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Alors que nous entamons la dernière ligne droite concernant les oeuvres de la chair, je vous engage à retenir l'avertissement - le sérieux avertissement - qui nous a été donné par le Saint-Esprit et que nous n'avons pas manqué de rappeler chaque fois qu'il a été question de ce sujet :

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses (les oeuvres de la chair) N'HÉRITERONT POINT le royaume de Dieu. Galates 5: 21

Si l'apôtre prend soin de nous rappeler la pensée de l'Esprit, c'est d'abord parce que plusieurs sont devenus lents à comprendre (Hébreux 5: 11). Auraient-ils un coeur appesanti par divers excès ?
Nous reparlerons de ces excès en fin de message, car nous devons d'abord nous imprégner de cette pensée de la Parole de Dieu que l'apôtre Paul nous a transmise afin de ne pas agir à la légère avec le message qu'elle contient.
Pensez qu'il est question du Royaume de Dieu, de cet héritage qui est réservé à ceux et celles qui sont entrés dans le chemin étroit, un héritage qui pourrait bien nous "passer sous le nez" si nous nous affectionnons aux choses de la chair.

- "L'affection de la chair, c'est la mort" ;
- " l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu" (Romains 8: 6-7)

Nous sommes donc avertis !
Ceux qui seront "surpris" d'avoir perdu leur héritage lorsqu'ils arriveront vers l'autre bord, le seront parce qu'ils n'ont pas cru à la véracité de cette Parole pourtant adressée à des enfants de Dieu. Ils auront bien cru à la Parole de Dieu, mais pas à TOUTE la Parole de Dieu !

Seuls les enfants de Dieu, les rachetés, peuvent prétendre au Royaume de Dieu, et eux seuls peuvent perdre ce que Jésus leur a acquis au prix de son sang.
Les païens ne peuvent rien perdre ! Ils sont déjà perdus s'ils ne se convertissent pas !

Seuls les enfants de Dieu peuvent être "déshérités" s'ils accomplissent les oeuvres de la chair. Ce n'est pas moi qui le dis, je ne fais que transcrire la pensée de l'apôtre qui nous a communiqué la Parole de Dieu : " ceux qui commettent de telles choses (les oeuvres de la chair) N'HÉRITERONT POINT..."

Si nous ne voulons pas prendre en considération cet avertissement solennel, c'est parce que nous nous égarons en croyant que cette Parole n'est pas autant la Vérité que le reste des saintes Écritures.
Qu'on le veuille ou non, le simple fait de ne pas prendre en considération un avertissement divin, consiste à mépriser la Parole de notre Père céleste !
La mépriser, la rejeter avec toutes les conséquences qui s'en suivront et qui pourraient être la perte définitive de l'héritage promis si les différentes corrections qui ont précédé n'ont servi à rien : "Moi, (Jésus) je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi (Apocalypse 3: 19).

Ce serait quand même de la folie de résister au Seigneur qui ne se lasse pas de nous conseiller, de nous avertir pour nous guider jusque dans son Royaume.

Sincèrement ..., comment pouvons-nous nous attendre à être récompensés, à être reçus comme les vierges sages l'ont été, si nous ne voulons pas marcher à la lumière de la Parole de Dieu ?

En tant que parents, je doute fort que vous récompensiez ou que vous félicitiez vos enfants quand ils désobéissent.

Il est donc facile de comprendre - si nous avons envie de le comprendre - que si nous restons dans la désobéissance, nous ne pouvons pas nous attendre à bénéficier de ce qui est promis à ceux et celles qui marchent dans l'obéissance, ceux qui vont à contre-courant du monde et des aspirations de la chair. Dieu est juste, et, parce qu'il est juste, ses jugements seront équitables !

"La justice et l'équité sont la base du trône de notre Père céleste (Psaume 89: 14). Loin de me faire peur, cette justice et cette équité, cette droiture me rassurent, car je sais que Dieu ne changera pas d'avis, qu'il ne changera pas ses lois.

Je m'attends à être béni chaque fois que je m'appuie sur ses promesses et que mon coeur ne me condamne pas (1 Jean 3: 21). Vous aussi, je suppose ?
Je m'attends à recevoir le pardon de Dieu si je confesse mon péché et si je l'abandonne (1 Jean 1: 9 ; Proverbes 28: 13). Vous aussi, n'est-ce pas ?

