Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA VIE TRIOMPHANTE




CHAPITRE V

PERSONNE NE SAURAIT IMITER LE CHRIST ?

 Le vrai secret d'un triomphe constant ce n'est pas l'imitation du Christ, mais Sa présence en nous.

Avons-nous bien saisi le fait que la vie triomphante n'est ni acquise graduellement ni par nos efforts et nos luttes ? On sait qu'une certaine maîtrise de soi peut être obtenue et est obtenue pour un certain laps de temps par des gens qui ne songent nullement à plaire à Dieu. Un athlète « fuira les passions de la jeunesse » (II Tim. 2, 22) et « se gardera des souillures du monde » (Jacques, 1, 27), simplement pour gagner la victoire dans le monde des sports. Un homme d'affaires ou un employé de commerce tiendra son humeur en bride uniquement pour s'assurer des commandes et pour maintenir sa position. Une dame du monde restera aimable même si vous abîmez sa robe élégante en l'arrosant de votre thé. Un chrétien pourra se former de la même manière, mais tout cela ne sera pas la vie triomphante.

Comprenez-moi bien : il y a une lutte et une lutte intense contre un monde de péchés. Mais lutter contre le péché dans votre coeur, c'est se méfier du Christ et à la longue aboutir à une défaite. Que pouvons-nous donc faire pour réaliser cette vie triomphante ? Beaucoup d'entre nous l'ont essayé par le moyen de l'imitation de Jésus-Christ. Nous pouvons appeler cela le chemin qui semble mener au but.

Un des chefs-d'oeuvres de la littérature religieuse est intitulé : « L'imitation de Jésus-Christ ». La plupart d'entre nous le connaissent. C'est en effet un livre exquis et qui a été un secours précieux à des milliers de personnes, mais non pas en vue d'imiter le Christ. John Newton, le marchand d'esclaves blasphémateur fut amené à Christ en lisant ce livre. Lisez-le donc pour le bien de votre âme et vous remarquerez que du commencement à la fin, il n'est pas question d'imiter Christ. Il est plein de conseils, de méditations, de prières et d'exhortations. Mais le titre pourrait être tout aussi bien : « Comment s'approprier le Christ » ou « Comment s'absorber en Christ ».

Christ doit être pour nous plus qu'un modèle. II est notre vie. Quelqu'un est allé jusqu'à dire que « l'idée d'imiter le Christ est une mystification du diable ». Cette assertion un peu véhémente est très juste. Car si pour celui qui tente d'imiter le Seigneur il ne peut en résulter aucun dommage mais seulement du bien, pourtant l'insuccès final est certain. Le bien est toujours l'ennemi du meilleur. Nous savons bien que nous échouons en essayant d'imiter les saints hommes et femmes dont l'amitié nous est précieuse. Combien plus difficile serait-il d'imiter le Christ !

Ce que la Bible dit des imitateurs

Mais il ne faut pas nous appuyer sur des opinions humaines. Que dit la Bible à ce sujet ? N'avez-vous jamais été frappé de constater que nulle part dans le Nouveau Testament il ne nous est dit d'être semblables à Christ, ou de nous efforcer de lui ressembler, ou de prier afin d'être semblables à Lui ? Cela n'est-il pas étonnant ? La parole qui se rapproche le plus de cette idée se trouve dans Rom. 8, 29: « Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils. » Dans son merveilleux commentaire de l'épître aux Romains, le Dr. Moule, ancien évêque de Durham, dit que selon le texte grec, il est dit « conformes à l'image », comme si leur ressemblance faisait d'eux une partie de Celui à qui ils ressemblent ».

Saint Paul dit aussi : « Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur » (I Thess. 1, 6). Mais de quelle manière ? En ce qu'ils étaient persécutés pour l'amour de l'Évangile. Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si le monde a persécuté le Christ, il nous persécutera également.

La même pensée est exprimée dans I Pierre 2. 21: « C'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » ; quoique étant sans péché, il soufrât. patiemment la contradiction des pécheurs. (Hébr. 12, 3). Mais, demanderez-vous, Saint Paul ne nous dit-il pas d'être des imitateurs de Dieu ? Oui, mais seulement en ce qui concerne un _esprit disposé au pardon. (Voyez Eph. 4, 32 et 5, 1). Nous pouvons et nous devons imiter certains actes de Jésus-Christ, mais il est impossible de l'imiter Lui-même. Et, de plus, lorsque nous croyons l'imiter c'est en réalité le Christ Lui-même qui opère en nous. Le jour viendra où nous serons semblables à Lui, mais non par un effort d'imitation de notre part : « Lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. » (I Jean 3. 2).

