Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



ARGUMENS ET RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES DU NOUVEAU TESTAMENT

DEUXIÈME ÉPÎTRE DE SAINT JEAN.

Saint Jean écrit cette épître

à une dame chrétienne et à l'Eglise qui était dans sa maison ; il l'exhorte à persévérer dans la vérité et clans la charité, à éviter les faux docteurs et à n'avoir aucun commerce avec eux.

RÉFLEXIONS.

CE qu'il y a à remarquer dans cette Épître, c'est,

premièrement
, le zèle et la piété de cette dame à qui saint Jean écrit. C'est là un exemple qui regarde principalement les femmes chrétiennes et qui leur apprend à s'attacher à la piété et à la faire régner dans leurs familles, comme faisait cette dame à laquelle l'apôtre rend un témoignage si avantageux.

2
. Nous voyons ici que tous ceux qui ont connu la vérité et qui l'aiment sincèrement s'aiment aussi cordialement les uns les autres, et qu'ils joignent à cette connaissance de la vérité, l'obéissance aux commandemens de Dieu et la pratique de la charité.

3
. Saint Jean nous enseigne que ce n'est pas assez d'avoir bien commencé et d'être entré dans le chemin de la piété ; niais qu'il faut y persévérer jusqu'à la fin, en sorte qu'on ne perde pas le fruit de ce qu'on a fait, mais qu'on en reçoive une pleine récompense.

La dernière
instruction marque ce que l'on doit faire à l'égard de ceux qui enseignent de fausses doctrines et, qui ont des sentimens qui tendent au libertinage : c'est de ne les pas recevoir comme des frères, d'éviter leur commerce et leur fréquentation, et de se séparer d'eux aussi bien que de tous ceux qui ne vivent pas selon, les commandemens de l'Évangile.



TROISIÈME ÉPÎTRE DE SAINT JEAN.

 

Cette Lettre s'adresse à un chrétien nommé Gaïus.

Saint Jean loue le zèle que ce digne serviteur de Dieu avait pour la vérité et sa grande charité envers les fidèles. Il lui recommande quelques personnes qui avaient besoin de secours ; il se plaint d'un certain homme nommé Diotrèphe, qui était apparemment évêque, et il rend un témoignage avantageux à Démétrius.

RÉFLEXIONS.
ON découvre, dans cette Épître,

1
. le tendre amour que saint Jean avait pour Gaïus à cause de sa piété et de sa charité, et la grande joie qu'il ressentait de le voir dans un si bon état. Cela nous apprend que nous devons aimer et estimer surtout les gens craignant Dieu, et qu'il n'y a point de plus grande joie ni de plus douce consolation pour les vrais ministres du Seigneur, que de savoir que ceux qu'ils regardent comme leurs enfans marchent dans la vérité et dans la piété.

2
. Les louanges que saint Jean donne à Gaïus, qui recevait les fidèles et les étrangers avec tant de cordialité et dont la charité était d'une si bonne odeur dans l'Eglise, nous montre que c'est une vertu très-agréable à Dieu et aux hommes que de faire du bien aux membres de l'Eglise et particulièrement à ceux qui sont fugitifs et persécutés pour l'Évangile.

3
. Ce qui est dit ici de Diotrèphe, qui voulait être le premier et qui osait même résister à saint Jean, fait voir qu'il arrive de grands maux dans l'Eglise quand il se trouve des personnes qui refusent de se soumettre à l'ordre, et surtout des pasteurs ambitieux et qui veulent dominer ; comme au contraire les Églises ne peuvent manquer d'être édifiées quand elles ont des ministres humbles et pieux et auxquels tout le monde rend un bon témoignage, tel qu'était Démétrius.

4
. Nous avons un avertissement très-important dans ces paroles de saint Jean : Mon très-cher n'imite pas ce qui est mauvais ; mais imite ce qui est bon : Celui qui fait le bien est de Dieu ; mais celui qui fait le mal n'a pas vu Dieu. C'est-là ce qui distingue les vrais chrétiens d'avec les chrétiens faux et menteurs, et c'est par là aussi que nous devons nous examiner nous-mêmes et régler toute notre conduite.



ÉPÎTRE CATHOLIQUE DE SAINT JUDE.

Cette Épître a été écrite, de même que la seconde de saint Pierre, dont elle est comme l'abrégé,

contre des séducteurs et des profanes qui s'étaient glissés dans l'Eglise, qui y répandant des erreurs damnables et qui avaient des moeurs licencieuses et déréglées.
L'apôtre saint Jude montre, par divers exemples, que Dieu n'épargnerait pas ces gens-là. Il fait le tableau de leur conduite et de leurs sentimens, en disant que c'étaient des hommes charnels adonnés à l'impureté et à toutes sortes d'infamies ; ennemis des puissances et de l'ordre ; rebelles, inquiets, superbes, vains dans leurs discours, et intéressés.
Pour préserver les fidèles de la séduction de ces profanes, il les fait souvenir des prédictions des apôtres et il les exhorte à se conserver dans l'amour de Dieu par la foi et par la prière, à se garantir de tout ce qui pourrait les souiller, et à retirer de l'erreur ceux qui y étaient engagés, en employant la douceur envers les uns et une salutaire rigueur envers les autres.

I. 1-7 ; II. 8-16 ; III. 17-25.

RÉFLEXIONS.
LES avertissemens que saint Jude donnait autrefois contre les profanes dé son temps ne sont pas moins nécessaires aujourd'hui, puisqu'il y a un si grand nombre d'impies qui changent la religion en libertinage et qui font de la grâce de Dieu un prétexte de vivre dans la dissolution et dans l'impiété ; ainsi chacun doit être sur ses gardes contre ces gens-là.

La description
que saint Jude fait de ces profanes nous apprend que c'est un caractère d'irréligion et d'impiété, dans des personnes qui portent le nom de chrétiens, de vivre dans la souillure et dans l'impureté, de se rebeller contre les puissances supérieures et d'en parler mal ; d'être animés d'un esprit de vanité, d'indépendance et d'orgueil, et de faire servir la religion au gain et à l'intérêt. L'apôtre veut non-seulement qu'on évite les sentimens de ces gens-là ; mais même qu'on fuit leur commerce.

3
. L'exemple de la punition que Dieu fit autrefois des anges qui péchèrent et des habitans de Sodome et de Gomorrhe, lesquels s'étaient débordés à toutes sortes d'infamies, et l'ancienne prophétie d'Énoch que saint Jude rapporte, prouvent que la vengeance divine poursuit les impies et les libertins, et que s'ils en sont à couvert dans cette vie ils ne le seront pas en l'autre.

4
. Saint Jude nous enseigne que le moyen de n'être pas séduits par les profanes, c'est de se souvenir que Jésus-Christ et les apôtres nous ont avertis qu'il y en aurait plusieurs dans les derniers jours, de lire et de méditer les livres sacrés, et de joindre à cette lecture la prière et la vigilance, comme saint Jude nous y exhorte par ces belles paroles : Mais vous, mes très-chers frères, vous édifiant vous-mêmes sur votre très-sainte foi et priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l'amour de Dieu, attendant la miséricorde de Noire Seigneur Jésus-Christ pour obtenir la vie éternelle.

Enfin
l'apôtre nous a appris que ce n'est pas assez de nous garantir nous-mêmes des égaremens des impies ; mais que la charité veut que nous tâchions d'en retirer ceux qui y sont engagés, nous servant pour cela soit de la douceur, soit de la rigueur et de toutes les voies que la prudence et le zèle peuvent inspirer.

 



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