Nouvelles d'Israël
Octobre 1988
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Les adieux du roi Hussein à
la «Cisjordanie»
Carte
Les Palestiniens de
«Cisjordanie» ont retenu leur haleine lorsque, le
vendredi 29 juillet, ils écoutèrent le
discours de leur roi à la télévision
jordanienne. Dans son allocution, le roi Hussein (53 ans)
annonça la sécession de la
«Cisjordanie» d'avec son royaume hachémite
jordanien. Ainsi, en un instant, il fit des 800 000
Palestiniens de «Cisjordanie» des apatrides.
Certes, ils peuvent encore utiliser leur passeport jordanien
jusqu'à l'expiration de celui-ci, cependant sans
possibilité de renouvellement.
Parallèlement, le roi allait
dissoudre la chambre basse du Parlement élu par le
peuple. Sur les 60 députés, les 30 de la
«Cisjordanie» furent destitués de leur
fonction. Dans l'interview qui suivit, le roi ajouta:
«D'abord, je ne veux pas être en travers du
chemin de l'OLP, ensuite Israël verra où trouver
une patrie pour les Palestiniens - en tout cas plus chez
nous». Le lendemain, le roi résilia toutes les
obligations de versement à la population
résidant en «Cisjordanie». De cette
manière, il congédia d'un seul coup 21000
fonctionnaires gouvernementaux, payés jusqu'alors par
la Jordanie, soit des conseillers municipaux, des
enseignants, des personnes responsables du service de la
Santé, des médecins, etc. Même des
religieux musulmans, y compris des employés du WAQF.
A des personnes âgées (au nombre de 3 000) il
coupa les rentes; ce qui signifie qu'actuellement plus de
120 000 Palestiniens sont sans ressource.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
04
Avril 1991
Texte intégral
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Où va le royaume de
Jordanie?
Quelque chose ne va pas dans le
royaume jordanien. Le roi Hussein semble perdre le
contrôle sur le peuple et sur le gouvernement; ce
dernier était resté orienté pendant
plusieurs décennies vers l'Occident et était
un exemple de politique réfléchie. Elle change
maintenant de caractère et devient
fanatico-religieuse. Selon des diplomates occidentaux qui
ont eu l'occasion de rencontrer le roi Hussein
dernièrement, un profond changement s'est
opéré en lui. La barbe qu'il a laissée
pousser comme tout musulman pratiquant n'en est qu'un signe
parmi tant d'autres. Depuis peu il utilise
fréquemment des expressions apocalyptiques et l'on
pourrait qualifier son comportement de «mystique».
Une faiblesse psychique propre à la famille royale
hachémite explique en partie ces changements. Nous
savons que le père du roi Hussein et un de ses
frères souffraient d'une maladie mentale. Mais ces
faits ne nous donnent qu'une explication partielle. Hussein
semble subir une forte pression de la part de son voisin
irakien et, par conséquent, il est limité dans
sa liberté d'action. Au niveau politique cela se
traduit par des proclamations pro-irakiennes et des attaques
(verbales) contre les pays occidentaux, notamment les
Etats-Unis. A l'intérieur de son pays le roi Hussein
a dû céder à la pression des groupes
d'extrémistes fondamentalistes qui réclament
plus de liberté d'action. Sous la pression du peuple,
il a autorisé la distribution d'armes à ce
qu'on appelle la milice populaire. C'est ainsi que de
nombreuses armes se trouvent actuellement entre les mains
des musulmans fanatiques qui ne font pas partie de
l'armée régulière jordanienne - cela
représente évidemment un danger pour
Israël, qui se concrétisa le 8 février
lorsque trois musulmans extrémistes passèrent
la frontière dans le sud de la plaine d'Araba et
tirèrent sur des voitures sur la route menant
à Eilat. Les forces armées israéliennes
qui furent appelées en renfort réussirent
à neutraliser rapidement les terroristes. Grand fut
leur étonnement quand ils découvrirent que
tous trois portaient des brassards bancs sur lesquels il
était écrit en langue arabe
«éliminer l'Etat juif». Suite a cet
incident, le chef de l'état-major israélien
déclara: «Nous observons une mutation croissante
en Jordanie. Nous tenons le gouvernement pour responsable de
cette infiltration de terroristes et espérons que les
Jordaniens feront tout leur possible pour que cette
frontière reste calme». De toute façon,
à Jérusalem on s'attend à ce que l'Etat
jordanien devienne la source principale de danger pour
Israël après la dissolution du pouvoir central
gouvernemental.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
07 /
1997
Texte intégral
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Crise dans les relations entre
Israël et la Jordanie
Depuis l'accession au pouvoir du
gouvernement de Netanyahou, les relations
israélo-jordaniennes ont connu de nombreux hauts et
bas. Dans la plupart des cas, il s'agissait de tensions
politiques. La politique sans compromis de Netanyahou - il a
refusé de poursuivre la politique du gouvernement
Rabin et Peres - a été à l'origine de
tensions et de crises entre Israël et les Etats arabes.
