Message précédent: 13 - Avec l'intelligence, une amie qui nous veut du bien. Passons vers l'autre bord en fêtant Noël avec des pains sans levain.

Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, mais c'est le dessein de l'Éternel qui s'accomplit. Proverbes 19: 21 (v. L. S)

Alors qu'une nouvelle année vient d'ouvrir ses portes, la tradition veut que chacun se souhaite une "bonne et heureuse année".
Ne voulant pas déroger à cette tradition, je désire la renforcer avec un texte biblique qui permettra que les mots de "bonne" et "heureuse" trouvent leur plein accomplissement parce qu'ils auront été puisés, non pas dans mon coeur, mais dans le coeur de Dieu, dans le coeur de notre Père céleste (ce qui fera une différence incalculable, le coeur de l'homme étant mauvais et tortueux par-dessus tout selon Jérémie 17: 9).

Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, PROJET DE PAIX et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29: 11 (v. L. S)

Ah ! Combien il est doux d'entendre ces paroles prononcées par des lèvres qui ne peuvent mentir, prononcées par quelqu'un "qui a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3: 16) !

Ainsi donc, je souhaite à chacun une "bonne et heureuse année" en priant que les projets de paix et de bonheur que l'Éternel a en réserve pour vous, trouvent leur plein accomplissement en cette année 2010.

Ne sera-ce point une bonne année si le Seigneur accomplit chacun de ses projets envers nous, des projets de paix envers tous ?
Des projets de paix en faveur de ceux et celles qui lui appartiennent !
Des projets de paix envers ceux et celles qui veulent faire la paix avec lui au travers de l'oeuvre que Jésus-Christ a accomplie en donnant sa vie sur la croix pour le pardon de nos péchés !

Oui, je vous souhaite une bonne et heureuse année enrichie de la bénédiction de l'Éternel (Proverbes 10: 22), et, sans aucun doute, la souhaiterez-vous de la même façon envers ceux et celles qui vous entourent, n'est-ce pas ?
Nous le ferons certainement, mais nos souhaits, aussi sincères soient-ils, sont des paroles dont le "pouvoir créateur" est lié à notre fidélité dans la prière envers ceux à qui nous adressons nos bons voeux.

Sans prière régulière envers eux, nos paroles seront creuses et deviendront des formalités vite oubliées. Prions donc afin que la bénédiction de l'Éternel trouve un accès dans les coeurs des personnes dont certaines ont négligé la santé de leur âme.
Prions pour que les voeux de bonheur que nous avons formulés se concrétisent bien au-delà de nos espérances. Prions et soyons fidèles dans la prière, car....

... nos souhaits, aussi sincères soient-ils, même assaisonnés de prières régulières, ne trouveront pas forcément leur accomplissement si la personne qui les a reçus - au nom de sa liberté - ne choisit pas le chemin de la bénédiction.
Ainsi les meilleurs voeux peuvent-ils se perdre en dépit de la sincérité de celui qui les prononce et de celui qui les accepte.

De même, et en tout temps le Seigneur a eu des projets de paix envers l'humanité, mais, comme tous les projets, ils peuvent aussi être différés en raisons des circonstances, en raison de notre indocilité... allez..., disons-le franchement : en raison de notre désobéissance !

Ces projets de paix, dont nous parle Jérémie, ces projets qui NOUS concernent, se réaliseront à condition que nous nous engagions et que nous restions dans la voie sainte.
Ce chemin où nous serons constamment aux côtés du Seigneur Jésus parce que nous aurons choisi de marcher sous son joug en acceptant de recevoir ses instructions sans oublier de les mettre en pratique (Matthieu 11: 29).

"Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel" !
Pour que nous entrions dans SES projets, il nous appartient déjà de réfléchir sérieusement à notre conduite, à nos voies. À réfléchir sérieusement afin de ne pas passer à côté de ce qu'il a prévu pour nous dans cette nouvelle année où, une fois de plus, il désire nous instruire :

JE TE MONTRE la voie de la sagesse, JE TE CONDUIS dans les sentiers de la droiture.
Si tu marches, ton pas ne sera point gêné ; Et si tu cours, tu ne chancelleras point.
Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas ; Garde-la, car elle est ta vie. Proverbes 4: 11-13 (v. L. S)

Avec de telles paroles, il convient de s'arrêter un instant pour considérer ce que Dieu met devant nous pour 2010: "JE TE MONTRE... JE TE CONDUIS..."
Avec de telles paroles, il convient d'avoir l'attitude du Psalmiste qui sut prendre du temps pour méditer, pour réfléchir avant de s'engager dans n'importe quel chemin.