En aucun cas je ne mets en doute la Parole de Dieu lorsqu'il parle de me faire du bien.
Alors..., pourquoi devrais-je douter de la même Parole, sortie de la bouche du même Dieu, quand il parle de jugement, de condamnation, de vierges folles, de porte fermée ?

Ce qu'il a promis, il l'accomplira immanquablement ; bénédiction ou malédiction !
Ce qu'il a appelé "péché" autrefois, reste "péché" aujourd'hui. Je n'ai donc pas à m'interroger quant à la marche à suivre : C'EST TOUJOURS LE MÊME CHEMIN !
Dans ce chemin se retrouvent les mêmes panneaux indicateurs que ceux qu'ont connus nos pères, nos arrières grands-pères et ceux qui les ont précédés !

Comme autrefois, le plus grand mal, le plus grand péché reste toujours la désobéissance ! Cette désobéissance qui a fait son apparition dans le jardin d'Eden lorsque nos premiers parents se sont détournés du commandement de Dieu.

Insoumission = désobéissance.
Désobéissance = culpabilité égale à la divination (1 Samuel 15: 23)
Divination = abomination aux yeux de l'Éternel (Deutéronome 18: 10-12)
Abomination : Il n'entrera chez elle (la nouvelle Jérusalem) rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge... rappel, la désobéissance est une abomination. (Apocalypse 21: 27)

L'Ancien Testament et le Nouveau s'accordent pour avertir les hommes qu'ils ont un Dieu compatissant, lent à la colère, mais ils s'accordent aussi pour avertir les hommes que l'on ne se moque pas de Dieu, que l'on ne peut pas mépriser ce qu'il dit sans en subir les conséquences.

Il a méprisé la parole de l'Éternel, et il a violé son commandement : celui-là sera retranché, il portera la peine de son iniquité. Nombres 15: 31

Il a méprisé la Parole de l'Éternel... il portera la peine de son iniquité. Action... réaction ! "On ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Galates 6. 7).

Celui qui méprise la parole (celui qui n'en tient pas compte) SE PERD, Mais celui qui craint le précepte est récompensé. Proverbes 13: 13

Plusieurs ont tendance à se cacher derrière l'amour de Dieu, derrière sa compassion, derrière sa miséricorde et même derrière l'oeuvre de la Croix, pour se sentir libre d'agir comme bon leur semble, libre de satisfaire les désirs de leur chair, de pécher ouvertement ou secrètement en désobéissant à ce qu'ils connaissent des saintes Écritures.

La compassion, la miséricorde et l'amour de Dieu n'ont jamais été des laissez-passer pour faire le mal !

Ne nous trompons pas dans nos raisonnements, comme le dit Jacques. Notre façon de penser n'influencera pas le juge suprême étant donné que c'est LUI, Jésus, qui nous montre la voie à suivre : la voie de l'obéissance qu'il a lui-même suivie !

Mettons donc la Parole de Dieu en pratique comme il l'a fait lui-même en repoussant toutes les offres de Satan et en ne succombant pas à la tentation. " il (Jésus) a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4: 15).

Les tentations sont réelles et la chair est faible, néanmoins nous sommes les arbitres de notre vie. C'est nous qui dirigeons nos pas dans un chemin plutôt que dans un autre !

J'ai (l'Éternel) mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. CHOISIS LA VIE, afin que tu vives, toi et ta postérité... (Deutéronome 30: 19)

Avertissement solennel que nous ne pouvons pas ignorer si nous voulons bénéficier de l'héritage qui nous est promis, c'est-à-dire si nous avons choisi LA VIE !

La vie éternelle (le Paradis) et la mort éternelle (l'Enfer) sont placées devant nous. En dehors du fait de faire partie (officiellement) du peuple de Dieu, nous pouvons, comme les rachetés d'Égypte, perdre le droit d'entrée dans le pays de la promesse en raison de notre insoumission !

L'auteur de l'épître aux Galates nous a solennellement avertis !
En quelque sorte, notre destinée éternelle est entre nos mains !
Elle sera en fonction du chemin que nous allons prendre, chemin de la Vie, ou chemin de la mort : vivre selon l'Esprit ou vivre selon la chair !

Si nous sommes de véritables enfants de Dieu, si nous sommes devenus de nouvelles créatures, il ne fait aucun doute que nous choisirons le chemin de la Vie chaque fois que nous arriverons à un croisement où il nous faudra choisir entre le monde et Dieu.

