Nouvelles d'Israël

12 / 1997
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Relations israélo-américaines - Weizmann à Washington

Parmi les phénomènes les plus étonnants dans les relations israélo-américaines, on peut citer le fait que les cercles officiels de Washington ne sont pas précisément «enthousiastes» à l'égard de Benjamin Netanyahou. On aurait pourtant pu tabler sur l'inverse:Netanyahou est jeune et parle un anglais américain irréprochable. Il connaît la politique d'outre-Atlantique, le style gouvernemental américain et ses rites les plus secrets. En toute logique, il aurait dû conquérir le coeur du juvénile gouvernement Clinton.

C'est pourtant tout le contraire. Bill Clinton et Madeleine Albright, sa secrétaire d'Etat, ne trouvent pas de langage commun avec Netanyahou. Le mois dernier, tous deux ont même vertement critiqué le Premier ministre israélien, qui a perdu sa crédibilité à leurs yeux.

La situation s'est tendue au point que Mme Albright a refusé de prendre une communication téléphonique de Netanyahou. Clinton ne cache pas non plus sa déception. L'attentat manqué sur le chef du Hamas en Jordanie (voir plus loin dans ces pages) n'a fait qu'empirer les choses. Clinton aurait même dit au roi de Jordanie qu'il ne supportait plus Netanyahou.

C'est dans ce contexte que le Président Ezer Weizmann a véritablement endossé un habit de médiateur pour restaurer les relations entre les deux pays. Il s'est rendu à Washington en pleine affaire Mashal. Il s'est efforcé de renouer le contact rompu entre Netanyahou et Clinton et de mettre un terme à la détérioration des relations avec le gouvernement américain.

Pendant son séjour aux Etats-Unis, les deux présidents se sont rencontrés à plusieurs reprises. Weizmann a essayé d'inciter Clinton à organiser un deuxième Camp David entre Netanyahou et Arafat. Sous l'égide (et la pression) des Etats-Unis, peut-être serait-il enfin possible de mettre au point un règlement définitif de la question palestinienne. Craignant un échec, Clinton n'a pas donné suite, se déclarant toutefois disposé à «aller jusqu'au Pôle Nord» pour faire progresser la paix. Clinton a également pris ses distances par rapport à la politique israélienne de colonisation et a exigé l'arrêt des constructions.

Lors de son entrevue avec Madeleine Albright, Weizmann n'est pas davantage parvenu à ressusciter Camp David. Pendant la rencontre, Weizmann et sa délégation ont été particulièrement frappés par le manque de communication entre Albright et Netanyahou. L'Américaine a refusé de répondre à la requête du président israélien et de recevoir Netanyahou à Washington ou même de s'entretenir avec lui par téléphone.

L'équipe de Weizmann a cité la secrétaire d'Etat qui, au cours d'une conversation avec ce dernier, aurait déclaré: «Pour l'instant, nous n'avons aucun sujet de conversation. Les expériences que nous avons faites avec lui sont tout sauf positives.»

En dépit de ces propos sans ambages et de l'atmosphère assez négative qui règne à Washington, Weizmann espère que sa visite contribuera à améliorer les relations entre les deux pays et à restaurer vaille que vaille l'image de marque du Premier ministre israélien dans la capitale américaine. Durant ce voyage, Weizmann a également rencontré des chefs de communautés juives. Il a reçu le doctorat honoraire de l'Université du Maryland, qui a créé une chaire pour l'étude de la paix au nom du président égyptien Anouar El-Sadate, victime d'un assassinat.

Commentaire.- L'antipathie dont Clinton et Albright font montre envers Netanyahou se passe de commentaires et démontre à quel point l'accomplissement de la Parole prophétique est en cours, selon laquelle à la fin, le monde entier se tournera contre Israël (voir Zach. 12 et 14).

