reliés) dans sa chambre afin d'en poursuivre l'examen tranquillement. Le bon économe lui accorde volontiers cette permission.

Tischendorf donne enfin libre cours à son émotion. Ses rêves et ses espoirs les plus grands sont largement dépassés. Il tient dans ses mains un trésor inestimable pour la connaissance de la Bible. Les livres du Nouveau Testament étant au complet, le manuscrit présente un plus grand intérêt que ceux qui figurent déjà dans les bibliothèques du Vatican à Rome et du British Museum à Londres. Le savant constate aussi que, pour l'Ancien Testament, le manuscrit ne comprend pas seulement les 86 pages qu'il a recopiées lors de son premier séjour, mais encore 112 autres contenant les livres poétiques.

Extrait du Codex Sinaïticus.
Ce fac-similé représente le passage de l'épître aux Hébreux, chapitre 12, versets 27 à 29, en langue grecque.

Comment faire pour tirer parti de cette découverte ? Tout d'abord, en l'absence du supérieur, Tischendorf ne peut pas emporter le manuscrit. Il doit repartir pour Le Caire où se trouve cet homme. Celui-ci consent au désir du savant de prendre connaissance du précieux ouvrage. Sans tarder il dépêche au monastère un de ses serviteurs les plus sûrs. Neuf jours plus tard , à l'Hôtel des Pyramides, le comte peut se mettre au travail. Le serviteur est revenu du Sinaï avec le manuscrit. Figurez-vous la besogne qu'en représente la copie : 120.000 lignes parfois difficiles à déchiffrer, écrites en lettres grecques, majuscules, sans ponctuation. Mais Tischendorf a des collaborateurs dévoués : un médecin et un pharmacien érudits. Chaque page de copie est revue par le savant. On ne saurait compter le nombre d'heures qu'il a fallu pour mener à bien cette entreprise. Au IVe siècle, les habiles calligraphes d'Alexandrie mettaient plus d'une année pour copier un pareil manuscrit.

La découverte de Tischendorf ne tarde pas à être connue. La piste qu'il a ouverte tente d'autres chercheurs, et voici qu'un jeune Anglais offre une somme élevée pour acquérir le manuscrit, mais le supérieur résiste à la tentation et écoute plutôt le conseil du savant allemand, qui propose d'en faire don au Tzar, protecteur de l'orthodoxie. La suggestion plaît aux moines, et le comte de Tischendorf, après des mois d'attente, est chargé de remettre ce cadeau unique à Alexandre Il.

L'empereur de Russie, très touché par cette démarche, confie au savant allemand la publication du fac-similé (de la copie photographique) du manuscrit, soit 347 pages - manuscrit connu désormais sous le nom latin de Codex Sinaïticus. L'édition très soignée - véritable événement - paraît en 1863, et c'est un exemplaire de celle-ci qu'on peut admirer dans la bibliothèque du monastère, faute de l'original.

Il est évident que, recevant un pareil présent, le Tzar se doit de faire un geste qui exprime sa gratitude. Les années passent et les moines attendent en vain la reconnaissance de l'empereur. Ils s'en étonnent et, perdant quelque peu patience, dix ans après, en 1869, l'archevêque se plaint à Tischendorf de n'avoir reçu d'Alexandre Il « ni décoration, ni cadeau impérial», ce qui revient à dire, selon les coutumes orientales, que la donation n'est pas encore valable. Les moines seraient en droit de revendiquer le manuscrit puisque le Tzar reste indifférent au don qu'ils lui ont fait !
Heureusement les choses finissent par s'arranger. Tischendorf intervient discrètement et l'archevêque reçoit, quelques mois plus tard, 9000 roubles (environ 24000 francs or). C'est une belle somme, et quoique le monastère ne soit pas pauvre - il possède des propriétés au Caire et des terres en Grèce - les moines sont très satisfaits de la générosité du Tzar qui envoie encore au couvent un sarcophage en argent pour les reliques de sainte Catherine. Or, comme ces ossements parés de bijoux avaient déjà leurs coffres adéquats, le sarcophage russe ne fut jamais utilisé. Il figure en bonne place dans le mobilier du lieu saint de la basilique.

