Passons vers l'autre bord
40 - Jésus dit : "recevez
mes instructions."
Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur
(7e
partie)
Retour vers les
Béatitudes
Message
précédent: 39 - Apprendre à être
heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la
bonne couleur ( 6e partie)
(Les textes bibliques sans indication
particulière sont tirés de la Bible
Segond)
Heureux l'homme dont la
force est en toi ! Ils trouvent dans leur coeur des
chemins tout tracés. Psaume 84: 6 (v. Bible annotée)
Heureux ceux qui placent en toi leur appui !
Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout
tracés. (v. L. S)
Avec ce verset qui parle de bonheur nous allons
repartir dans le "sermon sur la montagne", non pas
que nous l'avions abandonné, loin de
là ! Mais une étape
prolongée nous a donné l'occasion de
réfléchir à ce qu'était
l'amour de Dieu qui fut répandu dans notre
coeur par le Saint-Esprit
(Romains 5: 5).
Dans tout voyage il y a des étapes. Il y en
a d'autant plus que le voyage est long ou que le
chemin est difficile.
Comme nous sommes en route vers l'autre bord et que
nous ne connaissons pas la durée de notre
pèlerinage, ne soyez pas surpris s'il y a
des périodes où nous nous attardons
sur différents objets concernant notre foi
ou la personne de celui qui nous a
préparé une place dans son
Royaume.
Une place qu'il nous a acquise par son propre
sang.
Une place qui est réservée pour ceux
et celles qui payent le prix de la
consécration en marchant dans
l'obéissance :
Il y a plusieurs demeures
dans la maison de mon Père. Si cela
n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais
vous préparer une place. " Jean 14: 2
Jésus s'est donné lui-même
pour
nous, afin de nous
racheter de toute iniquité, et
de se faire un
peuple qui lui appartienne, purifié par lui et
zélé
pour les bonnes oeuvres. Tite 2: 14
Étant en marche, tout comme l'était
le peuple des Hébreux qui venait de sortir
d'Égypte, il nous appartient de continuer
à suivre le Seigneur et à
prêter l'oreille à la Parole de
Dieu afin de ne pas nous égarer dans des
chemins de traverse qui nous mèneraient vers
la perdition.
Il n'y a qu'un seul chemin qui conduit au Royaume
de Dieu, qu'une seule direction à prendre,
qu'une seule façon de s'y rendre, celle de
marcher dans l'empreinte des pas de Jésus
qui nous invite à mourir à
nous-mêmes afin de vivre la Vie, la VRAIE Vie
en abondance.
Un retour dans l'histoire du peuple Hébreu
nous montre que, si tous sont sortis du pays de la
servitude...
... bien peu - de ceux qui
en sont sortis - sont entrés dans
le pays de la promesse en raison de leur
désobéissance :
... les enfants d'Israël
avaient marché quarante ans dans le
désert
jusqu'à la destruction de toute la nation
des hommes de
guerre qui étaient sortis d'Égypte et
qui n'avaient point
écouté la voix de
l'Éternel... Josué 5. 6
Une fois de plus, une petite parenthèse
s'impose pour souligner qu'il ne suffit pas
d'entendre la Parole de Dieu - comme ils l'ont
entendue -, mais qu'il faut être
attentif à ce qu'elle dit et
ensuite mettre en pratique ce qui nous a
été dit
(Jacques 1: 22).
Tous les Hébreux ont entendu la Parole de
Dieu, raison pour laquelle ils sont sortis de
l'Égypte. Ils l'ont entendue, mais ils n'ont
pas persévéré dans la foi.
Quoiqu'ils aient continué à
entendre les instructions de
l'Éternel, ils n'ont pas voulu les
écouter et suivre ce qu'elles
disaient.
Vous pouvez entendre la Parole de Dieu, mais
ne pas écouter ses conseils et
continuer à vivre comme si vous n'aviez rien
entendu : "ce ne sont
pas ceux qui entendent lire la loi qui sont justes
devant Dieu ; mais ceux qui mettent en
pratique la loi
seront justifiés
(Romains 2: 13, v. Bible
annotée).
Exceptés Caleb et Josué qui
gardèrent la foi en Dieu et qui le
prouvèrent par leur comportement, il y
eut une génération (individu par
individu) qui perdit son droit d'entrée dans
le pays que l'Éternel avait juré de
donner. (Ce ne fut pas une condamnation de masse
même si la sentence renferme toute une
catégorie de personnes; chacun est
responsable de son comportement vis-à-vis de
Dieu.)
Sachant que Dieu ne peut pas mentir, la Terre
promise resta la Terre promise !
Une Terre promise - le Royaume de Dieu - et
réservée EXCLUSIVEMENT
à ceux et celles qui marchent dans
l'obéissance !
Ce n'est pas que Dieu revienne sur SA Parole
lorsque les gens en sont exclus !
Simplement, c'est l'homme ou la femme qui a fait
le choix de suivre ou non le chemin
indiqué en respectant ou non les
règles prescrites.
C'est l'homme ou la femme qui se met en infraction
et qui dirige volontairement ses pas dans une autre
direction que celle indiquée. Jamais le
Seigneur ne conduira celui qui se confie en lui
dans la voie de la perdition ; il a
payé trop cher pour nous racheter !
De même, connaissant les plans de Dieu dans
les détails, ce ne sera pas la faute du
Seigneur si notre nom est effacé du
Livre de Vie
(Apocalypse 3: 5). Une
éventualité à ne pas ignorer
puisque c'est le Fils de Dieu dans la gloire qui en
parle à son serviteur Jean afin qu'il nous
transmette les choses qui vont bientôt
arriver
(Apocalypse 1: 1).
Ce sera d'autant moins la faute du Seigneur
puisqu'en ce moment Dieu use encore de patience
envers nous
(2 Pierre 3: 9), ne voulant qu'aucun
de ses enfants périsse, mais, qu'au
contraire, TOUS viennent à la
repentance et qu'ils le montrent en portant
des fruits dignes de la repentance
(Luc 3. 8).
En revenant à l'époque de Moïse,
vous remarquerez que le peuple a fait un bout de
chemin dans l'obéissance pour sortir de
l'esclavage, pour passer des ténèbres
à la lumière. Seulement voilà,
en raison de ses murmures et de ses nombreuses
désobéissances, en raison de son
attachement aux choses anciennes, il perdit son
droit d'entrée dans la Terre
promise :
Vos cadavres tomberont dans
ce désert. Vous tous, dont on a fait le
dénombrement, en vous comptant depuis
l'âge de vingt ans et au-dessus, et
qui avez
murmuré contre moi, vous n'entrerez point dans le
pays que j'avais juré de vous faire habiter,
excepté Caleb, fils de Jephunné, et
Josué, fils de Nun.
Et vos petits enfants, dont vous avez dit :
Ils deviendront une proie ! je les y ferai
entrer, et ils connaîtront le pays que vous avez
dédaigné (Nombres 14: 29-31)
Sans vouloir établir un parallèle
avec l'Église d'aujourd'hui, l'Église
de la fin des temps, il ne serait pas impossible
que certains parents ou grands-parents - qui ont
connu le Seigneur - se soient perdus en route pour
n'avoir plus voulu suivre les enseignements de Dieu
et que ce soit leurs enfants ou leurs petits-enfants qui entrent dans le Royaume des
cieux !
Prenons garde à notre conduite, nous qui
sommes parents ou grands-parents et qui, un jour,
avons donné notre vie à Christ !
Nous n'aurons pas la priorité au jour de
l'enlèvement !
Le nombre d'années qui se sont
écoulées depuis que nous avons
donné notre coeur à Jésus ne
sera pas pris en considération !
C'est notre fidélité, notre
persévérance, notre sanctification,
c'est tout ce qui touche à notre vie
d'esclaves de Jésus-Christ qui sera
retenu ! "
CELUI QUI VAINCRA
héritera ces choses ; je serai son
Dieu, et il sera mon fils.
Mais pour...
(les
autres),
les lâches, les incrédules... et tous
les menteurs, leur
part sera dans l'étang ardent de feu et de
soufre, ce qui est
la seconde mort. Apocalypse 21: 7-8
Êtes-vous conscients de ce que ce texte de
l'Apocalypse nous dit ?
En êtes-vous bien conscients au point de vous
lever ou de vous relever afin de poursuivre
votre route en vainqueur ? De le faire
avec l'aide du Seigneur Jésus ?
Une aide d'autant plus efficace que nous serons
sous son joug
(Matthieu 11: 29) !
Si oui, alors nous sommes heureux, car nous
trouverons en Dieu le soutien de notre foi
au point de pouvoir dire avec l'apôtre
Paul : "Je puis tout par celui qui me
fortifie"
(Philippiens 4: 13).
Il est bon d'avoir la possibilité de compter
sur la grâce de Dieu pour poursuivre notre
route. Le "sermon sur la montagne" en a fait fuir
plusieurs !
Un sermon qui n'était pourtant qu'une
simple approche de ce qu'attendaient ceux et
celles qui prendraient la décision de suivre
Jésus.
Le Seigneur n'est pas négatif, il ne veut
pas nous peindre la vie chrétienne comme un
tableau sombre, bien au contraire ! Le
Saint-Esprit ne nous invite-t-il pas à
être TOUJOURS JOYEUX ? "Réjouissez-vous toujours
dans le Seigneur ; je le répète,
réjouissez-vous."
(Philippiens 4: 4).
Le Seigneur n'est pas négatif, il est
réaliste !
Il sait que le chemin ne sera pas facile, il
sait que l'adversaire de nos âmes fera tout
ce qui est en son pouvoir pour nous faire revenir
en arrière.
En raison de cette adversité, le Fils de
Dieu, tout en promettant le Royaume de Dieu
à ceux et celles qui allaient le suivre, les
mettait aussi en garde.
Jamais il n'a pris les gens en
traître. Il n'y a pas des lignes
écrites en petits caractères au bas
de son "contrat", comme savent le faire les hommes
qui veulent plus ou moins cacher des informations
importantes : "Soyez sur
vos gardes, je vous ai tout annoncé
d'avance", nous dit encore le Seigneur
(Marc 13: 23).
Si certains sont déçus de la vie
chrétienne, c'est simplement parce
qu'ils n'ont pas pris la peine de s'instruire,
d'étudier la Parole de Dieu ou qu'ils n'ont
pas prêté une grande attention
à ce qui leur a été
annoncé.
N'étant pas au courant de certains
avertissements, ils ne comprennent pas ce qui leur
arrive lorsqu'ils passent par des épreuves.
Alors, ne sachant que faire, ils s'en retournent
déçus ou se font une "religion
chrétienne" à leur façon.
Une religion qui les satisfait parce qu'elle n'est
pas contraignante, mais une religion qui les
conduira devant une porte fermée
derrière laquelle ils entendront :
"Je vous le dis
en
vérité, je ne vous connais pas"
(Matthieu 25: 12) !
Ce "sermon sur la montagne" n'est qu'un
préambule, qu'une simple ligne
pointillée qui conduit à la porte
étroite.
Étant donné que nous reprenons notre
marche dans les Béatitudes, nous allons nous
dérouiller un peu les jambes en nous
rappelant que ces Béatitudes se divisent en
deux catégories :
1) Ceux qui possèdent - au présent -
le Royaume des Cieux.
2) Ceux qui recevront plus tard - au futur - leur
récompense.
Au présent :
- Heureux les pauvres en
esprit, car le royaume des cieux EST à eux !
(5: 3)
- Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice, car le
royaume des cieux EST à eux !
(5: 10)
Au futur :
Ils seront
consolés, ils hériteront la
Terre, ils seront rassasiés, ils
obtiendront miséricorde, ils
verront Dieu, ils seront
appelés fils de Dieu.
Ce rappel terminé, nous allons
réfléchir sur la béatitude qui
s'inscrit au verset 6 du chapitre de 5 de
l'Évangile de Matthieu :
Heureux ceux
qui ont faim et soif de la justice, car ils seront
rassasiés !
n° 33 (Pour les Béatitudes
précédentes, versets 5: 3 et 5: 10 se
reporter au n° 33 ; pour les versets 5: 4
et 5: 5, allez au n° 35)
Avoir soif et avoir faim ! Une bonne "maladie"
qui est le signe extérieur que l'on est en
bonne santé !
