I.-
Parmi les ouvrages secondaires d'Origène. mentionnons l'Exhortation au
Martyre et La Prière (éditées par KÏtschau dans les deux tomes du
Contre Celse). Dans le premier, qui date de la persécution de Maximin
(235), invoquant de nombreux textes, en particulier ceux qui retracent
l'héroïsme des Maccabées, il encourage deux fidèles amis, Ambroise et
un autre, et il s'exhorte lui-même à supporter les tortures et la
mort.
Dans le second, il établit l'efficacité de la prière, qui obtient
l'exaucement des demandes, surtout si elles sont d'ordre spirituel. Il
cite des exemples de prière, surtout l'Oraison dominicale et il en
examine les conditions, purification du coeur, attitude des mains et
des yeux.
Il. - Parmi les docteurs alexandrins
postérieurs à Denys, citons Anatole, savant encyclopédique, philosophe
péripatéticien qui vers 268, devint évêque de Laodicée (Syrie). Eusèbe
lui attribue des Institutions arithmétiques. À Théognoste, qui semble
avoir été directeur du Didascalée, on doit une dogmatique en sept
livres, dont les idées, inspirées d'Origène, ne sont pas toujours très
orthodoxes. qui dirigea également cette École vers la fin du IIe
siècle, prédicateur renommé, bon philologue, écrivain délicat, penseur
non exempt de hardiesse se signala par divers ouvrages théologiques et
un Discours sur la vie de Pamphile. Pierre, nommé évêque d'Alexandrie
en 300, mort martyr en 311. écrivit contre Origène deux traités, La
non-préexistence des Âmes et La Résurrection (cf Radford, Three
Teachers of Alexandria, Cambridge 1908).
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