Le royaume de Jordanie, le plus modéré des
pays arabes, a été contraint de se rallier
à la position des pays arabes. Dans la plupart des
crises, la Jordanie a également été le
premier pays à rompre la glace vis-à-vis
d'Israël et à reprendre les
négociations.
Voilà pour la période
antérieure à début mai, moment
où les Israéliens ont appris qu'une nouvelle
crise entachait les relations entre les deux Etats. Cette
fois, le prétexte de la crise était de nature
économique: les jordaniens ont prétendu
qu'Israël ne tenait pas les promesses faites dans le
traité de paix sur la livraison d'eau à la
Jordanie. Selon ce traité, Israël aurait
dû livrer chaque année à la Jordanie 50
millions de mètres cubes d'eau potable provenant du
Lac de Tibériade. En outre, les deux Etats devaient
chercher conjointement de nouvelles sources d'eau pour la
fourniture de 50 autres millions de mètres cubes.
Israël permettra à la Jordanie de
s'approvisionner en eau du Jourdain. Il faudra, pour ce
faire, édifier le long de ce fleuve deux grands
bassins et un barrage. Les investissements liés
à ces projets se chiffrent à plusieurs
centaines de millions de shekels. Pour permettre à la
Jordanie d'utiliser l'eau du Jourdain, Israël a promis
de nettoyer le bassin du fleuve. jusqu'à
présent, de l'eau sale provenant des viviers de la
vallée du Jourdain se déverse dans son lit.
C'est la raison pour laquelle il a été convenu
de construire une station d'épuration qui se chargera
de traiter 20 millions de mètres cubes d'eau
salée par an.
Israël n'est pas parvenu à
respecter ses engagements. Le traité sur l'eau avait
été signé par le gouvernement Rabin, et
ce n'est qu'à contrecoeur que le gouvernement
Netanyahou s'acquitte de certaines obligations, et ce pour
des raisons économiques bien sûr mais surtout
politiques: l'actuel gouvernement craint que la fourniture
à la Jordanie de cette précieuse eau ne puisse
servir de précédent en cas de signature d'un
accord de paix avec la Syrie. Cette crainte ainsi que des
différends concernant les sources de financement des
stations d'épuration ont mis à mal une
rencontre entre le ministre jordanien de l'Eau et le
ministre israélien de l'Infrastructure, Ariel Sharon.
La situation s'est envenimée et a
débouché sur l'annulation (une de plus) de la
cérémonie commémorative
organisée en hommage des sept jeunes filles
assassinées par un soldat jordanien. Cette
cérémonie comprenait une rencontre entre le
prince jordanien Hassan et le Premier ministre Netanyahou.
L'annulation de cette rencontre fut prise très au
sérieux et constitua une menace réelle pour
les relations entre les deux pays. Comme lors des
précédentes tensions, c'est le roi Hussein qui
a «sauvé » la situation en
téléphonant à Netanyahou pour convenir
d'une rencontre à l'occasion de laquelle ils
rechercheraient une entente.
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Nouvelles d'Israël
05 /
1997
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Les relations
israélo-jordaniennes soufflent le chaud et le
froid
Si des historiens recherchent des
preuves pour étayer l'affirmation selon laquelle les
relations internationales sont surtout
déterminées par les intérêts et
non par les sympathies personnelles, ils pourront les
trouver dans les relations israélo-jordaniennes de
ces derniers mois.
Au mois de mars, on a assisté
à de fortes oscillations dans les relations entre
Israël et le royaume de Jordanie. Le début du
mois a été marqué par un
refroidissement sans précédent des relations.
Ensuite, il y a eu l'horrible attentat terroriste à
la frontière israéIo-jordanienne. La fin du
mois fut par contre placée sous le signe de la
réconciliation et de l'entente, chacun ayant
finalement admis que les intérêts mutuels
étaient supérieurs à toute
chose.
Les relations ont commencé
à se détériorer sur un plan strictement
personnel. Deux semaines à peine après la
rencontre extrêmement chaleureuse de Amman (cf.
article dans notre édition précédente),
Benjamin Netanyahou et le Roi Hussein ont
échangé des télégrammes de
nature très peu diplomatique.
La détérioration des
relations avait été déclenchée
par le refus de Netanyahou d'accorder à l'avion royal
une autorisation d'atterrir.
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Nouvelles d'Israël
05 /
1998
Texte intégral
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Relations entre Israël et la
Jordanie - Le prince Hassan en Israël
Après une pause de plusieurs
mois au plan des Affaires étrangères et
à celui de la politique de paix, les relations entre
Israël et la Jordanie ont repris intensivement. La
visite en Israël du prince héritier de Jordanie,
Hassan, est le signe évident du rapprochement entre
les deux pays A la mi-mars, il s'est rendu dans l'Etat
hébreu, accompagné d'une très forte
délégation de plusieurs centaines de
personnes, avec notamment quelques officiers
supérieurs et le chef des services de renseignements
jordaniens, le général Samich Batichi.
Batichi, qui fut jadis le contact le
plus important entre les services secrets d'Israël et
de Jordanie, avait mis un terme à la collaboration
avec l'Etat hébreu après l'attentat,
d'ailleurs raté, organisé par les Juifs contre
Mashal, un membre du Hamas, ce qui, finalement, conduisit
à la démission du directeur du Mossad, Danny
Yatom. Il est manifeste que le retrait de ce dernier,
après l'échec en Suisse, a ouvert la voie
à la reprise des relations entre les deux nations et
rendu possible la visite de Batichi en Israël.
La visite du prince Hassan fut
brève; elle se limita à Tel-Aviv où il
rencontra le ministre de la Défense, Yitzhak
Mordechai, et le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour
des entretiens sur différents sujets et,
particulièrement, sur le processus de paix
actuellement au point mort.
A la fin de ces conversations,
Netanyahou et Hassan tinrent une conférence de presse
commune où ils rendirent publiques les
décisions prises dans divers domaines: les transports
et les communications, l'approvisionnement en eau,
l'infrastructure, ainsi que les relations économiques
et commerciales.
Du côté israélien,
on a considéré la visite comme très
positive; et on s'est déclaré satisfait de
voir les relations avec la Jordanie reprendre un
caractère de collaboration.
Commentaire Les pères
d'Israël et de la Jordanie - Abraham et Lot -
étaient parents.
Malgré bien des contretemps, la
paix avec la Jordanie semble la plus vraie.
Chose intéressante: les
relations entre les membres des gouvernements des deux Etats
sont, à quelques exceptions près,
réellement bonnes, voire même cordiales.
Cependant, les attitudes entre ces deux peuples sont
marquées d'une profonde méfiance
réciproque. Une grande partie de la population
jordanienne se compose de Palestiniens, ce qui explique le
peu de sympathie pour l'Etat hébreu. Les disputes
naissent facilement entre Israéliens et Jordaniens.
De semblables relations existaient déjà au
temps d'Abraham; lui-même et Lot s'entendaient fort
bien. Par contre, les différends entre leurs bergers
étaient fréquents, tout comme le sont les
heurts entre les habitants «normaux» des deux
peuples. Il est écrit en Genèse 13, 7-8:
«Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d
'Abram et les bergers des troupeaux de Lot. . . Abram dit
à Lot: Qu il n 'y ait point, je te prie, de dispute
entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers car
nous sommes frères. » Il n'y a rien de nouveau
sous le soleil. Il y aura des Jordaniens qui
échapperont à l'Antichrist (cf. Dan. 11 , 41)
. CM
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Nouvelles d'Israël
07 /
1999
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DÉCLARATIONS
INTÉRESSANTES DU ROI DE JORDANIE ...
... et du ministre syrien des Affaires
étrangères
«Le président syrien Halez
el-Assad est déterminé à aboutir
à un accord de paix avec Israël afin de laisser
un héritage de paix à son fils et à son
pays», a déclaré le roi de Jordanie
Abdallah II au président
américain Bill Clinton lors d'une visite à la
Maison-Blanche.