Le Christ dans nos coeurs

Il n'y aurait pas d'inconvénient à essayer d'imiter le Christ, si cette tentative ne nous cachait pas ce que le Seigneur désire véritablement et ne nous empêchait de réaliser la « vie surabondante ». Il veut entrer Lui-même dans nos vies, habiter dans nos coeurs et vivre Sa vie en nous. Quelle chose merveilleuse ! Ce serait désespérant si le Christ ne nous donnait qu'un exemple à suivre ou à imiter.

Mais Il dit qu'il viendra et habitera dans nos coeurs par la foi. Assurément cela vaut bien mieux que d'avoir en Christ un aide ou de recevoir de Lui de la « puissance ». Saint Paul résume ce grand privilège en une phrase : « Car, dit-il, c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le pouvoir selon son bon plaisir. » (Phil. 2, 13). Ici « produire » signifie « travailler puissamment ». Ayons toujours présent à l'esprit qu'il ne s'agit pas là d'une « influence » ou d'une « force spirituelle », mais que c'est Dieu Lui-même qui demeure dans le coeur du croyant.

Nous sommes parfois engagés vivement à « posséder nos possessions », mais nous voudrions plutôt inviter tous les vrais croyants à « posséder leur Possesseur », Jésus-Christ Lui-même, qui est « tout en vous tous » (Eph. 4, 6). À vrai dire le mot « imiter » signifie « pénétrer dans ». En ce sens, il y a vraiment imitation, car nous entrons en Christ et Christ entre en nous. De sorte que nous pouvons dire avec Saint Paul : « Pour moi vivre, c'est Christ » (Phil. 1, 21) ; « Christ est notre vie ». (Col. 3, 4).

Il faut nous rappeler que Christ est déjà dans le coeur de tout croyant. Mais nous n'avons la victoire que lorsqu'Il nous possède et nous domine entièrement. Permettez-moi une simple illustration dont je me sers souvent en parlant à des jeunes gens : Je demande : « Voudriez-vous savoir jouer au football comme B. (un célèbre joueur de profession) ? » - « Oh oui, Monsieur. » - « Eh bien, c'est très simple, imitez-le. » - « Nous ne le pouvons pas. » - « Mais si je pouvais vous douer de toute la force de B., ne joueriez-vous pas aussi bien que lui ? » - « Non, Monsieur, car nous n'aurions pas encore son adresse. » - « Mais supposez qu'avec sa force je pourrais aussi vous communiquer son esprit, pour contrôler et guider le jeu et donner de l'adresse ? - « Alors nous jouerions comme lui », s'écrièrent-ils. - Or, c'est précisément ce que le Seigneur désire faire pour chacun de ses enfants : il ne dit pas : « imitez-moi », mais : « Laissez-moi pénétrer dans votre être tout entier et penser en vous de bonnes pensées, agir en vous et vous rendre aptes à mettre ces bonnes pensées en pratique. »

« Vous serez doués de la puissance d'en haut » (Luc 24, 49). Cette puissance est le Saint-Esprit de Dieu Lui-même « qui sera en vous », dit le Christ. Ainsi Saint Paul dira en toute franchise : « Nous avons la pensée de Christ » (I Cor. 2, 16). Mais si nous avons en nous la pensée du Christ et avec cela la « puissance d'en haut » pour accomplir les intentions de cette pensée, la sainteté devient non pas notre seconde nature, mais notre vie.

Savoir et agir

Vous vous direz peut-être : « Tout cela n'est rien de nouveau. » Non, en effet. Mais l'avez-vous réalisé ? Pendant des années j'avais lu tout cela dans la Bible, je l'avais cru et j'en avais parlé dans des allocutions. Mais alors un jour vint où, clairement et résolument, je me rendis compte de mon insuccès vis-à-vis de tant de « petits péchés », tristes trahisons à l'égard de mon Seigneur et Maître. N'y avait-il donc rien de mieux pour moi ? De nouveau je m'agenouillai, me livrai entièrement à Christ et, en toute simplicité, réclamai Jésus-Christ comme mon Sauveur habitant en moi. Ensuite je me levai et acceptai comme un fait accompli la présence de Jésus, remplissant ma vie entière. C'est-à-dire je crus simplement la Parole de Dieu.