Es-tu en bonne santé ? Je parle de ta
santé spirituelle, celle qui est importante
d'entretenir en priorité puisqu'elle est
éternelle.
Notre âme a besoin de beaucoup de soins et de
nourriture, ainsi, le fait d'avoir faim et soif
démontrera que l'âme réclame la
portion qui lui est due pour bien fonctionner.
Les malades ont généralement peu
d'appétit, les morts encore moins !
As-tu encore faim et soif ?
"Mon âme a soif de Dieu" chantaient
les fils de Koré dans le
Psaume 42. Le Roi David disait la
même chose dans le
Psaume 63, tandis que Jésus
invitait ceux du peuple qui avaient soif à
venir à lui : "Si
quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et
qu'il boive"
(Jean 7: 37).
Cette soif de Dieu est "étanchable" à
volonté et tout de suite :
"qu'il vienne et qu'il
boive".
Par contre, pour ce qui est de la faim et de la
soif de justice..., il faudra attendre :
"ils seront rassasiés".
Pourquoi une telle attente ?
Simplement parce que nous vivons dans un monde
où la justice n'habite pas !
S'il peut arriver que nous soyons rassasiés
momentanément de justice, il est à
peu près certain que nous serons de nouveau les victimes
d'injustices et que notre âme aura encore
faim et soif de cette justice provenant de
Dieu.
Dans ce futur, "ils seront
rassasiés", ce rassasiement définitif
ne trouvera sa plénitude que dans le Royaume
de Dieu, une fois que ses jugements auront eu
leur accomplissement.
Si nous allons dans l'Apocalypse, à
l'ouverture du cinquième sceau (6: 9-11), nous voyons les âmes
de ceux qui ont perdu la vie à cause de
la Parole de Dieu et du témoignage qu'ils
ont rendu.
Ces âmes n'ont pas encore
été rassasiées. Elles ont
faim et soif de justice. Une faim légitime
qui n'est pas contestée par le Seigneur. Il
leur demande simplement de patienter encore un peu
afin que le nombre des martyrs soit atteint.
Je (l'apôtre
Jean) vis sous l'autel
les âmes de ceux qui avaient
été immolés à cause de
la parole de Dieu et à cause du
témoignage qu'ils avaient rendu.
Ils crièrent d'une voix forte, en
disant :
Jusques à
quand, Maître saint et véritable,
tardes-tu à juger, et à tirer
vengeance de notre sang sur les habitants de la
terre ?
il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps
encore... Apocalypse 6: 9 -11
Cette scène nous rappelle que nous avons un
Dieu de Justice et que SA justice, même si
elle tarde, ne manquera pas de s'accomplir une fois
que le temps de la patience divine aura
été épuisé.
Avoir faim et soif de justice est donc normal pour
un enfant de Dieu, mais cette faim-là ne
nous autorise pas à faire justice
nous-mêmes. Différents textes de
l'Écriture nous disent clairement que ce
rôle appartient à Dieu :
- Ne vous vengez point
vous-mêmes,
bien-aimés, mais laissez agir la
colère ; car il est écrit :
À moi la vengeance, à moi la
rétribution, dit le Seigneur. Romains 12: 19
- Il est de la
justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui
vous affligent, et
de vous donner, à vous qui êtes
affligés, du repos avec nous, lorsque le
Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec
les anges de sa puissance... 2 Thessaloniciens 1: 6 à
9
Ces deux versets nous rappellent que chacun
moissonnera ce qu'il a semé
(Galates 6: 7). Il nous appartient
donc de ne pas rendre la pareille à ceux qui
nous font du tort.
Pensons que la récolte commence
déjà sur la Terre. De nombreux
maux pourraient (au conditionnel) bien être
un aperçu de la rétribution à
venir. Des maux destinés à provoquer
un temps de réflexion afin que les hommes se
repentent de leurs péchés.