Clinton et Albright sont montés contre Netanyahou, parce que celui-ci veut poursuivre sa politique de colonisation. Or, Netanyahou ne fait que suivre la volonté de Dieu, qui a donné ce pays à Israël. Clinton et son ministre des Affaires étrangères s'opposent donc directement au Tout-Puissant. L'UE, elle aussi, s'en prend de plus en plus ouvertement à Israël. Nous avons entendu le discours véhément qu'a récemment tenu contre Israël Klaus Kinkel, ministre allemand des Affaires étrangères. Nous approchons de la fin des temps; Jésus vient bientôt! CM

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Nouvelles d'Israël

06 / 1997

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Les relations entre Israël et les USA

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou n'est pas particulièrement aimé dans le gouvernement américain. Telle est la conclusion à laquelle sont parvenus la plupart des commentateurs de politique intérieure et extérieure en Israël suite à la brève visite faite début avril à Washington par Netanyahou.

En principe, Netanyahou n'était à Washington que comme hâte du congrès annuel AIPAC - le très influent lobby juif. Il y eut cependant au cours de sa visite une rencontre de deux heures avec le président Bill Clinton ainsi qu'avec sa ministre des Affaires étrangères, M. Albright. Le but de cette rencontre était, selon des sources américaines, de «sauver la paix». De son côté, Netanyahou désirait que les Américains condamnent le terrorisme palestinien, qui, quelques jours auparavant, avait frappé dans le café «Apropo», à Tel-Aviv (voir l'édition précédente). Pour atteindre ce but, le Premier israélien montra à Bill Clinton la photo d'un blessé: celle d'un bébé de trois mois, Shani, dont la mère avait perdu la vie lors de l'explosion.

D'après la presse israélienne, le sommet avec le Président Clinton a été un échec, Netanyahou ne se montrant nullement disposé à accepter des compromis sur les problèmes de politique étrangère; de plus, il a maintenu son refus de diviser Jérusalem et de renoncer à la construction de nouveaux logements dans cette ville ainsi que dans les colonies.

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Nouvelles d'Israël

04 / 1997
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Un agent du Yad Vashem parmi les néo-nazis américains

Récemment, les responsables du Mémorial des Déportés Yad Vashem ont fait entrer clandestinement un agent secret dans une organisation nazie située dans le sud des Etats-Unis.

Ils ont décidé d'introduire cet agent en raison du matériel de propagande niant l'Holocauste que diffusent les néo-nazis américains sur Internet.

Selon les chercheurs du Yad Vashem, ce genre de messages inonde Internet dans des milliers d'endroits. Ces adresses comportent des millions de pages, dont certaines se font passer pour des recherches scientifiques fondées et sérieuses. «Tous les jours, nous tombons sur de nouvelles adresses, où la réalité de l'Holocauste est contestée. Elles se répandent comme des cellules cancéreuses», déclare le porte-parole du Yad Vashem. Celui-ci souligne qu'il s'agit d'un phénomène à prendre au sérieux, car il est une falsification de l'histoire pour des millions d'utilisateurs d'Internet. Les chercheurs du Yad Vashem réunissent ces documents informatiques de diffamation, à partir desquels ils développent des stratégies visant à endiguer ce phénomène. C'est la raison pour laquelle ils ont introduit un agent dans ce réseau. Toutefois, officiellement, le Yad Vashem ne se présente pas comme une organisation de sécurité avec des agents secrets. Il n'empêche que l'infiltration d'organisations néo-nazies au moyen d'agents est cruciale. Il s'agit finalement de groupes particulièrement violents et dangereux. Un agent juif peut ainsi empêcher des actes terroristes racistes contre des Juifs dans le monde entier.

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Nouvelles d'Israël

07-98
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La majorité des Américains soutient Israël

Un cadeau pour le jour de l'indépendance

57% des Américains soutiennent Israël; seuls 11% d'entre eux sont en faveur des Palestiniens: c'est ce qu'a révélé un sondage d'opinion commandité par le grand quotidien New York Times à l'occasion des 50 ans d'Israël.

C'est la première fois, en vingt ans d'existence de ces sondages, qu'Israël bénéficie d'un soutien aussi vaste. A l'époque de l'Intifada, le soutien était descendu sous la barre des 50 pour cent. Les résultats du sondage sont attribués aux derniers développements et à la récente crise dans les relations entre Israël et les USA. Le sondage demandait comment ces facteurs influençaient l'attitude des Américains vis-à-vis d'Israël. Là encore, les résultats sont impressionnants:

49% des personnes interrogées disent qu'en dépit de toutes les crises, Israël reste pour eux un «endroit particulier».