- Je réfléchis à mes voies,
- ET JE DIRIGE MES PIEDS VERS TES PRÉCEPTES Psaume 119: 59 (v. L. S)

Réfléchir... ! Ce n'est pas toujours évident, dans un monde où l'on vit à 100 à l'heure ! Mais comme la réflexion est un "cadeau" de la sagesse, si nous possédons cette dernière (la sagesse), elle nous apprendra à ne pas agir dans la précipitation.
Et, pour posséder la sagesse, nous l'avons déjà appris, la CRAINTE de l'Éternel est, elle-même, le commencement de la sagesse (Proverbes 9: 10) ; une crainte salutaire qui nous freinera dans notre enthousiasme pour des choses sans valeur.

Laissons donc agir la sagesse que Dieu nous a donnée ou qu'il nous donnera si nous la lui demandons (Jacques 1: 5) ! Si nous la laissons conduire notre vie, elle nous partagera SA SCIENCE de la RÉFLEXION :

Moi, la sagesse, j'ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion. Proverbes 8: 12 (v. L. S)

Grâce à cette sagesse et à la réflexion qu'elle nous accordera, nous serons à même de conduire notre vie en accord avec la Parole de Dieu, nous appliquant ainsi à mettre en pratique ce que nous aurons déjà compris.
En agissant ainsi, le Seigneur aura alors la liberté d'accomplir les projets qu'il a conçus en notre faveur, PROJETS DE PAIX ET NON DE MALHEUR !

La réflexion nous permettra de trouver le bonheur : "Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur " (Proverbes 16. 20).
Ce bonheur sera pleinement vécu si, après avoir trouvé le bon chemin, nous nous abandonnons entre les mains de l'Éternel sans chercher à faire comme bon nous semble : "celui qui se confie en l'Éternel est heureux" (Proverbes 16. 20).

En commençant cette nouvelle année nous pouvons déjà réfléchir et comprendre que le jour du Nouvel An n'est simplement qu'un jour de plus qui a suivi le précédent même si nous lui accordons plus de valeur pour faire la fête.
C'est peut-être banal, mais considérons qu'aux yeux de l'Éternel, l'importance que nous apportons à ce jour a bien peu de signification.
C'est plutôt une bien triste période où le péché saisit l'occasion de répandre son poison mortel un peu plus qu'à l'ordinaire par l'inconduite d'un nombre, toujours plus grand, de personnes qui ne se soucient pas plus de Dieu que du Seigneur Jésus quoiqu'ils aient "fêté" Noël.

Le Nouvel An, jour de repos pour les uns, jour de travail pour les autres, jour de joie, jour de larmes..., un jour comme tous les autres qui n'est ni plus ni moins béni que ceux qui les ont précédés.
Gardons la tête sur les épaules, même si nous avons eu l'occasion de nous réjouir sainement en étant reconnaissants pour toutes les bontés que l'Éternel nous a accordées durant les derniers 365 jours.
Un seul jour compte véritablement dans notre vie, c'est le jour d'aujourd'hui, le seul jour "palpable" qui nous est donné de vivre pour la gloire de Dieu !

"À chaque jour suffit sa peine", disait le Seigneur Jésus à ses disciples (Matthieu 6: 34), en précisant qu'il ne fallait pas s'inquiéter du lendemain.

Que voulait-il dire par là, sinon que nous devrions apprendre à vivre un jour après l'autre ?
Que nous devrions le vivre comme un cadeau merveilleux en prenant en considération que tous n'ont pas eu le privilège de vivre ce jour d'aujourd'hui, et qu'en ce début d'année, l'absence de plusieurs nous rappelle notre fragilité !

Oui, c'est vrai ! En ce début de nouvelle année, force est de constater qu'il y a des absents !
Des absents dont le nom nous revient en mémoire.
Des absents dont certains sont partis dans la gloire tandis que d'autres sont allés à la perdition éternelle pour avoir refusé la grâce et le pardon divins qui leur étaient proposés quand ils marchaient encore au milieu de nous.