- Ne rendez point
mal pour mal, ou
injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez
été appelés, afin d'hériter la
bénédiction. 1 Pierre 3: 9
Ce n'est donc pas à nous d'étancher
notre soif de justice. Nos propres injustices, nos
propres manquements nous empêchent d'exercer
la vraie justice que seul un juge
irréprochable peut rendre.
Par contre, d'un autre côté, il nous
appartient de pratiquer la justice : "... que le juste pratique encore la
justice, et
que celui qui est saint se sanctifie
encore."
Apocalypse 22: 11.
Un sujet qu'il nous faudra aborder afin que l'on en
comprenne bien la signification. Comme c'est un
des derniers avertissements donnés par le
Seigneur Jésus glorifié, il
conviendra d'y prêter une grande
attention.
Pour revenir à la Béatitude du
jour : "Heureux ceux qui ont faim et soif de la
justice, car ils seront rassasiés",
notons que l'absence de la justice ne doit pas nous
rendre malheureux même si nous en subissons
les conséquences. Notre bonheur..., c'est
de savoir qu'un jour nous serons
rassasiés !
Qui ne s'est pas réjoui à l'avance de
ce qu'il allait vivre plus tard ? Mariage,
vacances, promotion, etc..., etc... Il est donc
tout à fait possible de se réjouir de
ce que nous n'avons pas encore, mais de ce que nous
posséderons dans le futur..., surtout si
cela concerne la Vie éternelle !
En attendant, si nous souffrons l'injustice pour
Christ ou à cause de sa Parole, nous
savons avec certitude que le Royaume des Cieux
est pour nous. C'est ce qui doit faire notre
joie malgré la tristesse que peut engendrer
l'épreuve ou la
persécution !
Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice, car le
royaume des cieux est à eux !
Matthieu 5: 10
Ainsi donc :
- D'un côté, nous sommes heureux parce
qu'un jour nous serons rassasiés
quant à la justice.
- De l'autre, nous sommes heureux parce que nous
avons l'assurance que le Royaume des Cieux
est à nous, car nous souffrons pour
Jésus-Christ.
Si ce bonheur ne semble pas toujours évident
dans les moments difficiles, c'est parce que nous
avons plutôt tendance à fixer nos yeux
sur nos impossibilités que sur les
possibilités et les promesses de Dieu.
J'en parle en connaissance de cause ayant trop
souvent oublié que, si je peux avoir de
"grands" problèmes, j'ai aussi un GRAND Dieu
TOUT-PUISSANT qui tient le monde et l'univers dans
sa main. Mes "grands" problèmes du moment ne
sont que des peccadilles à SES yeux; il
faudrait que je m'en souvienne !
Ainsi donc, au lieu de nous lamenter, il nous faut
apprendre à être heureux quand le
bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur.
Apprendre que nous nous faisons souvent une fausse
idée du bonheur en le rattachant aux choses
de ce monde alors que Jésus veut attirer
notre attention sur le Ciel, sur la Vie
éternelle, sur SON Royaume.
C'est donc en regardant à ce qui nous attend
que nous aurons plus de facilité pour
marcher en vainqueur.
C'est en regardant à la Vie éternelle
qui nous est promise que nous aurons de plus en
plus envie de vivre "justement" dans un monde
d'injustice.
Que celui qui est injuste
soit encore injuste, que celui qui est
souillé se souille encore ; et
que le juste
pratique encore la justice, et que celui qui est saint se
sanctifie encore.
Voici,
je
(Jésus)
viens
bientôt, et
ma
rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon
ce qu'est son oeuvre. Apocalypse 22: 11
Si le Seigneur le permet, nous ferons une nouvelle
halte la semaine prochaine avant d'aller à
la Béatitude suivante. Nous nous
arrêterons afin de mieux comprendre ce que
signifie : "pratiquer la justice" et de
voir si, effectivement, nous pratiquons bien la
justice.
La pratique de la
justice et de l'équité, Voilà
ce que l'Éternel préfère aux
sacrifices.
Proverbes 21: 3
À suivre : Apprendre à être
heureux... (8e
partie) - Que le
juste pratique encore la justice...
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé 10 juillet 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C290910
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