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Jérusalem, célébration 2 000

L'Alliance Evangélique romande (section d'Yverdon) a été représentée par sept personnes au « Festival des nations,, qui s'est tenu à Jérusalem en février 1996 avec Yonggi Cho, Peter Wagner et Robert Schuller. Une « marche de louange », des rires, des pleurs, de la joie, des danses et des rencontres de prières organisées par « AD 2 000» ont marqué l'événement. 5 000 personnes ont célébré un culte avec sainte Cène au bord du lac de Galilée.* On ne peut que regretter que l'Alliance Evangélique cautionne de telles entreprises qui ne font que favoriser la confusion charismatico-oecuménique.

* Voir le rapport de Henri Parent dans l'« Alliance Évangélique», bulletin No 3/1996 (juillet).

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La « bénédiction de Toronto » en Suisse romande *

C'est à Yverdon et à Lausanne qu'ont eu lieu l'été passé des séminaires et des ateliers sous le titre « Renouveau, où allons-nous? » Deux orateurs de l'église d'Aéroport de Toronto: Guy Chevreau et Allan Wisemen, ainsi que Martin Bühlmann de Basileia Vinyard de Berne en ont été les principaux animateurs. Dans le comité d'organisation se trouvaient d'autre part Jacques Beauverd, Jean-Pierre Chapuis, Henri Parent... (Fédération d'églises libres pentecôtistes de Suisse), Sylvain Freymond (JEM), Paul Hemes (Eglise réformée vaudoise). Les inscriptions se faisaient à la « Fraternité chrétienne » d'Yverdon. Ceci soit dit pour situer l'événement et les personnalités engagées dans ce genre de manifestations. Malgré les témoignages enthousiastes de « pèlerins » revenus de Toronto*, le mouvement semble avoir perdu de son élan initial à cause de désordres et troubles qu'il a provoqués partout où il est apparu. C'est ainsi qu'on a même parlé de « la malédiction de Toronto ». Aussi certains charismatiques et pentecôtistes s'en sont-ils nettement distancés. On a sans doute voulu donner à cette « bénédiction » un nouveau souffle en organisant ces rencontres en Suisse romande. Il est bien regrettable que des personnes qui passent pour « évangéliques » soutiennent ce mouvement et cherchent à le répandre. Trois témoignages favorables de pasteurs des assemblées de Frères de Villard à Lausanne, de Meyrin et de Nyon ont paru dans « Semailles et moisson », (N° 8, octobre 1996), « Le journal des Assemblées Evangéliques de Suisse Romande».

J.H.

*Voir sur cette «bénédiction la B. N. 3/1995et la brochure « La bénédiction de Toronto » à la lumière de la Parole de Dieu» de John McArthur (La Maison de la Bible).

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Un Message des Églises !

Dans une déclaration commune faite à l'occasion du Jeûne fédéral de 1996 les Eglises catholique romaine, catholique chrétienne, réformée et mennonite du canton de Neuchâtel on lit la phrase suivante :*

«Sur Jésus-Christ, notre force et notre vie, nous nous appuyons pour redire à tous nos frères les hommes que nous voulons et désirons parer la démocratie des plus beaux bijoux de la vie pour le bonheur de tous les habitants de la terre».

Nous remarquons que ce document est présenté comme un «Message des Églises», comme si toutes l'avaient signé. Ou que celles qui ne l'ont pas fait ne seraient plus à considérer comme de véritables Eglises.

Relevons aussi qu'une telle déclaration constitue implicitement une reconnaissance mutuelle des Eglises signataires. En d'autres termes, les mennonites considèrent l'organisation religieuse romaine comme une véritable Eglise et en contrepartie les catholiques ne traitent plus les mennonites de sectes.

Constatons que le message en question possède un caractère très humaniste donnant l'impression que par Jésus-Christ la démocratie, parée de ses plus beaux bijoux (!), apportera le bonheur à tous les habitants de la terre, à nos frères les hommes.

Tout cela nous semble être très utopique, spirituellement dangereux, favorisant un oecuménisme auquel les chrétiens évangéliques, éclairés par la Parole de Dieu, devraient refuser de s'associer.

J. H.

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* Voir «ECHO» hebdomadaire catholique de Suisse romande du 7-9-96.

