Promesses

1991 - 3 / No 97
John McArthur

 

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Pour un Evangile authentique

Qu'est-ce que l'Evangile? Que diriez-vous à quelqu'un qui désirerait devenir chrétien? Quelles sont les vérités essentielles qu'il faut savoir et croire pour être sauvé? Le paradoxe est que ces questions, élémentaires au demeurant, font l'objet de larges débats au sein de la communauté évangélique.

Je suis stupéfait de ce qu'on a pu dire ou écrire sur l'Evangile, ces dernières années. Je crains que dans bien des milieux, un message tout autre ait remplacé la bonne nouvelle du salut. Je ne parle pas des attaques de la théologie libérale ou de celle des sectes à l'encontre de l'Evangile, mais d'un message faussé qui a germé au coeur du monde évangélique traditionnel.

J'ai la copie d'un film pédagogique aujourd'hui utilisé dans le monde entier et destiné à enseigner aux chrétiens ce qu'il faut dire et ne pas dire lorsqu'on veut conduire une personne à Christ. Une organisation traditionnelle bien connue a produit ce film, mais franchement, la vision erronée qu'il présente de l'Evangile est effrayante.

Durant les 30 minutes que dure le film, il n'est pas fait une seule fois mention de la résurrection. Il est question de pardon sans définir le péché il invite à faire confiance à Christ, sans expliquer ce qu'est la foi.

1.Recevons-nous Jésus comme Seigneur et Sauveur, ou comme Sauveur seulement?

2. La repentance est-elle essentielle au salut?

3. Qu'est-ce que la foi?

4. Qu'est-ce qu'un disciple?

5. Quelle est la preuve du salut?


Promesses

1986 - 4 / No 78
Jean-Marc BERTHOUD

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QUELLE CRITIQUE BIBLIQUE?

Dans une récente chronique théologique, le professeur Eric Fuchs rendait compte de deux ouvrages récents d'exégètes protestants, L'exégèse du Nouveau Testament (Labor et Fides) de Max-Alain Chevalier, et Sauvez la Bible (Editions du Moulin) de Jean Zumstein. Du premier de ces livres le professeur Fuchs nous dit,

"Il veut prouver ainsi la rigueur, l'honnêteté et la pertinence de cette méthode (historico-critique) et faire mieux comprendre et mieux apprécier les services qu'elle rend à ceux qui ont la charge d'expliquer la Bible et d'en prêcher les textes ( ... ) L'honnêteté et la rigueur de cette méthode est incontestable ; ses fruits ont été et sont nombreux."

Le second ouvrage dû à la plume vigoureuse du professeur de NT à Neuchâtel, Jean Zumstein, critique de manière sévère les mandarins de l'exégèse biblique universitaire, "spécialistes qui se sont enfermés dans leur tour d'ivoire et ont cessé de s'intéresser au sens théologique des textes qu'ils étudiaient d'un point de vue historico-critique. "

Mais il s'en prend avec une violence à peine retenue à d'autres "responsables de la désaffection à l'égard de l'Ecriture sainte". M. Fuchs résume la pensée du professeur Zumstein ainsi:

"Il y a d'abord le courant fondamentaliste, voire intégriste, qui, par défiance pour tout ce qui est moderne, affirme le caractère sacré du texte biblique par lequel, sans qu'il soit nécessaire de l'interpréter, Dieu parle immédiatement au croyant....


Appel de Minuit

06/ 1998 - 06 / 1999
Texte intégral

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La supériorité de la Bible

Il est intéressant de voir ce que les adversaires de la Bible disent à propos du Livre des livres:

Friedrich Nietzsche, le vigoureux adversaire du christianisme, portait sur l'Ancien Testament un jugement surprenant: «C'est le livre de la justice de Dieu. Il donne une description tellement saisissante des choses et des hommes que les littératures grecque et indienne deviennent insignifiantes. La saveur qu'a pour l'individu l'Ancien Testament est une pierre de touche» (extrait de «Par-delà le bien et le mal» ).

Berthold Brecht, quant à lui, n'était pas moins hostile à la Bible. Il trouvait que le Nouveau Testament était «d'un très mauvais goût» et «mensonger». Cela ne l'empêchait cependant pas d'avoir une Bible. Mais son attitude ironique vis-à-vis de ce livre apparaissait du fait qu'il avait collé une image de Bouddha sur la première feuille et une photo d'un bolide à la fin. Et pourtant, lorsque la revue «Ullstein» lui demanda en 1928 quel livre l'avait impressionné le plus, il donna cette réponse surprenante et provocatrice: «Vous allez vous moquer de moi, mais c'est la Bible! » Nous ne sommes donc pas étonnés de la réplique qu'un jeune homme a faite un jour aux commentaires critiques d'un athée sur la Bible.

Si vous trouvez quelque chose de meilleur que le sermon sur la montagne, de plus beau que la parabole de l'enfant prodigue ou du bon Samaritain, des lois et des règles plus nobles que les dix commandements, quelque chose de plus réconfortant que le Psaume 23 ou des paroles qui me révèlent mieux l'amour de Dieu et me font mieux comprendre mon avenir - s'il vous plaît: envoyez-moi cela tout de suite!

La Bible est plus qu'un livre. Elle est la vie, oui elle est une Personne, dont il est dit! «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.» (Jean 1, 14). Rien d'étonnant à ce que le psalmiste ait écrit: «Incline mon coeur vers tes préceptes. . .» (Ps 119, 36). N.L.


La Bonne Nouvelle

5/95
(Selon « 24 HEURES » du 29 mars et du 1er et 2 avril 1995)
Texte intégral

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Une Bible antisémite

Une édition catholique de la Bible, nommée «La Bible des Communautés Chrétiennes» diffusée en français dès 1994 par « Mediaspaul » a fait l'objet de vives critiques à cause de ses commentaires auxquels on reproche leur antisémitisme. On s'étonne surtout qu'elle avait obtenu l'imprimatur par Mgr Jean-Charles Thomas, évêque de Versailles. Par la suite, ce dernier a dû retirer son autorisation de publication, ce qui n'a pas empêché la vente dudit ouvrage de se poursuivre dans les pays francophones. Les évêques de Suisse romande ont finalement aussi condamné cette publication fie 31 mars 1995) en demandant pardon aux « amis Juifs » pour tout ce qui a pu les blesser. Le rabbin Sadia Morali de Lausanne en a exprimé sa satisfaction.


La Bonne Nouvelle

3/93
M. Renneteau

(«Vivre Aujourd'hui»)

Avec l'autorisation de l'auteur.

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L'unité de la Bible

Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner pour convaincre, pour corriger pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et apte à toute bonne oeuvre, II Timothée 3: 16

 

Dans l'ensemble de la chrétienté, il existe une tendance couramment et fâcheusement répandue, qui consiste à ne retenir de la Bible que certains écrits auxquels on fait confiance, très souvent les Evangiles, complétés par quelques épîtres ou fragments d'épîtres du Nouveau Testament.

Quant à l'Ancien Testament, on garde une prudente réserve. Il y a certes de bonnes choses, mais on ne doit pas les prendre à la lettre; ce serait un ramassis d'écrits légendaires aux origines douteuses...

On présente l'Ancien Testament comme un marais noyé dans le brouillard où l'on risque de s'enliser, ou un souterrain obscur dans lequel il est hasardeux de s'engager. Combien cette conception est erronée, démentie par l'enseignement de toute l'écriture et par le Christ Lui-même.

Par exemple en Genèse 2:7 «L'éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant».

«C'est de la légende, objecte-t-on, l'homme n'est pas venu comme ça. Il a évolué lentement et progressivement».

Mais Jésus a dit «N'avez-vous pas LU que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme...? (Mat.19:4) «Oui mais, Adam et Eve, ce n'est pas un homme et une femme en particulier, c'est l'espèce humaine en général»...


La Bonne Nouvelle

1/92
Michael Horton -

Extrait autorisé de «Tout est accompli» (Europresse)


 

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Qui commande ici? L'autorité de la Bible

Nous vivons à une époque qui veut tout essayer au moins une fois; l'on remet en cause les formes anciennes pour essayer de nouvelles. La plupart de nos contemporains ne croient plus que Dieu à parlé. Des coeurs assoiffés se tournent de façon concrète concernant la manière de vivre.

Or, bien sûr, nous évoquons la Parole de Dieu. Nous pouvons même la croire sans erreur et infaillible. Prenons garde cependant, car la pratique ne correspond pas nécessairement à la profession de foi, ni la conviction à la conscience.

Ma parole constitue une extension de moi-même; elle me révèle. Si l'on ne peut compter sur ma parole, il en va de même pour moi. «C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle», disait Jésus. Lui (Parole vivante de Dieu) et la Bible (Parole écrite) proviennent de la même origine. Quand nous connaissons Christ, nous connaissons le Père. Grâce à la Parole vivante révélée dans la Parole écrite, nous pouvons découvrir le coeur même de Dieu....