Dès lors je possédai une merveilleuse conscience de Sa présence. Christ n'est pas simplement celui qui remplit toute l'Éternité, Celui qu'on implore dans les moments difficiles, Il n'est plus quelqu'un qui vient du dehors apporter son secours. Non, Il est venu habiter mon coeur tout entier, prenant possession de tout mon être, corps, âme et esprit, si bien que la première pensée du matin et celle qui revient fréquemment dans la journée, est : « Pour moi, vivre c'est Christ. »

Une petite fille entendit un jour cet enseignement de la Parole de Dieu et rentra chez elle le coeur plein de joie. Sa mère, en entrant dans la maison, l'entendit prier : « Seigneur Jésus, on m'a dit que tu veux venir habiter dans mon coeur. Pardonne-moi tous mes péchés, purifie mon coeur et maintenant viens le remplir entièrement. » Puis elle se leva et, regardant vers le ciel, dit' simplement : « II y est. »

Purification, abandon, foi : c'est si simple. Et pourtant cela implique la « puissance de résurrection que Dieu a déployée en Christ » (Eph. 1, 19), « la puissance d'En-haut ».




CHAPITRE VI

COMMENT ON Y ENTRE

Comment Jésus-Christ devient-il notre Maître absolu et comment nous fait-il entrer ainsi dans la réalité et la joie d'une vie de sainteté ? - Si donc nous sommes incapables de devenir saints en luttant contre nos péchés ; si nous ne pouvons imiter le Christ de manière à Lui être semblables, quelle espérance nous reste-t-il alors ?

Espérance ? Je dus découvrir bientôt qu'il n'y avait non seulement aucun espoir, mais qu'on obtenait un misérable échec en luttant et en essayant d'« imiter » Jésus.

La recherche de la présence de Dieu

Mais une étoile brillante apparut à mon horizon spirituel. Je la saluai avec toute la joie des mages d'antan, lorsqu'ils virent l'étoile. Certainement cette merveilleuse lumière allait me guider vers la présence du 'Seigneur et là je trouverais la victoire. Un collègue me donna un petit livre intitulé : « La pratique de la présence de Dieu », par le Frère Laurent. Ce livre me fit une impression profonde.

Le frère Laurent avait trouvé que les livres de dévotion et les « exercices » religieux ne lui profitaient pas ; qu'ils étaient plutôt des obstacles à sa vie spirituelle. Il commença alors lui-même à s'assurer d'une façon continue le sentiment de la présence de Dieu, en s'appliquant toujours à marcher dans la présence de Dieu. II en résulta une communion si étroite et si ininterrompue avec Dieu, que pour lui, les heures de prière ne se distinguaient plus des autres heures de la journée. « Le temps de l'action, disait-il, n'est point différent de celui de l'oraison ; je possède Dieu aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine, ou quelquefois plusieurs personnes me demandent en même temps des choses différentes, que si j'étais à genoux devant le Saint-Sacrement. »
N'est-ce pas cet esprit qu'il nous faut ? « Il y a d'abondantes joies devant Ta face », dit le psalmiste (Psaume 16, 11). Mais est-ce bien la vie triomphante ? Oui, tel était certainement l'avis du Frère Laurent.

Ce petit livre agit à la manière d'une inspiration. Jamais jusqu'alors je n'avais fait l'expérience d'une si merveilleuse élévation de mon âme et d'un pareil enthousiasme pour le service. Je ne savais pas seulement : « Toi, ô Dieu, Tu me vois », mais j'en avais aussi conscience d'une façon ininterrompue. Ma pensée retourna à Zacharie dans le temple et aux paroles de l'archange : « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu » (Luc 1, 19). Ses pieds peuvent fouler les parvis du temple, mais il n'oublie jamais qu'il est réellement en présence de Dieu. « Prenez garde », dit le Seigneur, « de ne mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges voient sans cesse ta face de mon père qui est dans les cieux. » (Matth. 18, 10).

En présence de Dieu

Voici donc le secret du service des anges : toujours ils se rendent compte d'être en présence de Dieu. N'en était-il pas ainsi pour Elie ? Lorsqu'il surgit soudainement de l'obscurité et se présente aux yeux de tous, il s'écrie : « L'Éternel, le Dieu d'Israël, en la présence duquel je me tiens, est vivant » (I Rois, 17, 1 ; 18, 15). Lorsqu'il refusa de se tenir en la présence de Dieu, il demanda à mourir et Dieu ne put se servir de lui jusqu'au moment où il se tenait de nouveau en Sa présence. « Sors, dit Dieu au prophète découragé, et tiens-toi sur la montagne devant l'Éternel » (I Rois, 19, 11). Mais lui se cacha dans sa caverne. Alors vinrent le vent, le tremblement de terre et le feu, mais ce fut en vain. Tout cela ne le fit pas sortir de sa retraite. Après le feu il y eut « un murmure doux et léger » (verset 12). Le prophète craignait-il que Dieu l'eût abandonné ? Dieu avait-il disparu ? - Elie se couvrit la face de son manteau, et sortit pour se tenir à l'entrée de la caverne. Dès qu'il se tenait de nouveau devant Dieu, Dieu pouvait lui parler et se servir de lui.