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J. Hoffmann
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Une question de probité

Une manifestation silencieuse de soutien au peuple juif a eu lieu le 8 février dernier devant le Palais Fédéral à Berne. C'est un groupe de travail interconfessionnel de tendance charismatique composé de MM. M. Ray, H. Suter, G. Chautems, J. Beauverd, C. Bussy, M. et P. Corthay, P. Amey et J.-Cl. Chabloz qui avait organisé ce rassemblement.*Le 20 février, suite à cette manifestation, trois de ses représentants, dont Jean-Claude Chabloz, pasteur d'une église apostolique et président de la « Fédération Romande des Eglises et Oeuvres Evangéliques (FREOE), ont eu une entrevue avec le président de la Confédération, Arnold Koller, et lui ont remis 3500 signatures récoltées le 8 février sur la Place Fédérale.

C'est en cette même occasion que J.-Cl. Chabloz a aussi remis à M. A. Koller « une parole prophétique reçue le matin même et écrite à son intention », comme le précise J.-Cl. Chabloz lui-même dans le journal de son Eglise Apostolique de Lausanne. Lorsqu'on lui demanda quelle était la teneur de cette prophétie il répondit que ces paroles étaient destinées à M. A. Koller, et non au pays, et qu'il préférait donc garder une entière discrétion. Mais l'entière discrétion aurait été de ne pas en parler du tout dans son journal par lequel sa démarche fut vite portée à la connaissance d'un grand nombre de personnes.

 

À titre personnel, ou au nom de son église, si elle le mandate à cet effet, M. J.-Cl. Chabloz peut évidemment aller trouver le président de la Confédération pour lui remettre ses « paroles prophétiques », si M. Koller veut bien les recevoir. Mais M. Chabloz est apparu comme président de la FREOE, engageant implicitement les églises de cette Fédération, sans les avoir consultées. Or, il n'ignore pas que sur ces questions prophétiques, où les divagations humaines sont malheureusement assez fréquentes, bien des églises évangéliques membres de la FREOE ne partagent pas les vues des églises apostoliques et charismatiques. On ne saurait donc que regretter une telle démarche de la part de M. Chabloz. Et si ses « prophéties » ne devaient pas se réaliser, ce seront les évangéliques en général qu'on jugera mal et qui perdront du crédit, alors qu'ils n'en ont déjà pas trop dans les milieux officiels! Il nous semble qu'il s'agit ici d'une simple question de probité et de respect des églises évangéliques non charismatiques.

J. Hoffmann

(cofondateur et ancien membre du bureau de la FREOE)

* On précise qu'il s'agissait principalement de chrétiens des églises réformées et évangéliques. (« Semailles et Moisson »). No 3, mars 1997).

 


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J. Hoffmann

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Des Eglises suisses à EXPO 2001

 

L'événement

La Suisse prépare une Exposition nationale pour l'an 2001. Elle se tiendra sur cinq sites ou arteplages (plates-formes flottantes), dont quatre seront amarrés aux rives des lacs de Sienne, de Neuchâtel et de Morat, (à Sienne, Neuchâtel, Yverdon et Morat), le cinquième, celui du canton du Jura, sera mobile. L'EXPO 2001 durera 6 mois (du 3 mai au 29 octobre 2001) et elle devrait drainer 10 millions de personnes. Le thème de I'EXPO 2001 est le suivant : « Le temps ou la Suisse en mouvement ».

La participation des Églises

La plupart des Églises suisses y seront représentées et à cet effet on a créé l'association « ESE 2001 » (« Eglises de Suisse à l'Expo 2001»). Pour la première fois des églises évangéliques se joindront aux églises officielles catholiques, protestantes et orthodoxes pour « présenter les Eglises dans leur diversité et susciter le dialogue entre elles et entre les diverses religions».l Dans le document officiel cité ici il est encore dit à ce sujet: « Nous sommes là, à vos côtés, si vous avez besoin de nous, nous sommes partie du tout et chez nous, toutes les parties seront rassemblées ».l En Suisse romande, c'est la « Fédération Romande des Eglises et Oeuvres Evangéliques» (FREOE) qui s'est ainsi engagée par un vote, les opposants y ayant été fortement minoritaires, ce qui n'est pas étonnant, vu l'élargissement progressif observé ces dernières années dans les rangs de cette Fédération.