D'autres noms viennent encore à notre esprit. Des noms qui s'inscrivent en pointillé sur la liste des appelés à passer de ce monde dans l'autre.
Ne faisons pas l'erreur de ne penser qu'à des personnes âgées, car, en vérité, il est question de chacun d'entre nous !
En effet, qui peut affirmer qu'il verra le prochain soleil se lever sur la Terre des vivants ?
Nos quotidiens ne sont-ils pas là pour mettre en évidence que la Mort ne regarde pas à l'âge de ceux et celles qu'elle emporte dans l'autre monde !
Si le Seigneur le veut et si nous vivons, nous ferons ceci ou cela (Jacques 4: 15), voilà une sage pensée qui devrait nous aider à prendre conscience de la fragilité de nos vies, ne l'oublions jamais afin de ne pas être surpris par la "grande Faucheuse".

En cette nouvelle année où le souvenir des absents nous revient en mémoire, prenons conscience que nous avons deux listes de personnes sous les yeux :
- Il y a la liste des disparus.
- Il y a la liste de ceux et celles qui sont appelés à les rejoindre.

Comme nous ne faisons pas partie de la première liste puisque nous sommes ensemble aujourd'hui et que nous avons le privilège d'en être conscients, nous faisons automatiquement partie de la seconde liste !

Sachant cela, apprenons à bien compter nos jours ou, comme le texte biblique le dit (Psaume 90 au verset 12 - v. L. S) :

... pour que nous acquérions un coeur ouvert à la sagesse. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Ne trouvons-nous pas étrange ces paroles de Moïse qui demande à être enseigné dans un domaine où, semble-t-il, chacun est capable de faire une addition dont le total est à remettre à jour chaque matin ?
Serait-il possible que l'on puisse faire une erreur dans le total de nos jours, de nos années ?

"Enseigne-nous à bien compter nos jours" !
Si Moïse demande à être enseigné, c'est bien qu'il y a quelque chose d'important à connaître.
En réfléchissant un peu, sa prière met en évidence trois points particuliers que l'on retrouve dans le contexte du verset 12 (Psaume 90) :

- Tout d'abord, Moïse met en avant que Dieu est éternel.
- Ensuite, il passe du Ciel à la Terre et apprend que mille ans terrestres - dans le ciel il n'y a pas la notion de temps - que mille ans sont aux yeux du Seigneur comme le jour d'hier quand il n'est plus.
- Enfin, il en arrive à la dimension humaine où il relève que nos années s'élèvent à 70 ans, voir 80 pour les plus robustes. Même pas une goutte d'eau dans l'océan !

Si l'éternité ne se mesure pas, si mille ans sont comme le jour d'hier quand il a passé, qu'est-ce que 70 ans ? Qu'est-ce que 80 ans ? Qu'est-ce que l'instant qui passe ? Qu'est-ce que notre vie tout entière ?
"Ma vie est comme un rien devant toi", dira David (Psaume 39: 5) ! Non pas ma personne, car je suis précieux aux yeux de mon Créateur, mais les jours de mon existence !

Mes années ne sont rien en face de l'éternité, rien en face d'un millier d'années ! Ils ne sont rien, et pourtant je dois apprendre à compter mes jours et en tirer un enseignement qui me sera utile.
Ce rapport de grandeur devrait déjà parler à mon coeur et me pousser à être humble aussi bien devant mon Dieu que devant les hommes. "Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en fasses tant de cas, Pour que tu daignes prendre garde à lui, Pour que tu le visites tous les matins, Pour que tu l'éprouves à tous les instants ?" (Job 7: 17-18)

"Tu comptes les pas de ma vie errante, tu comptes mes allées et mes venues", dira le roi David. (Psaume 56: 8 - v. L. S, v. D. M)

Dieu tient des comptes ! Il tient le compte de mes jours : "sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât"(Psaume 139: 16).

La grande inconnue pour nous, c'est que nous n'avons pas accès au livre de Dieu, c'est que le sablier qui mesure notre temps est opaque dans sa partie supérieure et qu'il nous est donc impossible de savoir à l'avance le nombre de jours, de mois ou d'années qui doivent encore s'écouler.

La seule chose dont nous avons connaissance, c'est le temps qui s'est écoulé. Cela ne signifie pas grand-chose si ce n'est que nous avons déjà vécu et que ce temps ne reviendra jamais.
Mais..., comment l'avons-nous vécu ?
Quelle place Dieu a-t-il eue dans notre vie, dans notre coeur, dans chacun des jours qu'il nous a accordé jusqu'à maintenant ?
Quelle conclusion pouvons-nous tirer du temps que nous avons déjà passé ici-bas et comment allons-nous vivre celui qui nous est encore donné, c'est-à-dire principalement le jour d'aujourd'hui ?