Deux systèmes

Le pluralisme

Le subjectivisme

Pas de vérité absolue ?

Des interprétations?

Une ligne privée directe?

Flottement

Une drôle de ratatouille!

La Bible seule


Nouvelles d'Israël

Mai 1990
Texte intégral

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Les fragments de Qumran et le Nouveau Testament

La question sentant le soufre: «Qui a écrit quoi?», ou encore: «A Qumran, a-t-on écrit des Evangiles ou bien les auteurs ont-ils écrit le Nouveau Testament qui a ensuite paru en grec?» soulève régulièrement des tourbillons parmi les scientifiques.

De même, beaucoup de chercheurs sollicitent la publication de l'ensemble des textes de Qumran, promise voilà 40 ans. Parmi les textes jusqu'à présent conservés dans les tiroirs, on trouve par exemple également un fragment de texte provenant de l'Evangile de Luc 1, 32 et 35: «... il sera grand sur la Terre. 0 roi, tous les peuples feront la paix et le serviront. Il sera appelé Fils du Très-Haut (Dieu), et il sera loué en son Nom en tant que Fils de Dieu, iIs l'appelleront le Fils du Très-Haut ... »

L.S.

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Juin 1986

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L'ordinateur contre les critiques de la Bible

On considère comme infaillible la découverte de la Haute Critique qui défend la thèse d'une multiplicité de sources (Quellenscheiclung) des cinq livres de Moïse, qui auraient été assemblés en un seul ouvrage par un habile «rédacteur». Des scientifiques juifs - dont David Hoffmann, Benno Jacob et Moshe David Cassuto - se sont opposés à cette étude critique de la Genèse, effectuée par K.H. Graf et J. Wellhausen au 19ème siècle. Ils ont combattu cette critique biblique en fournissant des preuves démontrant les fausses hypothèses et résultats erronés de cette théorie. Ainsi, Wellhausen, qui dénombrait quatre sources, était d'avis que tous les textes «secs», (c'est-à-dire, manquant d'élan, de fraîcheur et de pittoresque - la Réd.; citation de L. Gautier dans, Introduction à l'A.T.' p. 160), auraient été rédigés par des prêtres. Lorsqu'il trouvait un de ces textes, il l'attribuait à la source P («Priester Codex», Code sacerdotal). Puis, il examinait le vocabulaire du texte - ses vocables, ses tournures, ses spécificités grammaticales et autres. Il utilisait les résultats ainsi obtenus pour assigner textes entiers ou versets à différentes sources. A côté de la source P, il pensait pouvoir établir les sources J, E et D. Pour J (Jahviste) et E (Elohiste), deux noms de Dieu lui servaient de directives: Jahvé et Eloïm.

En ce qui concerne la source D, qui se réfère au «Deutéronomiste», il considérait, outre le vocabulaire, également des données d'ordre social. Il fallait beaucoup de virtuosité pour faire éclater les cinq livres de Moïse en particules toujours plus petites, dont chacune était attribuée à une source différente. Sûr d'avoir abouti à une solution définitive, on oubliait que le résultat n'était que le fruit d'une hypothèse.

© Nouvelles d'Israël


Promesses

1993 - 4 / No 106
Pierre Wheeler

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La Bible et ses manuscrits

L'étude qui suit est adaptée d'un article de la nouvelle édition du Nouveau Dictionnaire Biblique: Manuscrits

Introduction

De tous les livres de l'Antiquité, religieux et profanes, qui ont été écrits sur papyrus ou sur parchemin, aucun autographe ne nous est parvenu. La toute première rédaction, écrite de la main même de l'auteur ou de son scribe, semble irrémédiablement perdue, à moins d'une stupéfiante découverte à venir...

Pour connaître cette rédaction première, les érudits doivent donc chaque fois la rétablir à partir d'un examen minutieux des copies manuscrites qu'ils possèdent. Ce travail est toujours nécessaire pour tous les écrits - des auteurs grecs et latins comme des auteurs bibliques. Evidemment, le rétablissement de la rédaction première est d'autant plus aisé que l'on possède des copies en grand nombre et que leur origine est plus ancienne.

Ce grand travail de «résurrection» du texte original s'appelle critique textuelle ou basse critique, en contraste avec la haute critique qui, pour sa part, essaie de remonter aux sources et de découvrir les auteurs de l'ouvrage.

Manuscrits bibliques

Critique textuelle

Variantes

Basse critique de l'Ancien Testament

Travaux actuels

Basse critique du Nouveau Testament

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Bible, Testament, Parole