Une vision et un témoignage communs?

Influencer de l'intérieur?

Que dit l'Écriture?

Conclusion

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Appel de Minuit

Juillet 1998

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Jésus s'est-Il trompé?

Nouveau courant dans la littérature missionnaire: le salut de l'âme aussi sans Jésus-Christ La question théologique de savoir si tous les individus sont sauvés par Dieu ou si les non-croyants sont perdus pour l'éternité, est approchée différemment dans les milieux évangéliques. Tandis que, dans les nations de langue allemande, l'opinion prévaut que c'est par une décision bien consciente en faveur de Jésus-Christ que l'on obtient le salut, d'autres conceptions sont de plus en plus envisagées dans les pays anglo-saxons.

Telle est l'information fournie par Hans Rothenberger (Uetikon), le responsable des missions évangéliques (HEM) en Suisse, lors d'une session évangélique à Korntal près de Stuttgart (Allemagne). La récente littérature théologique missionnaire en Angleterre et en Amérique semble montrer que l'«inclusivisme» fait de plus en plus d'adeptes. Ces gens tiennent pour possible que Dieu soit plein de grâce pour tous ceux qui Le cherchent sérieusement. Dès lors, les adeptes d'autres religions n'iraient pas en enfer pour avoir refusé de croire à Jésus-Christ, mais seulement parce qu'ils se sont fermés à tous les appels de Dieu.

Topique n° 2/ 1998

L'humanité a toujours essayé d'être plus intelligente que Dieu.

Mais les courants nouveaux n'ont jamais pu étouffer la vérité biblique, et cela parce que, très vite, ils vieillissent. Mais Jésus-Christ reste le même éternellement.


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Unions homosexuelles

Dans plusieurs Églises réformées cantonales suisses on envisage d'instituer pour les couples homosexuels une cérémonie de bénédiction distincte de la célébration religieuse du mariage. A Lucerne le Synode de l'Eglise réformée a déjà adopté un nouvel article 37 du règlement ecclésiastique ainsi libellé:

Les couples qui ne sont pas mariés civilement et qui mènent une vie commune analogue au mariage peuvent demander à ce que leur partenariat soit béni au cours d'une cérémonie. Cette disposition vaut également pour des couples du même sexe.

Dans d'autres cantons (Zurich, Fribourg, Saint-Gall, Bâle-Campagne, Schaffhouse, Argovie, Berne) la question est à l'étude. En 1995 la bénédiction d'un couple homosexuel a déjà eu lieu à Berne, mais le pasteur réformé qui en avait pris l'initiative s'était fait rappeler à l'ordre par le Conseil synodal*. Nous disions à ce propos : «Comment peut-on sérieusement demander la bénédiction sur ce que la Bible appelle des passions infâmes, honteuses ou avilissantes (Rom. 1: 26), et comment un pasteur pourrait-il sérieusement faire croire que Dieu est disposé à bénir ce qu'il condamne par ailleurs ? »

L'agence de presse « ldea Suisse» avait envoyé un questionnaire auquel la moitié des destinataires, soit quarante pasteurs zurichois, ont répondu qu'ils étaient disposés à bénir des couples homosexuels. Aussi l'Eglise réformée du canton de Zurich a-t-elle soumis en consultation un projet d'officiaLisation de cette pratique.

Pour chercher à expliquer, voire même à justifier cette évolution, on dit aujourd'hui que la liberté d'aimer a fait exploser les notions judéo-chrétiennes de la sexualité! Mais on voit à quel désordre et à combien de souffrances physiques et morales cela conduit. Le sida, entre autres, en est une redoutable démonstration.

J. H.

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* Voir la B.N. 6/95 p.91.

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La confusion s'étend!

La confusion religieuse progresse d'année en année. Des milieux évangéliques de toutes tendances s'engagent de plus en plus dans des collaborations oecuménisantes. Des Assemblées Évangéliques de Suisse romande, des Églises Apostoliques, des Églises du Réveil, des Églises Mennonites, des Églises Libres, l'Armée du Salut, des Charismatiques, des Adventistes... collaborent avec les Réformés et les Catholiques, tiennent des cultes en commun et opèrent des échanges de chaires. Le pasteur baptiste Louis Schweitzer disait au Centre Évangélique de Lognes qu'une collaboration dépassant les cercles des professants avait été un franc succès1. Certains baptistes en France organisent une table ronde avec des juifs et des musulmans. Rappelons ici que si l'on veut dialoguer avec des religions non-chrétiennes on doit renoncer à présenter

Jésus comme le seul chemin qui mène à Dieu, ce qui revient à trahir l'Évangile. Mais si l'on déclare formellement que "le salut ne se trouve en aucun autre" (Actes 4:12) le dialogue devient inacceptable par ceux qui cherchent leur salut auprès de dieux qui n'en sont pas, car il est écrit: ,Tous les dieux des peuples sont de faux dieux» (Psaume 96:5).2Mais revenons plus précisément aux relations qui s'établissent de plus en plus entre les milieux de professants évangéliques et les dénominations religieuses officielles. C'est ainsi que, par exemple, l'Église catholique, l'Église réformée et l'Assemblée des Frères de Lavigny (Vaud) ont tenu trois rencontres de prière pour l'unité. À Rolle les paroisses protestante, catholique et l'Assemblée évangélique ont organisé une conférence avec le père Jean-Blaise Fellay présentant l'Église catholique romaine. À Grandchamp une célébration oecuménique a rassemblé des catholiques, des protestants de Boudry-Cortaillod (NE) et l'Église libre de Boudry. À Tramelan ce sont les communautés protestante, catholique, mennonite et salutiste qui ont participé à une célébration oecuménique au Temple.... etc.

À Bienne, les paroisses réformée, catholique et l'Église Évangélique des Écluses (anc. Assemblée des Frères Larges de la Plaenke, avec le pasteur J.-M. Houriet) ont organisé les "Rendez-vous de 15h." (tous les jeudis du mois) avec une première rencontre en 1999 à l'Église catholique du "Christ-Roi". Dans le même cadre le Père Bénédict Viviano de Fribourg donne une conférence à l'Église Évangélique des Écluses. Cette dernière entretient aussi des relations avec l'Église adventiste de Bienne. C'est ainsi que l'Église des Écluses a invité ses membres à participer à un culte adventiste avec lavement des pieds et sainte cène, et que le pasteur adventiste est venu donner une étude à l'Église des Écluses.

Certains trouveront très positives de telles initiatives où il est question d'ouverture, de décloisonnement,3de découverte, d'enrichissement mutuel et d'unité. Ce sont pourtant autant de signes des temps qui laissent prévoir d'autres rapprochements et fusions au préjudice de vérités bibliques qui perdent ainsi insensiblement - et même sensiblement - de leur importance. De telles rencontres supposent une reconnaissance réciproque de tous les participants en tant qu'Eglises authentiques de Jésus-Christ et la mise sous le boisseau de certaines vérités fondamentales bibliques qui ne sont pas reçues par tous, surtout pas par le protestantisme moderniste et l'Église romaine qui est liée par ses dogmes intangibles, promulgués par un magistère déclaré infaillible. On ne peut que regretter que des évangéliques de plus en plus nombreux ne semblent pas réaliser le danger et qu'ils se laissent, sans réagir, emporter par ce courant rassembleur.

J. H.

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1) Voir "Vivre", 1/99, p. 21 sous "France".

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2) Voir "Dialogues interreligieux" dans la B.N. 5/98, pp. 354 à 357.

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3) Voir "Décloisonnement" dans la B.N. 3/98 p. 330.

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Impartial du

9 juin 1999
Texte intégral

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Eglises réformées: Des célébrations pour couples homosexuels

Les Eglises réformées Berne-Jura pourront désormais célébrer des cultes pour des couples homosexuels dans le cadre de l'accompagnement spirituel des personnes en situation de vie particulière. Ce rituel n'est ni une bénédiction ni un mariage.

Le Synode (parlement) des Eglises réformées Berne-Jura a confirmé mercredi en deuxième lecture le compromis élaboré en décembre dernier, a indiqué l'institution dans un communiqué. Le référendum peut être saisi contre cette décision.

De telles célébrations sont déjà possibles dans les cantons de Saint-Gall, Fribourg, Lucerne et, depuis mardi, Zurich. A Genève, l'Eglise réformée est clairement opposée à de tels rituels. Le canton d'Argovie y a renoncé au vu de la forte opposition au sein du Synode. /ats

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