Le Codex Sinaïticus a été déposé à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg (aujourd'hui Leningrad). C'était alors la capitale de la Russie, et son nouveau nom indique qu'un changement profond s'est passé dans ce pays : la Révolution communiste d'octobre 1917, dirigée par Lénine. Les palais sont pillés, certains objets précieux vendus, les couvents fermés et beaucoup d'églises transformées en cinémas ou en musées anti-religieux. La religion est d'autant plus combattue qu'elle était protégée par les tzars autocrates.
Mais les bibliothèques sont respectées. Désormais le peuple y peut étancher sa soif d'instruction. Le précieux manuscrit du Sinaï n'a subi aucun dégât. Il est toujours dans la Bibliothèque impériale, bien qu'il n'y ait plus d'empereur. Tout appartient à l'État. Certains milieux anglais se souviennent du Codex Sinaïticus. Le grand musée londonien - le British Museum - possède déjà un autre manuscrit de la Bible du IVe siècle. Pourquoi ne pas profiter de la situation pour acheter la Bible du Sinaï ? Certes les Soviets antireligieux ne tiennent pas à cette vieillerie. D'autre part ils ont besoin de devises étrangères... Vers 1933 des négociations s'amorcent entre deux grandes nations, l'Angleterre et la Russie, au sujet d'un manuscrit, celui trouvé, il n'y a pas encore un siècle, dans une corbeille à papier au monastère de Sainte-Catherine. N'est-ce pas extraordinaire ?
Le prix demandé par les Soviets est élevé : 100 000 livres sterling, soit 1 600 000 francs or. Les Anglais ne se découragent pas. En amis de la Bible, ils ouvrent une souscription nationale et, en peu de temps, récoltent une bonne partie de ce montant. La Bible du Sinaï arrive à Londres, et chacun peut l'admirer aujourd'hui au British Museum.

Une dernière question : Au fait, d'où provient ce manuscrit, puisqu'il est antérieur à la fondation du couvent ? Voici une explication : il serait l'une des cinquante Bibles commandées à Eusèbe, évêque de Césarée et probablement animateur d'un atelier de copistes, par l'empereur Constantin pour l'église de sa capitale, Constantinople, en 331.

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Quelques mots de conclusion

Ces pages qui nous ont relaté certains aspects dramatiques des débuts du christianisme sont toujours actuelles car le monde d'aujourd'hui, inutile d'insister - les médias nous le rappellent assez - semble plus que jamais voué à la violence et à la cruauté. Dans certains pays la torture est en usage, les chrétiens sont persécutés. On ne les livre plus aux lions mais à d'autres sévices, ce qui a comme résultat de renforcer leur foi et de faire d'eux des témoins engagés et encadrés par des communautés vivantes.

Les génocides de notre siècle sont pires encore que les persécutions. Être massacré uniquement à cause de sa race, voire de la couleur de sa peau, appartient aux horreurs de notre temps. Les Arméniens sous le régime ottoman, les juifs dans les camps de concentration nazis, exterminés par millions, ne peuvent pas être oubliés, ni toutes les victimes des guerres impitoyables que se livrent les peuples, même au nom de la religion. L'Église, à travers l'histoire, n'a pas été dans son ensemble une école de tolérance, l'Islam non plus. Les juifs, les Huguenots, les Anabaptistes-Mennonites en savent quelque chose. Certes il y avait souvent la possibilité de se convertir pour échapper au pire, quoique les conversions forcées soient toujours odieuses. Dans le génocide il n'y a aucune issue autre que la mort. Notre époque serait-elle plus dégénérée que l'Empire romain à son déclin au moment de l'avènement du christianisme ? Le chrétien aura toujours à souffrir dans ce monde, mais il peut traverser victorieusement toutes les tempêtes s'il regarde au Christ, son Phare.

La reproduction de ces récits peut être faite librement par la voie de la presse ou du tract distribué gratuitement, à la condition qu'il soit indiqué sur chaque document (journal, revue, tract) : Extrait du livre « AUX LIONS LES CHRÉTIENS ! », par Eugène Porret, Éditions «Le Phare», 5531 Flavion-Florennes / Belgique.

En outre 3 exemplaires de chaque publication contenant un ou plusieurs récits devront être envoyés gratuitement aux Éditions «Le Phare» dans les 2 mois qui suivent l'impression.





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1 Le supérieur qui réside au couvent.

 

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