Il est vrai que nous aurons des moments difficiles, que nous pourrons même trébucher, mais... si nous sommes tombés, nous nous relèverons (Michée 7: 8).
Si nous avons péché, nous ne resterons pas dans notre péché.
Si la chair a remporté une victoire, nous serons suffisamment attristés pour avoir le désir de nous corriger et de saisir la main de ce Seigneur qui a tout accompli pour que nous marchions en vainqueurs et non en perdants.

Sachant que nous avons un avocat auprès du Père - Jésus-Christ le juste (1 Jean 2: 1) - pourquoi minimiserions-nous nos fautes, nos manquements, nos faiblesses ?
Il sait avoir de la compassion lorsqu'il nous voit dans la faiblesse (Hébreux 4: 15), il est toujours disposé à nous fortifier pour que nous persévérions dans la foi en dépit des tribulations, des épreuves que nous rencontrerons immanquablement (Éphésiens 3: 16).

En tout temps, si nous sommes devenues de nouvelles créatures (2 Corinthiens 5: 17), nous chercherons à marcher dans la sanctification et non pas à minimiser nos fautes, nos manquements comme quelques-uns le font dans le secret de leur coeur en croyant que "Dieu comprendra bien" qu'ils ne pouvaient pas faire autrement que de... pécher !

Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera LUI-MÊME, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. 1 Pierre 5: 10

"Si nous marchons dans la lumière", nous dit l'apôtre Jean ! SI... une condition à respecter pour que la suite soit applicable dans nos vies !

Si nous marchons dans la lumière... le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1: 7

Ainsi donc chaque avertissement de la Parole de Dieu, chaque nouvelle instruction, loin d'être un fardeau pour moi sera une lumière qui mettra en évidence un point particulier de ma vie qui doit être changé si je veux faire partie de cette ÉPOUSE SANS TACHE NI RIDE, NI RIEN DE SEMBLABLE, mais sainte et IRRÉPRÉHENSIBLE (Éphésiens 5: 27).
Cette épouse qui partira à la rencontre du Seigneur lors de son retour (1 Thessaloniciens 4: 15-18).

Cet événement, unique dans l'histoire, ne se renouvellera pas ! En ferais-je partie ?
Voilà la question que chacun devrait se poser pendant qu'il a la possibilité de le faire !

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses (les oeuvres de la chair) n'hériteront point le royaume de Dieu.

Qu'adviendra-t-il si nous méprisons cette Parole qui PEUT sauver nos âmes ?

C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, RECEVEZ avec douceur la parole qui A ÉTÉ PLANTÉE en vous, et qui peut sauver vos âmes.

Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Jacques 1: 21-22

Je reviens sur ce texte pour que nous comprenions bien que, si la Parole de Dieu a été plantée en nous, il faut encore la recevoir, c'est-à-dire, l'accepter,
Cette acceptation, n'est pas une acceptation intellectuelle ! Si elle est réelle elle se démontrera par la mise en pratique des enseignements qui sont prescrits.

La Parole de Dieu a été plantée en nous !
C'est un fait incontestable. Elle a été plantée à partir du moment où nous l'avons entendue. C'est tellement vrai que des personnes ayant entendu l'Évangile ont été travaillées, parfois durant des années, avant de se donner à Jésus-Christ. La parole avait été plantée et..., par la suite, ils l'ont acceptée, ils l'ont reçue comme la vérité et ont agi en conséquence.

La Parole de Dieu a été plantée en nous, mais..., si nous restons soumis à notre vieille nature, cette dernière rejettera cette Parole comme un corps étranger. Elle le fera de la même façon que l'organisme humain rejette les transplantations d'organes qui sont pourtant destinées à lui assurer une meilleure qualité de vie.

Il n'est pas improbable que nous ayons déjà rejeté certains commandements de Dieu parce que la nature de Dieu qu'ils contenaient, ne pouvait pas se greffer sur la vie charnelle que nous voulions garder dans un domaine ou dans un autre.
Il y a donc eu un REJET !
Un rejet de ce qui donne la Vie ! Un rejet de la Parole qui peut sauver nos âmes !