En revanche, l'enquête a démontré que seuls 11% des Américains éprouvaient de la sympathie pour le Premier ministre israélien. Yasser Arafat bénéficie de 10%. Par contre, Arafat se distingue dans le négatif, puisque 42% des Américains ne l'aiment pas, contre seulement environ 10% pour Netanyahou.

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Solidarité avec Israël - Le soutien du sénat américain

Le sénat américain s'est mis aux côtés d'Israël contre le plan Clinton concernant le processus de paix. Par un écrit signé par 81 des 100 membres du sénat, il exhorte le Président Clinton à n'exercer aucune pression sur l'Etat hébreu. Les sénateurs insistent sur le fait qu'Israël a respecté ses engagements prévus par les accords d'Oslo; ce qui ne serait, par contre, pas encore le cas pour les Palestiniens en ce qui concerne les mesures de sécurité. Dans ces conditions, affirment les sénateurs américains, il serait injuste et inutile de mettre Israël sous pression.

Le gouvernement américain s'est montré extrêmement irrité dans sa réaction à cette lettre. Pour le Président Clinton et ses conseillers, il était clair que le bureau du Premier ministre Netanyahou, à Jérusalem, se trouvait à la base de cette initiative. Le grand nombre des signataires de ce document a cependant surpris la Maison-Blanche. Certes, le sénat ne peut dicter au Président américain sa politique. Clinton dispose toujours d'un droit de veto. Mais la politique américaine ne peut tout simplement pas se soustraire à l'influence traditionnelle et morale du sénat.

Commentaire:

Ce communiqué vient confirmer ce que nous écrivions précédemment (Page 15) relativement aux USA, à savoir qu'il n'existe aucun pays au monde qui ait fait et fasse tant pour Israël que cette nation. C'est la raison pour laquelle l'Amérique devient plus riche et plus forte que les autres Etats.

Où peut-on trouver ailleurs une chambre du parlement se prononçant à plus de 80% en faveur d'Israël? CM

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Appel de Minuit

09 / 1999
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Affichage des dix commandements dans les écoles...

Grâce à la majorité

des républicains conservateurs, la chambre des représentants américaine a voté une loi permettant l'affichage des dix commandements dans les écoles et dans d'autres établissements publics. Le dernier détonateur pour débattre des mesures à prendre pour endiguer la violence parmi la jeunesse a été le bain de sang de Littleton, dans l'Etat du Colorado. A la mi-avril, deux étudiants de 17 et 18 ans ont abattu 12 de leurs condisciples et un professeur; ils se sont ensuite suicidés.


Appel de Minuit

08 / 1999

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NAFTA ouvre les portes à d'autres accords commerciaux

L'Accord de libre-échange nord-américain, NAFTA, fut déjà contesté, quand le candidat à la présidence de l'époque, Ross Perot, mit en garde contre un transfert d'un nombre considérable d'emplois des USA vers le Mexique. Une augmentation des activités commerciales aux USA pourrait-elle conduire à la création de nouveaux emplois et, par voie de conséquence, à compenser la perte de travail de manufacture occasionnée par le transfert surtout vers le Mexique? Au Canada, il y avait crainte de voir le NAFTA faire du pays le 51e Etat américain. Au Mexique, on se montrait préoccupé par le fait que les grands trusts des nations voisines du nord pourraient éliminer du marché les petites entreprises et les agriculteurs du pays.

Après cinq années d'existence, l'accord a, comme prévu, amené une évidente croissance des activités commerciales. Depuis la conclusion du traité, le commerce en Amérique du Nord a augmenté de quelque 65%. En 1993, le volume des opérations commerciales entre le Mexique, le Canada et les Etats-Unis était de l'ordre de 300 milliards de dollars US environ. Cinq années plus tard seulement, il est passé à 500 milliards de dollars. Le Mexique est maintenant, après le Canada, le deuxième plus puissant partenaire commercial des USA. Un commerce renforcé entre les membres du NAFTA a quelque peu atténué, dans ces pays, les conséquences des crises économiques survenues en Asie et en Amérique du Sud.