Le ministre syrien des Affaires
étrangères Faruk Schara'a a
déclaré à l'émissaire au
Proche-Orient Miguel Moratinos qu'il avait beaucoup d'estime
pour le nouveau Premier ministre israélien Ehud Barak
et qu'il pensait pouvoir collaborer avec lui pour parvenir
à un accord de paix.
Commentaire:
Ces communiqués confirment ce
que nous avions déjà publié dans notre
édition précédente, à savoir,
que le nouveau gouvernement israélien va probablement
nous faire beaucoup avancer dans la réalisation de la
prophétie. En effet, si la paix s'installe dans
l'ensemble du Proche-Orient, le décor sera
planté pour la venue de l'Antichrist à
Jérusalem. Si cela se passe effectivement ainsi,
l'enlèvement de l'Assemblée est
forcément pour bientôt. CM .
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Nouvelles d'Israël
octobre 1998
Texte intégral
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ATTENTAT DE NAIROBI Des sauveteurs
israéliens au Kenya
Le terrible attentat qui a
frappé l'ambassade américaine à
Nairobi, faisant des centaines de morts et des milliers de
blessés, a pourtant été l'occasion
d'une étincelle d'espoir: l'intervention de
l'unité de sauvetage de l'armée
israélienne.
Les 140 soldats de cette unité
se sont rendus par avion au Kenya, en dépit du
sabbat, à la demande du ministre américain de
la Défense, William Cohen. Quelques jours auparavant,
Cohen avait téléphoné à son
collègue israélien, Yitzhak Mordechaï,
pour demander l'envoi d'équipes israéliennes
de sauvetage. Celles-ci se sont en effet fait un nom
à l'occasion de diverses interventions dans le monde.
Elles ont déjà travaillé en Argentine,
après l'explosion dans l'ambassade
israélienne, en Arménie, en Russie et au
Mexique, où elles ont tiré des
Israéliens blessés des mines de leurs maisons
détruites lors du dernier grand tremblement de
terre.
L'équipe israélienne,
qui est arrivée dans deux avions, comptait des
ingénieurs, des médecins et des
maîtres-chiens, ainsi que du matériel. A leur
arrivée, dans l'après-midi du sabbat, les
sauveteurs israéliens se sont trouvés face
à des équipes locales
inexpérimentées et impuissantes. Les
Israéliens, sous le commandement du
général de brigade Ilan Harari, ont pris la
direction des opérations et ouvert sur place un
centre de crise et de coordination. Les Israéliens
étaient pour la plupart des soldats de
réserve, sans expérience, en uniforme de
Tsahal, et portant des casques jaunes. Avec les chiens de
sauvetage, ils ont passé au peigne fin le quartier
des bureaux entourant l'ambassade à la recherche de
survivants. Un petit groupe a cherché dans
l'ambassade proprement dite, jusqu'à ce que les
travaux s'interrompent à la demande des
Américains, qui voulaient visiblement s'occuper
eux-mêmes des opérations de sauvetage afin de
protéger les secrets que contenait
l'ambassade.
Le travail des Israéliens a
été payant, puisque leur équipement
moderne a permis de localiser un blessé, qui a pu
être sorti vivant des décombres. Mais les
sauveteurs ont également exhumé de nombreuses
dépouilles de victimes tuées lors de
l'explosion et portées disparues.
L'équipe israélienne est
restée cinq jours au Kenya. A leur retour, les
sauveteurs ont été accueillis au central de
l'armée de l'air par le chef de l'état-major,
le général Shaul Mofaz, et par le Premier
ministre Netanyahou. Celui-ci a évoqué le
remboursement d'une vieille dette envers le Kenya et sa
population. En effet, ce pays avait permis à
Israël de faire escale et de s'approvisionner à
Nairobi lors de la libération des otages
d'Entebbe.
L'ambassadeur américain en
Israël, Ed Walker, participait lui aussi à la
cérémonie. Il a conclu son allocution en
remerciant les soldats israéliens, citant en
hébreu une vieille maxime des Sages: «Qui sauve
une vie sauve le monde entier».
Avant de rentrer en Israël, les
sauveteurs ont rencontré le président kenyan,
Daniel Arap Moï, qui les a remerciés pour leur
travail exceptionnel et a également exprimé sa
gratitude au Premier ministre israélien et au peuple
d'Israël.
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