Tout cela est conforme à la Bible. Ah, quelles ressources de vie, de force et de réconfort sont contenues dans la seule pensée : je me tiens en présence de Dieu. Lorsqu'il m'a fallu accomplir un devoir désagréable, une tâche déplaisante ou quelque travail pénible, je me suis toujours à nouveau affermi et fortifié en répétant calmement ces mots : Je me tiens en présence de Dieu.

Ce que notre Maître désire

Nous remercions Dieu très sincèrement de ce secours sur notre route. Mais ce n'est pas encore la vie triomphante, puisqu'un païen pourrait également compter sur un secours pareil. Pendant la guerre, un navire servant au transport des troupes fut torpillé dans la Méditerranée et allait sombrer. Un soldat anglais terrifié courait de côté et d'autre. Alors un Hindou posa sa main sur l'épaule de cet homme et dit en montrant le ciel : « Dieu ». Ce mot le calma. Naturellement cela peut aider, mais cela ne suffit pas. C'était une source de force pour les anges et pour les croyants avant le jour de la Pentecôte. Mais il nous faut davantage.

Le Seigneur, en effet, nous a promis davantage. - L'idée de la présence de Dieu est-elle juste ou fausse ? Elle est certainement juste jusqu'à un certain degré. Personne ne saurait imaginer quel secours j'ai trouvé en elle. Car, étant en Christ, le souvenir de Sa présence autour ou près de nous doit nous être salutaire.

Christ habitant en nous

Mais le grand désir de notre Seigneur est que nous réalisions Sa présence en nous. Il s'appliquait à convaincre ses disciples de ce que le Père était en Lui et Lui dans le Père (Jean 10, 38), qu'Il ne pouvait rien faire par Lui-même, mais que le Père agissait en Lui et par Lui (Jean 5, 19 ; 30). Nous sommes appelés à Le servir de la même façon et sans Lui nous ne pouvons rien faire. Mais il nous dit aussi qu'Il veut venir habiter en nous, agir en nous et par nous. Jésus-Christ dit cela avec la plus grande clarté. « Comme Tu m'as envoyé dans le monde », dit-Il dans sa prière, « ainsi je les ai envoyés aussi » (Jean 17, 18). « En ce jour (la Pentecôte), dit le Christ vous saurez que Je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous » (Jean 14, 20).

Comment arriverons-nous à cette habitation de Christ en nous ? Comment le Frère Laurent obtint-il sa bénédiction et comment la conservait-il ? En se consacrant entièrement à Dieu. Nous ne pourrons réaliser cette présence de Dieu, sans cette consécration. « Je sais, disait le frère Laurent, que pour bien la réaliser, le coeur doit être vide de toute autre chose, puisque Dieu veut être le seul Maître de notre coeur. Et de même qu'Il ne peut le posséder sans éliminer tout le reste, II ne peut y agir et y réaliser ce qui lui plaît, avant que le coeur ne Lui soit cédé complètement vide. » Sa prière la voici : « Mon Dieu, me voici entièrement à Ta disposition. Forme-moi selon Ton coeur, Seigneur. » Qu'en résulta-t-il ? Il était plein de joie divine à tel point que, pendant trente ans, son âme fut transportée et exaltée : il lui fallait réprimer son allégresse pour ne pas l'étaler aux yeux de tout le monde. « Si j'étais un prédicateur », disait-il souvent, « je prêcherais avant toute chose la réalisation de la présence de Dieu, tant cela me semble nécessaire et facile en même temps. »

Mais on ne s'approprie pas cette vie en acceptant le Christ uniquement comme Celui qui nous lave de notre péché. Bien des chrétiens sincères mènent une vie de défaites. Leurs tristes passions et leurs mauvais désirs ne sont pas totalement bannis. De là leur impuissance, de là une vie peu différente de celle de leur entourage mondain. Il faut une entière soumission et consécration du moi, un ardent désir d'être libéré de tout péché conscient. Il faut avoir les yeux fixés sur Jésus dans la foi, pour qu'Il détruise en nous le péché, en un mot, il faut saisir le Christ pour qu'Il soit notre vie - notre vie dans toute l'acception du terme.

« Vous ne posséderez jamais la vie triomphante », disait Wilbur Chapman, « si Jésus ne vous possède pas entièrement. » - « Dès qu'Il vient prendre possession de notre être tout entier, Il nous apporte la vie triomphante et nous pouvons dire avec Saint Paul : « Si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » (Gal. 2, 20). Du moment qu'Il nous possède entièrement, nous serons saints. Sommes-nous prêts à nous remettre sans réserve entre ses mains ? Faisons-le et nous aurons le ciel sur la terre.


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