Les effets de l'accord ne sont cependant pas encore tous perceptibles. D'une part, le traité n'est pas encore totalement traduit en actes. Certaines opérations comme, par exemple, la levée des impôts sur les produits agricoles dans le commerce entre le Mexique et les Etats-Unis ne se réaliseront complètement qu'en 2008. D'autre part, les barrières douanières entre les Etats membres ne tomberont que peu à peu, durant des laps de temps de cinq, dix ou quinze ans.

Si des accords de libre-échange comme le NAFTA produisent une croissance du commerce et du nombre d'emplois, les Etats-Unis, avec d'autres pays et régions, ne viseront-ils pas à la suppression des barrières commerciales?

(UPS INTERNATIONAL UPDATE, PRINTEMPS 1999)

Un commerce renforcé signifie davantage d'emplois, davantage de traités et de guerre du papier. Mais l'économie globale réclame plus de libre-échange et de frontières ouvertes. Le réseau toujours plus étroit des systèmes économiques dans le monde appartient entre-temps aux affaires journalières, et il se mettra en pleine harmonie avec la Parole prophétique.

A.F.


Nouvelles d'Israël

08-98
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Le Vatican choisi EL AL

Tourisme de l'an 2000

Le Vatican a choisi EL AL comme compagnie aérienne officielle pour transporter les nombreux pèlerins qui se rendront en Israël en l'an 2000. Israël s'attend cette année-là à recevoir environ sept millions de pèlerins du monde entier.

Cette décision a été rendue publique lors d'une cérémonie officielle qui s'est déroulée à Rome au début du mois de juin, en présence du directeur général de la compagnie EL AL, Joel Feldshu. Monseigneur Libero Andreta, président de l'organisation catholique des pèlerins, participait également à la manifestation.

Le Vatican a fait savoir. qu'il y avait un projet - à 'confirmer officiellement - selon lequel les pèlerins se rendant à Rome en 2000 iront aussi en Israël pour y visiter les Lieux Saints.

Commentaire: En l'an 2000, le Seigneur sera-t-Il déjà revenu et aura-t-Il déjà enlevé Ses rachetés? Dans ce cas, ce tourisme massif de Rome vers Israël serait entièrement placé sous le signe du royaume de l'Antichrist. D'une manière ou d'une autre, Israël se trouvera plus que jamais au centre de l'actualité mondiale sous le règne de l'Antichrist. Il suffit de se référer aux deux témoins d'Apocalypse 11, 1-14. Durant ces trois ans et demi, les regards du monde entier seront tournés vers Jérusalem... CM

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Nouvelles d'Israël

05 / 1998

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Le Vatican présente des excuses - Rome fait quelques pas en direction de Jérusalem

Avec un retard de 50 ans, l'Eglise catholique romaine s'est officiellement excusée et a demandé pardon «pour les péchés que ses membres ont commis à l'égard des Juifs pendant l'Holocauste».

Elle n'assume cependant pas la responsabilité de l'attitude adoptée par le pape Pie XII.

Le document du Vatican «En mémoire des Juifs de l'Holocauste» a été rédigé par la commission du Vatican pour les affaires religieuses concernant les Juifs. C'est le cardinal Edouard Idris Cassidy qui la préside. Ce document fut établi après que le pape Jean-Paul II eut promis, en 1987 déjà, à différentes organisations juives de se pencher sur «l'histoire douloureuse des relations entre Juifs et chrétiens».

La commission a analysé le comportement des chrétiens vis-à-vis des Juifs pendant l'Holocauste. Elle en est venue à la conclusion que «les chrétiens n'ont pas accordé aux persécutés toute l'aide que l'on était en droit d'attendre des disciples de Jésus». Par contre, elle loua (!) le pape Pie XII pour ce qu'il fit personnellement ou fit faire par ses représentants afin de sauver des milliers de Juifs.

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