Cette Parole de Dieu, nous dit Jacques, PEUT SAUVER NOS ÂMES, entendons par là que c'est sa mise en pratique qui va contribuer à la bonne marche et à la bonne santé de nos âmes.
En se détournant de cette Parole, en ne s'y soumettant pas, en la rejetant comme un corps étranger, elle ne pourra jamais avoir un effet bénéfique comme elle en a un dans la vie de ceux qui l'observent.
Ainsi nous resterons malades du péché, soumis à la chair et, pour en revenir à notre texte des Galates qui référence les oeuvres de la chair, nous serons EXCLUS du Royaume de Dieu :

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses (les oeuvres de la chair) n'hériteront point le royaume de Dieu.

Si Dieu ne tient pas compte du temps d'ignorance (Actes 17: 30), il y a de nombreux domaines où nous ne sommes plus des ignorants ! Particulièrement quand nous résistons à ce que le Seigneur nous demande de faire. Là..., impossible de dire que nous ne savions pas !

À nous de nous examiner afin de voir si nous luttons contre le péché ou contre Dieu (Hébreux 12: 4), si nous nous mettons à l'ouvrage pour combattre ce péché qui nous enveloppe si facilement (Hébreux 12: 1) ou, si au contraire, nous entretenons la vieille manière de vivre que nous avons héritée de nos pères (1 Pierre 1: 18).

Est-il utile de développer, une fois de plus, la pensée du Seigneur Jésus glorifié, une pensée qui a été donnée à TOUTES les Églises de tous les temps ? "A CELUI QUI VAINCRA".

Qu'on se le tienne pour dit !
Si nous n'avons pas envie de vaincre, de marcher de progrès en progrès, nous serons très certainement disqualifiés !
Et c'est bien là le danger ! Un danger réel qui guette chaque enfant de Dieu qui aurait envie de se conduire comme l'ont fait les vierges folles !

Toutes les oeuvres de la chair, quelles qu'elles soient, nous empêcheront d'hériter du Royaume des cieux.

Alors que nous approchons des fêtes de fin d'année, la liste concernant les oeuvres de la chair que nous allons voir maintenant, va nous donner l'occasion de réfléchir. Peut-être que ce point N° 4 permettra-t-il à quelques-uns de mettre un frein à leur appétit de festivités, de celles qui se calqueraient sur les coutumes malsaines du monde.
Imaginez quelques secondes que le Seigneur Jésus revienne chercher son Église pendant que l'on fait la fête..., la fête sans lui..., et que LUI..., la fasse SANS NOUS dans son Royaume parce que nous aurions manqué le grand rendez-vous.

Les oeuvres de la chair sont évidentes, ce sont :

Point n°4) - L'ivrognerie, les débauches, les orgies, les gourmandises, les excès de table, et les choses semblables à celles-là.

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Galates 5: 19 et suivants - (5 versions confondues)

Afin de ne pas nous méprendre, nous allons revisiter les dictionnaires afin d'en ressortir les meilleures définitions, celles qui dépeindront le mieux possible ce que nous devons éviter pour ne pas tomber dans ce genre d'oeuvres de la chair.

Ivrognerie = Vice qui consiste à s'enivrer habituellement.

Débauches = Usage excessif ou déréglé de tous les plaisirs des sens, notamment de ceux de l'amour et de ceux de la table. Libertinage, dévergondage...

Orgies = Débauche de table et de boisson accompagnée de débordements licencieux. - Repas où l'on mange et boit de façon excessive.

Gourmandise = Aptitude à apprécier la nourriture, à prendre du plaisir à boire et à manger.
Gourmand = Qui mange avec avidité et avec excès.

En voyant toutes ces définitions nous pouvons les résumer avec un seul passage des Écritures : les excès de table !
Ce résumé est tellement expressif que nous n'avons pas besoin de développer chacun des points de ce N° 4.
Seulement il y a quand même un problème! Une petite question m'est venue à l'esprit concernant ces excès de table, une question à laquelle il faut pouvoir répondre :

Quelle est la mesure à ne pas dépasser pour ne pas tomber dans les excès ?
Sachant que la mesure de nourriture peut être différente selon les besoins des individus, selon leur état de santé, selon leur travail, c'est, une fois de plus la Parole de Dieu qui viendra à notre secours.

La mesure de Dieu est tellement précise que chacun sera à même de savoir s'il a dépassé ou non cette mesure, quitte à prendre, par la suite, les dispositions nécessaires pour se mettre au diapason divin.

Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste... Luc 21: 34

Appesantir = Devenir moins apte à l'exercice de ses facultés - Se laisser aller pesamment.

Après un repas copieux (même sans alcool) plusieurs personnes n'ont qu'un désir : aller se coucher, faire une bonne sieste.
L'habitude de nourrir notre corps à l'excès n'a jamais favorisé notre désir de servir le Seigneur, bien au contraire.
Quoique ce soit l'estomac qui soit chargé, appesanti par un excès de nourriture, c'est aussi le coeur qui subit les effets néfastes de cette "suralimentation".

Si donc nous n'avons pas envie de nous bouger en sortant de table, c'est parce que nous avons trop mangé. Nous savons ce qu'il reste à faire : apprendre à manger de façon à sortir de table rassasiés et non appesantis !
Maintenant, il se pourrait que ce soit bien plus facile à dire qu'à mettre en pratique, car la gourmandise est capable de nous faire perdre la "maîtrise de soi".

La gourmandise est loin d'être un péché mignon.
Elle est sournoise et capable de nous entraîner sur un terrain glissant au travers de bonnes choses qui donnent du plaisir à notre palais.
Un plaisir tel que nous n'aurons pas envie de refuser quoique ce soit tant qu'il y a une petite place dans notre... "cimetière à poulet".
Le plaisir étant de si courte durée, la gourmandise nous poussera à prendre et reprendre ce qui est "trop bon" aussi longtemps que le corps sera capable de le supporter.

Aimer ce qui est bon n'est pas forcément de la gourmandise ! À tout choisir, je préfère quand même manger les choses que j'aime plutôt que celles qui ont du mal à passer. Simplement à force de vouloir contenter notre ventre, à force de se soumettre à sa "volonté", nous devenons son esclave !

Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant.
Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre... (Philippiens 3: 18-19)

"Ils ont pour dieu leur ventre ! C'est lui qu'il exauce avec plaisir et reconnaissance !
Ils ont plus de joie à satisfaire les désirs de la chair que ceux de l'Esprit, plus de joie à en parler que de parler de leur dernière lecture biblique !

"Ils ont pour dieu leur ventre ! Ils se soumettent à sa volonté, aux désirs de la chair et sont toujours prêts à en redemander, ce qu'ils font rarement pour les choses de Dieu !
Pourtant... : "le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit" (Romains 14: 17)

Si la table de Bacchus n'est plus la nôtre (le dieu du vin et de l'ivresse), celle de son compère, Comus (le dieu des festins chez les Grecs) pourrait encore être celle qui soit une pierre d'achoppement pour nous.
S'il en est ainsi, développons notre "maîtrise de soi" - une des facettes du fruit de l'Esprit - et n'hésitons pas à couper court avec la gourmandise. Apprenons à mettre des limites afin de ne plus sortir de table.... appesantis.

Mets un couteau à ta gorge, Si tu as un trop grand appétit. Proverbes 23: 2 (v. Bible annotée)

Mets un couteau à ta gorge, si tu es gourmand. (v. D)

... tu te mettras le couteau à la gorge, si ton appétit te domine. (v. D. M ; v. Ostervald)

Même si ce verset fait référence au comportement que nous devons avoir vis-à-vis d'une personne d'un rang supérieur au nôtre lorsqu'elle nous invite à sa table, il serait sage d'apprendre à nous retenir - même si nous sommes tout seuls devant notre assiette ou devant la devanture d'une pâtisserie - sage afin que nous ne soyons pas dominés par ce qui serait susceptible de nous faire perdre l'héritage qui nous est promis.

Je (Paul) traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. 1 Corinthiens 9: 27

Les fêtes de fin d'année sont à notre porte, sachons être modérés afin d'être en mesure de nous réjouir sainement tout en étant dans l'attente du retour du Seigneur Jésus qui pourrait bien revenir chercher son Église, entre deux plats, entre deux bouchées.
Serons-nous prêts si c'était le cas ?

Souvenons-nous :

Les oeuvres de la chair SONT ÉVIDENTES, ce sont :

1) - La fornication, l'impudicité, l'adultère, l'impureté, la dissolution ;
2) - L'idolâtrie, la magie ;
3) - Les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres ;
4) - L'ivrognerie, les débauches, les orgies, les gourmandises, les excès de table, et les choses semblables à celles-là.

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses N'HÉRITERONT POINT LE ROYAUME DE DIEU. Galates 5: 19 et suivants - (5 versions confondues)


À suivre : (Recette pour un Noël inoubliable.)

* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé 11 décembre 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C311210