Moïse demandait, pour lui et pour nous, à être enseigné afin "d'appliquer notre coeur à la sagesse". ou d'avoir "un coeur ouvert à la sagesse" (version Sefarim)
S'appliquer ! Encore un mot qui souligne un effort puisqu'il nous invite à avoir une attention particulière dans ce domaine-là.
"Enseigne-nous ... " Ces simples mots expriment déjà de nombreuses pensées :

1) Ils parlent de notre ignorance
2) Ils expriment le désir de savoir.
3) Ils laissent entrevoir une leçon à apprendre.
4) Ils laissent entrevoir une conclusion dont l'application sera bénéfique pour celui qui aura compris la leçon.

Éternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien je suis fragile. Psaume 39: 4 (v. L. S)

Un coeur qui est attaché au Seigneur aura toujours le désir d'être enseigné. Moïse désirait être enseigné... voulons-nous aussi apprendre afin de rejoindre ceux qui ont le même désir que lui ?

- Enseigne-moi tes sentiers..., tes statuts... Psaumes 25:4 ; 27: 11 ; 86: 11 ; Psaume 119.
- Enseigne-moi à faire ta volonté ! Psaume 143: 10
- Enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples. Luc 11: 1
- Enseigne-nous à bien compter nos jours. Psaume 90: 12

L'enseignement est à portée de notre main. Dieu nous a laissé SA Parole. C'est donc, une fois de plus, en étudiant les saintes Écritures, en réfléchissant à ce que nous lisons, que nous apprendrons à mieux connaître le Seigneur et à comprendre ce qu'il attend de nous !

Apprendre à bien compter nos jours, c'est aussi apprendre à décompter ! C'est aussi prendre conscience que notre capital temps s'amenuise dangereusement, qu'il en reste de moins en moins pour faire la paix avec Dieu si elle n'a pas encore été faite !
Qu'il en reste de moins en moins pour se préparer, pour être prêt pour le grand départ sous quelque forme qu'il se présentera : enlèvement de l'église, ou décès !

"Enseigne-nous à bien compter nos jours."
Nous savons tous compter, mais bien souvent nous comptons mal ou nous ne comptons pas ce qu'il convient de compter !
Par exemple nous comptons les jours qui nous séparent des vacances, les mois ou les années qui nous séparent de la retraite. Nous avons les regards fixés sur demain ou après-demain en désirant, sans le savoir, être un peu plus vieux pour vivre les temps dont je viens de parler.
En comptant ainsi, nous vivons pour demain au lieu de vivre pour aujourd'hui !

Apprenons à vivre pour AUJOURD'HUI en pensant à ce DEMAIN ÉTERNEL où le temps n'existera plus !

Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, PROJET DE PAIX et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29: 11 (v. L. S)

Avenir présent, avenir terrestre :
"Christ en vous, l'espérance de la gloire!" (Colossiens 1: 27) 

Avenir éternel: "... l'espérance de la vie éternelle, PROMISE dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point" (Tite 1: 2)

Nos destinées étant dans la main de l'Éternel apprenons à lui faire confiance afin que nous soyons en mesure de vivre sereinement un jour après l'autre en nous déchargeant sur Jésus-Christ de tous nos soucis comme l'apôtre Pierre nous invite à le faire (1 Pierre 5: 7).

Seigneur, enseigne-nous à bien compter nos jours et à discerner dans quel temps nous vivons. Enseigne-nous, car si nous ne savons pas compter nos jours, si nous ne prenons pas garde au temps qui passe, comment pourrions-nous prendre en considération les signes annonciateurs de ton retour ?

Comment serions-nous sensibles à toutes les manifestations extérieures décrites dans TA parole, la Bible, si nous fermons les yeux sur la brièveté de notre vie et que nous négligeons de nous préparer pour vivre l'éternité en ta présence ?
Seigneur..., enseigne-nous à bien compter nos jours et à racheter le temps afin que nous nous appliquions, "avec force, à observer et à mettre en pratique tout ce qui est écrit..., sans nous en détourner ni à droite ni à gauche" (Josué 23. 6).

Et, pour cette nouvelle année, Seigneur...

1) Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère ;
2) Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m'est nécessaire.
De peur que, dans l'abondance, je ne te renie Et ne dise : Qui est l'Éternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, Et ne m'attaque au nom de mon Dieu. Proverbes 30: 7-9 (v. L. S)

À suivre : 15  - 2010, une année pour apprendre à compter ce qui doit être compté. - 2010 , une année pour apprendre à marcher là où l'on doit marcher.


J-M Ravé 30 décembre 2009 pour le 3 janvier 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse